Chapitre 7
HERMIONE
Deux semaines. Deux semaines que ni ma meilleure amie, ni Zabini ne m'aient adressé une seule parole. Ce qui n'est pas du cas de Parkinson, qui me fait regretter chaque jour de lui avoir fait perdre autant de point à sa maison. McGonagall n'ayant aucune preuve de ce que Ginny avançait, n'a pas exclu les deux serpentard mais les a cependant sanctionnés en leur retirant 30 points chacun. Ne voulant pas les accabler à 100%, elle nous avait tous les quatre mis en colle : c'est pour cela que je me trouvais devant la salle de métamorphose, attendant les trois autres. La culpabilité que je ressentais me faisait accepter cet après-midi de colle. La professeure, également directrice de Poudlard arriva devant moi.
- Vous avez 10 minutes d'avance Miss Granger. Entrez donc. Me dit-elle en me laissant entrer dans la salle. Elle rajouta une fois assise derrière son bureau : vous allez faire équipe avec Miss Parkinson toute l'après-midi.
Pour le coup, j'aurais vraiment préféré être avec Malefoy. Je sens déjà les longues heures devant moi arriver, mais tel était mon karma, vous dirai-je.
- Comment ça ? Demandai-je pour avoir plus d'informations.
- Je vous expliquerai quand les autres arriveront.
Nous nous arrêtons de nous parler. Il ne fallait pas plus de 5 minutes pour que Drago Malefoy se montre dans la salle de métamorphose, suivi de près par Parkinson. Ginny arriva juste pile à l'heure.
- Bien, dit McGonagall en se levant de son siège, comme je l'expliquais rapidement à Miss Granger avant votre arrivée, vous allez passer l'après-midi en duo. Un groupe se chargera de nettoyer l'arrière classe de potions et l'autre de métamorphose.
Nous hochâmes tous la tête, et Parkinson répondit :
- Très bien, Drago et moi irons dans la salle de potions. Dit-elle en se retournant déjà vers la sortie.
- Ce n'était pas ce que j'avais prévu. Miss Parkinson, vous ferez votre colle dans cette salle avec Miss Granger.
- Et donc je suis avec Malefoy ? Répondit ma meilleure amie les sourcils froncés.
- Effectivement. Vous irez dans la salle de potions. En revenant dans 4 heures, je souhaite que tout soit propre. Vous remonterez ici 5 minutes avant la fin de votre colle, pour que je puisse vous parler. S'adressa t'elle à l'autre duo. Je vous demande également vos baguettes. Dit-elle en donnant sa main. Je la lui donnais presque avec plaisir de savoir que Parkinson n'aura pas le pouvoir de me torturer.
Lorsque tout le monde ait donné leur baguette, la directrice s'éloigna ainsi que Ginny et Malefoy. J'aurai voulu être à sa place. Au pire, Malefoy ne m'aurait juste pas calculé de la journée, alors que Parkinson, elle, était prête à me détruire tellement sa haine contre moi était immense.
- Je te jure Granger, que si j'avais eu ma baguette avec moi, tu serais déjà à terre.
Intérieurement, je rigolai. Comment elle pouvait croire qu'elle est plus forte que moi ? Je veux dire, dans un duel entre elle et moi, j'ai mes chances. Je ne répondis cependant rien, tandis que Parkinson commençait à nettoyer en soufflant à tout bout de champ.
- Tu vas vraiment le regretter. Encore si j'avais vraiment fait quelque chose, je t'aurais fait la misère, mais moins. Mais là, me dénoncer gratuitement.
- Je ne vois pas de quoi tu parles. Dis-je à Parkinson. On nous a donné une potion d'endormissement, et vous en avez faite une pour le cours de potions. J'ai jamais dit que j'étais certaine que ce soit vous. D'ailleurs, si c'était le cas, vous seriez déjà tous les deux dehors.
- C'est ça ouais. Me répondit-elle accompagné d'un regard noir.
DRAGO
J'aurais préféré être avec Granger pour le coup. Alors que Weaslette et moi descendions dans les cachots pour s'occuper de la salle de potions, celle-ci commençait déjà à me parler. Je ne lui répondais pas, et je ne l'écoutais qu'à moitié. Granger, elle, n'aurait pas ouvert sa bouche.
Nous arrivons rapidement dans la salle où nous devions rester toute la journée. Devant la salle, se trouvait un groupe de filles de 6ème année. J'allais donc les voir, pour leur demander leur baguette. Si il y avait bien une chose que j'avais appris dans cette école, c'était que pendant les colles, nous étions libres de faire ce que l'on voulait, personne ne nous surveillait. Il fallait seulement rester dans la salle à attendre.
- Salut les filles. Elles me regardèrent avec cet air de chien battu. Je leur plaisais, et j'avoue que ça fait toujours plaisir de le savoir. En même temps, qui n'avait pas craqué pour moi ? Je me retournais vers la plus belle d'entre elles. Dis moi beauté, tu ne veux pas me prêter ta baguette deux minutes, je lance un sort dans la salle et je te la rends.
Sans même sortir un mot, elle secoua la tête de haut en bas en sortant sa baguette qu'elle me passa rapidement. Je pris sa baguette, rentrais dans la salle où Weaslette avait déjà commencer à nettoyer. Je lançais le sort rapidement.
- On a pas le droit de faire ça. Me sortit la copine de Granger avant que je puisse rejoindre les filles dehors. Je me retournais alors vers elle.
- Comme on a pas le droit de dénoncer ses camarades pour quelque chose qu'ils n'ont pas fait.
Je sais, c'était gratuit et surtout, j'avais fait bien pire. Elle ne répondit rien et je sortis alors rendre la baguette à la jeune demoiselle. Arrivée devant elle, elle se mit directement à rougir. Je levais les yeux au ciel. Que croyait-elle ? Que j'allais lui sauter dans les bras ?
- Merci ma belle, j'espère qu'on se reverra, toi et moi. Dis-je en lançant un clin d'œil avant de repartir dans la salle où il y avait encore la jeune Weasley.
Elle me regarda rentrer dans la salle, et même quand j'eus enfin le dos tourné, je savais qu'elle me regardait encore. Elle aussi était amoureuse de moi ?
- Arrête de me fixer Weaslette.
- Je ne te fixais pas ! L'entendis-je s'insurger.
Je lui répondis simplement un rire, non-sincère.
- Hermione a raison, tu n'es vraiment qu'un gros connard.
Attend quoi ? Quand Granger a dit ça ? Elle a vraiment osé parler de moi à la commère de Poudlard ?
- Si Granger l'a dit alors. C'est à son tour de rire. Pourquoi tu rigoles ?
- Pour rien.
Elle pique ma curiosité, et ça m'énerve.
- Tu parles trop. Si j'avais été avec Granger, tout aurait été plus simple, parce qu'elle sait fermer sa bouche, elle. Je ne sais pas pourquoi je lui ai sorti ça, mais je sais qu'elles étaient en froid. En fait, tout le monde le sait et je veux savoir pourquoi.
- Je suis certaine qu'elle se dit la même chose à propos de toi. C'est fou comme vous avez des points communs tous les deux. Ma gorge se serra. Moi, avoir des points communs avec cette... née moldue ?
- On a pas de points communs. On a rien en commun.
- Vous êtes tous les deux à Poudlard. Répondit-elle pour me contredire. Je soufflais avec énervement. Qu'est ce qu'elle peut être chiante celle là.
- Il parait que vous ne vous parliez plus. Pourquoi ? Dis-je en me retournant enfin vers ma camarade à qui j'avais tourné le dos depuis le début. Elle me regarda et me jugea quelques secondes avant de me répondre.
- Ce ne sont pas tes affaires Malefoy. Elle se braqua directement.
- Tu as raison. Même si je le saurai un jour.
- Le jour où tu vas recoucher avec elle parce qu'elle sera trop bourrée ?
Weaslette continua de parler mais je ne l'écoutais déjà plus. Je n'arrive pas à y croire. Granger a dit à sa meilleure pote qu'on avait couché ensemble. D'accord, c'est sa meilleure amie, mais...
- Malefoy, tu m'écoutes ? Je revenais à elle et hochais la tête, en signe d'accord même si cela était un mensonge.
- Je ne pensais pas que Granger allait te dire qu'on avait couché ensemble. Dis-je en gardant la face devant cet aveu.
- C'est ma meilleure amie. Me répondit-elle avec condescendance.
- Et tu es la plus grande commère de cette école. Elle parut choquée.
- Attend, je ne suis ni les sœurs Patil et encore moins Parkinson.
- Vous êtes toutes pareil.
- Tu ne l'as dit à personne toi ? Même pas à Zabini ?
- Blaise ? Blaise doit s'en douter, parce que Granger ment mal. C'est pour ça que je suis allé la voir dans son appartement. Personne doit savoir que j'ai couché avec elle. Je pense que tu peux le comprendre. Dis-je.
- Je comprends seulement les raisons d'Hermione. Les tiennes, je n'en suis pas si sûre.
- Tu en dis soit trop soit pas assez. Continues. Ordonnais-je.
- Hermione n'en parlera jamais pour trois raisons : de un, elle regrette, de deux, si Harry et Ron le savaient, elle les perdrait et de trois, si les journalistes apprenaient ça, vous seriez tous les deux suivis.
Je n'avais tout simplement pas pensé aux conséquences de si notre « relation » se savait. Mais maintenant que Weaslette l'a dit, si les journalistes apprenaient ça, Granger, tout comme moi, serait dans la mouise. Les deux autres raisons sont plus personnelles, et je peux comprendre que si Saint Potter et Weasmoche apprenaient ça, ils seraient sûrement pas heureux. Mais à propos du fait que Granger regrette, j'ai plus de mal. Et je ne sais pas pourquoi.
- De bonnes raisons.
- Quelles sont les tiennes Malefoy ? Demanda la rousse.
- Pareil, les journalistes, le regret tout ça. Tout avait l'air faux dans ma voix.
Elle haussa les sourcils et arrêta sa pêche à l'information là. Tant mieux, je pense que j'aurai pu péter un câble avec elle dans mes pattes.
Mais c'était sans compter sur sa curiosité, beaucoup trop présente pour moi et son culot qu'elle me sortit :
- Si je me rappelle bien, tu n'étais pas si bourré. Et tu as quand même couché avec elle. Et je veux pas t'effrayer, loin de là, mais Hermione... Elle fit une pause.
- Quoi Granger ? Demandai-je très peu intéressé.
- Elle n'arrête pas de penser à toi. Pas sentimentalement parlant. Dit elle après avoir vu que j'avais froncer les sourcils. Je veux dire, ça la tellement perturbée de savoir que vous ayez pu coucher ensemble qu'elle se demande ce qu'il s'est passé ce soir là. Tu m'étonnes qu'elle n'arrive pas à mentir devant Zabini. Il ne lui parle que de ça.
- Faut qu'elle déstresse un peu le rat de bibliothèque. On a juste couché ensemble. Dis-je presque énervé.
- Alors si vous avez juste couché ensemble, dis moi pourquoi tu n'as toujours pas dit à Zabini que tu avais couché avec elle ? C'est quand même ton meilleur ami et lui a l'air très intéressé de savoir pourquoi un truc pareil s'est passé. En plus, à chaque fois que tu te fais une nouvelle fille, tout Poudlard est a courant le lendemain. Sauf avec Hermione. Pourquoi quand tu t'es réveillé ce matin là, tu t'es enfui en courant alors que tout le monde ici sait que tu restes avec la fille avec qui tu couches jusque le lendemain matin pour qu'elle te fasse des petites "gâteries" ?
Qu'est ce qu'elle pouvait être chiante sérieux ! Ces questions étaient tellement idiotes. Pourquoi ? Parce que coucher avec Granger est vraiment un truc qui serait mal vu de tous les serpentards, et en fait de tout le monde. Weaslette avait comme lu dans mes pensées et répliqua à nouveau :
- Ne me dis surtout pas que c'est parce que ça serait mal vu de coucher avec une fille comme elle. Surtout Hermione. Une gryffondor, une née moldue et de surcroît une héroïne de guerre. Tu sais autant que moi que si les gens avaient su que tu avais couché avec elle, ça aurait redoré un peu ton image, mais pas celle d'Hermione. Je me trompe ?
Putain, elle est forte, trop forte.
- Ecoute, je ne sais pas ce que tu veux insinuer, mais saches que j'ai juste couché avec ta meilleure amie. Des gryffondors, j'en ai eu plein dans mon lit, des nées-moldues aussi. Alors lâche moi. Ce n'est pas parce que je n'ai pas encore couché avec toi que ça veut dire que je n'ai couché avec personne dans ce château.
Je la vis froncer les sourcils, presque vexée. Elle se retourna et partit vers le fond de la salle de potions ? Était-elle vexée de ne pas être allée dans mon lit, elle aussi ?
- Tu sais quoi Malefoy ? Dit-elle après s'être tus pendant un bon moment. Je ne prenais même pas la peine de répondre, ni de la regarder. Le problème dans toute cette histoire, c'est que ça soit Hermione et toi. Des deux côtés c'est problématique. Vous vous détestez depuis quoi ? Vos onze ans ? Et tout un coup vous couchez ensemble, après avoir rigolés pendant toute une soirée. C'est pour ça que tu ne l'as dit à personne. Tu as peur. Tu as peur que certaines personnes prennent mal le fait que tu es couché avec elle. En plus, je suppose que t'as dû bien aimer cette partie de jambe en l'air, parce que je suppose que tu aurais déjà crier sur tous les toits que Hermione était le pire coup que tu t'étais fait, ou un truc du genre comme tu l'as fait pour Chang. Tu l'as détruite et tout le monde te félicitait. Pourquoi pas le faire avec Hermione ? Enfin bref, tout ça pour dire que de ce que j'ai vu, ça n'avait pas l'air d'être vraiment une histoire d'un soir et que tes réactions ne sont pas des plus communes. Je n'insinue pas que tu ressens quelque chose pour elle, sentimentalement parlant, parce déjà tu n'as pas de cœur, mais aussi parce qu'on ne peut pas avoir des sentiments comme ça en une soirée. Je peux juste insinuer que cela t'as marqué et peut-être même perturbé d'avoir agi comme ça avec une telle personne.
Son futur métier? Auror. C'était tout simplement la voie qui lui fallait, mais je n'en dis rien et assimilait peu à peu ce qu'elle venait de me dire.
- Attend, tu nous as regardé? Demandai-je sérieusement, perturbé. Elle rigola.
- Non, bien sûr que non. J'ai rien vu, enfin bon tu as compris ce que je voulais dire. Me répondit-elle alors qu'elle avait l'air perturbée que je ne réponde à aucune de ses attaques.
- Franchement Weaslette, j'ai l'air d'avoir autre chose que des histoires d'un soir ? Demandai-je méchamment sans réellement répondre finalement à sa tirade.
Je regardais l'heure sur la petite pendule accrochée sur le mur du fond. Il était l'heure de partir rejoindre le bureau de McGonagall. Je ne laissais pas la sœur Weasley me répondre et je partis de cette salle. Toute cette conversation était juste puérile. Sérieusement, à presque 19 ans, je n'avais pas le droit de coucher avec Hermione Granger ? Tout le monde compliquait tout. Je montais en vitesse les escaliers, mais lorsque j'arrivais au palier du deuxième étage, les escaliers bougèrent. j'eus le malheur de voir la petite amie de Potter à côté de moi.
- Tu n'as que des coups d'un soir, c'est vrai. Mais je pense très honnêtement qu'Hermione ne fait pas de cette catégorie.
Je ne lui répondis pas et attendais que les escaliers s'arrêtèrent de bouger avant de reprendre ma course vers le bureau de la vieille chouette, pour en finir pour de bon. C'était décidément les pires heures de colle de ma scolarité à Poudlard.
HERMIONE
Je vis Malefoy entrer dans la salle de classe de McGonagall. Merci Merlin d'avoir fait passer le temps aussi vite. Malefoy ne me lâcha pas un seul regard, ni même à Parkinson. Lorsque celle-ci le vit, elle se jeta dans ses bras. Je la voyais chuchoter à l'oreille de celui-ci, et je devinais bien qu'elle se plaignait de moi. De toute façon, elle n'avait fait que ça cet après-midi.
Ginny rentra elle aussi dans la salle et me regarda avec des yeux brillants. Je ne la connaissais que trop bien, et je savais qu'elle savait un truc que j'aimerais bien savoir. Apparemment, elle ne me faisait plus la gueule. Elle se dirigea rapidement vers moi et me glissa à l'oreille un "plus tard" et je devinais donc le sujet de ce qu'elle voulait me dire.
McGonagall arriva très rapidement.
- Je viens de passer dans la salle des potions, et c'est plutôt pas mal. Je vois aussi qu'ici c'est propre. Vous pouvez y aller, jeunes gens. Miss Granger, n'oubliez pas votre ronde ce soir avec Zabini. Me lança t'elle.
Je remerciais la directrice après que les deux serpentards se soient envolés. Je sortis avec Ginny.
- Ce mec est timbré. Rigola t'elle. Je ne répondis pas. Je n'allais tout de même pas oublier notre embrouille. Elle dut le comprendre puisqu'elle continua : Aller Hermione ! Je suis désolée ! Je n'aurais pas du dire ça.
- C'était gratuit Gin', en plus, on s'est fâchées vraiment pour un rien.
- Pardon. Dit-elle. J'avais envie de lui dire que non, c'était de ma faute, mais je ne pouvais le faire. J'ai beaucoup parlé à Malefoy cet après-midi. Il était bavard. Agacé de parler avec moi, mais bavard quand même.
- Malefoy qui parle ? Rigolais-je pendant que nous nous dirigions dans la grande salle où le repas allait bientôt être servi. Aller, raconte-moi.
Elle m'expliqua alors leur conversation. Rien n'avait de sens dans ce qu'ils se disaient. Quand Ginny avait refait sa tirade devant moi, je ne pouvais qu'être impressionnée. Mais tout ce qu'elle avait défendu, c'était que Malefoy et moi avions vécu un moment... particulier ? Je ne lui dis pas que tout cela me gênais plus qu'autre chose et retenais bien toute la conversation qu'elle m'avait décrite. Je savais que Malefoy avait dû penser énormément de choses qu'il n'avait pas dites à ma meilleure amie.
Nous arrivâmes donc dans la grande salle et nous vîmes déjà Harry et Ron assis à nos places habituelles. J'étais donc en face d'Harry et face à la table des serpentards.
- Alors, les 4 heures ? Demanda Harry.
- Très intéressante. Lui répondit sa petite amie en me regardant.
- Oh ! Ok. Dit le brun sans vouloir avoir plus d'information.
Je jetais alors un coup d'œil à la table des verts et argents, et je vis Zabini avec un grand sourire vers le blond. J'étais persuadée qu'il le savait maintenant. et que Malefoy venait de lui dire ce qu'il s'était passé, vu la tête qu'il tirait.
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