CHAPITRE 12 LE MARIAGE DE JAMES ET LILY

Maugrey ne cessait de râler. Deux mariages en quelques semaines, ça commençait à faire beaucoup. Ils étaient en guerre, et n'avaient vraiment pas de temps à consacrer à ces frivolités. Dumbledore lui avait pourtant dit que c'était bon pour le moral des troupes. Un moral bien bas parce que depuis peu, toutes leurs missions importantes se soldaient par des échecs cuisants. Black et Lestrange avaient bien failli y passer, et s'il n'y avait pas encore de morts, cela tenait du miracle. L'ombre d'un ou plusieurs traîtres planait au dessus de leurs têtes.

Lorsque James était rentré de Pré au Lard, il avait trouvé Lily en larmes. Dans leur chambres. Elle tenait dans ses mains, une feuille de papier froissée.
- Lily ? Que se passe t'il ?
Elle lui tendit le papier. C'était une lettre qui venait de sa sa sœur Petunia. Lily lui avait écrit pour l'inviter au mariage. Leur parents étaient tous deux décédé à quelques mois d'intervalles. Leur mère, atteinte d'un cancer, s'était éteinte au bout de quelques mois à peine, et son père, avait fait une crise cardiaque, qui s'était avérée fatale. Parce qu'elle n'avait plus qu'elle, Lily avait malgré tout espèré que Petunia accepterait de faire un pas vers elle, et qu' elles se réconcilierait. Elle avait naïvement pensé, que son mariage serait l'occasion idéale.
James lut la lettre.

- Lily, tu ne crois quand même pas que Vernon et moi allons accepter ton invitation ! Il est hors de question que nous rencontrions les monstres que tu fréquentes. Nous ne voulons avoir aucune relation d'aucune sorte avec cet individu bizarre que tu épouses, et ton monde de cinglés. D'ailleurs, tu es toi même l'un de ces monstres. Nous te prions instamment de rester à l'écart de nos vie, et de ne plus nous contacter.
Petunia Dursley.

De rage, james froissa la lettre.
- Lily, je suis désolé. Je sais combien tu espérais te réconcilier avec ta sœur.
Lily essuya les larmes, qui mouillaient ses joues, et adressa un pauvre sourire à James.
- C'est idiot. J'aurais dû me douter qu'elle réagirait comme ça.
- C'est une imbécile. Mais, si tu veux, on peut aller la voir, peut être qu'en lui parlant en face...
- Non. Ça suffit. J'ai suffisemment pleuré à cause d'elle. Je ne suis pas assez bien pour elle, très bien, qu' elle reste. Je n'ai pas besoin d'elle, puisque je t'ai, toi, et tes parents, et nos amis.
- Bien dit Lily.
- Tu crois que ton père accepterait de me conduire à l'autel ?
James sourit.
- Je suis sûr qu'il en sera ravi.
- Alors, c'est décidé. Je raye ma sœur de ma vie. Désormais, je suis une sorcière à part entière.
James la serra dans ses bras.
- Je t'aime Lily. Et j'ai hâte que tu sois ma femme.
Ils s'embrassèrent.

L'heure était aux festivités.
L'effervescence régnait dans la maison survoltée.
Alice était en boucle sur Franck qui avait accepté une mission de dernière minute.
- Si j'amais il n'est pas là pour la cérémonie, je l'étripe. Hurla à t'elle avant de transplaner.

Meredith sortit de la douche, et trouva sur le lit, une nouvelle robe, encore plus belle que celle qu'elle avait mis au mariage de Franck et Alice..
- Sirius ! Tu n'aurais pas dû. Celle que j'ai mis la dernière fois aurait été suffisante
- Pas question que tu ailles au mariage de James et Lily dans la même robe, enfin. Tout le monde la connaît.
- Et alors ? Qu'est ce que ça peut faire ? Tu mets bien le même costume toi.
- C'est pas pareil. Les mecs se foutent de ce qu'on porte. Et puis, rien ne ressemble plus à un costume qu'un autre costume, mais les femmes, ont la critique acerbe.
- il n'y a que des amies, tu sais..
- Mery, arrête de discuter. J'ai juste envie de te voir dans cette robe.
- Voilà, il fallait commencer par ça.

Elle s'habilla et venait de finir, lorsqu' Emmeline entra dans la chambre.
Elle jeta un regard peu amène à Sirius.
- T'es encore là, toi ? Dit elle, d'un ton Rogue au jeune sorcier.
- C'est aussi ma chambre, tu sais.
- Alice te cherche depuis près d' un quart d'heure. Elle a dit je cite. " Si Black ne ramène pas ses fesses rapidement je le casse en deux. Elle a dû bouffer un griffon, parce que depuis qu'elle est levée elle veut tuer tout le monde.
Sirius soupira.
- Elle est juste un peu stressée, à cause du mariage. Et de Franck. Dit Sirius. Mery, je te retrouve chez les Potter.
- Entendu.

Sirius entra dans le cottage de Godric's Hollow. Il aperçut Fleamont mais n'eut pas le temps de le saluer.
Euphemia se rua sur lui.
- Ah Sirius, enfin, je commençais à me demander si tu viendrais.
- Et rater le mariage de James ? Jamais.
- Tant mieux. Il t'attend, il est un peu nerveux, je crois.
- On le serait à moins.
Il monta les marches et frappa à la porte de la chambre de James.
- Entrez.
- Ah, c'est toi. J'ai cru que c'était encore Alice. Elle me harcèle. Une vrai fury.
Sirius sourit.
- Il parait oui. Comment tu te sens ?
- je me sentirais mieux lorsque ce sera fini.
- Bon, qu'est ce que je peux faire, pour t'aider ?

Sirius venait de sortir et Emmeline se tourna vers Meredith.
- Alors tu lui as pardonné, comme ça, aussi vite.
Meredith fronça les sourcils.
- Tu es au courant ?
- C'est petit ici, tu sais. Peter en a parlé à Franck, qui en a parlé à Alice, qui en à parlé à Dorcas et ainsi de suite.
- Je vois.
- Je comprends pas pourquoi tu lui as pardonné. Et aussi vite, en plus. Moi, je l'aurais tué.
- Mais tu n'es pas moi. Répliqua Meredith avec agacement.
- Heureusement ! Ce type est une ordure.
- Emmeline, si tu es là pour m'aider, parfait, mais si tu comptes insulter Sirius alors il vaut mieux que tu me laisses seule. Mes décisions ne regardent que moi, et ce qui se passe entre Sirius et moi, ne te regarde pas.
- Tu as raison, excuse moi. C'est juste que je ne comprends pas ce que vous avez toutes après lui. Il vous fait les pires crasses, et vous continuez à l'aimer.
Meredith soupira.
- Emmeline...
- D'accord, je me tais.

Sirius aidait James à finir de s'habiller, lorsqu'on frappa à la porte.
C'était Alice.
-- Qu'est ce que tu veux Alice ? Demanda Sirius.
- Si c'est pour me demander si je suis prêt, Gronda James, c'est toujours NON !
Elle soupira.
- Lily veut te voir Black. Elle dit que si tu te pointes pas tout de suite, elle vient te chercher en personne pour te botter les fesses.
Sirius écarquilla les yeux.
- Quoi ? Mais.. qu'est ce que...
- Oups dit James.
- Quoi ? Qu'est ce qu'il y a ?
- Elle est au courant pour... le club.
Sirius lui lança un regard interloqué
- Ne me regarde pas comme ça, j'
y suis pour rien, mais... Tout le QG est au courant.
- Merde, ça va être ma fête.
- Ouais, bein fallait y penser avant de coucher avec n'importe qui. Si Franck avait fait un truc pareil...
- C'est bon Alice, j'ai compris, et heureusement pour moi, je ne suis pas Franck.
- Ouais, bein heureusement pour moi. Alors ? Tu y vas ? Insista Alice.
- pas le choix. Elle est capable de débarquer ici toutes griffes dehors.
Ça va aller James ?
- J'ai appris à m'habiller tout seul, je devais avoir quatre ans, alors oui, je pense que ça va aller.

Il poussa un profond soupir, et frappa à la porte de la chambre d'en face.
- Lily, tu es descente ?
- Oui. La voix était glaciale,
Je vais en prendre pour mon grade.

Lily était déjà habillée, mais pas encore coiffée, ni maquillée. Ses cheveux roux tombaient en cascades sur ses épaules, et elle était pieds nus.
- Wouah, Lily tu es magnifique.
- Oui.. Merci. Mais c'est pas pour ça que je voulais te voir.
- Lily...
- Comment as tu osé ?
Il baissa la tête.
- Je...
- Tu n'as aucune excuse !
- Je sais.
- Meredith est une femme fantastique, tu ne la mérites vraiment pas.
- Je sais.
- Moi, à sa place,
- Je sais, je serais déjà mort et enterré.
- C'est clair. Bon sang mais, qu'est ce qui t'a pris ?
- J'avais trop bu, et il y avait cette fille, et...
- Et tu lui as sauté dessus comme un chien en rut.
Il grimaça.
- Dit comme ça....
- Je ne te comprends pas. Enfin, Meredith, tu l'aimes ?
- Oui. Bien sûr que je l'aime, comme un dingue.
- Mais pas au point de lui être fidèle.

Cette conversation lui déplaisait au plus haut point. Il avait l'impression d'être un petit garçon pris en faute. L'énervement commençait à le gagner, et il s'efforçait de conserver son calme, il ne voulait pas se fâcher avec Lily, d'abord, parce qu'il l'adorait, ensuite parce qu'elle avait raison, enfin parce que c'était le jour de son mariage.

- Lily, c'est ton mariage, aujourd'hui, alors peut être qu'on devrait en parler une autre fois...
- Non. On crève l'abcès maintenant. Après,...avec tout ce.... Fatras, je risque de ne plus être en colère.
Sirius ne put retenir un sourire. Si seulement.
- C'est ton mariage, que tu traites de fatras ?
- Oui, bon... Peu importe. Ce que je veux savoir c'est si tu as l'intention de sauter toutes les filles qui passeront à ta porté, comme tu le faisais à Poudlard, ou si tu vas enfin te comporter comme un homme digne de ce nom.
- Je... n'ai pas l'intention de recommencer. J'aime Meredith, et je suis conscient d 'avoir joliment merdé.
- J' espère bien. Mais laisse moi te dire, que tu es un parfait crétin.
- je sais.
- rrrr répète encore une fois, je sais, et je te fais bouffer mon bouquet.
- Mais qu'est-ce que tu veux que je te dise ? Je suis un vrai connard, je le sais. Et si tu savais à quel point je m'en veux. Putain.
Elle soupira.
- Très bien, OK, mais si jamais tu recommences, je te tue.
- Avant, ou après que Meredith m' ait emmasculé ?
- Elle t'a dit ça ?
- Mot pour mot.
- Bon, très bien. Au moins elle sait se défendre. Je craignais que son amour pour toi ne l'a rende trop faible.
- Faible, Meredith ? Sûrement pas. Elle est beaucoup de choses, mais certainement pas faible.
- C'est une fille exceptionnelle. Elle a risqué sa vie pour sauver la tienne.
- Si tu savais comme j'en ai marre que tout le monde me rabâche que Meredith est exceptionnelle. Je le sais, ça ! Je la connais depuis sa naissance. Bon sang. J'avais sept ans, quand j'ai voulu l'épouser. Elle est bien plus que tout ce que vous pouvez croire. Et maintenant, Lily, Merlin sait que je t' aime toi aussi, et que la dernière. chose que je souhaite, c'est te mettre en colère, surtout le jour de ton mariage, mais cette conversation s'arrête là. La cérémonie va bientôt commencer et tu n'es pas encore prête, en plus tout ce que tu pourras me dire, je me le suis déjà répété deux mille fois. alors, si tu veux bien, le sujet est clos.
Elle soupira.
- D'accord, tu as raison. Va t'occuper des invités.
- Merci, et tu es ravissante PEC.
Elle lui donna une petite claque sur l'épaule, et il sortit.
Putain, il avait besoin d'une clope.

Il entra dans la chambre de James.
- Tout va bien ? Lui demanda t'il.
- Oui. Et toi, toujours vivant ?
- Tout juste. Bon sang Lily est une vraie terreur.
- Ouais, ça tu aurais dû le savoir, vu le temps qu' on a passé à l'infirmerie à cause d'elle.
- Hum, tu es prêt ?
- Oui, allons nous jeter dans l'arène.

Lorsque Sirius et James descendirent, la plupart des invités étaient déjà arrivés. Heureusement pour lui, Franck était là, lui aussi.
Bathilda Tourdesac discutait avec Dumbledore, et les Potter.
Dès qu'elle aperçut James, elle se rua sur lui.
- Ah les voilà, les garnements. Merlin, James, tu es splendide.
- Merci Bathilda.
- Et moi ? Je ne suis pas séduisant ? S'exclama à Sirius.
Elle lui saisit le menton.
- Oh, toi tu es le plus beau, tu le sais bien. Ah, si j'avais cinquante ans de moins.
- Je vous épouserais, Bathilda.
- Sûrement pas, tu es bien trop séduisant, je n'aurais pas voulu te partager avec toutes tes conquêtes.
Il soupira.
- pourquoi tout le monde pensent que je suis un coureur ? Soupira t'il.
- Bonne question. Dit une voix derrière lui.
Il se retourna, et se retrouva face à Meredith, et lui sourit.
- Salut ma chérie. Meredith, je te présente Bathilda Tourdesac.
- Madame Tourdesac, c'est un grand honneur de vous connaître. J'ai adoré votre ouvrage sur l'histoire de la magie
- Si elle vous le dit, vous pouvez la croire. C'est une boulimique de lecture. Dit Sirius.
- Mieux vaut être une boulimique de lecture que de femmes. Dit elle d' un ton sarcastique.
Il soupira.
- J'ai pas fini de l'entendre.
- Ça tu peux en être sûr.
Ils naviguèrent parmi les invités, Sirius ne lâchait plus Meredith.
Les membres de l'Ordre leur jetaient des regards obliques. Meredith embrassa Sirius, comme pour leur montrer que le sujet était clos.

Puis, la cérémonie commença.
Sirius laissa Meredith dans le rang des invités et vint se placer devant l'autel.
Euphemia tenait son fils par le bras, et le conduisit jusqu'à Sirius.
Puis, elle s'installa sur un siège, juste derrière. Lui.

Puis, Alice, et Marion arrivèrent et dispercèrent des pétales de roses, qu'elles faisaient apparaître à l'aide de leurs baguettes.
Enfin, Lily arriva, au bras de Fleamont. Ils remontèrent l'allée, jusqu'à l'autel.
Le mage qui officiait était celui qui avait procédé à la cérémonie. Du mariage d' Alice et Franck.
Lily était magnifique, dans sa longue robe blanche. Ses épaix cheveux roux, tirés en arrière, étaient réunis en des boucles complexes qui descendaient le long de sa nuque.
Elle tremblait et était tendue elle offrit un sourire crispé à James, qui lui prit la main.

Après la cérémonie d'usage, le mage lança.
- vous pouvez prononcer vos vœux.
James déglutit.

- Lily, avant de comprendre ce que je ressentais pour toi, j'étais un gamin arrogant, et trop gâté.
Il se tourna vers ses parents.
- Papa, maman désolé, c'est pas un reproche, hein, ne le prenez pas pour vous.
Il déclancha ainsi l'hilarité générale.
Oh, James. Tu peux vraiment pas t'empêcher de faire le pitre. Soupira Sirius.
- Bref, poursuivit James. Tu as complètement chamboulé ma vie, tu as fait de moi un homme meilleur, tu m'as fait grandir, et revoir mes priorités. Je veux vieillir à tes côtés. Je t 'aime, lily, tu es la femme la plus merveilleuse que je connaisse. A la fois douce, forte, courageuse, généreuse, compatissante, intelligente, et tellement patiente, et Merlin sait qu' il t'en faut de la patience pour me supporter.
Nouveaux rires de l'assemblée, Sirius secoua la tête, un sourire ironique aux lèvres.
- Enfin, ce que je veux te dire, c'est que tu as toutes les qualités dont un homme peut rêver. Et je n'arrive toujours pas à croire que ce soit moi, que tu ais choisi. Tu fais de moi l'homme le plus heureux du monde, en acceptant de devenir ma femme. Et je te promets de t'être fidèle.. Et il coula un regard entendu vers Sirius qui leva les yeux au ciel. Si même James s'y mettait, maintenant ! de t'aimer jusqu'à la fin de ma vie, et de m'employer à te rendre heureuse, chaque jour de la tienne.

Lily lui adressa un sourire timide.
- James, j'ai mis du temps, à admettre que j'étais follement et irrémédiablement amoureuse de toi.. Il faut dire que tu ne m'as pas facilité la tâche. Mais petit à petit, j'ai découvert que sous le pitre farceur et irresponsable, se cachait un homme généreux, courageux, brillant, loyal, et honnête, avec des valeurs que je défends aussi. Un vrai sens de la justice, et de la morale, et une véritable envie d'un monde meilleur.
Tu m'as appris que l' on peut aussi s'amuser et faire preuve d'un peu de légèreté, sans voir le monde s' effondrer. Tu m'as appris à toujours voir le bon côté des choses, et à rester positive en toutes circonstance. Tu es toujours là, quand j'ai besoin de toi, tu es prévenant, et attentionné, tu prends le temps de m'écouter, même quand mes discutions t'ennuies. Tu me soutiens, et tu trouves toujours les mots pour me réconforter. Ta loyauté envers tes amis me touche, même si je les trouve un peu envahissants, parfois. Et je n'en reviens toujours pas que tu m'as choisi, après toutes ses années passées à se chamailler, à Poudlard. Je t'aime passionnément, et moi aussi, je veux vieillir à tes côtés. Je te promets de toujours t'épauler, te soutenir et surtout te donner une vie pleine de bonheur, et de douceur.

- Vous pouvez embrasser la mariée. Annonça le mage, tandis que les invités applaudissaient.
James ému, se tourna vers sa femme, et l'embrassa tendrement. Elle se cambra, et répondit à son baiser avec fougue.
Aussitôt, les baguettes lancèrent des
étincelles, blanches, au dessus de leurs têtes.

Puis, elle tourna le dos à l'assemblée, qui se groupait derriere elle, et lança son bouquet.
C'est Meredith qui l 'attrapa. Lily se tourna vers elle. Et lui dit.
- Sirius, Meredith, vous êtes les prochains.
Sirius sourit et se tourna vers sa compagne.
- Pourquoi pas ? Dit il.
Meredith rougit et baissa la tête.

Tandis que la foule se pressait autour des jeunes mariés, Sirius enlaça Meredith.
- Tu sais, dit il, j'étais sérieux, en disant vouloir t'épouser.
Elle rit.
- C'est l'effet mariage ça, ça va passer.
- Tu ne veux pas m'épouser ? Demanda t'il avec une pointe de déception.
- Je t'aime, et je serais la plus heureuse du monde, d'être ta femme, mais je veux être sûr que tu m'épouses pour les bonnes raisons, et pas parce que tes amis sont mariés. Ou pour te faire pardonner tes incartades.
- Mais... Non, enfin je t'aime. Je sais que j'ai été maladroit, et que j'ai commis une grave erreur. Mais dans le fond, j'ai toujours voulu être avec toi. Il n'y a jamais eu que toi.
- C'est le mariage de Lily, et James, alors, on en parle plus tard, d'accord ?
- Tu as raison, et je te ferais ma demande en bonne et due forme.
Elle sourit.
- On verra ça.

Il l 'entraîna jusqu'à la table.

Ils venaient de s'asseoir, lorsque Sirius se leva, donna un petit coup de couteau sur son verre, et reclama le silence.
- Il y a près de dix ans, j'étais dans un train, qui devait m'emmener dans une école, pas tout à fait comme les autres. À cette époque, j'ignorais tout de l'amitié, j'étais un gamin paumé et solitaire qui ignorait encore s'il aurait le courage de s'opposer aux traditions familiales, en refusant d' intégrer Serpentard. Et puis, il est entré dans ce compartiment. Lui aussi intégrait Poudlard, et à l'inverse de moi, il était sûr de lui, bien dans sa peau et manifestement très heureux d'être là. Nous nous sommes présentés l'un à l'autre, et on ne s'est plus jamais quittés. James, je te l'ai déjà dit hier, mais je vais le répéter aujourd'hui, tu m'as appris le sens de l'amitié, tu m'as offert bien plus que des amis, une famille. Tu as toujours été là, quand j'avais besoin de toi, ces sept années d'études ont été les plus belles de toute ma vie. Elles ont été mouvementés, et grâce à toi James, je n'ai jamais eu le temps de m'ennuyer une seconde. Et j'en profite pour en demander pardon aux professeurs ici présents, surtout à vous, professeur Macgonagal, Merlin sait que vous avez eu du fil à retordre avec nous. mais elles m'ont donné le goût de l'insouciance et de la légèreté. Lorsque j'ai dû partir précipitamment de l'endroit où j'ai grandi, mais qu'en aucun cas, je n'appellerais une maison, tes parents et toi, James, m'avez accueilli sans me poser de question, comme si c'était la chose la plus naturelle du monde, et pour ça, Euphemia et Fleamont, je vous en serais toujours éternellement reconnaissant.

Ces derniers joignirent leurs mains, et s'échangèrent un sourire attendri.

Je ne reviendrais pas sur les qualités de James, il y en a beaucoup trop et Lily les a déjà cités, en plus, ce ne serait pas bon pour son ego déjà bien dimensionné.

Des rires fusèrent.

- James, tu es plus qu'un ami, et plus qu'un frère. Quand à toi, Lily, on peut dire que grâce à toi, nous connaissons par cœur les moindres recoins de l'infirmerie de Poudlard.

Des rires fusèrent.

- vos relations, à tous les deux ont longtemps été explosives, à plus d'un titres, et n'ont jamais manqués de piquants. Mais il nous a très vite paru évident, que vous étiez fait l'un pour l'autre. Tu as su conquérir le cœur de James, et ce faisant, tu as aussi conqui le notre. Tu es toujours là pour nous, tu as toujours un mot gentil, ou reconfortant, tu sais nous remettre à notre place quand il le faut, j'en ai d d'ailleurs fait les frais ce matin,

De nouveaux rires fusèrent.

- Mais surtout, tu nous a accepté malgré que comme tu l'as si joliment souligné, nous soyons quelque peu envahissant. Tu n'as jamais demandé à James de choisir entre toi et nous, tu es seulement devenu l'une des nôtres, comme si c'était la chose la plus naturelle du monde. Et je suis très fier de te considérer comme ma petite sœur.
Lily sourit, et lui envoya un baiser du bout des doigts.
Tous les deux, quand on vous voit ensemble, c'est une telle évidence, vous êtes fait l'un pour l'autre, alors je vous souhaite tout le bonheur du monde et une longue vie ensemble.

Il se s'assit sous un tonnerre d'applaudissements.

Puis, l'un après l'autre, de nombreux invités prirent la parole, pour rendre hommage au jeune couple.

James et lily ouvrirent le bal.
- Voilà, dit Sirius, ému, en les voyant danser, les yeux dans les yeux. Ils sont beaux, tous les deux, non ? Meredith sourit.
- Oui. Ils sont magnifiques. J'ignorais que tu étais si doué pour les discours.
- C'était facile, je les aime tellement, tous les deux.
- Et ils te le rendent bien.
Il lui prit la main, et l'entraina sur la piste de danse.

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