SEGMENT SEPT


Société dans laquelle être seul signifie insociable, son statut ne la dérangeait, pourtant, pas plus que ça. Avec le temps et diverses expériences, elle avait acquis plusieurs conditions de vie; à commencer par éloigner toutes ondes néfastes qui pourraient lui nuire. Pour elle, et sa pensée farfelue, être dans un groupe de personnes n'était que définition même d'une vie bourrée de problèmes. Jalousie, trahison, coup bas la tête haute; elle ne voyait que du mal en l'amitié, ou regroupement de personnes voulant s'aimer pour la vie et bien plus encore. Rentrant chez elle à chaque midi, elle ne passait pas plus d'une demi-heure au total, à errer dans les couloirs, seule. Entre ces murs paradoxalement silencieux quand les hordes d'élèves bruyants n'y étaient pas, elle ne pensait qu'à elle; pas besoin de se soucier des peines de cœur de certaines, de la vantardise des autres. Pendant ces quelques minutes de récréations, loin de la population collégienne, elle imaginait des choses à faire en rentrant chez elle; se perfectionner au piano ou pourquoi pas à la flûte, créer des décorations pour sa chambre à l'aide d'un vieux peau et d'une ribambelle de journaux prêts à jeter; des tas de choses qui avaient le don de l'a fasciner. Pour faire simple, elle ne voulait se consacrer qu'à elle, et finalement elle s'épanouissait bien plus qu'avec des personnes à ses côtés.

Rien d'égoïste, juste stratégique.

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