- Encore ? Mais tu fais chier là !

Je baisse la tête intimidée. Alan me disputait encore juste parce que j'ai fait une fausse note.

- Tu sers à rien putain ! Pourquoi je t'ai garder avec moi ? Bordel !

J'évite son regard soigneusement et frissonne de rage. Qu'il arrête ou je vais lui sauter au cou.

- Prend tes valises et dégage d'ici fille bonne à rien foutre !

Je me lève d'un coup et lui donne une gifle :
- Quand vas tu arrêter de m'engueuler pour une simple fausse note ? Criais-je.

Son regard se radoucit et il me prend dans ses bras. Je pose ma tête sur son épaule. Je soupire pourquoi est-il comme ça ?

Il se détache de moi et me regarde dans les yeux une mine désolée. Il ne va pas le dire, ça ne sert à rien.
Il m'embrasse doucement et je réponds à son baiser. Ses bras entourent ma taille et me collent à lui. Ses mains passent sous mon T shirt et je ne peux retenir un léger gémissement.

Il se détache de moi et murmure contre mes lèvres :

- Je t'aime.

Je fond totalement et craque mes bras passent autour de son cou. Je saute et enroule mes jambes autour de sa taille ses mains venant sous mes fesses pour que je ne tombe pas. Nos lèvres se retrouvent pour un baiser passionné.

***

On arrive à la prison et le frère d'Alan me donne une arme.

- J'espère qu'il t'as bien entraîné sinon on est mort.

J'avale difficilement ma salive espérant n'avoir rien oublié de nos journées d'entraînement...
Nous nous dirigeons vers la porte prêt à faire un carnage.

- Attend mais si... Commencais-je.

Des bruits de coup de feu retentissement derrière nous. Heureusement que l'on a pas été touché enfin pour l'instant. On ne voit personne, ils sont là je le sens. Je sens au fond de moi l'appel de les rejoindre.

Mon compagnon m'attrape par le bras et nous courons vers la porte le plus vite possible. Les gardes sont déjà morts mais ce n'est pas beau à voir. Un fusil à pompe à bout portant leur a exploser la cervelle ça c'était sûr et certain !

Je frissonne devant tout ce sang puis nous courons le plus vite possible dans la prison. Il n'y a personne, plus de garde, plus de prisonniers. Ils sont tous morts.

Je ne veux pas partir d'ici sans Alan, il doit bien être quelque part.

- Il n'est pas là. Ils l'ont emmener. Le Clan l'a emmener pour te récupérer.

Je grogne et répond pas à sa question en continuant de courir dans ces immenses couloirs la peur au ventre.

Alors que je passe à côté d'un bureau et que j'allais passer devant la porte une personne nous saute dessus.

- Bouh !

Je glisse par terre de surprise et lui fou un coup dans les boules. La personne tombe à quatre pattes en poussant un gémissement étouffé.

- Putain Léa je croyais que tu les aimais !

Je me bloque à l'entente de sa voix et enlève sa capuche. Alan Walker se tient devant moi en gémissant de douleur. Je me mord la lèvre mais ne peu m'empêcher de lui faire un bisou au coin des lèvres. Je me relève et voit que son frère nous regarde désespéré.

- Quoi ? Grognais-je.

Il lève les mains en l'air et va vers la voiture.
Je soulève Alan et il pose son bras autour de mes épaules et avance difficilement une main sur ses couilles. Je n'ai pas frappé doucement...

Il me lance un regard noir ce qui me fais lâcher un soupire. Nous montons à l'arrière de la voiture et on disparait dans la nuit.