Chapitre 2 REUNION DE FAMILLE


Méredith était épuisée, aussi elle remarqua à peine le décors. Elle se trouvait devant une double porte, que Dumbledore ouvrit. Elle entra dans la salle. Les membres de l'ordre étaient assis de part et d'autres d'une allée étroite, menant à une estrade.
Toutes les têtes, se tournèrent vers eux, intriguées. Méredith n'aimait pas attirer l'attention. Aussi revêtit elle son masque de froide indifférence.
Mais au milieu de tous ses regards, deux yeux gris, stupéfaits, accrochèrent les siens.

Son coeur s'accéléra. Elle ferma les poings, et se força à détacher son
regard. Elle suivit Dumbledore, jusqu'à l'estrade, sur laquelle Alastor Maugrey les attendait.
- Bien, dit Dumbledore. Vous êtes tous là. Je vous présente Méredith Lestrange. Elle est venue nous avertir d'un complot, visant à nous détruire.

Il y eut un mouvement de foule, des murmures parcoururent la salle.

- Il semblerait reprit Dumbledore, que notre ennemi ait découvert l'emplacement de notre QG. Ils prévoient d'attaquer des moldus, afin de vous faire sortir et de vous tuer.

Nouveaux mouvements, nouveaux murmures.

- C'est pourquoi, nous sommes obligés de changer de QG. Fort heureusement, je suis prévoyant. Et j'avais déjà envisagé que ce
genre de choses pouvait hélas se produire. Aussi, j'ai déjà un autre lieu à vous proposer.
Il se retourna, et d'un coup de baguette, fit apparaître une inscription sur le mur.
- Voici l'adresse. Retenez la bien. Et allez préparer vos affaires.
- Une seconde ! Inervint Maugrey nous allons lever l'anti transplanage, vous partirez par deux ou trois. Miss Lestrange fait à présent parti de l'Ordre. Sa tête est sûrement mise à prix, à l'heure qu'il est, et elle n'a pas reçu d'entraînement, aussi, je compte sur vous, pour qu'il ne lui arrive rien. Vous pouvez y aller.
Ce fut un brouhaha de chaises, et de conversations à voix basse.
Méredith, elle, aurait voulu s'asseoir.
Mais elle descendit de l'estrade.

Dumbledore et Maugrey discutaient entre eux.
- Vous êtes sûr qu'on peut lui faire confiance ? C'est une Lestrange, après tout. Disait Maugrey.
- Allons, Alastor, depuis quand jugeons nous les gens d'après le nom qu'ils portent ? Regardez Black ! Non, la petite Lestrange sera une bonne recrue. Elle est intelligente, puissante. Vous verrez, elle vous surprendra.
- Mais, elle n'a reçu aucun entraînement.
- Je suis sûr qu'elle s'en sortira très bien.


Méredith sourit, émue de la confiance que lui accordait le directeur de Poudlard.
Soudain, quelqu'un lui attrapa le bras.
Elle se tourna vers l'impudent, et son visage se ferma, tandis que son coeur s'accélèrait. Elle donna un brusque coup d'epaule, pour lui faire lâcher prise, ce qu'il fit.
- Bonsoir Sirius.
- Qu'est ce que tu fais là, Mery ?
- Tu n'as pas entendu dumbledore ? Je suis venue vous avertir.
- Je croyais que tu ne te mélais pas de politique ?
- C'est vrai, mais, ils projetaient de tuer Dumbledore. Je ne pouvais pas les laisser faire.
- Qui ? Tes frères ?
- Oui, et Bella, et les Malefoy..Oh, et si tu veux savoir, c'est ton frère, qui a découvert l'endroit où vous vous cachez.
Sirius pâlit.
- Tu es sûre ?
Elle haussa les épaules.
- Oh oui. C'est ce qu'ils ont dit.
- Je vois. Tu ne devrais pas être ici.
- Non, tu as raison. Je devrais être dans mon lit, en train de dormir afin d'être disponible pour une nouvelle journée de formation au ministère, mais c'est comme ça. La vie nous force parfois à faire des choix. Je suis désolée, de débouler comme ça dans ta vie, mais rassure toi, je ne suis pas là, pour toi, et je ne t'embarrasserais pas devant tes amis. D'ailleurs, tu devrais les rejoindre, ils vont finir par se poser des questions.. Et elle s'éloigna.
Sirius serra les poings, le visage contracté.
Ce qu'elle pouvait l'énerver, quand elle s'y mettait !


- Tu la connais ? Demanda James Potter.
Sirius soupira.
- Oui, ses parents ont un manoir, près de celui de mon oncle Cygnus. Tu sais, les Lestrange et les Black, c'est une longue histoire.
- Mais, tu es sur qu'on peut lui faire confiance ?
- Oui, sans hésiter. Mery...Méredith, déteste sa famille autant que moi. Et maintenant qu'elle les a trahi..
Ils feront tout ce qu'ils peuvent, pour l'éliminer
- Tout de même, vous avez de drôles de familles, tous les deux. Ça vous fait pas mal de points communs.
Sirius haussa les épaules.
- Pas tant que ça.
- Ça y est, s'exclama James, je me souviens, t'étais pas un peu amoureux d'elle, à Poudlard ?
Sirius fronça les sourcils, un éclair de colère passa dans ses yeux gris
- n'importe quoi !
- Mais si, bien sûr. Insista James. Je me souviens, comme tu la regardais, à l'époque. Peut être que tu pourras la draguer, maintenant qu'elle fait parti des nôtres.
Sirius le repoussa
- Dis pas de conneries. Dit il d'un ton rogue. Méredith Lestrange ne m'intéressait pas avant, et encore moins maintenant. Va préparer tes affaires, je te rappelle qu'on s'en va.. -OK, te fâche pas. Mais...tu pourrais lui proposer de l'accompagner. Maugrey a dit qu'on devait veiller sur elle.
Cette fois, Sirius perdit son calme
Il envoya son poing dans l'estomac de James. Oh, pas très fort. Mais juste assez pour que ce dernier se plie en deux sous la douleur.
- OK, dit il je crois que j'ai compris. Méredith Lestrange, sujet tabou.
Mais la prochaine fois, putain, dis le, au lieu de frapper
Sirius soupira.
- L'ennui avec toi, James, c'est qu'il n' y a que comme ça, que tu comprends les choses. Allez chochotte, remets toi. Il faut qu'on parte.
- Je crois que je les ai comprises, là.
James se redressa, et décocha
un croche-pied au grand brun, qui s'étala par terre, aux pieds de Méridith, qui le toisa d'un air moqueur.
- Ça va Sirius ? Tu ne t'es pas fait mal au moins ? Dit James, hilare.
- Je vais te tuer. Tu entends, Potter ? Tu es mort.
Mais James avait déjà filé. Sirius se releva d'un bond souple et se lança à sa poursuite
- Des gamins ! S'exclama une jolie rousse, près de Méredith. Lily Évans, on se connaît, je crois.
- Nous nous sommes croisées de temps en temps. à la bibliothèque de Poudlard.
- Oui ! La bibliothèque ! Ce qu'elle peut me manquer. Ma deuxième maison !
Méredith sourit.
- Oui, à moi aussi, elle me manque.
- Bon, je ferais mieux d'y aller, avant que Maugrey pique une crise.

La maison était en pleine effervescence. Les membres de l'ordre, allaient et venaient, puis les uns après les autres, ils transplanèrent.

Méredith transplanna avec Maugrey.
Le manoir était situé un peu à l'écart de Londres. Il était immense.
Au fur et à mesure de leur arrivée, les membres de l'Ordre, déposait leurs affaires dans le hall, et se rassemblaient dans la salle.
deux heures s'écoulèrent.
- Bon, lança Maugrey, tout le monde est là ?
- Non ! Répondit Potter. Sirius n'est pas encore arrivé.
- Vous n'étiez pas avec lui ?
- Il...Il voulait récupérer sa moto.

Maugrey donna un coup de poing sur la table.
- C'est pas vrai ! Je commence vraiment à en avoir assez de ces imbécilites ! Très bien, qu'il se débrouille ! Je n'enverrais personne risquer sa vie pour cet imbécile.

Méridith pâlit. Elle n'avait pas fait pas fait tout ça, pour qu'il se fasse tuer quand même.
Elle se faufila vers la sortie.
Au moment où elle atteignait la porte, elle aperçut James Potter, Remus Lupin et Peter Pettigrew, qui s'apprêtaient à sortir. Elle sourit.
Les maraudeurs se lançaient à la rescousse de leur ami, ce qui n'avait rien de surprenant
- Attendez les gars.
- Qu'est ce que tu veux ? Demanda James, abruptement, les sourcils froncés.
- Je viens avec nous.
Il eut l'air surpris.
- On va nulle part.
- Passons un accord, voulez vous, vous ne me prenez pas pour une imbécile, et en échange, je ne vous dénonce pas à Maugrey.
James parut réfléchir.
- Ok, oui, on va le chercher, mais toi, tu restes ici. Il manquerait plus qu'il t'arrive quelque chose, et cette fois Maugrey nous tuera de ces propres mains.
- Tst, Tst, tu ne me connais pas, Potter, mais s'il y a bien une chose qu'il faut que tu saches, à mon sujet, c'est que je ne supporte pas qu'on me dise ce que je dois faire.
Et avant qu'ils aient pu l'en empêcher, elle transplana.

L'arrivée, intempestive de Meredith, dans sa petite vie tranquille, perturbait Sirius. S'il y avait bien une personne, qu'il pensait ne plus jamais revoir, c'était bien elle. Une fois de plus, le passé le rattrapait, et cette fois, il se demandait comment il allait faire, pour ne pas succomber aux charmes de la belle brune aux yeux de biche.
C'était en partie pour ça, qu'il avait tenu à récupérer sa moto, il voulait retarder l'échéance. Et aussi parce-qu'il tenait à cet engin moldu, qu'il avait ensorcelé pour le faire voler. Maugrey détestait sa moto, ce qui était un plus pour lui. Il avait toujours eu le don d'exaspérer les donneurs d'ordres.


Il avait attendu que tout le monde soit parti, et s'était glissé dans le hangar.
Puis, il sortit l'engin, et franchit le portail.
Il enfourcha la moto. Il venait tout juste de démarrer, lorsqu'un sortilège toucha le flanc de l'engin.
La moto glissa sur le côté, entrainant Sirius dans sa chute
Il lui fallut quelques secondes, pour réaliser ce qui venait de se passer. La moto appuyait lourdement sur sa jambe. Il sortit sa baguette, et souleva l'engin, afin de se libérer. Il venait de réussir, lorsqu'un rire hystérique éclata tout près de lui.
Bellatrix Lestrange le toisait, sa baguette tendue vers lui.
- Alors, Sirius, tes copains sont partis et t'ont laissé tout seul.
Sirius soupira.
- Ils n'aiment pas les réunions de famille. Répliqua t'il.
Sa jambe le faisait souffrir. Du sang maculait son visage, écorché et sa tempe était ouverte.
- Dommage pour toi !
Il soupira.
- Allez, dit il, vas y, fais toi plaisir, depuis le temps que tu attends ce moment.
- Puisque tu insistes. ENDOLORIS.

La douleur lui coupa la respiration. Le corps en feu, la tête prête à exploser, il dut faire un énorme effort de concentration, pour lutter contre la souffrance intolérable, la repousser, et garder la tête froide.
Il se recroquevilla sur lui même, la main crispée sur sa baguette, et dans un effort de volonté surhumain, il se retourna, et pointa sa baguette sur elle. Des étincelles en jaillirent. Une expression de totale surprise, se peignit sur le visage de Bellatrix, lorsque le sortilège la toucha. Elle fit un bond de plusieurs mètres en arrière.
Il aurait voulu lui jeter un sort mortel, mais il n'en avait pas la force.
Épuisé, il s'allongea sur le bitume, s'efforçant de reprendre des forces.
Il entendit le bruit des bottes, qui se rapprochait. Il n'avait plus la force de se défendre. Dans un dernier effort, il se tourna vers l'arrivant.
- Sirius Black ! Dans la bouche de Rabastan Lestrange, cela sonnait comme une insulte.
- Lestrange. Répondit Sirius, sur le même ton.
- Ou est ma salope de soeur ?
- Je n'en ai aucune idée, mais j'espère qu'elle est loin d'ici. Là ou tu ne pourras jamais la retrouver.
- Et moi, je suis sûre qu'elle n'est pas loin, et toi, tu vas me dire ou elle est.
- Comme je ne le sais pas, tout ce que tu obtiendras ce sont des nèfles.
- Nous verrons bien.
Puis, il se retourna vers les autres.
- On l'embarque.
- Je ne crois pas. La voix de James claqua, comme un coup de fouet. Ca va Sirius ?
- Au poil. Tu tombes à pic, mon frère.
- Potter ! Je me doutais bien, que tu viendrais au secours de ton ami. Rencherit Rodolphus.
Près de lui, Bellatrix éclata de son rire grinçant.
- Et il n'est pas venu seul. Renchérit Remus.
- Oh, mais toute la bande est réunie. Comme c'est touchant. Dit alors Rabastant. Mais tu vois, l'hybride nous n'ont plus, on est pas venu seuls.
Six hommes cagoulés sortirent alors de l'ombre.
- Quatre contre dix ! Dit James. Les Serpents sont toujours aussi courageux, à ce que je vois. Mais en surnombre ou pas, on va encore vous botter les fesses.
- Toujours aussi grande gueule, Potter. Ta sang de bourbe n'est pas là ? Elle se cache ? Demanda Rodolphus.
- Je ne suis jamais loin, dès qu'il s'agit de flanquer des raclées à des meurtriers.
- Lily ? S'exclama James, mais qu'est ce que tu fais là ?
- Tu croyais quand même pas que je resterais sans rien faire, pendant que tu t'amusais.
- En fait, je l'espérais.
- Ohhhh ! On s'en fou ! Coupa Rabastant. Vous êtes venus pour vous battre, ou roucouler ?
- Et pourquoi pas les deux ? Lança Lily.
- Dans ce cas tu seras la première à mourir. Répliqua t'il.


Les sorts crépitèrent. Lily, James, Remus et Peter, entourèrent Sirius, toujours allongé, sur le bitume.
Mais ils durent renoncer, les sortilèges fusaient et les combats se déplacèrent.
Profitant de ce qu' ils étaient occupés, Sirius roula sur lui même , pour se mettre à l'abri. Il enrageait de ne pas pouvoir se battre, avec les autres, mais sa jambe gauche, était ouverte jusqu'à l'os, il ne pouvait pas se mettre debout. Le sortilège de Doloris l'avait considérablement affaibli, et il avait perdu beaucoup de sang. Il parvenait à grand peine à supporter la douleur de sa jambe.
- On s'en va sans dire au revoir ?
Il s'arrêta et soupira.
- Bella ! Dit il, en grimaçant de douleur. Tu sais que tu es de plus en plus laide ? En fait, plus ça va plus tu ressembles à comment il s'appelle déjà ? face de serpent ?
- On verra bien, si tes sarcasmes amusent le diable.
- Avada...
Sirius se contracta, s'attendant à recevoir le sortilege fatal, lorsque la baguette de bellatrix, lui échappa des mains.
- Qu'est-ce que...dit elle.
- Alors ? Dit la voix chaude et sensuelle de Meredith, on ne m'invite pas à la fête ?
Sirius blemit. Mais qu'est ce qu'elle fichait là ?


- Meredith ! Enfin, la souris est sortie de son trou.
- oui, et elle va se faire un plaisir de te botter les fesses.
- Ça c'est ce que tu crois, chérie.
Bellatrix sortit une seconde baguette, et les deux femmes entamèrent une danse funeste.
Sirius tremblait, redoutant le pire. Les sorts fusèrent, et Meredith, parvenait à éviter tous les coups de la mangemort avec une étonnante facilité. Comme si elle devinait à l'avance, ce qu'elle allait faire.
Souple, rapide, la jolie brune feintait, paraît attaquait, se baissait, se relevait, avec la vélocité d'un chat. Elle économisait ses efforts, concentrée, et précise. Bellatrix était efficace, mais très brouillonne, dans ses gestes. Les deux adversaires rivalisaient de puissance, chacune animée, par la volonté farouche, d'abattre l'autre.
Meredith fit soudain un bond, afin d'éviter un maléfice, se retourna et atterrit souplement sur ses jambes, en lançant successivement deux sortilèges. Le premier, atteignit Bellatrix, au ventre, et le second, à la jambe droite elle s'effondra à son tour, sur le bitume.
Meredith marcha sur elle, tandis qu'elle rampait,
- Tu nous quittes déjà, Bella ? La fête vient tout juste de commencer. On a même pas encore danser la première valse.


Sirius sourit. Il n'aurait jamais cru qu'elle puisse être aussi puissante.
Mais soudain, il palit.
- Mery, attention !

Meredith sentit la baguette s'enfoncer contre sa nuque.
- Te voilà, sale petite garce immonde. Lâche ta baguette.
Méredith blémit, et obéit.
Son père se tenait derriere elle. Toute à sa colère, elle ne l'avait pas sentit arriver.
- Alors, tu croyais pouvoir t'en tirer comme ça ? Tu nous as trahis ! Tu n'es qu'une ingrate. Une raclure, j'aurais dû t'égorger à la naissance !
Elle soupira.
- Oui, vous auriez dû ! Elle fit glisser sa seconde baguette, le long de sa manche, et la pointa contre lui. Elle murmura un sortilège informulé, et il fut projeté en arrière. Elle marcha sur lui, comme elle l'avait fait précédemment avec Bellatrix.
- JE SUIS TON PERE ! Hurla Robustus.
Tu me dois le respect !
Elle pointa sa baguette sur l'homme couché par terre, qui appuyé sur ses coudes, la tête relevée, lui jetait un regard haineux.
- Vous, un père ? Vous ne connaissez même pas la signification de ce mot. Quand au respect, il parait qu'il se mérite, ce qui est loin d'être votre cas

- JE VAIS TE TUER ! TU ENTENDS ? RACAILLE, SALE VERMINE !
- Allez dire ça aux gardiens d'Azkaban, je suis sûre que ça les intéressera. Adieux, père, on se reverra à votre procès.
Elle pointa sa baguette sur lui
- Somno Évigilans.
Le maléfice d'assommoir, frappa Robustus, comme un coup de massue.
Il s'effondra sans un bruit.
Ils se battaient depuis plus d'une heure, et ils n'en pouvaient plus.
Soudain, les membres de l'ordre apparurent tout à coup, au grand complet, les mangemorts, saisirent leurs camarades blessés, et transplanèrent, abandonnant Robustus, toujours inconscient.

Lorsque son adversaire s'éclipsa, Lily se rua sur Sirius.
- Attends, lui dit elle, ne bouge pas.
L'os était sorti de son genou.
- C'est comment ?
- c'est pas ce que j'ai vu de mieux, mais c'est pas ce que j'ai vu de pire non plus..ça va faire mal. Lui dit elle..
Elle donna un coup de baguette sur le genou de Sirius et l'os se remit en place dans un craquement sinistre. Sirius poussa un cri.
Puis, Lily referma la plaie, d'un petit coup de baguette. Après quoi, elle lui fit mâcher une feuille de dictame.

Tandis que Maugrey passait un savon à son équipe, qui était intervenue, sans son accord, Méredith, s'approcha de Sirius.
- Ça va ? Lui demanda elle, devant ses, traits tirés et livides, et son visage tuméfié, et égratigné.
- Tu..tu m'as sauvé la vie. Murmura t'il..
Elle sourit.
Puis, mue par une impulsion subite, une envie folle, irrépressible, de le toucher, elle posa main sur sa joue, qu'elle tapota, dans un geste moqueur, auquel elle ajouta un sourire ironique.
Il ferma les yeux, appréciant la douceur, de la paume de Meredith.sur son visage glacé.
- Tu t'y feras, tu verras.
Elle lui adressa un clin d'oeil..

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