SEGMENT VINGT-TROIS


Alors comme dans un cours de sciences, Siobann se munit de son indispensable crayon de papier et prit en otage le haut droit de sa feuille où leçon devrait être écrite. Elle décréta, seule et autonome, qu'une rosace aurait bien plus sa place ici que de vulgaires phrases écrites de force et que tous ces mots alignés ne forment que, bout à bout, des choses incompréhensibles à la limite de l'anévrisme. Dans des mouvements de poignet décidés, elle dessina un rond sous un rond lui même sur un rond. Puis elle leva son nez légèrement trompette, interpellée par un éternuement d'un de ses camarades. Quand les esprits eurent terminés d'être fascinés par cet élève un brin enrhumé, Siobann posa comme obligatoirement son regard sur le garçon du cours de science.

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