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Je sors du lit et vais dans la salle de bain. Sous la douche je laisse couler des larmes de rage. Je l'avais oublié, je l'avais extrêmement bien oublier mais il a fallu que je tombe sur cette musique. J'augmente la température de l'eau au maximum, ça brûle mais ça fait du bien.
Je me regarde dans le miroir et vois les bleu sur mes bras, ma poitrine et mes hanches. On a pas fait semblant...
Je m'habille et vais de nouveau dans "ma" pièce, il dort encore.
Un sourire diabolique apparaît sur mon visage, je vais dans la cuisine préparer ma mixture préférée.
Je remonte et lui verse le tout sur la gueule comme la connasse que je suis puis je pars en courant et va monter sur son piano, jamais il ne salirai ce petit bijou.
J'entends un connasse bien poussé et il arrive juste en face de moi :
- Descend de là toi !
Je lui fais un sourire hypocrite et ne bouge pas.
Il me sourit et mon lui aussi sur le piano. Je n'ai pas le temps de bouger qu'il me prend le bras et me jette par terre. J'ai mal partout, je ne m'y attendais pas, je ne bouge plus.
Il me relève brusquement et me tire vers le piano.
- Joue. Dit-il méchamment.
Je le supplie du regard. Il me lâche et ferme la porte en disant que si je ne joue pas je finirai par mourir ici.
Et il m'enferme dans cette pièce.
Je tiens deux jours, deux jours de torture. Ni manger, ni boire, j'en ai perdu l'habitude je le ressens. Je sais aussi qu'il ne me fera pas sortir d'ici...
Je me lève doucement et m'asseoie au piano. Mes doigts frôle les touches et je commence à jouer.
La porte s'ouvre doucement.
Même les yeux fermés je ressens qu'il s'assoit à côté de moi.
Je termine et enlève mes doigts pour les croiser et les poser sur ma nuque en m'éttirant.
Il se rapproche de moi et je garde toujours les yeux fermés.
Ses lèvres effleurent ma peau, il embrasse chaque parcelle de mon corps. Je retiens mes frissons, il ne gagnera pas.
Un suçon, trois, cinq... Il n'arrive plus à décoller ses lèvres de mon corps.
Ma respiration devient saccadé je n'arrive plus à contrôler mes sensations.
Je le repousse et l'embrasse sauvagement. TB
Mes oncles se plante sur sa nuque et il me mort la lèvre.
Il enlève son sweat et me tend un couteau. Ni une, ni deux une grosse coupure barre son torse. Le sang s'écoule, avec ma langue je rattrape chaque goutte et caresse sa plaie avec.
Un long gémissement s'échappe de ses lèvres.
Gémissement sur gémissement et nous perdons de nouveau nos vêtements et ne faisons qu'un rapidement.
***
Enfin de la nourriture, de l'eau. Mon dieu quel bonheur d'avoir de l'eau ! J'enfilais les verres d'eau comme si je venais de traverser le désert.
Le poulet était délicieux et juteux.
Il me regarde amusé.
- Quoi ?
Il secoue la tête.
Les patates sauté sont tellement bonne que j'en repris deux fois.
***
C'est seulement quand l'heure de se coucher arrive que je me souviens du commencement. Je me souviens dans les moindres détails. Je sais comment j'ai fais pour arriver ici.
Ma tête me tourne, ces souvenirs affreux me hante. Je le déteste pour ça. Il m'a détruit, brisé et à tenté de me tuer.
Pourtant je le désir encore et encore.
Ses mains, ses lèvres, son odeur. L'oublier avait été difficile, trop difficile pour un connard comme lui.
Tout mes efforts se sont volé en éclat.
Mes larmes se mêlent à mon sang.
Je me souviens...
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