Chapitre un
« Terre en vue »
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Les flots déchaînés ne donnaient aucun répit au navire.
Pourtant, là, confortablement installé dans sa couchette, un garçon faisait un rêve étrange. Son esprit était loin de sa cabine, loin de l'océan en colère sur lequel ils naviguaient. Les hommes étaient sur le pont et lui dormait plus profondément que jamais, sans réussir à se réveiller. Quelque chose l'en empêchait de toutes ses forces, acculant son esprit dans le rêve qui était en train de se tisser dans son esprit. Beomgyu n'était plus dans sa cabine, mais les pieds dans une eau noire et mystérieuse. Sous ses orteils, il distingua de drôle de galets scintillants. Il se pencha pour les effleurer et en ramasser un, par curiosité. Ils étaient faits d'or. Beomgyu marchait dans une mer d'or. Il inspecta le petit galet, plissant les yeux. Entre ses doigts, un liquide doré s'écoula et il le relâcha immédiatement, surpris. Une nouvelle fois dans l'eau, le galet retrouva sa place parmi les siens et l'or cessa de couler. Le rêve aurait pu rester étrange, comme tous ceux qu'il faisait, mais Beomgyu eut l'impression que cette fois-ci, quelque chose de différent était en train de se réaliser. Il le ressentait sur lui, en lui. À l'air moite qui caressait ses avant-bras dénudés, à cet endroit qui lui était totalement inconnu mais dans lequel il progressait avec la certitude de trouver ce qu'il cherchait. Mais quoi ? Que cherchait Beomgyu ? Le garçon lui-même n'en avait aucune idée.
Ploc.
Le bruit d'eau, derrière lui, le fit tressauter. Il se retourna immédiatement, assez rapidement pour percevoir une ombre glisser derrière les rochers autour de lui.
– Qui va là ?
Il peina à reconnaître sa propre voix. Elle était toujours plus grave dans ses rêves, un peu comme la voix qu'il rêvait encore d'avoir. Désormais, elle demeurait plus proche de sa véritable voix qu'il avait en horreur. Cette voix un peu fragile et voilée qu'il avait forcée des années. Celle qui le condamnait à parler peu, sous peine de la perdre. Il s'avança, prudent et contourna le rocher. Rien, personne. Derrière lui le bruit se fit entendre de plus belle et il se retourna à nouveau, aux aguets.
– Eh... Viens là...
Cette fois-ci, il eut le temps de les voir. De longs doigts veineux et fins, agrippés au rocher. Il crut les avoir rêvés, mais se rua dessus avant qu'une nouvelle fois, la chose s'évaporât sans qu'il ne puisse l'atteindre.
– Elle ne te laissera pas la voir.
La voix grave, juste derrière lui, le fit hurler de terreur. Beomgyu trébucha et tomba dans l'eau, les fesses dans les galets d'or. Là, sur le rocher qu'il avait précédemment inspecté se tenait un homme. Du moins, croyait-il qu'il en était un. Sa grande silhouette sombre remua à peine, dissimulée sous un tissu épais et ne laissant rien transparaître de son identité.
– C'est étrange, c'est la première fois que je te vois...
– Que...
Il rêvait. Il se savait être en train de rêver. Il entendait les cris des hommes sur le pont, le vent souffler plus fort que tout et entraîner leur navire dans les vagues. Pourtant, malgré tout sa volonté, Beomgyu se retrouva incapable de se réveiller. Il se sentit remuer un peu dans sa couette de fortune, en vain. Son esprit n'était plus sur le bateau. Son corps pas totalement non plus. Il ne l'expliquait pas, car les rêves n'étaient jamais bien rationnels chez Beomgyu, mais il se trouvait réellement dans cet endroit mystique. L'homme resta sur les rochers, penchant légèrement la tête sur le côté. Beomgyu se demanda d'où il venait. Jamais il n'avait vu une pareille tenue sur quelqu'un, quel que soit son rang dans la société. Englouti sous de larges habits sombres aux reflets mauves, son visage demeurait un mystère. Il se demanda même si l'autre le voyait réellement, sous les filets de perles qui pendaient devant ses yeux et le tissu fin qui frôlait son nez.
– Ce n'est pas toi que j'attendais mais... Je suppose que tu dois être ici pour une raison.
Beomgyu ne comprenait rien. Je suis en train de rêver, je suis en train de rêver. Mais comment pouvait-il réaliser qu'il rêvait pleinement ? Comment pouvait-il décider de ses mouvements aussi bien ?
– La tempête se calmera.
– Qui êtes-vous...
Il ne reçut aucune réponse. Alors il s'avança, une lueur de défi dans les yeux et leva une main vers lui. Là, seulement là, l'autre eut un léger mouvement de recul.
– Qui êtes-vous ? Que faites-vous dans mon rêve ?
Quelque chose n'allait pas, et Beomgyu le savait. Ce rêve n'avait rien d'un rêve classique.
– Je cherchais quelqu'un. Mais je t'ai trouvé toi et tu es bien plus intéressant.
– Que...
– N'ait aucune crainte, il y a peu de chance que nous nous retrouvions dans tes rêves à nouveau. Ils ne me donnent rarement accès deux fois aux mêmes indices.
– Pardon ?
Il le regarda glisser de son rocher, tout en élégance, et mettre les pieds dans l'eau. Beomgyu baissa les yeux, incapable de détacher son regard du tissu baignant désormais dans les eaux sombres. Quelque chose d'invisible frappa son bras gauche, et il hoqueta de surprise. Qui étaient ces ils ?
– Il va te réveiller.
Et au même instant, quelqu'un le tira brutalement par la manche de sa tunique. Yeonjun. Yeonjun voulait le réveiller. Beomgyu hurla et, dans un geste presque désespéré, essaya d'agripper la main de l'homme mystérieux en face de lui. Mais comme tout le reste de son rêve, ce dernier disparu en une fraction de seconde. Dans ces derniers instants, il força sa mémoire à se souvenir, à garder la moindre trace de cette rencontre onirique, en vain.
Ironique pour le garçon que l'on avait condamné à ne jamais rien oublier.
* * *
– Beomgyu, qu'est-ce que tu vois ?
La voix de son frère lui parvint à peine et Beomgyu plissa les yeux. Perché sur l'un des grands mâts du bateau, dans sa petite vigie, il voyait bien quelque chose. Inquiet, il jeta de nouveau un œil à la carte qu'il avait entre les mains. Il y avait plusieurs jours qu'ils erraient dans les flots sans retrouver leur chemin, après la tempête affreuse ayant bousculé tous leurs repères. Il se souvenait encore de son réveil chaotique, de Yeonjun qui l'avait tiré hors de sa couchette, paniqué. Ils avaient eu besoin de lui sur le pont, pour aider les hommes encore debout et tout du long, Beomgyu s'était senti ailleurs, totalement déconnecté. Il avait laissé le vent et la pluie fouetter son visage sans les ressentir, il avait suivi son frère sans broncher, engourdi comme jamais il ne l'avait été. Quelque chose s'était passé pendant son sommeil mais il était incapable de mettre le doigt dessus.
L'équipage du capitaine Kim errait à présent dans un espace inconnu, non cartographié, dans une mer calme, qui faisait peiner tous les matelots pour déplacer leur gros bateau d'explorateurs. Jamais personne ne s'était rendu ici et il le savait : la tempête les avait portés ici. Il avait ressenti quelque chose d'étrange pendant les orages et les bourrasques de vent et désormais... Ils naviguaient sur une eau trop bleue, trop parfaite pour être parfaitement réelle. Comme un paysage onirique, elle s'étendait à perte de vue, calme et sereine.
Les vagues étaient douces, comme si ici, les flots ne cherchaient plus à engloutir leur navire. L'air lui semblait aussi plus léger et respirable, loin des contrées lourdes et humides qu'ils avaient traversées avant d'arriver ici. En clair, Beomgyu comme tout le reste de l'équipage n'avait aucune idée de l'endroit surréaliste dans lequel ils venaient d'arriver.
Mais désormais, quelque chose apparaissait sous ses yeux fatigués et cernés. Il passa une main sur son front collant de sueur, rejetant en arrière ses cheveux noirs. Il se demanda si sa vue – et sa faim actuelle – ne lui jouaient pas des tours mais... Du haut de son perchoir, Choi Beomgyu était persuadé de ce qu'il voyait. Un bout grisé et verdoyant baigné dans la brume. Un bout de vie au loin, perdu dans l'immensité bleue dans laquelle ils naviguaient.
– Terre...
– Terre ?
– Terre en vue !
– Terre en vue ? Bon sang, il a dit terre en vue !
Tout en bas, sur le pont, les hommes s'agitèrent et Beomgyu entama sa descente, les jambes tremblantes d'excitation. Ses membres encore flageolants, il toucha le bois foncé du pont et replia sa carte. Terre en vue. Combien de fois avait-il rêvé de s'écrier ces quelques mots ?
Ils allaient finalement s'en sortir.
– Bien joué frangin !
Yeonjun lui donna une grande tape sur le dos et le ramena près de lui. Il le sentit rassuré, comme l'intégralité de l'équipage qui le regarda d'un œil presque soulagé. Les vivres avaient commencé à manquer dernièrement, et la pêche depuis la tempête n'avait rien donné de bon. Il sonda son grand frère du regard et Yeonjun lui adressa un sourire immense.
– On va s'en sortir, s'il y a une terre...
– Nous avons des chances de croiser de nouvelles ressources, compléta-t-il.
Et il ne savait pas si cela était une bonne chose ou non. Ils naviguaient en plein dans l'inconnu, sans savoir où ils allaient, sans savoir où ils mettaient les pieds. Si le capitaine et son second semblaient confiants, le reste de l'équipage avait traversé une phase de doute. Beomgyu, lui, se tenait de leur côté : jamais sa confiance n'avait faibli un seul instant envers les deux hommes qu'il estimait le plus sur ce bateau après son grand-frère. Il replaça ses mèches noires derrière ses oreilles, et attacha les cheveux qui gênaient sa nuque en une minuscule queue de cheval.
Toujours suivi de son frère, il s'avança sur le pont principal et s'accouda au bord du bateau.
– On découvre le monde Jun', tu te rends compte ?
– Ouais... C'est dingue, si notre mère voyait ça !
Il lui lança un regard bourré de fierté. Oui, elle serait heureuse de savoir ses fils ici, découvrant une partie inexplorée de leur monde.
Ils avaient embarqué avant tout pour elle. Yeonjun le faisait pour ramener de l'argent à leur foyer, Beomgyu le faisait car Yeonjun était son modèle, la prunelle de ses yeux. Yeonjun avait refusé de le laisser à la capitale, refusé de le laisser seul avec sa mère dans cette ville qui s'envenimait de plus en plus. Beomgyu le savait, au fond de lui, cette dernière avait aussi supplié Yeonjun de prendre soin de lui.
Ils avaient quitté leur ville trop grise, étouffante et laide pour la mer et Beomgyu s'était senti revivre comme à chaque excursion. Il en avait fait quelques-unes avec Yeonjun et seulement lui, jamais bien loin de leur chez eux. Celle-ci était la première de grande ampleur. Yeonjun s'était battu pour le garder à ses côtés, pour ne pas qu'ils soient séparés.
– La mer est quand même étrange par ici, souffla Yeonjun.
– Ouais hein ? J'ai l'impression d'être dans une sorte de rêve. L'eau... Est trop claire, trop belle...
– Comment a-t-on pu arriver à un endroit pareil ?
Beomgyu haussa les épaules. Sans doute n'auraient-ils jamais la réponse, alors il se contenta de souffler :
– On peut remercier la tempête...
– C'est clair... Quelle poisse, j'espère que le bout de terre que tu as vu est vivable et que le capitaine trouvera une solution pour nous rapatrier...
– C'est étrange que les hommes ne semblent plus trop angoissés, tu ne trouves pas ?
– C'est parce qu'ils font confiance au capitaine et Junhee.
– Et toi ?
– Moi aussi.
– Et si la terre est déserte ?
– Alors ça sera une sacrée bonne nouvelle pour nous, pour notre pays. On pourrait la revendiquer, et l'exploiter.
– Et si...
– Beomgyu, si la terre est peuplée, je n'en sais rien. Ça serait étrange, non ? Cette terre n'est pas... censée être là. Nos explorateurs parcourent la mer depuis des centaines et centaines d'années... Elle n'aurait pas pu leur échapper. C'est peut-être juste un bout de terre que la mer a laissé émerger, j'en sais rien... ça va aller.
Pourtant, quelque chose à propos de ce bout de terre encore lointain le rendait méfiant. Des bouts de terres qui émergeaient, les bateaux de leurs explorateurs en avaient déjà compté des centaines autour de leur continent. Son pays était celui qui en comptait le plus.
Beomgyu et son frère venaient d'un peuple aimant la mer et les explorations, et qui était le meilleur dans ce domaine. Partout sur le Continent, leurs trouvailles étaient racontées, célébrées. Rien n'échappait à ce peuple qui domptait les mers. Jamais. Alors cette mer trop bleue et ce bout de terre ? Quelque chose clochait définitivement.
Il se revoyait encore sur les bancs de l'école à laquelle il avait pu aller, autrefois. Tous les professeurs avaient le même discours. Une terre déserte était la leur. Une terre déserte était à conquérir. Une terre déserte ne devait jamais le rester car le continent s'envenimait et qu'ils avaient besoin de plus. Leur continent se mourrait : trop sale, vidé de ses ressources trop pauvres de base et, par endroits, encore trop peuplé malgré les vagues de maladies incessantes qui le frappaient depuis une petite cinquantaine d'années. Yeonjun et Beomgyu étaient des survivants. Des enfants que l'on n'attendait pas, car les enfants s'étaient faits rares durant les dernières décennies. Deux garçons en parfaite santé dans une même famille, une aubaine pour le pays, une misère pour leur mère qui n'avait plus les moyens.
– Beom ?
– Ça va, ça va... Je suis juste...
– Pensif, comme toujours. Je suis là, d'accord ? Si on doit débarquer sur cette terre, nous le ferons ensemble. Les hommes compteront sur toi pour la cartographier de toute façon.
Beomgyu esquissa un sourire. Il a un don la demi-portion ! La voix de l'un des hommes du bateau résonna à nouveau dans son esprit. Les surnoms de la sorte, il s'en coltinait depuis l'enfance. Pourtant, comme pour compenser son physique désavantageux, mère nature l'avait effectivement doté d'un don. Beomgyu dessinait, et plus que bien, sans avoir eu besoin d'apprendre. Mais au-delà de ça, sa mémoire était un trésor. Sa mère l'avait longtemps gardé secret, tout comme Yeonjun. Elle avait refusé que son précieux dernier fils se retrouve à travailler à la botte de leur gouvernement, elle avait espéré tellement plus pour lui et elle le savait : si sa faculté mnésique hors norme s'était fait savoir, Beomgyu lui aurait été arraché. Ici, sur le navire, seul le capitaine Seyhoon, Junhee et Yeonjun étaient au courant. Pour tous les autres, Beomgyu avait un don pour la cartographie et le dessin. Pour les trois autres, Beomgyu retenait tout ce qu'il voyait et entendait : une aubaine pour capturer la moindre trace de leurs aventures.
– Merci Yeonjun.
– Allez, va te reposer, tu en as beaucoup fait aujourd'hui.
Il opina du chef et tourna les talons, se sentant plus léger.
Comme toujours, il veilla à verrouiller la porte de la minuscule cabine qu'il partageait avec son frère avant de se glisser sur sa couchette. L'équipage avait été réduit au minimum avant de partir pour l'expédition, ainsi, certains avaient pu bénéficier de cabines étroites, mais quasiment individuelles. Sans qu'il ne le sache trop comment, Yeonjun en avait obtenu une pour eux deux ; au fond, Beomgyu le soupçonnait d'avoir gagné aux cartes. Yeonjun gagnait toujours aux jeux qui demandaient de bluffer.
Balloté au grès des vagues légères, il riva son regard sur la couchette de son frère, vide, au-dessus de ses yeux. Terre en vue. Sa propre voix résonnait encore dans son esprit. Son cœur s'emballa de nouveau : l'exploration, la vraie telle qu'il l'avait toujours rêvé débutait enfin. Un sourire aux lèvres, il ferma finalement les yeux pour s'accorder un peu de repos.
Juste avant de s'abandonner aux bras de Morphée, Beomgyu espéra rêver comme ce soir de tempête ; persuadé que quelque chose de cette nuit-là lui avait échappé.
Il eut l'impression de dormir trop peu avant qu'un coup timide ne soit donné à sa porte. Derrière elle, Yeonjun l'attendait, des étoiles dans les yeux.
– Que se passe-t-il ?
– Il faut que tu viennes voir ça, souffla-t-il, excité.
Il le suivit sans comprendre et grimpa de nouveau sur le pont, curieux. L'air s'était rafraichi et désormais, tous les hommes se trouvaient aux aguets, penchés par-dessus les rambardes, à observer le moindre mètre cube autour d'eux. Autour de leur bateau, la brume s'était intensifiée, comme s'ils traversaient une barrière coupant le bout de terre qu'il avait aperçu plus tôt du reste du monde. Beomgyu réalisa qu'ils venaient de pénétrer dans la brume qu'il avait aperçue au loin.
– C'est incroyable... regarde là-bas...
Il suivit le doigt pointé de son frère jusqu'à distinguer au loin un nouveau petit bout de terre verdoyant. La brume ne lui permettait pas de réaliser sa taille exacte, mais Beomgyu réalisa qu'ils traversaient un archipel.
– Cet endroit est...
– Mystérieux, compléta-t-il.
Yeonjun lui lança un regard brillant et ravi. Son grand-frère avait toujours été friand des revues d'explorations, mais encore plus des histoires sur les mers bourrées de mystères. Il ne doutait pas un seul instant du nombre d'histoires qui venaient de fleurir dans son esprit à cet instant présent. Il agrippa son bras, excité comme une puce et se hissa sur la pointe des pieds, comme pour en découvrir plus. Là, sous la surface de l'eau, il crut percevoir du mouvement, et cligna des yeux pour se persuader qu'il ne l'avait pas rêvé.
Tout à coup, le navire se stoppa.
Beomgyu se retourna vers le gouvernail, étonné, et distingua le capitaine s'avancer vers eux, un air sérieux sur le visage. Légèrement impressionné comme à chaque fois qu'il se présentait devant eux, Beomgyu recula d'un pas. Seyhoon avait un visage doux, sans doute le plus doux de tous les hommes de son équipage qui contrastait avec sa carrure imposante, et l'allure intimidante qu'il abordait. Mais Seyhoon dégageait cette aura toute particulière qu'il ne parvenait pas à cerner. La douceur de son regard tranchait avec le regard dur qu'il adoptait dans les situations de crises. Sa voix, calme et posée avait le don ici, sur le navire, de calmer les esprits échauffer des hommes et d'imposer sa volonté en un simple murmure. Derrière lui, son second, apparut à son tour.
– Nous nous arrêtons ? demanda Yeonjun.
– Effectivement, je préfère descendre sur les chaloupes pour rejoindre la terre. Si elle est paisible, alors nous y amarrerons pour de bon.
Yeonjun opina du chef et Beomgyu l'imita immédiatement. Seyhoon n'avait pas totalement tort : ils ne connaissaient rien de l'endroit où ils se trouvaient désormais.
– Yeonjun, Beomgyu... Que diriez-vous d'êtres de la partie ?
⋆ ★ 𝐊𝐔𝐊𝐈𝐇𝐈𝐌𝐄 𝑻𝑰𝑴𝑬'
Hello tout le monde ! Voici donc le tout premier chapitre de ma nouvelle histoire <3 Je vous présente donc un des personnages principaux: Beomgyu ! Je suis si heureuse de vous la partager, vraiment... J'espère qu'elle vous plaira ! En attendant, merci aux petit•es curieux•ses qui lui donneront sa chance !
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