Chapitre 10 UNE JOURNÉE CHEZ LES POTTER


Dans les jours qui suivirent, Sirius et Méredith, vécurent pleinement leur amour. Malgré les missions de l'ordre, qui s'enchaînaient, et les préparatifs du mariage de James et Lily.

Profitant de la pleine lune, Sirius, James et Peter, accompagnèrent Remus dans la forêt toute proche.
Métamorphosé en animagi, ils l'accompagnèrent tout au long de son calvaire. Lorsque les premiers rayons du soleil, chassèrent la lune et ses méfaits, que le loup, apaisé, épuisé, redevint Homme, les animagi reprirent forme humaine.

Ils se trouvaient dans une clairière, un peu plus loin, on apercevait la tamise.
Sirius l'avait découverte par hasard, lors de l'une de ses errances en moto.
Il avait perdu le contrôle de sa moto, en plein vol, et avait atterrit en catastrophe dans cette clairière. Il s'était endormi là, trop ivre pour rentrer sans prendre le risque de se desartibuler. C'était avant Meredith, à l'époque où il buvait trop, se bagarrait dans des rues malfamées avec des moldus, et couchait avec toutes les jolies filles qui passaient à sa portée.
Aujourd'hui cela lui paraissait inconcevable. Il ne supportait pas d'être loin d'elle, ni l'idée de la décevoir.

- Bon, dit James. On rentre ? Tandis que Remus s'habillait. Je meurs de faim.
- Oui, moi aussi. Renchérit Peter.
- Oui, une seconde, Lunard, dit Sirius. Je voudrais te parler de quelque chose.
Remus fronça les sourcils.
- Je t'écoute.
- C.'est au sujet de Meredith.
- Rien de surprenant, dit l'hybride, tu n'as que ce prénom là à la bouche.
Sirius eut un bref sourire.
- Je l' aime.
- Si c'est pour me dire ça, c''est inutile. Le monde entier doit le savoir maintenant.
Sirius sourit de plus belle. Puis se rembrunit.
- Non, ce que je voulais te dire, c est... Je ne veux pas lui mentir. Je ne veux rien lui cacher...
Remus soupira.
- Tu veux lui révéler ma nature. C'était plus une affirmation, qu'une question.
- Oui, et lui dire pour l'animagus. Mais.. Je ne ferais rien sans ton accord.
Remus demeura silencieux, quelques instants. Et Sirius redouta qu'il refuse.
- C'est d'accord. Dit il. Dis lui.
- Merci, et ne t' en fait pas, elle comprendra.
Remus sourit. Et posa une main lasse sur l'épaule de Sirius.
- Si tu as confiance en elle, alors moi aussi.
Ils s'échangèrent un sourire.

Ce soir là, lorsque Meredith rentra de mission, Sirius la prit à part
- J'ai quelque chose à te dire.
Elle fronça les sourcils. Son cœur battait la chamade, dans sa poitrine Ça y est il allait lui dire que tout était terminé. Qu'il la quittait. Elle n'y survivrait pas.
- Mery..
- Te fatigue pas, j'ai compris.
Il écarquilla les yeux.
- Tu as compris ?
Elle haussa les épaules, tandis qu'elle s'efforçait de garder un masque d'indifférence. Ses yeux de biche brillaient un peu trop. Elle tentait de contenir le flot de larmes qui menacait de jaillir.
- Mais, comment tu l'as su ?
- Je te connais. Mais je ne pensais pas que ça irait si vite. Dit elle avec aigreur
Il fronça les sourcils, décontenancé. Mais de quoi parlait elle ?

- Ne t'en fais pas, je ne ferais pas de scène...
- Mery, de quoi tu parles ?
- Tu veux rompre. Tu en as assez de moi. Je comprends. Tu as l'habitude de femmes plus sophistiquées, plus expérimentées, je conçois que tu ais pu être attiré par la nouveauté d'une oie blanche et maintenant que tu en as fait le tour...
Contre toute attente il éclata de rire.
- Mais, ou es tu aller chercher tout ça ?
Elle tremblait. Elle avait peur de comprendre, peur de reprendre espoir
- Je.. Euh... Tu es parti sans un mot, hier soir, et tu n'es rentré que ce matin.... Et...
- Et tu as sans doute remarqué que les Maraudeurs au grand complet étaient partis. Je t'ai dis que nous avions un truc à faire.
Elle baissait la tête, et semblait au bord des larmes. Il lui souleva le menton
- Je t'aime Meredith. Et rien ni personne ne pourra changer ça.
- Mais.. Il y a tellement de jolies femmes plus belles, plus intelligentes, plus expérimentées, plus...
Il soupira et l 'embrassa pour la faire taire.
- Je me fous des autres femmes. Il n' y a que toi qui compte à mes yeux. Comment peux tu être aussi forte, et manquer à ce point de confiance en toi ?
- Je... Je sais pas.
- Viens là. Il l'attira dans ses bras.
- Je te demande pardon.
Il sourit avec tendresse. Elle avait l'air d'une petite fille prise en faute
- En fait, dit il je t'aime tellement, que je vais te révéler un secret.
Elle planta ses yeux bruns dans les yeux gris.
- Remus est un Loup Garou.
- Et..
- Comment ça et ?
- Je ne suis pas idiote, Sirius. Il s'absente tous les soirs de pleine lune, il est fatigué, irritable pendant cette semaine là. Je sais reconnaître les signes.
- Mais... Pourquoi tu n'as rien dit ?
- C'était pas à moi d'en parler. Je ne pense pas qu'il tienne à ce quelqu'un se mette à le crier sur tous les toits. C'est un loup garou, et alors ? C'est avant tout un gentil garçon, doux, intelligent, et raisonnable. Je me suis toujours demandé ce qu'il fichait avec vous.
- Hum, je vois. Devrais je être jaloux ?
- Tu ne vas pas l'assommer ?
- Et bein...
Elle sourit.
- J'aime bien, Remus. Mais toi je t'aime. Comme une folle.
Il sourit.
- Il faut que tu saches autre chose. Des qu'on a su ce qu'était Remus, on a voulu l'aider à supporter ses transformations. On s'est métamorphosé en animagus, pour pouvoir l'accompagner et lui éviter les ennuis.
- Vous avez fait quoi ?
- Que veux tu que je te dise. Remus était notre ami. On ne pouvait pas le laisser livrer à lui, même, dans la cabane hurlante. On ne pouvait pas rester avec lui, sous notre forme Humaine, alors on a pensé qu'en étant des animaux, ce serait plus facile. Le loup ne s'en prend pas aux animaux.
- Et donc, vous avez enfreint tous les règlements de l'école. Et ceux du ministère, car je suppose que vous n'êtes pas déclarés. Vous avez mis vos vies en danger, et pas seulement les vôtres d'ailleurs, pour aider un ami.
- Pas n'importe quel ami. Un Maraudeur.
- Je sais à quel point tes amis comptent pour toi.
- C'est plus que ça. Mery. Les Maraudeurs, c'est... Une famille. On sait que l' on peut compter les uns sur les autres, qu'on ne se trahira
jamais, qu'on sera toujours là, les uns pour les autres, dans les bons et les mauvais moments. Ils sont la famille, les frères que je n'avais pas.
-Je sais. J'ai compris ce qu'ils représentent pour toi. Et je comprends que tu ais voulu aider ton ami. Alors, quel est ton animal ?
Il sourit.
- Un chien.
Elle éclata de rire.
- Ça ne m'étonne pas.
Il fronça les sourcils.
- Pourquoi ?
- Parce que tu en as les qualités. Le courage, la loyauté, la fidelité.
Il sourit.
- tu n'es pas impartiale.
- Oh si. Et James ?
- C'est un cerf.
- La noblesse, le courage et l'impulsivité. Bien vu, et Peter ?
Sirius deglutit. Meredith n'aimait pas Peter. Elle ne le lui avait pas dit, bien sûr, mais il le savait. C'était comme ça. Souvent, elle n'avait pas besoin de parler, pour qu'il lise en elle, et parfois... Elle était impénétrable.
- C'est un rat.
- Ça lui va parfaitement  bien, Rusé, froussard et pleurnichard.
- Tu es injuste avec lui.
Elle haussa les épaules.
- Je sais que c'est ton ami, mais il y a quelque chose, chez lui, qui me dérange, je n'arrive pas à savoir quoi.
- Tu te trompes, je t'assure. Peut être qu'il n'est pas aussi puissant que nous, mais, il est plus courageux que tu ne le crois. Et je lui confierais ma vie, sans la moindre hésitation.. Attends de le connaitre, et tu verras, c'est quelqu'un de bien, et de fiable.
- Je l'espère, pour vous tous. Tu me montres ?
Il sourit. Et se metorphosa
Un grand chien noir. Aux poils hirsutes, dressa ses oreilles et enfouit sa truffe humide, entre les cuisses de la jeune femme.
- Eh, n'en profite pas.
Il posa ses pattes de devant sur ses cuisses, et lui lécha le visage.
Elle rit, et se débattit pour le repousser. Elle se laissa tomber en arrière sur le lit. Il se métamorphosa, et s'allongea près d'elle.

Quelques heures plus tard, Sirius prit Remus à part.
- J'ai parlé à Meredith.
Remus se raidit.
- Et ?
- Elle le savait déjà.
- Comment ?
- Bein, elle est pas idiote. Elle a deviné.
- Et ?
Il rit.
- Elle a dit "je cite, Remus est gentil, doux, intelligent, et je me demande bien ce qu'ils fichent avec vous"
- C'est une femme remarquable.
- Oui, je sais. Elle est exceptionnelle.
- Prends soin d'elle, Sirius. Elle te rend meilleur.
- Je sais, j'y compte bien.

Sirius se sentit vite dépassé par les préaratifs du mariage de James et Lily,
Lorsqu'il avait accepté d'être son garçon d'honneur, il n'avait pas pensé qu'il aurait autant de responsabilités.
Ils se rendirent à Godric 's Hollow. Puisque c'est là, que le mariage aurait lieu.
Sirius était nerveux. Il allait présenter Meredith, au parents de James. Il savait qu'ils l'accueilleraient aussi bien qu'ils l 'avaient fait pour lui, avec la même chaleur et la même générosité, mais leur opinion comptait tellement pour lui, que l' idée qu'elle pouvait ne pas leur plaire lui était intolérable
Tu es un imbécile, Sirius, bien sûr qu'ils vont l'aimer, il vont l'adorer. Tout le monde aime Meredith, elle est douce, compatissante, généreuse. Fantastique.
Rasserenné, il sortit de la salle de bain, et arqua un sourcil.
Meredith était nue, sous sa serviette, ses longs cheveux noirs descendaient en cascade le long de son visage. Penchée au dessus du lit, elle marmonait des propos incomprehensibles. La couette était couverte de vêtements. Elle avait vidé tout son dressing.
- Un problème chérie ?
- Je ne sais pas quoi mettre.
Il fronça les sourcils.
- Personnellement je préfère ce que tu portes actuellement.
- Très drôle. Je devrais peut être mettre une robe de sorcière. Ce sont des sang pur, ils sont sûrement attachés à la tradition.
Il sourit.
- Ils s'en fichent de ce que tu portes. Et oui, ce sont des sang pur, mais ils n'ont absolument rien à voir, avec nos parents.
- Je sais que leur opinion compte beaucoup pour toi. Et s'ils ne m'aimaient pas ? Si...
- Stop. Ça suffit. Ils vont t'adorer. Et tu vas les aimer aussi. Je ne connais personne d' aussi adorable qu'Euphemia et Fleamont Potter.
- Mais.....
- Non, pas de mais. Tiens, dit il en lui tendant une robe toute simple. Celle ci est très bien.
- Tu es sûr ?
- oui.
Il la prit dans ses bras, et l'embrassa.
Lorsqu'il dénoua la serviette, elle posa une main sur sa poitrine.
- Bas les pattes, Black ! Il faut encore que je m'habille, me coiffe, et me maquille.
- On a encore le temps. Dit il en faisant courir ses mains et ses lèvres sur sa peau nue. J'ai envie de toi.
- Non, dit elle. S'il te plait...
Les yeux gris de Sirius flamboyaient de désir.
Elle se déroba, en riant.
- Stop, ça suffit. Je serais jamais prête, sinon. Allez, va t'en.
Il soupira.
- D'accord, mais, c'est bien parce que je ne veux pas être en retard chez les Potter.

Il sortit, en soupirant à fendre l'âme.

James et Lily étaient en bas, il les rejoignit.
- Elle arrive. Dit il. Elle est un peu nerveuse.
- La pauvre. Moi aussi j'étais nerveuse la première fois que je les ai rencontrés.
- Je vois pas pourquoi, mes parents sont cools.
Lily leva les yeux au ciel..

Meredith descendit les marches.. Elle avait mis la robe que Sirius avait choisi, et noué ses cheveux dans un chignon lâche, dont deux mèches ondulaient de chaque côté de son visage.
- Je suis pas trop en retard ?
- Non, dit James, mais il faudrait y aller.
- Tu es magnifique. Lui souffla Sirius, à l'oreille.

Il lui prit la main. Et ils sortirent.

Godric's Hollow était un charmant petit village, qui ressemblait à une carte postale, avec ses toits enneigés.

James ouvrit la porte, et Euphemia qui les guettaient depuis la fenêtre, se rua sur son fils.
- Ah, les voilà. S'écria t'elle. Oh James, tu es beau comme un astre.
James leva les yeux au ciel.
- Maman !
- Laisse le tranquille Euphemia, dit Fleamont, allez viens là, dans mes bras mon fils.
Tandis que Fleamont serrait son fils dans ses bras, Euphemia s'était ruée sur Lily.
- Oh lily, tu es jolie comme un cœur, mais tu as l'air fatiguée, ma chérie, tu ne te reposes pas assez.
Fleamont leva les yeux au ciel.
- Je vais bien, Euphemia, je vous assure.
Derrière eux, Sirius était hilare.
- Bienvenue chez les Potter glissa t'il à l'oreille de Meredith.
- Et la voilà. S'écria Euphemia en découvrant Meredith, tandis que Lily se retrouvait écrasé contre le torse de Fleamont. Oh, James nous avait dit que vous étiez très belle mais il etait au dessous de la vérité. Entrez, voyons, soyez la bienvenue chez nous.
Meredith rougit jusqu'aux oreilles, et entra dans la maison la plus chaleureuse qu'elle ait jamais vu.
- Je suis enchantée de vous connaître, monsieur et Madame Potter.
- Oh appelez moi Euphemia. Elle est charmante.
Devant le regard de biche aux abois de sa compagne, Sirius décida d'intervenir.
- Et moi, dit il, les sourcils froncés, personne ne me souhaite la bienvenue ?
- Oh, Sirius. Tu sais bien que tu es chez toi, voyons. Entre mon garçon.
Un sourire narquois aux lèvres, Sirius retira son manteau, et le posa sur le porte manteau. Puis, il débarrassa Meredith de son faux vison, et ils entrèrent dans le salon.
Sirius s'installa négligemment sur le canapé, et Méredith s'installa près lui, tandis que James et Lily prenaient les fauteuil. Un feu crepitaient dans la grande cheminée, en pierre.
- Les garçons dit Euphemia, faites le service, voulez vous.
Sirius et James se levèrent et de quelques petits coups de baguette, posèrent sur la table basse, des verres, et le plateau de nourriture qu' Euphemia avait amoureusement préparé.
- Allez y, servez vous, les enfants. Dit Euphemia.
- Alors, Meredith, dit Fleamont, j'ai
cru comprendre que vous êtes une Lestrange ?
- Papa !
- Fleamont ! S'exclama Euphemia d'un ton désapprobateur.
Meredith soupira. Elle ne s'était pas attendu à ça. Elle jeta un rapide coup d'œil à Sirius, qui se contenta d'écarter les bras, en signe d'impuissance, en arborant un sourire moqueur.
- Ce n'est sûrement pas ce que je préfère, chez moi, dit elle, mais.. Oui, hélas, je suis une Lestrange.
- Mais.. Il n'y a aucun mal à ça. S'exclama Euphemia. Ce n'est qu'un nom. Vous n'êtes pas responsable des actes de votre famille. C'est ce que je n'arrêtais pas de dire à Sirius. Un nom, ne détermine pas qui vous êtes. Ce sont vos actes. Et d'après ce que nous as dit James, vous êtes une jeune femme remarquable.
Meredith rougit de nouveau.
- Je ne sais pas ce que vous a dit votre fils, monsieur Potter, mais je ne fais rien de plus que ce que font les autres.
- Mais, vous avez sauvé la vie de Sirius, dit Euphemia, et ça, c'est quelque chose dont nous vous serons éternellement reconnaissant. Il est comme un fils, pour nous.
Ce fut au tour de Sirius, de rougir.
- Vous savez que c'est la première fois qu'il nous présente quelqu'un ? Dit Fleamont. On commençait à croire que ça n'arriverait Jamais.
- Et comment vous êtes vous rencontré, tous les deux ? Demanda Euphemia.
- On se connaît depuis toujours. Dirent ils en même temps.
- Nos familles sont très liées, on a d'abord été amis, expliqua Meredith
Et puis...
- Mais pourquoi tu ne nous a jamais parlé d'elle ? Demanda Fleamont.
- Oui, Sirius, pourquoi ? Renchérit James, d'un ton moqueur.
- Parce que... C'est compliqué...Dit Sirius. Mais...je croyais que nous étions là pour parler du mariage ?
- Oh, oui, bien sûr.

Le reste de la journée, se passa à régler les détails du mariage.

Quelques heures avant de partir, Euphemia se tourna vers Meredith.
Elles étaient seules dans la cuisine.
- Vous savez, Sirius est un bon garçon. Il n'est pas toujours facile à vivre, mais c'est parce qu'il a eu une enfance difficile.
Meredith sourit.
- Je sais.
- Il a beaucoup de qualités. Même s'il S'efforce de le cacher. Je ne sais pas pourquoi il fait ça. Je suppose que c'est un moyen de se protéger. Je me souviendrais toujours de la première fois qu'il est venu chez nous, avec sa bouille d'ange, il était tellement timide.
Meredith sourit.
- Il a vraiment eu de la chance d'être tombé sur vous.
- C'est nous, qui avons de la chance de l'avoir. Nous n'avons pas eu la chance d'avoir d'autres enfants, la naissance de James tient déjà du miracle, Alors, Sirius c'est comme le frère que nous n'avons pas eu la chance de donner à notre fils. Ils veillent l'un sur l'autre, même si c'est surtout Sirius qui veille sur James. Notre fils est un garçon adorable. Mais c'est une tête brûlée, toujours prompt à s'attirer des ennuis. Je crois qu'on l'a un peu trop gâté. Ça va mieux, depuis qu' il est avec Lily. C'est une jeune femme qui a la tête sur les épaules, et un caractère bien trempé. C''est exactement le genre de femme qu' il lui fallait. Sirius est arrivé au bon moment, dans la vie de James. Ce gamin avait besoin d'amour, et nous, nous en avions tant à donner. Le jour où il est venu vivre ici, c'était l'un des plus beaux jours de notre vie. C'était un peu avant Noël. Il neigeait. Il a traversé tout le pays sur son balai. Il était trempé jusqu'aux os, et frigorifié. On aurait dit l'un de ces chien perdu sans collier.
Malgré elle, Meredith pouffa. Si elle savait....
- On était tellement heureux, de l'avoir avec nous, c'était comme un cadeau de Noël.
- Je crois que c'est surtout vous qui étiez son cadeau de Noël. Il vous aime beaucoup.
- Nous aussi, on l'aime. Si vous saviez depuis combien de temps nous attendions qu'il trouve quelqu'un de bien. Rendez le heureux, Meredith, il le mérite.
- Je vous promets de tout faire pour qu'il le soit.

Fleamont avait attendu toute la journée, pour trouver un moyen d' aborder avec Sirius un sujet qui lui tenait à cœur.
- Elle a l'air très bien cette petite. Dit il.
- Elle l'est. Fleamont.
- Je suis content pour toi, tu le mérites. Ne gâche pas tout, mon garçon, prends bien soin d'elle.
- C'est ce que je m'efforce de faire, je vous assure.
- Une femme qui t'aime au point de se sacrifier pour toi, c'est pas quelque chose qui arrive tous les jours.
- Je sais.
Fleamont lui donna une tape affectueuse sur l'épaule.

Après le dîner, Fleamont porta un taost.
- Je lève mon verre aux futurs mariés, en leur souhaitant une longue et heureuse vie ensemble. Mon fils, tu as la chance d'avoir trouvé une perle. Tâche de prendre soin d'elle.
James prit la main de Lily dans la sienne et la porta à ses lèvres..
- Et moi, dit Euphemia, je leur souhaite d'avoir de beaux enfants, en bonne santé aussi beaux que leurs parents
- Dis plutôt que ce que tu veux ce sont des petits enfants, que tu pourras gâter. Dit Fleamont. En adressant un clin d'œil à James..
- Quel mal y a t'il à ça ? Je ne suis pas éternelle.
Tout le monde s'esclaffa.
Sirius se leva à son tour.
- Je lève mon verre à James et à Lily, et je leur souhaite tout le bonheur du monde.
- Merci, mon frère.
- Et aux meilleurs parents dont on puissent rêver. Reprit Sirius, en s'adressant aux Potter.
James se leva à son tour.
- Alors, tout d'abord, je porte un taost à ma futur épouse. Lily, tu es la meilleure chose qui pouvait m'arriver. Ensuite à mes parents, qui comme l'a si justement dit Sirius, sont les meilleurs parents du monde. À mon frère de cœur, sinon, de sang, qui est toujours là quand il faut, et veille sur mes arrières.
- Et c'est pas toujours de la tarte. Dit Sirius. En provocant l'hilarité de tout le monde
- Et enfin, à Meredith, à laquelle je souhaite la bienvenue dans la famille. Et dont je loue le courage, et la force de caractère. D 'abord pour supporter Sirius, parce que soyons honnête, ce n' est pas ce qu'il y a de plus facile à faire, et enfin, pour l'avoir vu à l'œuvre, tandis qu'elle s'acharnait à lui sauver la vie, allant jusqu'à risquer sa propre vie pour le sauver. Et moi qui ai assisté à ça, croyez moi, il fallait avoir les nerfs solides. Alors à un homme exceptionnel, il fallait une femme exceptionnelle, on t'a attendu longtemps, Meredith, on commençait même à croire que tu n'existais pas, mais tu es là, aujourd'hui, et du fond du cœur, merci. Parce que tu as voué ce bourreau des cœurs, cet éternel soiffard, à une vie sobre, et fidèle, et nous t'en sommes très reconnaissants. Tu as su changer le loup en agneau et je n'ai plus à m'inquiéter de savoir dans quel bar il traîne, ni quelle bagarre il a provoqué. Et plus sérieusement, oui, ça m'arrive. Tu le rends heureux, et c'est le plus important.

Sirius eut un sourire en coin, tandis que Meredith rougissait de plus belle.

Lorsqu' ils arrivèrent au QG, Meredith se tourna vers James.
- Tu as des parents adorables, James. Tu as beaucoup de chance. J'aurais adoré avoir des parents comme les tiens.
- Je sais.. Et tu sais, je le pensais, quand je t'ai dis que tu faisais partie de la famille.
Elle lui sourit.
- Merci. Ça me touche beaucoup.

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