Je regarde la rousse face à nous. Je suis toujours allongé au sol, Alan à califourchon sur moi mains en l'air.

- Lève toi. Dit elle sèchement à son frère.

Il fait se qu'elle demande et je peux voir Sean maîtrisé par deux colosses pleins de coupures et d'ecchymoses. Je me lève sous l'ordre de Sofie et me met face à elle. Un sourire machiavélique barre son visage.

- Ne fais pas ça.. Tu fais parti de notre famille, tu es notre grande soeur. Murmure mon copain.

- Je ne le suis plus depuis que je suis mariée. J'en suis contente de ne pas subir cette honte. Dit elle froidement.

Elle tiens son fusil de chasse dans la direction d'Alan. Je me mord la lèvre.
Alors cette fille qui veut tuer mon petit ami est sa soeur ? Ok elle est morte.
Sans prévenir balance un coup dans le fusil qui vole au loin. Elle m'attaque mais je la parre enrager, elle ne lui fera pas de mal. Sean et Alan se battent contre les colosses.

La rousse m'envoie son poing dans mon visage et je tombe au sol sonnée. Elle me tire et je vois les arbres défiler devant les yeux. Un gémissement sort d'entre mes lèvres j'avais tellement mal.

- Alan... Je murmure.

Je ne vois plus rien et sens tous mes sens s'effacer pour m'évanouir.

***

- S'il vous plaît dites oui ! Suppliais-je à mes parents.

Alan venait de leur demander si je pouvais rester avec lui pour l'aider à faire ses musiques. Oui moi non plus je ne sais pas pourquoi il leur a demandé ça alors que l'on vient à peine de se rencontrer dans sa loge... Mais je suis trop contente !

Mon père pince les lèvres signe qu'il n'est pas d'accord mais ma mère dit que je peux rester. Alan esquisse un sourire et tend sa main vers mon père comme pour un contrat. Mon géniteur qui ne peut rien refuser à ses femmes autrement dit maman et moi, prend sa main. Il lui dit quand même que si jamais il m'arrive un truc il viendrait arraché les bijoux de famille d'Alan... Surprotecteur ? Non... Pas du tout... Ceci était de l'ironie.

Une fois que j'ai fait un gros câlin à mes parents et un bisou sur leurs joues, Alan m'emmène au restaurant.

Il m'a demandé de mettre son sweat, il est fana de sweat pour me demander de mettre le sien. Je suis pas contre ! Il a une odeur divine, elle est même imprégné dans ses sweats ! Ça me fait pensé qu'il faut que j'envoie à mon amie une des chemises du mec le plus beau au monde avec un autographe. Non me demandez pas pourquoi, c'est un délire.

- Alors Léa tu veux manger quoi ?

Je le regarde avec des yeux ronds.

- Tu... Parles français ?

Il sourit et acquiesce.

- Je veux... Euh...

Mon regard se pose sur ses lèvres. Je veux terminer ce que l'on a commencé. Non ça va pas le faire.

- Je sais pas... Murmurais je en me sentant idiote.

Un sourire étire ses lèvres et il commande un plat. Donc il va manger tout seul, sympa...
Quand le plat arrive je dévisage le serveur.

- Bon dieu c'est pas possible ! C'est pas un plat d'humain mais d'ogre ! Comment tu vas faire pour manger ça ?

Un rire magnifique échappe de ses belles lèvres qui ont l'air douce. Oh on arrête de baver sur lui Léa un peu de retenue. Il me dit que l'on va manger ensemble, dans la même assiette.

- Je suis partante, enfin quand tu m'auras dit ce que c'est.

- De la viande.

Je soupire ça n'avance en rien mais décide de gouter.

***
-

Si pathétique.

Je gémis de douleur et ouvre les yeux. Je vois la soeur d'Alan se tenant fièrement face à moi.
Je n'ai plus aucune force. Je regarde pourquoi je suis aussi mal en point et voit une barre en acier me traverser. Ma vue se trouble de larmes, elles roulent sur mes joues et tombent au sol.

- Qu'es...

Je siffle tant la souffrance est forte je ne peux pas parler. Ou sinon je souffrirai bien plus que je ne souffre maintenant. Il ne me reste plus que le mental. Il ne faut pas qu'ils arrivent à me briser...

Elle sourit machiavéliquement.

- Tu vas finir brisé ma chérie.

Ses mains se posent sur la barre et la bouge puis joue avec en me torturant. Un hurlement s'échappe de mes lèvres et je tremble comme une feuille. Je ne peux rien faire, je suis suspendue au plafond.

- Alan. Murmurais-je.

Mais je m'évanouie sans avoir de réponse.