Chapitre 6
HERMIONE
Je n'ai pas vu Ginny aujourd'hui pour lui dire que Malefoy est passé me voir hier soir. Je me suis réveillée en retard, et je suis arrivée en retard en cours de sortilèges de Flitwick, l'un des seuls cours ou je ne suis pas à côté d'elle, mais de Ron.
- Tu as l'air dans tes pensées ? Me dit Ron.
- Je ne suis pas réveillée. Dis-je simplement.
Il ne répliqua pas et continua de s'exercer sur le sort que l'on apprenait. En levant les yeux, je vis Ginny en face de moi, me regardant en essayant de me faire passer un message. Je ne compris pas, je fronçais alors les yeux. Elle écrivit alors quelque chose sur un bout de papier et me l'envoya grâce à sa baguette quand le professeur avait le dos tourné. En ouvrant le bout de papier, je vis griffonner : « Zabini et Malefoy te regardent souvent, et Zabini regarde Malefoy bizarrement, genre « pourquoi il fait ça ? » tu vois ? ». Je levais alors la tête pour la regarder, mais elle regardait encore derrière moi. Je n'eus pas le temps de me retourner que j'entendis le professeur Flitwick :
- Les garçons ! Un peu de tenue dans mon cours ! Lorsque que toute la classe se soit intéressée aux deux serpentard, le professeur reprit : Quelle fille peut vous faire cet effet là ? Rigola le professeur Flitwick.
- Une fille qui n'en vaut pas la peine professeur. Répondit Zabini.
Je vis Malefoy soufflé. Je me retournais donc vers Ginny, qui, semblait vraiment excitée par ce qu'il venait de se passer. Je savais déjà qu'elle allait me parler d'eux tout le repas.
Sans avoir exagérée, le repas du midi fut un enfer.
- Hermione ! Tu es la fille ! Me dit-elle.
- Tu es vraiment naïve Gin'... Ça se trouve, il disait ça pour rigoler. Sinon il parlait d'une autre fille.
- Ils t'ont regardé tout le long du cours !
- Peut-être parce que Malefoy est venu dans mon appartement hier. Dis-je en haussant les épaules.
- Pardon ?
- Tu as très entendu Ginny...
- Qu'est ce qu'il s'est passé ? Dis moi tout tout tout !
- Rien, on a juste mis au clair le fait que nous ne parlerons plus jamais de ce qu'il s'est passé.
- C'est tout ?
- Il a dit que j'étais bonne. Dis-je un sourire au coin.
- Compliment à prendre. Gloussa t'elle. Et donc... il n'a pas proposé de remettre ça ?
- Non. Bien sûr que non.
- Je suppose que le chapitre est fini ?
- Tu supposes bien.
- Mais je tiens toujours à dire que ce qu'il se passait entre vous n'était pas que sexe.
- Penses ce que tu veux.
Nous changeâmes alors de conversation. Finalement, j'étais presque triste de ne plus parler de ça. C'était comme notre scoop de la semaine. Mais Ginny reprit.
- Tu sais que tu vas voir Zabini 4 fois par semaine ?
- Pour le bien de Poudlard. Et Zabini n'est pas Malefoy.
- Cette histoire n'est pas finie. Me dit-elle en me charriant.
- Quelle histoire ? Dit Harry en arrivant dans la discussion.
- Un livre d'amour mon chéri. Il y aura un tome 2.
- Je ne pense pas qu'il y aura un tome 2 Gin'. C'est bien marqué à la fin que la fille ne voulait plus rien. Dis-je en lui faisant passer un message qu'elle comprenait si bien.
Le reste du repas se passa sans une parole pour Ginny. Elle n'arrêtait pas de me faire des sous-entendus à chaque fois que je parlais. C'était énervant, et j'avais vraiment peur que les garçons captent quelque chose.
L'après-midi fut aussi long qu'un cours d'histoire de la magie, et le repas du soir également.
Lorsque je remontais dans mon appartement avant ma ronde, je croisai la bande des serpentard dans le couloir de la bibliothèque. Nott tourna la tête lorsqu'il me vit, Parkinson me provoqua des yeux, Zabini et Malefoy, eux, baissèrent la tête quand nos yeux se rencontrèrent. Je levai les yeux en continuant mon chemin.
...............................................
⚠ lemon🍋
- Mais non Granger ! Quand je te dis que les mecs qui travaillent au ministère de la magie sont des gros cons ! Je rigolais.
- Écoute Malefoy, ils sont pas tous comme ça !
- Les hommes politiques n'ont rien de bon. Si tu fais ça Granger, je te détesterais vraiment !
- Parce que tu ne me détestes pas ? Demandai-je avec une voix prise par l'alcool que j'avais consommé.
- T'es pas si désagréable que ça... Me dit Malefoy avec un sourire que je ne connaissais que depuis quelques minutes. Je rigolais comme Parkinson, mais à cause de l'alcool.
Mais ce que l'alcool n'avait pas prévu, c'était le baiser que venait de me donner Malefoy. J'y ai répondu très favorablement. C'était si agréable, qu'y répondre était comme une évidence. Nous avons repris notre souffle quelques fois, mais à chaque fois, nous recommencions à nous embrasser. Chaque fois que nous reprenions ou nous en étions, nous passions un cap.
J'étais maintenant déshabillée de tout vêtement, et Malefoy quitta ma bouche pour explorer mon cou, et petit à petit descendre plus bas. Malefoy fît une pause, mais et enleva le dernier bout de tissus qui lui restait, son boxer. Je regardais alors dans cette direction et éclata de rire.
- C'est vexant Granger. Dit-il.
- Pardon Malefoy, je ne pense aucun mal de ton engin. Dis-je en éclatant de rire encore une fois. Tu sais, l'alcool...
Je ne pus terminer ma phrase qu'il m'embrassa à nouveau ce qui me fis lâcher un petit gémissement. Il reprit sa course de ses baisers sur ma peau. Il passa rapidement sur mes seins, pour descendre sur mon ventre, où je lâchais un rire. Je le sentis sourire sur mon ventre. Il arriva alors au niveau de mes cuisses et me lâcha deux baisers à l'intérieur d'elles. Il me regarda, et sans préambule mis un doigt à l'intérieur de moi. Un petit cri sortit de ma bouche, surprise. Il continua et rapidement, les préliminaires devinrent plus intéressant. Ils me firent plus d'effet, et je prenais donc plus d'initiative. Je commençais alors les préliminaires avec lui. Il fut surpris que je puisse entreprendre quelque chose avec lui, lui qui s'était montré dominant avec moi. Lorsque je fus au bord de l'orgasme, il arrêta tout mouvement et se redressa pour le faire face. J'allais l'insulter lorsqu'il me dit :
- T'es vraiment bonne Granger.
Fin du lemon🍋
Je me réveillais en sursaut. Je me dirigeais directement au toilettes, vu l'excitation que j'avais entre les cuisses. Je me vis dans le miroir, mes joues étaient rouges : rouge de honte, rouge d'excitation, rouge de gêne. Je retournais dans la chambre, et regardais l'heure. Il n'était que 5 heures du matin, et je pouvais encore dormir un peu. Mais je décidais de rester debout. Après ce rêve, je ne pouvais absolument pas fermer l'œil . Est-ce que ce rêve était un rêve ou si c'était ce qu'il s'était passé cette nuit là ? Je n'ai pas vu la suite du rêve, mais c'était si facile de deviner la suite.
Après ma ronde d'hier soir avec Zabini qui était si silencieux, je m'étais endormie de fatigue. J'avais été attristée de savoir que je ne pouvais pas entendre une seule fois une réplique cinglante de Zabini.
Après m'être douchée, je décidais d'aller dans la salle commune des gryffondor pour faire part de mon rêve à Ginny. Je sais qu'elle voudra m'en parler pendant des années, mais je veux juste lui raconter.
Les couloirs étaient froids et sombres. Personne n'était en train de se promener, vu l'heure qu'il était. Je prononçai le mot de passe devant le portrait de la salle commune, qui s'ouvrît pour me laisser entrer. Je montais alors dans la chambre de Ginny, me posais sur son lit et la secouait légèrement.
- Ginny ? Chuchotai-je.
- Mmmh.
- Je dois te dire un truc qui devrait t'intéresser...
- T'es ministre de la magie ? Demanda t'elle, toujours somnolente.
- J'ai fait un rêve... Une rêve... euh...
- Du sexe ? Se leva t'elle d'un coup.
- Gin' !
- Raconte-moi !
- Je crois que j'ai rêvé de la nuit que j'ai passée avec Malefoy.
- C'était comment ?
- T'es vraiment en train de me demander ça ? Elle fronça les sourcils avant de me demander :
- Tu n'es pas là pour ça ? Je réfléchis.
- Je voulais juste te le dire Gin.
- Et du coup ça n'aurait pas pu attendre deux petites heures ? Rigola t'elle.
- Non, tu m'aurais tuée. Dis-je en m'allongeant à côté d'elle.
- C'est vrai. Rigola t'elle. Bonne nuit Mione.
- Bonne nuit Gin'.
Je sentis le corps de ma meilleure amis se raidir contre moi quelques minutes après avoir terminé notre conversation. Avant de moi-même repartir dans les bras de morphée, je prononçai ces quelques mots.
- C'était vraiment bien Gin'.
Je me réveillais en sursaut après avoir entendu quelqu'un toquer à la porte. Je regardai l'heure, et je vis avec horreur que Ginny et moi avions manqué l'examen blanc de McGonagall.
- Ginny ? Lève-toi ! Il est déjà onze heures. Si tu rates les...
- Merci Patil. Je m'en charge ! Criai-je derrière la porte.
- Hermione ?
- Ne t'inquiète pas, va en cours.
Pendant que je renvoyai la soeur Patil, Ginny s'était doucement réveillée.
- Merde ! L'exam de métamorphose...
- On va dire un mensonge ne t'inquiète pas Gin'.
- Pourquoi j'ai pas entendu mon réveil ? Dit-elle en courant pour s'habiller rapidement.
- Gin', prend ton temps on ira en cours cet après-midi. C'est pas Binns qui va te punir.
- Tu as raison. Dit-elle en s'asseyant finalement sur son lit. Qu'est ce qu'on peut bien dire à McGonagall ? Elle saura tout ! Elle a des yeux partout.
- Je peux te faire apparaître quelques symptômes de la dragoncelle...
- J'en suis vaccinée...
- J'ai une idée mais elle ne va peut-être pas te plaire...
- Dis moi. Dit-elle intriguée.
- On peut dire qu'on s'est pas réveillées...
- Merci Hermione pour cette idée remarquable ! S'exclama t'elle.
- Laisse moi finir ! Où on peut dire que quelqu'un nous a fait boire un filtre de sommeil. Facile à créer des preuves.
- Tu peux faire ça ?
- Oui, bien sûr.
- Et pourquoi ça ne me plairait pas ?
- Il faut donner des coupables Ginny.
- Tu penses vraiment suspecter les serpentard ?
- Pourquoi pas Parkinson ?
- La pauvre... Elle pourrait quand même se faire virer. Me répondit-elle.
- Essayons de ne pas le faire. Bon je vais à mon appartement chercher quelques trucs pour prouver qu'on nous a donné de la potion, on ira ensemble à l'infirmerie et dire à Pomfresh qu'on veut voir la directrice maintenant.
Avant de partir je lui dictais toute l'histoire. Il fallait qu'on ait la même pour, au cas où, l'expliquer à McGonagall.
Quelques temps plus tard, nous nous trouvions, Ginny et moi, dans le bureau de la directrice. Elle nous regardait avec un air sévère.
- Puis-je savoir pourquoi l'infirmière m'a demandé de vous questionnez à propos de vos états ?
- Professeur... Commençai-je.
- Miss Granger, ce matin, vous et Miss Weasley n'étaient pas à l'examen blanc d'ASPICS de métamorphose. Et vous prétendez avoir été « piégées » avec une potion d'endormissement ? Dit-elle comme si elle savait déjà que c'était un pur mensonge.
- On suppose juste professeur. Dit Ginny.
- Miss Granger, pourquoi étiez-vous dans le dortoir de Miss Weasley ?
- Hier soir, après la ronde avec Zabini, j'étais stressée de l'examen d'aujourd'hui. Et dans ces cas là je vais souvent dormir avec elle.
- Vous savez que vous n'avez pas le droit de faire ça ?
- Oui professeur.
- Bien, j'enlève 20 points à Gryffondor pour cela. Je baissais les yeux. Et je vais vous accorder un rattrapage de l'examen de métamorphose. Comme je ne peux pas prouver que vous avez été empoisonnées, je vais tout de même ajouter des difficultés à votre examen. Je levai la tête, surprise que ça a pu être aussi facile.
- Mais professeur, nous avons été empoisonnées, ce n'est pas de notre faute. Répliqua Ginny.
- Miss Pomfresh a effectivement trouvé des traces de cette potion dans votre sang mais je ne peux prouver que quelqu'un vous l'a administrées, à part si vous avez des noms. Et, si vous n'êtes pas d'accord avec ma décision Miss Weasley, je peux encore vous annuler l'examen.
- Ce ne sera pas nécessaire professeur. Nous n'avons pas de prénom malheureusement. Dis-je pour éviter qu'elle ne change d'avis.
Je me levais alors, pour saluer la directrice et partir vers la grande salle mais Ginny n'était pas apparemment d'accord puisqu'elle dit :
- Parkinson.
- Pardon ? Dit McGonagall. Je repris ma place à côté de Ginny, étonnée.
- Pour demain nous avons une potion à faire pour le cours de Potions, et je sais que Parkinson et Malefoy en ont fait une. Ah bon ? Je ne savais pas qu'ils faisaient une potion d'endormissement.
- Je vais me renseigner. Votre examen sera déplacé à vendredi prochain.
- Merci professeur. Dis-je avant de partir.
Je me dirigeais seule vers la grande salle. Ginny ne m'avait pas dit que Parkinson et Malefoy avaient fait cette potion, et je savais que ça allait retomber sur eux facilement, et que j'allais subir sûrement les conséquences. J'étais d'accord pour donner des noms si ça pouvais nous aider à faire l'examen, mais McGonagall avait déjà dit qu'on allait pouvoir passer l'examen.
- Hé Hermione ! Entendis-je Ginny derrière moi.
- Mmmh. Dis-je une fois qu'elle fut à ma hauteur.
- Qu'est ce qu'il y a ?
- Pourquoi tu ne m'avais pas dit que Malefoy et Parkinson avaient fait une potion d'endormissement ?
- Je pensais que tu le savais.
- On avait pas besoin de donner de nom, on va peut être les faire virer Ginny.
- Qu'est-ce qu'on s'en fiche de si ils se feront virer ou pas. Dit-elle en levant les yeux.
- Je ne m'en fiche pas moi.
- Tu ne disais pas ça quand on parlait de Parkinson. Maintenant que Malefoy est dans le coup, ça te dérange ?
- Pourquoi toujours revenir à Malefoy ? Dis-je agacée. Ils sont innocents et on pouvait ne pas les accuser. C'est tout.
Ginny me jugea quelques instants des yeux et partis vers la grande salle. Je soufflais et la suivis. En entrant dans la grande salle, Ginny se dirigea vers Harry tandis que je restais près de Ron. Elle ne me lança pas un seul regard du repas.
A la fin de celui-ci, je vis McGonagall se diriger vers la table des serpentard. Je regardais discrètement tout ce qu'il se passait vers cette table. La directrice commença à parler, et je vis Parkinson lever les yeux aux ciels. Je vis ensuite Malefoy froncer les sourcils et se lever pour suivre McGonagall avec Parkinson. Une fois partis, je regardais Zabini, qui lui, me fixait. Il avait l'air déçu, enfin je crois.
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