Voilà, je vous livre le chapitre suivant, qui ne sera pas je dernier, finalement, j' en prépare un autre, il aurait été trop long.
Merci, une fois encore, pour votre soutien, vos commentaires et vos votes. Je vous aime.

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Meredith ouvrit les yeux et soupira.
Sirius était déjà parti depuis près d'une heure. Elle leva la main, et admira sa bague. Dans trois semaines, elle serait mariée. Elle sourit. Elle avait hâte. Lily et Alice étaient en pleins préparatifs, et la rendaient folle, mais elle arborait un sourire épanoui en permanance.
Lorsque Sirius avait fixé la date au 5 juillet, Lily et Alice avaient protesté énergiquement.
- C'est trop tôt. On aura pas le temps de tout organiser.
Mais Sirius avait été intraitable.
- Si on leur laisse trop de temps, elles vont nous organiser un mariage royal avait il dit.
Le premier problème qu'elles allaient rencontrer, C'était le lieux de la cérémonie. Alice et Franck s'étaient mariés chez les parents de ce dernier, Lily et James à Godric's Hollow.
Mais en ce qui concernait Sirius et Méredith, il était impossible qu'ils puissent se marier chez les parents de l'un ou  l'autre.
- Tu imagines, avait lancé Sirius, si on demande à Walburga l'autorisation de se marier au 12 Square Grimmaurd ?
Elle pouffa.
- Ta mère va faire une attaque.
- Et Orion va tuer les invités.
- Remarque, on peut toujours se marier  au Manoir Lestrange. Je peux peut être demander à Rabastan de me  conduire à l'autel.
- là, c'est Bella qui tuera tout le monde.
- Et Voldy sera ton témoin.
Ils éclatèrent de rire.
- Nous sommes des apatrides, mon amour. Dit il. Il va falloir t'y faire.
- Ça ne me dérange pas. Tant que tu es avec moi.
- Pour le lieu, j'ai peut être une idée, je t'en parlerais dès que j'en serais sûr. Dit il.

Le lendemain matin, Sirius enfourcha sa moto.
Il n'était pas venu souvent dans cette maison, mais il savait qu'il y serait bien accueilli.
Il donna un coup de baguette sur le portail, et celui ci s'ouvrit.
Il sourit devant le jardin parfaitement entretenu. Il  suivit l'allée dallée, dans laquelle pas un brin d'herbe ne poussait. Il arriva devant la porte d'entrée. Et frappa à la lourde porte en chêne.
La porte s'ouvrit et il sourit à la jeune femme qui venait d'ouvrir.
Elle était brune, de longs cheveux noirs bouclés, qui tombaient sur ses  épaules. Ses yeux bruns, s'éclairèrent.
- Sirius !
- Bonjour Andro.
Andromeda Tonks, la cousine de Sirius, s'effaça pour le laisser entrer.
- Tu aurais dû me prévenir que tu allais venir. J'aurais préparé un bon repas.
- Je ne peux pas rester longtemps. Andro. Ted, n'est pas là ?
- il ne va pas tarder. Que se passe t'il ?
Il sourit. Mais n'eut pas le temps de répondre.
Une fillette aux cheveux roses vif, dévala l'escalier, mais arrivée  presque en bas, elle rata une marche, et se serait affalé sur le plancher, si Andromeda n'avait prévu le coup et fait l'éviter l'enfant jusqu au sol.
- mème pas mal. S'écria t'elle, tandis que Andromeda levait les yeux au ciel.
- Cousin Sirius ! S'écria la fillette. En se jetant dans les bras du jeune homme.
Sirius sourit, et leva l'enfant à bout de bras.
- Mais qu'est ce que tu as grandi ! Tu es presque aussi grande que moi, maintenant.
Elle rit. Il l'a redeposa au sol.
- Tu m'emmènes sur ta moto ?
Andromeda blémit.
- Une autre fois. Tiens, c'est pour toi.
Il lui tendit un paquet de friandises qu'il avait acheté pour elle.
Elle le remercia et s'installa sur le canapé. Elle se prit le pieds dans le tapis, et s'étala de tout son long.
- Oh non, Nymphadora. S'exclama Andromeda. Tu ne peux donc pas faire attention
- Pardon maman.
- Elle est toujours aussi maladroite. Dit Sirius.
- Ne m'en parle pas.
Elle déposa sur la table deux tasses de thé, et sortit du four une tournée de muffins.
- Hum, tu cuisines toujours aussi bien, Andro.
- Merci. Je suppose que tu ne dois pas pas très bien te nourrir la bas.
- Je n'ai pas à me plaindre.
- Qu'est ce qui t'amène, Sirius. Je suppose que tu ne serais pas venu me voir, si tu n'avais pas quelque chose d'important à me dire.
Il sourit. Ça lui ressemblait bien, d'aller droit au but, comme ça.
- Je vais me marier.
Elle manqua s'étouffer.
- Quoi ? Avec qui ?
- Meredith Lestrange.
Elle sourit.
- Voilà qui ne m'étonne pas. Ainsi c'est à l'Ordre, qu'elle se cachait pendant tout ce temps.
- Tu ne le savais pas ?
- Non. J'ai eu la visite de...enfin, d'elle, quand Meredith s'est enfuie. Elle pensait qu'elle avait pu se réfugier ici.
C'était ridicule bien sûr.
Sirius fronça les sourcils.
-  Elle ne vous a pas fait de mal, j'espere.
- Tu crois vraiment qu'elle me fait peur ? Et puis, Ted n'était pas là, heureusement.
- Je la hais. Je me demande comment vous pouvez être soeur, toutes les deux
- Tu crois que tu es mieux loti, avec Régulus.
Sirius soupira.
-  Reg s'est fait embobiner. Bella est une psychopathe. Elle l'a toujours été.
-  Je sais. Alors comme ça tu vas te marier. Et avec une sang pur, en plus. C'est ta mère qui va se réjouir.
- Ne me parle pas de cette cinglée. Pour elle nous sommes des traîtres à notre sang, nous ne valons  pas mieux qu'un  elfe de maison, à ses yeux.
-- Pffff, on peut dire qu'on a tiré le gros lot, avec nos familles.
- La famille, c'est celle que l'on se choisit. Moi, j'ai choisi les Potter, et toi, les Tonks.
- À propos des Potter, j'ai appris pour la dragoncelle.
L'ombre de la peine assombrit les yeux gris de  Sirius. Il ne voulait pas penser aux Potter.
- Oui, c'est une perte terrible.. Et c'est un peu pour ça, que je suis là. Mery et moi, on cherche un endroit pour se marier. On ne peut pas le faire chez ses parents, ni chez les miens, tu imagines...
- Ce serait un bain de sang.
- C'est pourquoi je me demandais si tu accepterais qu'on le fasse ici,  chez toi. Tu n'aurais à t'occuper de rien.
Andromeda sourit.
- C'est une idée fantastique. Tu sais combien j'aime recevoir. On fera ça dans le jardin, on installera un grand chapiteau...
En la voyant ainsi s'emballer, Sirius se demanda s'il n'avait pas eu tord de lui demander.
- Ce sera tout simple, ne t'emballe pas.
- Ne t'en fais pas, lui dit elle. Ce sera un mariage magnifique.
Sirius soupira. Connaissant sa cousine et son perfectionnisme, ce mariage risquait d'entrer dans les annales. Un sourire moqueur naquit sur ses lèvres, lorsqu'il songea à Lily et Alice.
Elles allaient avoir du mal, avec elle.
Sirius passa la journée chez sa cousine. Il fut soulagé, lorsque Ted, son mari, rentra de son travail. Sirius adorait Andromeda. C'était grâce à elle, qu'enfant, il se rendait à l'étang ou il retrouvait Meredith. C'était elle, qui l'avait tiré des griffes de Bellatrix lorsqu'il avait seize ans. Elle encore, qui l'avait protégé, lors de sa première année à Poudlard, après qu'il ait trahi les Serpentard, en rejoignant Gryffondor. Mais son instinct de protection la rendait un brin étouffante. Et puis, elle se lançait déjà dans les tergiversations sur le mariage.
Sirius fut presque soulagé de devoir rentrer au QG.
Il annonça à Meredith qu'ils se marieraient chez Andromeda.
- Oh Merlin ! S'ecria t'elle. Tu veux mettre Lily et Alice dans la même pièce que ta cousine ? Elles vont s'entretuer.
- Pendant ce temps, elles nous ficheront la paix. Repliqua t'il, pragmatique.
- Pas faux. Admit Meredith.

Le mois de juin venait de commencer, et allongée seule dans le lit, Meredith, réalisa qu'elle allait être en retard.
Elle s'assit sur le bord du lit, et blémit.
Elle fut prise d'une violente nausée et  se rua dans les toilettes. Elle avait sûrement avalé quelque chose de pas frais. Heureusement que Sirius n'était pas là. Il aurait refusé qu' elle parte en mission.
Elle entra dans la cuisine et grimaça. L'odeur du bacon grillé lui agressa les narines.
- Oulà, ça n'a pas l'air d 'aller toi. Lui lança Marion.
- Si, c' est juste que je suis un peu barbouillée.
- Tu veux que je jette un coup d'œil ?
- Non, c'est bon, j'y vais. À plus.

Malheureusement pour Meredith, le malaise ne fit que s'amplifier.
Le lendemain matin, elle se tourna vers Sirius. Il dormait profondément.
Il était rentré tard, et s'était effondré sur le lit. Elle l'avait déshabillé,
Mais à présent, elle luttait contre la nausée.
Elle se rua dans les toilettes,
Sirius se reveilla en sursaut.
Il entendit du bruit émanant de la salle bain.
- ça va, Mery ?
- Je.. Oui. C'est rien. J'ai dû avaler un truc pas frais.
Il fronça les sourcils.
- Mais, tu es sûr que ça va ?
- Oui, oui, c'est rien, rendors toi mon amour.
- tu devrais aller voir Marion.
- Oui, je vais le faire.
C'était une promesse en l'air. Elle n'avait pas le temps, pour ça, ni l' envie.
Ce n'était sûrement rien.

Mais au bout d'une semaine, elle dut se rendre à l'évidence, ça n'allait pas mieux, cela avait même empiré. En plus des nausées, qui maintenant surgissaient à n'importe quel moment de la journée, sa poitrine et son dos  lui faisait mal, et ses jambes étaient lourdes. Elle commençait à redouter un maléfice quelconque.
De plus, Sirius s'inquiétait, et ça, elle ne le voulait pas.

Elle se rendit à l'infirmerie.
- Marion ?
- Oui ?
- je... Je ne me sens pas très bien. Tu pourrais m'examiner ?
- Oula, si tu le demandes, c'est que ça doit vraiment mal aller.
- Ça fait déjà un petit moment que ça dure. J'ai des nausées, mal aux seins, au dos, j'ai les jambes lourdes, des vertiges....
Marion lui lança un regard interloqué.
- Meredith, Sirius et toi, vous vous protégez ?
- Que.. Quoi ?
- D'après tes symptômes, je crois que tu es enceinte.
- Quoi ? Mais. Non. C'est impossible. On s'est protégé.
- Tu es sûre ?
- Mais oui. Qu'est ce que tu crois.
- Bon, très bien, je vais t'examiner. De quand date tes dernières règles ?
Meredith lui lança un regard de bête aux abois.
- Comment veux tu que je le sache ? Tu crois peut être que j'ai que ça à penser ? Entre les missions, le mariage, et Sirius, j'ai pas une minute à moi.
- Oui, bon, ne t'énerve pas. Laisse moi t'examiner.

Après un rapide examen, Marion se tourna vers Meredith, allongée sur la table.
-  Bon,  j'avais raison, tu es enceinte.
- Mais.., C'est pas possible. On s'est protégé.
- Alors révisez vos sortilèges de protection, parce que que tu le veuilles ou non, tu attends bel et bien  un ou une petite  Black.
Meredith se redressa, et grimaça., en proie à une nausée. Marion lui tendit une bassine.
- Sirius va me tuer.
- Mais non. Le premier choc passé, il sera surement très content.
- On voit que tu ne le connais pas.
- Hé, il est aussi fautif que toi. Il faut être deux, pour concevoir un enfant.
Meredith lui adressa un regard reconnaissant.
- Tu as parfaitement raison. En plus il est sensé avoir plus d'expérience que moi, dans ce domaine. Merci Marion.
Elle se leva.
- Hé ou tu vas, 
- En mission.
Marion leva les yeux au ciel.

Une semaine passa, sans qu'elle trouve le courage de parler à Sirius de son état.
Le mariage avait lieu dans une semaine, elle avait déjà sa robe, cachée chez Andromeda,
Ce soir là, ils étaient tous deux rentrés tôt de mission.
Allongés sur le lit, ils goutaient un repos  bien mérité.
- Si on avait un enfant, lança t'elle. Tu l'appelerais comment ?
- Je l'appellerais pas, parce que le problème ne se posera pas, pas avant très longtemps, en tout cas.
Elle prit l'air choqué.
- Tu ne veux pas d'enfant ?
- Si, je crois, mais... On a le le temps, non, on verra ça dans une dizaine d'années. On est trop Jeune pour y penser, tu ne crois pas.
Elle se redressa enfila un peignoir, et se posa sur le rebord de la fenêtre.
- On se marie dans une semaine, je pense qu'il serait temps d'aborder le sujet.
Il soupira et s'approcha d'elle il posa sa main sur son épaule.
- Mery, avec notre passé, tu devrais être la première à ne pas en vouloir.
Tu me vois, m'occuper d'un bébé ?
Je sais à peine m'occuper de moi même. Tout ce que je connais de l'education parentale, ce sont les punitions, les privations, et les Malèfices de magie noire. Je ferais un père execrable.
- Tu n'es pas Orion, Sirius.
- Je sais. Mais en dehors des Potter, je n'ai pas la moindre référence sur laquelle m'appuyer. Et puis, tu me connais, je suis impatient, irritable, et... facilement violent, peut être pas physiquement, mais quand je m'énerve les objets  volent et les murs, ont des trous. Tu le sais aussi bien que moi. J'ai ses gènes.
- C'est juste une excuse pour ne pas prendre tes responsabites.
- Quoi ? Mais de quoi tu parles ?
- De rien, soupira t'elle.
Elle se dégaga de son emprise, et retourna se coucher. Il soupira et en fit de même.
- De toute façon, dit il, je vois pas pourquoi il faut en parler maintenant. On ne va pas avoir d'enfant avant  longtemps. Ce serait criminel de mettre au monde un bébé alors que nous sommes en guerre, et que l'on peut mourir à chaque instant.

Elle soupira. Bien sûr, il avait raison.
Machinalement, elle posa sa main sur son ventre, encore plat. Mais il était un peu tard, pour penser à ça. Dans un peu moins de sept mois, ce bout de chou ferait son apparition, et il y avait peu de chance que la guerre soit finie avant cela. Une larme roula sur ses joues. Elle l'essuya d'un geste rapide.
Il posa sa main sur son épaule. Elle lui tournait le dos.
- Mery ?
- Je suis fatiguée. Sirius.
- Tu m'en veux ?
- Non, bien sûr que non.
Mais tout, dans son attitude démontrait le contraire.

C'est le bruit, qui le réveilla.
Un bruit inhabituel.
Il se redressa et soupira en constatant que Meredith n'était plus là.
Le bruit provenait de la salle de bain.
Il fronça les sourcils, et se leva.
Il s'appuya à la porte de la salle de bain.
- Mery, ça va ?
La tête dans la cuvette, Meredith soupira.. Non, ça n'allait pas. Que croyait il ?
-  Oui, ça va, c'est rien.
- Comment ça, c'est rien ? Ça fait presque une semaine que tu vomis tous les matins, alors ne me dis pas que c'est rien.
- C'est juste une allergie alimentaire.
- Depuis quand as tu des allergies ?
Putain, Sirius, lâche moi.
- Je sais pas, mais Marion est sur le coup.
- En tout cas, tu restes là, ce matin.
Elle se redressa
- Quoi ? Hors de question.
- Mery, tu es malade, et cette opération, je la sens pas du tout.
Elle ouvrit la porte.
- Tu es devin, toi maintenant ?
- Non, mais j'ai un mauvais pressentiment.
Elle soupira et passa ses bras autour de son cou.
- Pourquoi veux tu que ça tourne mal ? Les Aurors seront là, et même Maugrey. Et puis, si tout va bien, on sera débarrassé des Lestrange.
- Si tout va bien.
Elle l'embrassa.
- Tu t'inquiètes trop.
- Je ne veux pas te perdre.
- Mais tu ne me perdras  pas. Allez, efface cette mine boudeuse. Même si j'adore ton côté grand brun ténébreux, je préfère quand même quand tu souris.
Il lui décocha  un  sourire.
- Tu veux que je souris ? Très bien,
Il l'entraina vers le lit, mais au moment où il allait l'embrasser, elle fut prise d'une nouvelle nausée.
Tandis qu'elle se ruait dans la salle de bain, il soupira.
- Bon, c'est décidé, tu restes là. Moi j'y vais.
La tête dans la cuvette, elle n'eut pas la possibilité de lui répondre.

Dans le hall du QG c'était le branle bas de combat. Tout le monde se préparait à donner l'assaut dans un manoir appartenant aux Rosier. D'après les espions à la solde du bureau des Aurors, c'était là, que se terraient les Lestrange. Ils y entreposeraient également du feu de dragon. Un explosif particulièrement efficace.
Maugrey aboyait  ses consignes.

Puis ils transplanèrent.
Arrivés sur place, ils se deployèrent autour du manoir.
- Je pensais pas revoir cette bicoque. Soupira Sirius.
- Tu es déjà venu ? Demanda James.
- Oh oui. La mère de ma tante Druella est une Rosier.
- C'est vrai, j'avais oublié que tu étais né du mauvais côté de la barrière.
- Ouais, moi aussi, j'aimerais oublier. Ça pue le piège.
- Hum, ça je m'en doute. Dit James.
- Mais, on va quand même se jeter dedans ? Dit Peter.
Remus posa sa main sur son épaule.
- Je le crains. Pete.
- Heureusement que Meredith est au QG. Soupira Sirius.
- La, je crois que tu rêves Sirius. Dit James. Regarde.

Quelques mètres plus loin, sur leur  droite, une grande brune aux cheveux longs, discutait avec Franck Londubat.
- Putain, je vais la tuer. Gronda Sirius.

Il transplana et surgit près d'elle.
- Qu'est ce que tu fais là ?
- Bein, ça se voit pas ?
- Si, c'est bien ça le problème. Tu devais rester au QG.
- Non, toi tu m'as dit de rester. Mais je n'ai pas d'ordre à recevoir de toi.
Blême, Sirius sentait monter une colère noire.
- Bon sang Mery !
- Je suis ta femme, Sirius ton égale. Tu ne me dis pas ce que je dois faire et j'en fais autant pour toi.
- Tu crois que c'est un jeu ?
- Non ! Mais je sais me battre. Alors ma place est ici.

Sirius donna un violent coup de poing dans un arbre.
- Tu es impossible. Tu es malade, ta place est au QG.
- Ma place est ici, avec toi. Que ça te plaise ou non. Et arrête de t'en prendre à cet arbre, il ne t'a rien fait. Tu vas juste te blesser, et ce n'est vraiment pas le moment.

La baguette de Sirius le démangeait. Il mourrait d'envie de la stupefixer. Mais, elle ne le lui par donnerait pas.
- Très bien, comme tu veux. Dit il.
- Très bien ! Renchérit elle sur le même ton.

Et ils donnèrent l'assaut.

Très vite, ils réalisèrent que  les prédictions de Sirius étaient avérées. C'était un piège.
Malgré la présence des Aurors, et de Maugrey, les membres de l'ordre, se retrouvèrent  très vite  en difficulté.

Sirius surveillait du coin de l'oeil Meredith.
Elle semblait avoir retrouvé tous ses moyens. Elle virevoltait, avec grâce, feintant, et tirant, anticipant les coups et ses sortilèges faisaient mouches.
Rassuré Sirius se tourna vers James. Il affrontait Rosier. Un malefice de découpe  entailla la hanche de Sirius.

- Merde ! Il ferait mieux de se concentrer sur ses propres combats.
Il se débarrassa de celui qui venait de le blesser, et referma la plaie. Puis il retourna se battre.
Ils luttaient depuis longtemps, la fatigue les gagnait. Les blessés et les morts, gisaient sur le plancher.

En jetant un coup d' œil sur james, Sirius blémit. Ce dernier était aux prises avec Bellatrix.
Il se rua à sa rescousse.
Meredith affrontait ses frères.
- Encore vous, décidément on ne se quitte plus. Si j'avais, su que vous teniez autant à moi, je ne serais peut être pas partie.
- À ta place, je ne ferais pas trop ma maligne. Répliqua Rodolphus.
- Tu vas rejoindre ta mère en enfer, ignoble garce. Gronda Rabastan.
- Après toi, mon frère.

Maugrey donna soudain le signal de la retraite. Il venait d'être informé que le sous sol était rempli de feu de dragon, et que la maison pouvait exploser à tout instant.

Sirius se battait contre Bellatrix, et aucun d'eux ne lâchait prise. Les insultes pleuvaient autant que les Sortilèges.

James immobilisa son adversaire. Et le fit léviter jusqu'à la sortie.
Mais une violente douleur le saisit. Son flanc droit venait de subir une profonde entaille. Il ne lâcha pas pour autant le mangemort, et le traîna jusqu'à la porte.
Sirius surgit tout à-coup près de lui.
- Qu'est ce que tu fiches,  bon sang ?
- On ne peux pas le laisser comme ca. Dit il
- On s'en fiche. Putain, il faut sortir d'ici. Ou sont Remus et Peter ?
- Je suis là. Cria Peter en en boitant jusqu' à lui.
- Moi aussi. Dit Remus.
Sirius chercha Meredith.
Elle surgit derrière lui.
- Je suis là. Dit elle. Allez y,  je vous couvre.
-  Non, tu passes devant.
- Je ne crois pas que tu sois en mesure de discuter, mon amour.
Elle avait raison. James était livide. Il  le soutint et sortit de la maison.

Au moment de leur emboîter le pas, Meredith sut qu'elle n'y arriverait pas.
Les Lestrange au grand complet surgirent derrière elle.
Elle se protègea derrière un bouclier, et voulu transplaner, mais Rosier surgit devant elle et lui jeta un sort de stupefixion. Elle sut, à ce moment là, qu'elle allait mourir. Sa première pensée, fut pour le petit être, dans son ventre, cet enfant, qui ne verrait jamais le jour. Elle l'aurait pourtant aimé, plus que tout au monde. La seconde fut pour Sirius. Pardon, mon amour. Au moins, tu es en sécurité.