CHAPITRE 14 APRES LA TOURMENTE

Ce chapitre m'a été inspiré par lilymotep13, que je remercie, il n'était pas prévu initialement.
J'espère qu'il vous plaira. Sinon adressez vos reproches à lily XD
Merci pour vos votes et vos commentaires.

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Euphemia et Fleamont Potter était décédés.
Afin d'échapper à ses sombres pensées, James profitait de chaque moment de libre, quand il n'était pas trop fatigué, pour se rendre à la prairie. La fabrication de la cabane l'obligeait à se concentrer  sur autre chose que le vide laissé par la disparition tragique de ses parents.
Parfois, Sirius se joignait à lui. Ils travaillaient en silence, chacun plongé dans ses pensées. Ils n'avaient jamais eu besoin, de beaucoup parler, pour se comprendre.

De temps en temps, Remus et Peter se joignaient à eux. La prairie se chargeait alors de rires et de chamailleries. Pour quelques heures, ils redevenaient des enfants insouciants. Lorsque Meredith et Lily s'en mélèrent, les choses  se compliquèrent. Elles voulaient de vraies fenêtres, des toilettes, un évier.
Elles faisaient tourner les hommes en bourrique.
Peu à peu, James reprenait le goût de vivre, et redevenait le jeune homme joyeux et facecieux qu'il avait toujours été. Les jours sombres, étaient derrière eux.

Mais la guerre n'était pas terminée pour autant.
Les missions se poursuivaient inlassablement, usant le moral, et épuisant les membres de l'ordre.

Meredith se tenait devant l'école pour jeunes sorcier de Webminster.
Depuis quelques temps, les écoles étaient visées, par les mangemorts. La plupart des élèves étaient des sang mêlés et des nés moldus, la proie idéales, pour ces tueurs sanguinaires.

Elle était seule. Il y avait beaucoup trop de missions, et pas assez de combattants. Sirius avait vu d'un mauvais œil, cette nouvelle situation, et n'avait eu de cesse de lui répéter d'être prudente.
- Je ne serais pas là pour te sauver les fesses. alors, par pitié, pas d'imprudence.
- Tu t'inquiètes trop. Tu vas devenir vieux avant l'âge, si tu continues. Je t'ai connu plus insouciant.
- Ça c'était avant que tu te mettes en tête d'abattre tous les mangemorts qui croisent ta route.
- Détents toi, mon cœur. Tout ira bien.

Tout ira bien. C'est ce qu'elle se répétait en boucle depuis près d'une demi heure.
Depuis que les cinq mangemorts masqués avaient fait leur apparition.
Elle en avait abattu deux, mais le troisième lui avait lancé un maléfice de découpe qui lui avait sérieusement entaillé l'épaule droite.
Elle venait de le stupefixer quand les deux autres, abrités derrière un bouclier de protection particulièrement efficace, appelèrent des renforts.
Avec regret, elle se décida à envoyer son patronus au QG.
Bien lui en prit, car les renforts, étaient au nombre de trois, et n'étaient autres que les Lestrange, au grand complet.

Il était rare que les maraudeurs se retrouvent au QG, au même moment. C'était le cas, ce jour là. Ils avaient même mangé ensemble. Ils buvaient un thé, appréciant le court repis, que cette journée leur offrait, avant de repartir, chacun de leur côté.

Un grand chien argenté surgit tout à coup, au milieu de la cuisine.

- Quelqu'un pour un coup de main ? Ça urge ! Dit le chien, avec la voix  de Meredith.

Sirius se leva d'un bond, renversant sa tasse de thé au passage.
- Putain, si elle demande de l'aide, c'est que s'est grave.
Il se rua sur le tableau des missions et transplana.
James, Remus et Peter lui emboitèrent  le pas.

- SIRIUS ! BAISSE TOI ! Hurla Meredith.
Il se jeta sur le sol, au moment où une lueur verte passait au dessus de lui.
Il roula sur le bitume, et se réfugia derrière une voiture.
- Mery, ça va ?
- J'ai connu des jours meilleurs. Avoua t'elle.
Les sorts fusaient.
- Ils sont combien ? Demanda James.
- Cinq, mais les Lestrange sont là, faites gaffe.
- Sors de ton trou Meredith. Hurla Bellatrix.
- Viens me chercher, si tu l'oses. Répondit elle.
- Je vais te réduire en morceaux, sale traîtresse.
- Oh Bella, s'écria Sirius, pourquoi tant de haine ?
- Approche Black ! Et tu verras de quel bois je me  chauffe.
- Te connaissant, c'est à la torture. Répliqua Sirius.
- Vous êtes des trouillards, des faibles. On aurait dû vous tuer à la naissance. Vous n'êtes pas digne des noms  que vous portez.
- Change de disque, celui ci est rayé. . Cria Sirius.
- Tu radotes Bella. Renchérit Meredith. Ce sont les premiers signes de la senilité.
- Elle est pas senile, elle est juste cinglée. Dit James.

Un flot de Sortilèges passa au dessus de Sirius.
- Apprends à viser. Bella.
- Toujours aussi grande gueule, Black ? lanca Rodolphus.
- Et toi, toujours aussi con Lestrange.
- Ce n'est pas que je ne trouve pas vos échanges passionnants, dit Remus, mais en attendant, il faudrait peut être sortir d'ici.
- On pourrait transplaner. Proposa Peter.
- Et laisser les enfants se faire massacrer ? Cronda Meredith, pas question.
- Mery à raison. Dit Sirius.
- Ah tu vois, tu reconnais toi même que j'ai raison.
- Cette fois seulement.
- À ce rythme, on est encore là demain. protesta Remus.
- J'ai bien une idée, dit  Meredith, mais je suis pas sûr que Sirius apprécie.
- Si c'est encore une  de tes idées, tordues, qui risquent de nous faire tous tuer, tu peux oublier.
- OK, faites diversion, les gars. Lança t'elle.
- Non.. Mery..
Mais c'était trop tard.
Meredith lança des sorts, imités par les Maraudeurs. Elle bondit sur le capot d'une voiture, et passa ainsi de véhicules en véhicules, avec la souplesse d'un félin. Les maléfices  fusaient autour d'elle, mais grâce à son don pour la legilimencie, elle les évitait sans difficultés.
-  Elle est incroyable.! S'exclama  James.
- Elle est cinglée ! Répliqua Sirius.

Elle parvint ainsi à contourner ses adversaires, et se retrouva derrière eux.

- Salut, mes chéris, lança t'elle. C'est ici la réunion de famille.
- Et voilà,  c'est reparti ! S'écria Sirius.
- Au moins il n'y a plus de moto à détruire, cette fois. Fit remarquer James.
- Heureusement. Grogna Sirius.

-  Cette fois, sale garce, rugit Rabastan, j'aurais ta peau.
- c'est pas gentil de faire ça à sa petite sœur.
Ils se lancèrent dans un duel. Rodolphus se joignit à son frère.

-  OK, ensemble. Dit Sirius,
Les Maraudeurs se rassemblèrent en une ligne compacte et avancèrent sur  les trois  mangemorts restant.
Ils se retrouvèrent vite en mauvaise posture.
Bellatrix affrontait Sirius, et les insultes pleuvaient autant que les Malèfices..
James vint à bout de son adversaire, et le saussissonna.  Remus et Peter parvinrent à stupefixer le dernier  mangemort.

Ils se tournèrent vers les deux duels.
Meredith était en difficulté. Elle se battait depuis longtemps, son épaule la faisait souffrir, et ses adversaires étaient redoutables
Sirius et Bellatrix étaient au coude à coude. Ni l'un ni l'autre ne cédait un pouce de terrain.

Lorsque Meredith réalisa qu'elle ne s'en sortirait pas, elle avisa un camion, garé sur le côté. Et lança alors, un feudeymon.
Le camion s'enflamma comme une torche, et explosa. Le feu poursuivit les Lestrange qui transplanèrent, pour échapper aux flammes meurtrières.

Le soufle de l'explosion, avait projeté Meredith plusieurs mètres plus loin.
Sirius traversa la vitrine d'une boutique de mode, et se retrouva enseveli sous des douzaine de manteaux de fourrure. James et Remus heurtêrent violemment des véhicules, et furent sonnés, quelques minutes.

James fut le premier à émerger. Il aida Remus à se relever et ils se lancèrent à la recherche de leurs amis.
Ils trouvèrent Sirius en premier. Sa main émerga de sous les vêtements.
- Ça va ? Lui demanda James en l'aidant à se relever,
- Ouais, mais c'est pas grâce à Meredith. Grogna t'il. Et vous, ça va ?
James acquiesça.
Ils quittèrent la vitrine, et donnèrent quelques coups de baguette pour tout remettre en ordre.
- Ou est elle passée ? Grogna Sirius. MEREDITH ?
- je suis là. Dit elle.
Elle était couchée sous une moto à moitié carbonisée.
Il donna un coup de baguette et l'engin se souleva et atterrit plus loin.
- Ça va ? Lui demanda t'il, inquiet.
- Je crois que oui.
Il l'aida à se relever.
- Tu peux me dire ce que tu as contre les motos ? Dit il en secouant la tête devant le tas de ferraille qui gisait à demi sur le trottoir.
Elle haussa les épaules.
- Bah, au moins, cette fois, c'est pas la tienne. Dit elle.
- Quelqu'un a vu Peter ? Demanda Remus.
- je suis là.
La voix provenait d'une benne à ordure.
La tête de Peter apparut, recouverte de détritus.

Ils éclatèrent de rire, devant son expression ahurie.
- J'ai rien compris. Dit il. Je me suis senti soulevé et boum ! Je me suis retrouvé la dedans.
Ils l'aidèrent à sortir.
- Bon sang, Pete, tu chlingues ! S'écria James
- Pourquoi c'est toujours à moi que ça arrive, ces trucs là ? Gémit il..
- C'est le karma. S'esclaffa James.  En tout cas, Meredith, c'était brillant. Le feudeymon. J'y aurais pas pensé
- La prochaine fois, préviens ! Se plaignit Sirius.
- Arrête de te plaindre, on est en vie, non ?

À ce moment là, au milieu des sirènes de police ils virent des parents affolés se ruer dans l'école.
- On a sauvé les gosses. Dit James. Beau boulot.

Ils transplanèrent.

Quelques jours plus tard, Sirius attrappa James.
- Il faut que je te parle.
- Qu'est ce qui se passe
- Je veux demander à Meredith de m'épouser.
James sourit.
- Enfin ! Je commençais à croire que tu ne le ferais jamais.
- Oui, bein, c'est pas si simple, avec l' Ordre,  et...
L'ombre des Potter flotta un instant au dessus d'eux.
- Bref, j'ai besoin de toi il faut que tu m'aides à choisir une bague.
- Tu devrais pas plutôt demander à Lily ? Les bijoux c'est son domaine.
- Je ne veux pas qu'elle s'en mêle. Tu la connais, elle va vouloir tout régenter. Elle a parfois un petit côté PEC très agaçant.
- Je sais, mais, c'est toujours avec les meilleures intentions du monde.
- Je sais. J'adore Lily, tu le sais bien. Mais...
-   Bon, OK. On fera les boutiques. Soupira James. Moi c'est ma mère qui m'a donné sa bague.
Sirius grimaça.
- Vaudrait mieux pas que je lui file  une bague ayant appartenu à Walburga. Elle risquerait de finir  empoisonnée, par la magie noire. Et puis elle a un goût atroce pour les bijoux. Comme  pour tout le reste d'ailleurs.
James sourit. Sirius parlait rarement de ses parents et Jamais en bien

Ils passèrent l'après midi du lendemain à faire les bijouteries. C'est finalement "Chez Cartier" qu'ils trouvèrent ce que Sirius voulait.
Une bague en or, formant deux cœurs entrelacés avec, au milieux, un petit diamant bleu, scintillant de mille feux.

Il ne lui restait plus qu'à faire sa demande.


- Mery ?
La jolie brune lisait enfoncée dans un fauteuil. Elle goutait un repos bien  mérité après une mission particulièrement, délicate d'extraction.

- Hum ? Dit elle sans lever le nez de son livre.
- Tu viens faire un tour avec moi ?
Elle leva la tête vers lui.
Elle tenta de lire dans ses pensées, mais, il la bloquait. Sirius pratiquait l'oclumencie, depuis qu'il avait compris qu'elle était legillimens.
- Tu as une  idée précise de l'endroit où tu veux aller, ou c'est juste une errance pour tromper l'ennui ?
- Pourquoi, ça change quelque chose à ta réponse ?
Elle soupira.
- Non.
Elle lui tendit la main, et s'extirpa du fauteuil.

Lorsqu'il se rendirent dans le garage elle rit.
- Tu es sûr que tu veux la prendre ? Tu n'as pas eu beaucoup de chance avec tes motos, quand je suis avec toi.
Il haussa les épaules.
- J'aime vivre dangereusement

La moto noire, flambant neuve, avait jusque là, très peu servi. Sirius en prenait un grand soin.

Lorsqu'ils sortirent du cottage, Sirius se tourna  Meredith.
- prête Lestrange ?
Elle  rit.
- j'irais  jusqu'au bout du monde avec toi Black.
Il mit les gaz, et la moto décolla, dans un bruit d'enfer.

L'engin survolait la campagne anglaise.
Les bras serrés autour de la taille de Sirius, Meredith posa sa tête contre son dos. Ses cheveux volaient  autour d'elle. Elle ferma les yeux. Elle aurait voulu que ce moment dure toujours.

Puis la moto amorça sa descente.
Elle reconnut la prairie, et sourit. Elle aimait cet endroit.

Le printemps exhalait les doux parfums des fleurs qui tapissait la prairie.

Il lui prit la main, et ils marchèrent en silence dans les herbes hautes.
Arrivés près du grand chêne, Sirius l'embrassa, avec douceur.

Puis, il mit un genou à terre, et le cœur de Meredith s'emballa.
Il sortit de la poche de sa veste un petit boîtier, qu'il ouvrit.
Il leva la tête vers elle, et elle mit la main, à plat sur son coeur.

- Meredith, dit il d'une voix rauque, pleine d'émotion.
- Acceptes tu d'être ma femme ?
Elle hocha la tête, incapable de parler.
Un vif soulagement passa dans les prunelles  grises de Sirius.
Il se releva, passa la bague à son doigt, et planta son regard dans celui de sa compagne. Des larmes de joie, brillaient au  coin des yeux de la sorcière.

-  Sirius, elle... Elle est magnifique ?
- Pas autant que toi.
Il l'embrassa avec passion, elle répondit à son baiser avec fougue.

Il sortit sa baguette, et fit jaillir une couverture de la sacoche de la moto.
Elle s'étendit d'elle même, sur l'herbe, et ils s'y allongèrent.
- Tu as pensé à tout, à ce que je vois.
- Je voulais que ce moment soit parfait.
- Il l'est. Affirma  à t'elle.

Elle s'allongea sur le dos. Et il s'installa sur le ventre, les coudes à plat, pour la regarder.
- Tu es tellement belle. Murmura t'il.
Elle lui sourit.
Il carressa ses cheveux, son visage, ses lèvres.
Elle lui. Prit la main.
- Tu ne comptes pas faire ça ici ? Dit elle devant les yeux assombris de désirs du jeune homme.
- Pourquoi pas ? J'ai envie de toi.
- Mais... On est en peine nature.
- Justement, on sera plus tranquille.
-  Et si quelqu'un vient ?
- personne ne viendra.
- même pas les Maraudeurs ?
- j'ai fait passer le message. Personne ne viendra nous déranger.
- Tu as vraiment tout prévu.
- J'ai essayé, en tout cas.

Il couvrit son visage de baisers, et elle rit.
- Tu es fou !
- Oui, de toi.
Ils scellerent leur lèvres, d'un long baiser plein de fougue et de  passion.
Et le désir les embrasa.

Ils arrachèrent leurs vêtement plus qu'ils ne les hotèrent. Et firent l'amour avec avidité, rassasiant leurs corps de baisers, et de carresses, repoussant  l'attente du plaisir sauvage et libérateur, jusqu'au paroxysme. Comme s'il ne devait plus y avoir de lendemain, comme si le temps s'arrêtait sur ce dernier râle.
Il retombèrent côte à côte, essouflés,
épuisés.

Leur mains se lièrent. Et ils fermèrent les yeux, comme pour emprisonner à Jamais, ce pur moment de grâce.

Elle posa sa tête sur la poitrine du jeune homme. Ses cheveux lui chatouillaient le menton.
- Si seulement le temps  pouvait s'arrêter. Murmura t'elle.
Il lui caressait tendrement les cheveux.
- Oui, je voudrais te garder dans mes bras comme ça, pour l'éternité.
Elle se retourna sur le ventre, et plongea ses yeux bruns dans les siens.
- Alors garde moi. Dit elle. Ne me  lache plus jamais.
Il se redressa et l'attira à lui.
- Pour toujours. Dit il.
- Et à jamais. Murmura t'elle.

Il l'embrassa avec douceur.
- Aimes moi Sirius. Lui dit elle. Aimes moi encore. Montre moi comment t'aimer  moi aussi. Apprends moi. Je veux qu' on meurt de plaisir ensemble. Je veux le voir bruler dans tes yeux.
Le désir s'enflamma dans les prunelles grises, il l'embrassa,
- Bon sang, ce que je t'aime.

La nuit était tombée, dans la prairie.
Ils s'étaient rhabillés, sachant qu'ils allaient devoir rentrer. Côté à côté,  main dans la main, ils observaient les étoiles, comme s'ils les voyaient pour la première fois.

- Tu vois, dit Meredith, la plus brillante, là, au milieu de la constellation du chien.
Sirius éclata de rire.
- Tu sais très bien que c'est Sirius. Lui dit il.
- Je sais. Je l'aime cette étoile.
Il déglutit.
- Moi c'est toi que j'aime.  Comme un fou.
Elle lui sourit.
- Je t'aime plus que tout. Ce qui est facile, vu que je n'ai rien, à part toi. Même pas une étoile.
- c'est toi, mon étoile. La plus belle, la plus brillante et la plus merveilleuse des etoiles. N'eteint jamais ta lumière. Meredith lui sourit avec douceur.
- Elle brillera toujours pour toi. Dit elle en posant sa main sur sa joue. Il  lui prit la main, entrelaça ses doigts aux siens, et la porta à ses lèvres.

Puis, il se leva avec un soupir, et lui tendit la main.
- Il faut y aller mon amour.
Elle soupira, lui prit la main, et ils marchèrent jusqu'à la moto.
Une fois là, elle se tourna vers lui.
- Dis moi que tout ceci n'est pas un rêve. Dis moi que je ne vais pas me réveiller en m'apercevant que ce n'était qu'une illusion.
Il lui sourit, et lui saisit la main. Il la leva jusqu'à ses yeux.
- Regarde cette bague, mon cœur. Elle est bien réelle. Et si tu doutes, tu n'auras qu'à la regarder.
Elle lui sourit. Et l'embrassa.

Lorsqu'ils arrivèrent au QG,
Les Maraudeurs et plusieurs membres de l'Ordre, étaient assis autour de la table.
Ils se turent en les voyant arriver.
- Alors ? Demanda James avec impatience.
Le regard de Sirius passa de Meredith à James. Un large sourire éclaira son visage, il leva la main de la jeune femme, pour lui montrer la bague, qui étincelait sous la lumiere  crue du lustre.

- ELLE A DIT OUI ! S'écria t'il.
Un tonnerre d'applaudissement accueillit cette déclaration.
Meredith rougit. Elle n' aimait pas beaucoup ce genre d'effusion.
- Et maintenant, ma.. Fiancée et moi allons dans notre chambre. Bonne nuit, les amis.
- Oh Sirius, l'interpella Benjy. Ma...
chambre est à côté de la vôtre, alors... si tu pouvais mettre... Une sourdine.
Sirius éclata de rire.
- J'y penserais. Dit il. Tandis que Meredith rougissait de plus belle.

Une fois dans la chambre, Sirius prit sa baguette.
- Qu'est ce que tu fais ? Lui demanda Meredith.
- Je prends pitié de Benjy. J'insonorise.
- Le pauvre. Au fait. Tu sais qu'on a rien mangé depuis midi ?
- Je sais, mais je n'ai faim que de toi.
Elle rit et rejeta sa tête en arrière.
- tu n'es jamais rassasié.
- Non, je ne me lasserais jaimais de toi, de ton corps, de la  douceur de ta peau..

Il la souleva et la posa délicatement sur le lit.
- Je t'aime. Meredith Black, Mon seul et unique amour. Lui dit il
- Meredith Black. Ça sonne bien, je trouve. Je vais enfin me débarrasser de  ce fichu nom de Lestrange.
Il rit.
- Je suis pas sûr que tu y gagnes au change. Les Black n'ont pas meilleur réputation que les Lestrange.
- M'en fiche, c'est ton nom, c'est celui que je veux porter.

Dans la cuisine, Benjy s'esclaffa.
- En tout cas, Il a l'air heureux.
- On le serait à moins. Répliqua Fabian.
- En tout cas, dit Gideon, je préfère le voir comme ça, que lorsqu'il picole, cogne sur les murs, et hurle sur tout  le monde.
- C'est clair. Répondit Peter. Surtout quand le monde c'est moi.

James se crispa. Il ne supportait pas que l'on critique Sirius. Même s'il devait admettre qu' y avait du vrai, dans ces propos
- En tout cas, dit Alice, on va avoir un autre mariage.
Lily sourit.
- On risque d'avoir du mal avec ces deux là.

Et les missions reprirent.

Quelques semaines  plus tard, les Maraudeurs obtinrent quelques heures de repis, et ils se rendirent dans la prairie. Lily les accompagnait.

Au moment d'entrer dans la cabane, Remus se tourna vers Sirius.
- Tu es venu ici, récemment avec Meredith ? Demanda t'il.
- Oui. C'est même là que je l'ai demandé en mariage.
Remus haussa un sourcil et observa la cabane, d'un air dégouté.

- Dans la prairie, Rem, sous le chêne. Plus précisément. Quoi tu as peur qu'on ait sèmé des gènes de Black et de Lestrange sur le plancher  ?
- Avec toi, ça n'aurait rien d'étonnant.
- On est même pas entré dans la cabane.
Visiblement soulagé, Remus entra.

- Ce serait quand même bien d'avoir une table. Dit Lily.
- Ça y est, soupira Peter. C'est reparti..
- Bein, c'est vrai. À quoi ça sert une cabane vide ?
- Lily, dit James avec patience. C'est une cabane, un abri, pas un hôtel de luxe.
- Et alors, on ne peut pas avoir un  minimum de confort ?
Il levèrent les yeux au ciel.

C'est le moment que choisit Meredith pour arriver. Son manteau  fumait.
Sirius blémit.
- Qu'est ce qui t'ai arrivé encore ?
- un abruti de mangemort à jeté un feudeymon en plein marché.
- Mais.. Tu vas bien ?
- Oui. Tu peux me dire qui jette un sortilège pareil, sans savoir le  maitriser ? Ou est ce qu'il les recrute ? Dans des pochettes surprises ?
- L'essentiel c'est que tu ailles bien. Mais.. Tu pues le cochon grillé. Dit Sirius en plissant le nez.
- Pourquoi tu n'es pas rentrée te changer ? Demanda Lily.
- Pour que Maugrey me refile une  autre une mission ? Tu rêves !
- Bon, mais au moins enleve ce manteau. Je te jure l'odeur est.. Insoutenable.
- Il y a eu des victimes ? Demanda Remus.
- Oui, cet imbécile de mangemort. Mais j'ai neutralisé le feu avant qu'il blesse quelqu'un d'autre.
- Ça c'est ma femme. Dit Sirius.

Elle entra dans la cabane et grimaça.
- Ça manque de meuble, non ?
- Et c'est reparti. Grogna Peter.
-  C'est ce que je leur ai dit. Dit Lily.
- il faudrait au moins une table.
- Et des bancs. Ajouta lily.
- Ce sera tout ? Demanda James, ou vous voulez aussi un buffet ?
- Une cuisinière ? Dit Sirius.
- Non mais des toilettes se seraient pas du luxe. Dit Meredith.
Sirius leva les yeux au ciel.
-  bon, les gars, les désirs de ses dames sont des ordres, alors... Au boulot.

En sortant de la cabane Peter se tourna vers James.
- Tu sais, Les Maraudeurs, c'était quand même plus cool, quand il n'y avait pas les bonnes femmes.
James sourit. Et lui tapota l'épaule.

Fabriquer une table et deux bancs, fut assez rapide.
Lorsque ce fut terminé, ils se rassemblèrent autour de la table. Ils sortirent les provisions qu'ils avaient apporté.

Après le repas, Meredith soupira.
- Il n'y a même pas une poubelle.
- Un évier, ce serait pas mal, aussi. Renchérit Lily.
- Et allez donc, Soupira Peter.
- Tu veux que j'aille récupérer un évier au QG ? Demanda James.
- La tête de Maugrey, si on dévalise le QG. S'esclaffa Sirius.
- Digne des Maraudeurs. Dit Remus.
- Vous plaisantez là ? S'enquit Peter.
- Mais oui. Répondit James.
- Pffff, ces filles sont des harpies.
- Attention à ce que tu dis Peter. Gronda Meredith.
- Bon, dit Dit Sirius... Il Paraît que la musique adoucit les mœurs, alors...
Il sortit sa guitare.
- OUIIIII . S'écria Lily.
Il s'assit sur la table, et commença à jouer. Bientôt, les voix de ses amis se joignirent à la sienne. Ils  ne chantaient pas tous juste, mais cette joyeuse cacophonie avait le mérite de les amuser, et c'est dans la joie et la  bonne humeur, que se termina cette journée.

C'était un moment de grâce, au milieu de la tourmente, un aparté hors du temps, comme si la guerre ne faisait plus rage, autour d'eux, loin de l'angoisse, du stress, et des morts.
Ils étaient jeunes, insouciants et heureux de vivre.

- On devrait faire ça plus souvent dit James.
- Oui. C'est sûr. Répondit Sirius.
Ils se sourirent, et se donnèrent une accolade.
Puis, Sirius remonta sur sa moto, et Méredith monta derrière lui.
Ils demarèrent en trombe.

L'apparté était terminé. La vie reprenait son cours, avec son lot de souffrance.

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