CHAPITRE 5 Le CHEMIN DE LA REDEMPTION
Meredith fulminait. Comment avait elle pu le laisser l'embrasser ! Elle était furieuse après lui, mais aussi après elle. Mais qu'est ce qu'il s'imaginait, à la fin, qu'il suffisait de l'embrasser pour qu'elle tombe dans ses bras ? Il avait gagné cette bataille, mais sûrement pas la guerre.
Elle gagna sa chambre à grand pas, et croisa Laura.
- Et bein, dit celle ci. Pour quelqu'un qui se dit pas intéressée par Black, tu avais l'air plutôt sous le charme.
- Faut pas se fier aux apparences. Répliqua sèchement Meredith.
Elle entra dans la chambre, et y trouva Emmeline.
- Alors, raconte, il embrasse bien, le beau gosse ?
- Est ce qu'on peut parler d'autre chose ? Grogna Meredith.
Emmeline haussa les épaules
- Si tu veux. On peut parler de Marion, elle s'est enfermée dans la salle de bain.
- Pourquoi ?
- Je crois qu'elle n'a pas apprécié le baiser langoureux que vous vous êtes échangés , Black et toi..
Meredith soupira.
- je vais lui parler.
- Bon courage.
Elle frappa à la porte de la salle de bain.
- Fichez moi la paix !
- C'est Meredith, Marion, ouvre moi.
- Non !
- Allez, il faut qu'on parle, ouvre.
- T'es qu'une menteuse ! Tu dis que tu le détestes, mais tu le laisses t'embrasser. En fait il te plait, c'est juste que tu veux pas le dire.
- C'est plus compliqué que ça. Ouvre moi.
- Non !
- Ce que tu peux être têtue. Comme tu voudras.
Elle saisit sa baguette.
- Alohomora.
Il y eut un déclic, et la porte se deverouilla. Elle entra.
Marion était assise à même le carrelage, les bras repliés autour de ses jambes. Elle leva vers l'intruse un regard baigné de larmes.
- Va t'en, Meredith.
Celle ci s'assit par terre, près d'elle.
- Je ne suis pas amoureuse de Black. Lui dit elle, d'une voix douce menteuse ! Lui glissa une petite voix dans sa tête.
- Alors, pourquoi tu l'as embrassé ?
- C'est lui qui m'a embrassé. Mais, c'est juste un jeu, pour lui. Je lui résiste, alors forcément, il me veut. Mais j'ai pas l'intention d'entrer dans son jeu.
- Tu l'aimes pas ? Demanda Marion en reniflant bruyemment.
- Si, mais pas comme tu l'entends. On se connaît depuis toujours. C'est mon ami. Et rien de plus. Menteuse ! Menteuse, menteuse, menteuse ! Lui répéta la voix.
- Alors, ça veut dire que j'ai toutes mes chances ?
Meredith soupira.
- Marion, c'est pas quelqu'un pour toi. Il ne sera jamais capable de te rendre heureuse. C'est un égoïste, égocentrique, et incapable d'aimer. Tout ce qu'il veut, c'est s'amuser.
- je sais. Avoua t'elle d'une petite voix. Mais.. Il est tellement beau.
- Je sais. Soupira Meredith, en entourant de son bras les épaules de la française.
- Et intelligent, et drole, et puissant. Reprit cette Marion.
Et il embrasse comme un dieu ! Soupira Meredith, en elle même. Qu'en sais tu ? Lui dit la voix, il est le premier homme que tu embrasses.
Une heure plus tard, elle descendit et trouva James et Sirius dans le salon. Ils disputaient une partie d'échec sorcier, et Sirius venait de battre James pour la seconde fois.
- Tiens, s'écria Sirius en la voyant entrer, enfin une partenaire à ma mesure.
- Merci, grogna James.
- Que veux tu, tu ne peux pas toujours être le meilleur en tout, Jamesie.
Celui ci se rengorgea.
- C'est vrai que je te suis supérieur en tout, je peux bien te laisser les échecs.
- C'est beau de rêver !
- C'est vrai que tu connais ça, vu que tu rêves de me dépasser depuis la première année à Poudlard. Ça fait quoi, d'être l'éternel second, Sirichou ?
- Moi, le second ? Tu prends tes rêves pour la réalité, Jamesie.
- Ne m'appelle pas comme ça !
- Alors, ne m'appelle pas Sirichou.
- D'accord, Sirichou.
Un coussin vola en direction de James, qui l'évita.
- Raté, apprends à viser.
Il en saisit un, et le jeta sur Sirius. Il s'ensuivit une bataille de coussin, qui s'acheva lorsque James se jeta sur Sirius et le plaqua au sol.
Meredith s'installa dans un fauteuil en soupirant.
- Sales gosses ! Gronda t' elle, secrètement amusée.
Iily entra, un plateau rempli de tasses de thé, et de muffins.
- Et c'est reparti. Dit elle en soupirant. Elle fit léviter le plateau jusqu'à une table basse. Puis, pointa sa baguette sur Sirius. Ce dernier était assis sur James, et lui maintenait les poignets contre le parquet.
- Alors, Jamesie ? Tu te rends ?
- Jamais ! À la niche medor !
- Tu l'auras voulu.
Quoi que Sirius ait décidé, il n'eut pas le temps de mettre sa menace à exécution. Lily lui envoya une légère décharge à l'aide de sa baguette.
Il poussa un petit cri de surprise, plus que de douleur, et lacha les poignets de James. Celui ci en profita pour le déséquilibrer et le faire basculer sur le côté. Ils se redressèrent, et restèrent assis.
- Merci Lily. Dit James.
- C'est pas juste. Protesta Sirius.
- Arrête de faire ton bébé, et viens boire ton thé.
Il soupira.
- Oui maman.
Il se leva, et tendit la main à James pour l'aider à se relever.
Lorsqu'il passa près de Meredith,
Elle posa sa main sur son bras.
- Il faut que je te parle.
- Ah, tu en redemandes hein !
- Je ne vois pas de quoi tu parles, mais s'il s'agit de la raclée que je t'ai mis lors du duel, c'est quand tu veux, pour la revanche Black.
Il rit.
- Si elle se termine de la même façon, je suis partant.
- Rêve pas, ça n'arrivera plus.
Il soupira, dommage.
Elle se leva et quitta le salon. Il la suivit.
- Bon, dit il, lorsqu'ils furent dans la bibliothèque. Tu as trouvé un bon prétexte pour qu'on se retrouve seuls, tous les deux.
Il s'approcha, et voulu la prendre par la taille. Elle pointa sa baguette sur lui.
- Je te le conseille pas, si tu tiens à tes abattis.
- Bon sang, Mery, c'est moi, ton ami d'enfance, je te prends dans mes bras depuis que j'ai trois ans.
- À ce moment là, tu ne cherchais pas à m'entraîner dans ton lit.
- C'est vrai que tu étais moins sexy.
Elle leva les yeux au ciel.
- Tu es impossible.
- Si tu ne m'as pas entraîné là pour qu''on s' embrasse, alors pourquoi est ce qu'on est là, tous les deux ?
- je veux te parler de Marion.
- Marion ?
- Oui, Marion, la medicomage, avec l'accent français.
- Oui, je sais qui c'est, merci.
- Elle est amoureuse de toi.
Il soupira.
- Disons que je lui plais, oui, j'avais remarqué.
- Il faut que tu lui parles.
- Pourquoi faire ?
- Parce qu'elle espère que tu vas finir par craquer pour elle.
- Elle est mignonne, et gentille, et elle a une petite moue adorable quand elle sourit.
Elle lui donna un coup de pied dans le tibia.
- Aie. TU ES FOLLE !
- tu peux être sérieux une minute ?
- Serais tu jalouse ?
- Par Merlin, SIRIUS. Il faut que tu dises à Marion, que tu ne t'intéresses pas à elle.
- s'il fallait que je parle à toutes les femmes qui me regardent comme si j'étais un morceaux de viande, je passerais mon temps en bavardages inutiles.
- Maïs... Marion n'est pas n'importe qui ! Elle fait partie de l'ordre, c'est l'une d'entre nous. Tu la côtoies tous les jours, un Jour elle te sauvera peut être la vie. Alors le moins que tu puisses faire c'est de l'encourager à trouver que qu'un de bien, susceptible de l'aimer autant qu'elle l'aimera.
- Parce que je ne suis pas quelqu' un de bien ?
- Non, pas avec les femmes, en tout cas.
- Je vois pas ce qui te permets de dire ça. J' ai toujours été correct, avec elles.
- Merlin, Sirius, tu prends, tu jettes, comme si leur unique utilité était ton plaisir, tu te fiches d'elles. Tu joues les grands séducteurs. Et quand tu les as eus, tu passes á une autre. Et tu appelles ça être correct ?
- Mais je leur ai rien pomis, moi ! Elles le savent, que c'est pas sérieux.
- Mais, elle l' espèrent ! Elles espèrent toutes, qu'elles seront celles dont tu tomberas enfin amoureux.
- C'est pas près d'arriver. Je suis pas responsable de leurs espoirs, Mery. Elles sortent avec moi en toutes connaissances de cause.
- C'est un peu facile, non ?
Il soupira.
Elle se tenait debout devant la cheminee. Il l'a rejoignit et posa ses mains sur ses épaules. Elle frissonna.
- Tu sais dit il de sa voix grave et chaude, si je ne m'attache à aucune d'elle, c'est parce qu'il n'y en a aucune, qui t'arrive à la cheville. Tu as toujours été la seule, pour moi.
Elle se crispa, et se retourna.
- Arrête. Tu n'en penses pas un mot.
- Bien sur que si ! Je n'ai jamais oublié ce merveilleux été qu'on a passé à l' Étang tous les deux.
Elle ferma les yeux. Elle non plus, n'avait pas oublié.
Elle se retourna, et lui fit face, une moue amère, sur le visage.
- Un été merveilleux ? Tu te fous de moi ? Bellatrix t'a torturé pendant presque deux mois.
- moi, tout ce dont je me souviens, dit il d'une voix enrouée de désir, c'est ta peau douce, et chaude, contre la mienne.
Il tenait son visage en coupe, dans ses mains, du bout du doigt. Il caressait sa joue, ses lèvres, dans un geste d'une telle sensualité, qu'elle en tremblait de désir.
- de tes lèvres sur les miennes, murmura t'il contre son oreille.
Elle ferma les yeux, son cœur lui martela la poitrine, elle serra les poings, et dans un geste de volonté suprême, elle lui prit la main, au moment ou il se penchait sur ses lèvres entrouvertes, offertes.
- Et moi, dit elle d'une voix rauque, je me souviens de toutes les filles, qui sont passées dans tes bras.... Après.
Il soupira.
- Là, tu n'es pas juste. C'est toi qui m'a largué. Tu te souviens ?
- Bella avait menacé de te tuer.
- J'étais blessé, et... Je cherchais à me venger.
Elle soupira.
- Et tu as réussi, bravo.
- Mais, on est libre, aujourd'hui.
- Je sais, tu me l'as déjà dit. Tu sais. Quand tu t'es enfui, j'ai... J'ai bêtement cru que tu viendrais me chercher. Que tu m'emmenairais loin d'eux. Je sais, c'était stupide.
- Je me suis enfui parce qu'il m'aurait tué, si je l'avais pas fait. Je l'ai vu, dans ses yeux. Je n'ai pas eu le choix.
- Je m'en doute.
- Je me suis réfugié chez les Potter, je les aurais mis en danger, si je t'avais emmèné avec moi.
- Mais tu ne l'as pas fait non plus, quand tu t''es acheté cet appartement dont j' ai tellement entendu parler.
- J'attendais un signe, un geste de toi, mais... Tu ne l'as pas fait.
Elle soupira.
- Non, parce que je pensais que tu étais passé à autre chose, que tu ne ressentais plus rien pour moi.
- Tu avais tord. Je n'ai jamais aimé que toi, Mery, toutes ces filles, n'ont jamais eu la moindre importance, pour moi. Tu as toujours été la seule, dans mon cœur.
- Ce ne sont que des mots, Sirius, et je sais combien tu sais te servir de tes atouts de séduction. Mais ça ne marchera pas sur moi. Je serais toujours ton amie, ta confidente, je serais toujours là pour toi, et tu es et sera toujours à la première place, dans mon cœur, mais ça n'ira jamais plus loin.
Elle gagna la porte, puis, se retourna
- Et s'il te plaît, parle à Marion.
Elle sortit, et se plaqua contre le mur, le cœur battant à tout rompre, le corps en fusion, et tremblante de désir inassouvi. Merlin, elle avait vraiment du mal, à lui résister, alors que son cœur et son corps, la trahissaient, n'aspiraient qu'à se blottir dans ses bras, et à s'abandonner au désir qui la consummait.
De l'autre côté du mur, un coup violent, lui apprit que Sirius venait de donner un coup de poing dans le mur.
Elle ferma les yeux, et essuya rageusement une larme silencieuse, puis, elle monta dans sa chambre.
Dans la bibliothèque, Sirius était partagé entre la frustration, et la colère. Il avait mis son cœur à nu, et elle l'avait broyé, impitoyablement.
Mais elle l'aimait, de ça au moins, il était sûr. Elle avait peur de souffrir, ça, il pouvait le comprendre. C'était à lui de lui démontrer qu'il n'était plus ce tombeur sans cœur, qu'elle connaissait. C'était à lui, de changer.
Et il mettrait toute sa volonté à le lui prouver. Celà prendrait du temps, mais il était sûr d'y parvenir. Parce que du temps, ils en avaient à revendre, coincés dans ce QG, car la guerre, n'était pas prête de se terminer.
Fort de cette perspective, un léger sourire flotta sur ses lèvres. Il sortit de la bibliothèque, et aperçut Marion, au bout du couloir. Il soupira. Meredith avait un tel pouvoir, sur lui, qu'il finissait toujours par faire ce qu'elle voulait, cette diablesse l'avait ensorcelé, et elle était la seule à pouvoir faire céder sa volonté farouche.
- Marion ?
Elle se retourna, et la surprise, qui se lisait sur son visage, disparut au profit d'un large sourire ravi. Merlin, Mery, avait raison, il ne connaissait que trop bien ce regard.
Il devait avoir treize ans, lorsqu'il avait réalisé qu'il ne laissait pas les filles indifférents. Il en avait alors, usé, et abusé. Il avait pris l'habitude des regards de convoitise, qui le suivait dans les couloirs de Poudlard, des gloussements de petites dindes idiotes, qui cherchaient à attirer son attention, il s'était amusé, des disputes qu'il provoquait, alors. Mais il n'était plus un gamin, et grâce à Meredith, il réalisait enfin, que les femmes n'étaient pas des objets interchangeables, qu'elles avaient des sentiments, et qu'il n'avait pas le droit, de les fouler du pied.
- Marion, je voudrais te parler, tu as un peu de temps, à m'accorder ?
Devant son regard plein d'espoir, son cœur se serra. Il n'avait jamais voulu faire de mal, à quiconque.
Ils entrèrent dans la bibliothèque.
- Marion, il y a déjà un moment, que j'aurais dû te parler. Tu es une chic fille, séduisante, et ravissante, et très franchement, tu es tout à fait le genre de fille que j'aurais pu tenter de séduire.
- moi aussi je...
- Non, attends, laisse moi finir. Je...C'est pas facile, pour moi, parce que j'ai jamais fait ça, auparavant. Je ne suis pas quelqu'un de bien, tu sais, je ne me préoccupe pas des sentiments des femmes, que je fréquente.
- Mais...
- Non, laisse moi parler. Toi, tu es quelqu'un de bien, et tu mérites de rencontrer quelqu'un qui te rendra heureuse, qui prendra soin de toi.
Dans les yeux de Marion, il lut la déception, et le chagrin. Il serra les dents.
- Si je n'éprouve pas de sentiments, pour les femmes avec lesquelles je sors, c'est parce que j'en aime une autre. Je suis désolé, Marion, mais, je ne veux pas que tu te fasses de faux espoirs. Je ne suis pas libre.
Elle paraissait sur le point de fondre en larmes, et ça lui fit mal.
Contre toute attente, elle redressa la tête, et fronça les sourcils.
- C'est Meredith ! S'exclama telle. C'est elle que tu aimes.
Il lui adressa un regard stupéfait.
- Mais... Comment ?
- C'est évident. Et, tu lui as dit ?
Sirius hocha la tête.
- Mais, j'ai bien peur qu'elle ne m'ait pas cru sincère.
- Aie, ta réputation t'a précèdée.
- Je le crains.
- Bein, t'as plus qu'à lui prouver qu'elle a tord, que tu as changé.
- Je vais essayer. Avoua t'il, amusé.
- En tout cas, je te comprends, elle est vraiment très belle, et intelligente, et gentille, et..
- Oui, coupa Sirius, elle est tout ça, et bien d 'avantage.
- C' est elle qui t'a dit de me parler ?
Il hésita un instant.
- Oui. Mais, je suis d'accord avec elle. Il fallait que je le fasse.
- une sorte de rédemption, hein ?
Il sourit. Cette fille était incroyablement intuitive.
- plutôt une prise de conscience tardive.
Elle sourit.
- Si elle n'était pas venue au QG. Tu crois que tu te serais intéressé à moi ?
Elle eut une adorable moue enfantine,
- Oui, je crois bien que oui. Tu es une très jolie jeune femme, et par bien des points, très rafraichissante.
Il était sincère, et heureusement, il ne l'avait pas fait. Elle méritait mieux, que ce qu'il pouvait lui offrir.
Elle sourit.
- M'est avis, que j'ai de la chance.
- Sans aucun doute. Admit il. Tu rencontreras quelqu'un de bien, j'en suis sûr.
- Oh, je n'en doute pas, c'est mon côté français. Je suis une indécrottable romantique.
- vive la France dans ce cas, j'adore ton côté Frenchie.
Elle sourit brèvement puis, son visage se durcit,
- Tu n'as pas intérêt à lui faire du mal !
- Je n'en ai pas l'intention.
- Chez nous, on dit que l'enfer est pavé de bonnes intentions.
- Hum, et bien, mes intentions sont vraiment de la rendre heureuse.
- T'as intérêt, Black.
Il rit.
Elle se hissa sur la pointe des pieds, et déposa un baiser sur sa joue.
- Je vous souhaite d'être heureux, tous les deux, et merci de m'avoir parlé, c'est mieux comme ça, mais, il y a quelqu'un d'autre, à qui tu devrais parler.
Tandis qu'il fronçait les sourcils, elle soupira.
- Laura, dit elle. Elle t'en veut toujours, et.. Enfin, ce serait bien d' aplanir un peu les choses.
Il soupira.
- Tu ne veux quand même pas, que je parle à toutes les femmes que j'ai délaissé, parce que là liste est vraiment longue.
Elle rit.
- Commence déjà par celles qui vivent ici, histoire d'alléger l'atmosphère.
- Bonne idée, je vais le faire.
- Bon, c'est pas tout ça, mais j'ai des potions qui m'attendent, moi.
Et elle sortit, d'une démarche légère.
Quelle femme étonnante. Dommage qu'il n'ait pas prit le temps de mieux la connaître. Cela dit, au moins, il n'avait pas eu le temps de la blesser, ce qui n'était pas le cas de Laura. Il soupira, il ne savait pas si le chemin qui menait à l'enfer, était pavé de bonnes intentions, mais celui de la rédemption, en tout cas, était pavé d'embûches.
Meredith était dans la chambre, elle avait besoin de reprendre ses esprits. Elle ne se sentait pas capable de croiser Sirius, pour le moment.
La porte s'ouvrit, et le visage mutin, de Marion apparut dans l'embrasure.
- Ah, tu es là. S'écria telle.
- salut Marion.
- J'ai parlé avec Sirius. Dit elle.
Meredith fronça les sourcils.
- qu'est ce qu'il voulait ? Demanda t'elle.
- Il voulait m'inviter au resto, mais, j'ai décliné .
- Quoi ?
Elle éclata de rire.
- Mais, non, c'était une blague. Il m'a dit que j'étais jolie et attirante, mais qu'il était clairement pas intéressé.
Meredith soupira, soulagée.
- Et...ca va ?
- Oui. Bon, je te cache pas, qu'au début, j'etais plutôt mal. Mais, après j'ai compris que c'était impossible, entre nous, il en aime une autre.
Meredith déglutit.
- C'est lui qui te l'a dit ?
- Oui. Bon sang, Meredith, il est fou de toi..
- Je sais.
Elle écarquilla les yeux.
- Alors là, je comprends pas.
Meredith soupira.
- Je sais qu' il est sincère, quand il dit qu'il m'aime mais, qu'en sera t'il, quand je n'aurais plus l'attrait de la nouveauté ? Quand il aura obtenu ce qu'ii veut ?
- Bein, tu ne le sauras jamais, si tu n'essaies pas.
- Il m'a fait trop mal, je ne veux plus lui donner l'opportunité de m'en faire encore.
Marion soupira.
- Oui, c'est sûr, il vaut mieux que vous soyez malheureux, chacun de votre côté.
Meredith ouvrit la bouche pour protester, et la referma. Que pouvait elle répondre à ça ? Marion avait raison, bien sûr.
Laura n'était pas encore rentrée, elle était partie en mission, avec Dorcas. Aussi, il se rendit dans le salon, où James et Lily, étaient occupés à s'embrasser.
- Hum hum.
Ils se séparèrent .
- Ah, c'est toi. Dit James. Alors, Meredith et toi ?
Sirius arqua un sourcil.
- Et bien quoi ?
- Ça y est, vous êtes ensemble ? Demanda Lily.
Sirius ouvrit la bouche, faillit dire quelque chose, se ravisa, puis.
- Non !
- Mais ? Qu'est ce qu'elle voulait ?
- Me demander de vous dire... de vous mêler de ce qui vous regarde ! Lâcha t'il d'un ton goguenard.
- C'est malin. Grogna James.
- Allez, tu peux bien nous le dire. Insista Lily.
- Oui, je pourrais,.. Mais...Non, je le ferais pas.
- Je demanderais à Meredith. Dit Lily, d'un ton décidé.
- Si tu veux. Dit il en haussant les épaules.
Et il sortit, fumer une cigarette.
Laura et Dorcas rentrèrent de mission, satisfaite. La famille qu'elles protégeaient avait été évacuée, sans dommage. Et Laura était de bonne humeur.
- Laura ? Appela Sirius, mal à l'aise.
Je pourrais te parler ?
Elle fronça les sourcils.
- Qu'est ce que tu veux, Black ? Je suis de bonne humeur, alors gâche pas tout.
- J'essaierais.
Ils se rendirent dans un autre salon, dont ils verrouillèrent la porte, et qu'ils insonorisèrent.
- Alors, qu'est ce que tu veux ? Demanda t'elle, d'un ton rogue.
- je.. Heu... Je voulais m'excuser.
Elle écarquilla les yeux.
- Que.. Quoi ?
- Je sais, c'est surprenant, venant de ma part, mais j'ai réalisé que je m'étais mal conduit avec toi.
- Ouiiii.
- Je... enfin, tu es une très jolie femme, intelligente, et pas juste un bel objet que l'on peut jeter, quand on se lasse. J'aurais dû t'accorder un peu plus de considération. Je suis vraiment désolé.
- Tu as appris ça par cœur ?
- Non, mais j'ai beaucoup répété.
Elle éclata de rire.
- Je parie que ça te coûte de dire ça.
- T'as pas idée ! Admit il.
- Mais qui, dans cette maison a assez d'emprise sur le grand et arrogant Sirius Black pour le pousser à me présenter des excuses ?
- Désolé, c'est confidentiel..
- Hum, quelque soit cette personne, elle a toute ma reconnaissance. Te voir te rabaisser à prèsenter des excuses, c'est... Inespéré, et jouisif, à un point, tu n'as pas idée.
- Oh, si, crois moi.
- Mon pauvre Sirius, tu es mal barré.
- Oui, soupira t'il, j'en ai bien l'impression.
- Incroyable ! Je n'en reviens pas.
Et elle quitta la pièce, en riant.
- Ouais, dit il, d'un ton désabusé. Moi. non plus. Il faut vraiment que je sois fou de toi, Mery, pour supporter ça.
Dans le salon, Lily avait entreprit Meredith. Elle cherchait à savoir ce qu'elle avait dit à Sirius
Avec un profond soupir, elle regarda la jolie rousse.
- En fait, dit elle, sur le ton de la confidence, je lui ai dit... Que ça ne te regarde pas.
- Oh non, tu vas pas t'y mettre, toi aussi, Sirius nous a fait le même coup !
Meredith s'esclaffa.
- Désolée Lily, mais, ce qui s'est dit restera entre Sirius et moi.
- Bon, tant pis, j'aurais essayé.
Ce soir là, dans la chambre, une Laura hilare et incrédule, raconta à ses camarades de chambre, les excuses que Sirius lui avait présenté.
Elle ne remarqua pas le sourire de Meredith. Ah, Sirius, tu n'en finiras jamais de me surprendre.
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