Chapitre 5

HERMIONE

- Il abuse. Va lui parler Hermione. Il va réussir à semer le doute et tout le monde va penser que tu es en couple avec Zabini.

- Gin', il faut trouver un moment pour parler avec Malefoy ! C'est impossible. Les autres vont trouver ça vraiment bizarre.

Ginny me regarda et réfléchît quelques instants avant de s'exclamer :

- Pendant ta ronde !

- Mais...

- Juste, à ta prochaine ronde, tu diras à Zabini que tu dois à parler à Malefoy. Je pense qu'il acceptera.

- Je pense que tu as raison.

- Vous parlez de quoi ? Demanda Ron en arrivant dans la salle commune des Gryffondor.

- De mon cours d'histoire de la magie. Répondis-je.

- Rien de plus déprimant pour commencer une conversation... Grogna t'il.

Deux heures plus tard, nous voilà en cours de défense contre les forces du mal. Le nouveau professeur n'avait sûrement pas compris que nous avions, quelques mois auparavant, ou connaître les forces du mal puisqu'il nous apprenait à faire un patronus. Il était étonné que la plupart d'entre nous savaient déjà le faire. Les serpentard de leurs cotes étaient restés en retrait, puisque pour la plupart, il leur était impossible d'en faire un, comme Malefoy. Leurs souvenirs étaient trop sombres pour produire du bonheur, et ça me faisait de la peine de voir que nous gagnions des points seulement en produisant un patronus alors que les autres ne peuvent pas le faire, et par conséquent, ne pas gagner de point.

- Je suis étonné par vos capacités les jeunes ! S'exclama avec joie le professeur.

Je levai les yeux en l'air en me retournant vers Ginny.

- Ce qu'il fait est injuste.

- Pourquoi ? Me dit-elle.

- Les serpentard comme Malefoy ou Nott n'ont aucune chance de produire un patronus, ils perdent des points bêtement. Ginny fronça les sourcils.

- Ils n'essayent même pas dans faire un Hermione.

- Parce qu'ils ne peuvent pas ! Gin', ils n'ont pas de souvenirs heureux. C'est impossible. Ils n'ont pas envie de se ridiculiser, je trouve ça normal.

- Si tu le dis. Dit elle en me regardant bizarrement.

- Quoi encore ?

-Tu te plains vraiment parce que tu gagnes des points et que les autres non ?

- On a pas tous les mêmes capacités, c'est tout.

- Alors dis toi qu'ils ne perdent pas de points. Ils ont leur chance de gagner la coupe des quatre maison.

- Tu as raison.

Encore une demi-heure d'entraînement, et le cours et terminé. Chaque gryffondor ayant reçu 5 points pour leurs patronus. Quelques serpentard ont eu cette chance.

- Tu viens à l'entraînement nous voir Hermione ? Me demanda Harry pendant que nous rentrâmes dans la grande salle.

- Ce soir je n'ai pas de ronde. Alors oui, normalement je pourrais.

- Ma meilleure amie va enfin me regarder m'entraîner. Mon rêve. Répondît-il. Je rigolais. Il commença une autre discussion avec Neville.

- C'est ça ! Me chuchota Ginny.

- De quoi ? Dis-je intriguée.

- Il faut que tu dises à Malefoy de venir à l'entraînement.

- Tu es suicidaire Ginny.

- Mais non... Personne ne regardes les gradins et personne y sera, en fin février.

- Comment je lui dis de venir ?

- Zabini. Tu vas lui parler. Vous êtes des préfets, vous pouvez parler de choses concernant Poudlard. Pas forcément de personnel.

- Bonne idée. Je regardais la table des serpentard. Ils ont bientôt fini, je vais l'attendre devant la porte.

Ginny acquiesça et je me levai afin de partir. Je regardais la table des verts et argent, en essayant d'envoyer un message à Zabini. Une fois sortie, je me positionnais sur un pilier pour attendre le préfet. Il arriva quelques minutes plus tard, et celui-ci était accompagné de Nott.

- Zabini !

- Oh, Granger. Dit-il en regardant autour de lui.

- On doit aller voir McGonagall.

- D'accord.  J'arrive dans quelques minutes.

Il est bête ou quoi ?

- Maintenant. Laisse Nott deux minutes.

- Du calme Granger. J'ai pas le choix mec, j'arrive dans 10min.

Il commença a marcher et prendre les escaliers menant au bureau de la directrice.

- Zabini !

- Quoi ?

- On va pas chez McGo ! Dis-je après avoir vérifié qu'il n'y avait personne dans les parages.

- On va où alors ?

- Je voulais te parler.

- Tout ce cinéma ?

- Apres on va dire qu'on sort ensemble.

- Bon, qu'est ce qu'il y a ?

- Dis à Malefoy de me rejoindre dans les gradins à l'entraînement de 18:30.

- Je suis pas un pigeon voyageur. Dit-il presque vexé.

- S'il te plaît ! Il faut que je lui parle.

- Vous avez couché ensemble ? Me demanda t'il un sourire aux lèvres.

- Non, bien sûr que non.

- Très beau mensonge. Réessaye. Je soufflai.

- Je ne sais pas. Je me suis réveillée dans le même lit que lui, mais je ne me souviens de rien. Alors je ne sais pas si j'ai couché avec lui.

- Ça me va. Même si tu mens encore, c'est une histoire presque crédible. Je lui dirai.

- Et qu'il ne s'asseoir pas à côté de moi. Il se met soit sur le bance de devant ou de derrière, sinon, les gens se douteront de quelque chose.

- Oui Granger. Je peux partir maintenant ?

- Tu n'oublies pas ?

- Je n'oublie pas.

Je partis alors et partais à mon cours de botanique. Seulement quelques élèves avaient pris cette option, comme Neville ou Dean. Aucun serpentard n'y de serdaigle, mais quelques poufsouffle. À 16:00 précise, je montais dans le dortoir de ma meilleure amie. En passant dans les couloirs, je vis Parkinson, me dévisageant. Je levais les yeux en l'air, par habitude. Quelques minutes plus tard, j'étais sur le canapé de la salle commune, en attendant ma meilleure amie sortant du cours de divination. Le portrait s'ouvrît sur une horde d'élèves. Dans la foule, Ginny réussit à m'atteindre.

- Alors ?

- J'espère que Zabini lui a dit.

- Ils n'ont pas arrêté de parler en divination. Je les regardais du coin de l'œil, au départ, Zabini lui parlait et Malefoy n'arrêtait pas de froncer les sourcils. Puis, je pense qu'ils se sont disputés. Je ne suis pas sûre, mais ils ont parlé de toi, c'est sur. En plus, Trelawney a lu l'avenir de Malefoy, et tu sais quoi ?

- Non, je ne sais pas, je ne sais pas lire les pensées Gin'.

- Il rencontra une jolie jeune fille qu'il mariera...

- Interessant. Dis-je en rigolant. Tu ne vas pas te préparer pour ton entraînement ?

- Ça ne commence qu'à 17:45. J'ai 1h30 avant de me préparer.

- Tu proposes quoi ?

- Soit on va dans les cuisines manger quelque chose, soit aller dans la grande salle avec Harry et Ron.

- D'abord la cuisine puis la grande salle ? Dis-je.

Elle rigola et acquiesça. Nous nous levâmes et partîmes dans le couloir de la cuisine et de la salle commune de Poufsouffle. En entrant dans la cuisine, quelques elfes de maison nous regardèrent. Ils n'étaient pas étonnés de nous voir arriver, nous en avions l'habitude. Après avoir demander aux elfes de maison de nous préparer un gâteau (cela ne me dérangeait pas, ils étaient payés), nous quittions les lieux et rejoignîmes les garçons.

- Salut vous. Dit Ron sans avoir lever les yeux vers nous.

- Encore en train de faire les devoirs de potions ? Dis-je sarcastiquement.

- Je suppose que l'a déjà fait ?

- Terminé dimanche soir.

- Ron, il faut que tu dépêches, l'entraînement est dans 1h, le temps qu'on se prépare tu as 45min.

- C'est bon Harry, ne me stresse pas.

- Ça a été le cours de botanique Hermione ?

- Ouais, c'était bien. Et vous la divination , une prédiction ?

- Pas de prédiction, seulement qu'il est l'aîné d'une petite fratrie.

- Ça, c'est fort.

Après quelques minutes à entendre Ron râler à propos du devoir, je décidais de l'aider. Le temps passa plus vite que prévu et Ron n'avait pas fini son travail.

- Je serai dans les gradins et je t'écrirais des notes pour que tu puisses terminer le devoir.

- T'es la meilleure Hermione.

Je levais les yeux en l'air. Il le fait le coup à chaque fois.

J'arrivais enfin dans les gradins après avoir été trainée dans tout le château pour récupérer quelques affaires de quidditch. Je sortais les notes de potions de Ron et regardais ma montre moldue que j'aimais temps : 18:15. Je vis les joueurs entrés sur le terrain et je commençais alors d'écrire des notes sur le devoir de Ron.

J'avais enfin fini de faire un premier jet de al conclusion du devoir de mon ami lorsque j'entendis une voix.

- Hermione ? Je levais la tête.

- Ginny ? Tu n'es pas sur le terrain ?

- Il est 19h passé, nous avons fini. Je suppose qu'il n'est pas venu.

- Je n'ai même pas remarqué que le temps était passé super vite. J'étais trop concentré sur le devoir de Ron. Il n'est pas venu. Dis-je en haussant les épaules.

- Aller viens, on va aller manger.

- Je ne suis pas triste Ginny.

- Pourquoi tu me dis ça ?

- Tu me parles comme si c'était un rendez-vous. Ce n'était pas un rendez-vous, juste une mise au point. Il n'est pas venu, ce n'est pas grave, je sais à quoi m'attendre maintenant.

- Si tu le dis. Me répondît-elle.

La grande salle était déjà pleine à craquer quand nous arrivâmes. Nous vîmes Harry et Ron assis au milieu de la table des Gryffondor.

- Alors, on était comment ? Demanda Harry lorsque nous arrivâmes.

- Je n'ai pas regardé une seule seconde, je suis désolée. J'étais en train de faire le devoir de potions de Ron. Je me retournai vers celui-ci en lui tendant toutes mes notes. Tu n'as qu'à mettre au propre tout ce que j'ai écrit.

- Tu es merveilleuse, tu le sais ça ?

- Ta flatterie ne marche plus avec moi... Je te jure que c'est la dernière fois que je te fais un cadeau comme ça !

Le repas continua dans la rigolade, mais je n'avais qu'une envie, dormir. Deux rondes deux jours de suite était épuisant.

- Bon, qui dit jour de congé dit sommeil. Je vais aller me coucher.

- Tu peux encore rester dans la salle commune avec nous ? Dit Harry.

- Non merci, je veux dormir.

- Tu me promets que tu ne vas pas aller travailler ?

- J'ai presque deux semaines d'avance de travail. Donc, je te promets que je vais aller dormir. Dis-je en me levant.

Je partis rapidement, et quelques minutes plus tard, j'étais déjà dans mon appartement. J'étais étonnée de savoir que Marietta était dans sa chambre. Je m'allongeais sur le canapé, sachant que Zacharias était là, et qu'il n'avait toujours pas insonorisé la pièce. J'allumai la cheminée et me posai confortablement. Quelques minutes plus tard, j'étais déjà endormie.

- Hermione... Dit la voix de Marietta en me réveillant doucement. On y va, va dans y'a chambre.

- La prochaine fois, insonorisez. Dis-je en rigolant. Elle rigola.

Je me levais alors, et me dirigeais vers ma chambre. Je n'avais trop envie de m'endormir, mais je me forçais tout de même à me coucher. Ce n'est pas cette petite sieste de deux heures qui m'a revigorée. Je tournais un peu en rond dans mon lit. Je n'étais vraiment plus fatiguée. Je pris alors le livre qui était posé sur ma table de nuit. Un livre moldu. Après quelques réactions de joie ou de colère après ce livre, je décidais de le fermer, sentant mes yeux se fatiguer. J'entendais alors le portrait s'ouvrir, et Marietta monter l'étage.

- Tu t'es encore disputé avec Zacharias ? Dis-je en me levant et en ouvrant la porte.

- Salut Granger.

- Tu n'es pas Marietta.

- En effet.

- Comment tu es rentré Malefoy ?

- Je me suis souvenue de ton mot de passe. Tu voulais me parler ?

- Je voulais te parler à 18:30, pas à 23h.

- Granger, il faut être inconscient pour qu'on se voit dans les gradins.

- Il faut l'être encore plus quand tu rentres dans mon appartement ! Dis-je en descendant les escaliers. Il me suivit.

- Qu'est ce que tu voulais me dire Granger ? Dit-il agacé.

- Je ne t'ai pas obligé de venir ici pour que tu t'énerves comme ça. Je voulais savoir pourquoi tu as dit à tout le monde que j'étais avec Zabini.

- Tu veux qu'on parle que de ça ?

- On peut parler d'autres choses si tu veux. Mais d'abord, réponds à ma question.

- Pour brouiller les pistes.

- Les pistes de quoi ?

- Tu le sais très bien Granger. Me demande pas de dire ce que j'ai avec une sang de bourbe.

- J'y crois pas... Je n'étais pas dans mon état normal, mais toi, si. J'ai une excuse, tu n'en as pas.

- Tu m'as chauffé.

- Tu es un menteur. On est des sorciers Malefoy ! Je peux reconstituer une scène avec ce bout de bois ! Dis-je en montrant ma baguette. En tout cas, nous sommes d'accord sur le fait que personne ne doit le savoir, alors on nie si quelqu'un nous dit qu'on ait couché ensemble.

- Tu ne te souviens vraiment de rien ?

- Rien. Donc ?

- D'accord.

- Parfait. Maintenant, tu peux partir, sans jamais revenir. Il leva les yeux en l'air.

- En tout cas Granger, t'es vraiment bonne.

- Malefoy ! Dis-je indignée. Il rigola.

- Ouais ouais, Malefoy, je connais la chanson. Tu diras à Blaise que c'est vraiment un connard de ma part, merci.

Il me dévisagea quelques secondes avant de partir. J'espérais bien qu'il se fasse choper par les préfets...

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