Chapitre 4

HERMIONE 

Je me réveillais doucement au bruit de mon réveil magique. Je n'avais aucune envie de me lever, mais il le fallait, pour mes ASPICS. 

Je me levais donc et me dirigeais directement vers la salle de bain que je partageais avec Marietta, enfin bon, elle prenait plus la salle de bain de Zacharias et Zabini que la nôtre. Devinez pourquoi... 

Pendant que l'eau coulait sur ma peau et que je nettoyais celle-ci, je repensais à ma discussion avec Zabini. Tout pensait à croire qu'il avait parlé de moi à Malefoy. J'espérais que celui-ci nierait jusqu'à la fin de sa vie, comme moi je le ferai. Je l'ai dit à Ginny parce que je ne me voyais pas garder ça pour moi toute seule. Mais si Harry, Ron ou même toute l'école apprenaient que j'avais couché avec Drago Malefoy, ce serait la mort pour moi, je le savais.

Une fois sortis de la douche, je m'habillais rapidement et lançais un sort à mes cheveux indisciplinés pour les coiffer rapidement et pris mes affaires de cours avant de descendre dans la grande salle rejoindre mes amis.

Après que le portrait ce soit refermé sur moi, je me dirigeais vers les escaliers. Ceux-ci avaient décidé de bouger, et je devais donc attendre qu'ils viennent à moi. Pendant ce temps là, un groupe de 5ème année de Serdaigle s'approchèrent de moi pour attendre également les escaliers. Elles parlaient avec beaucoup d'intérêts, et lorsque j'entendis le nom de cette peste de Parkinson, je décidais de tirer l'oreille.

- Mais vous imaginez ? C'est un comble qu'un sang-pur puisse coucher avec une née-moldue. S'exclama la première fille.

- Tu es sûre de ne pas avoir entendue le nom de la chanceuse ? Dit une deuxième fille dans un gloussement.

- Non, mais je pense qu'on le saura bientôt. 

Les escaliers bougèrent ce sui me déconcentra de la discussion. Les filles partirent vite, et je ne pus les suivre à leur allure.

De qui parlaient-elles ? De Malefoy ? Si c'était de lui, les gens sauront bientôt que c'était moi. A part s'il a couché avec une autre fille hier soir ? Je l'espère.

Arrivée dans la grande salle, je jetais un œil vers la table des Serpentard où j'y croisais les yeux marrons de Zabini, toujours avec son sourire collé au visage. Je déviais mon regard et regardais si les gens me regardaient, et apparemment, rien ne se disait sur moi. Me voilà rassurer.

Je m'asseyais à côté de Ginny, qui était seule,  et avant même de la saluer, elle s'écria :

- Alors, raconte ce que vous vous êtes dit ! 

- Alors bonjour à toi, et je vais t'expliquer quand tu seras moins excitée ! Il ne faut vraiment pas que Zabini comprenne qu'on parle de son groupe. 

Elle leva ses yeux, sans aucune discrétion vers la table des Serpentard.

- Ah oui, tu as raison,  il nous regarde.

- Bien sûr qu'il nous regarde ! M'exclamai-je.

- Pardon, alors ? 

- Apparemment on est allées les voir toutes les deux, tu as dit un truc du genre : "Ce serait vraiment bien qu'on puisse apprendre à se connaître.".

- J'ai dit ça, moi ? Tu leur as dit quoi ? 

- Que c'était tous des gros connards. Dis-je avec une grimace. Elle rigola.

- Et c'est tout ? 

- Oui, après on a parlé d'autres choses.

- De Drago Malefoy ? Demanda t'elle.

Je levais la tête et regardais Ginny. Elle, avait ses yeux dirigés vers la table des verts et argentés. Je regardais alors dans sa direction et tous les serpentard étaient tournés vers moi. Pansy me regardait droit dans les yeux  avec haine, Zabini semblait vouloir rire, Nott ne comprenait et Malefoy avait baissé la tête directement après avoir croisé mon regard. Après ce cours instant de regard et d'incompréhension, Parkinson se leva en faisant tomber le banc sur laquelle elle était assise et par conséquent Nott. Ginny explosa de rire et toute la salle se concentra sur Parkinson qui venait de franchir les portes de la grande salle, énervée. 

- Tu sais, Gin', avant de venir ici, un groupe de Serdaigle parlait d'un sang pur qui avait couché avec une née-moldue. Y'a aucun nom qui est sortie à propos de la fille, mais je n'ai pas entendu de quel garçon elles parlaient, mais j'ai peur que les gens sachent un jour, que j'ai couché avec lui. Tu comprends, je veux juste oublier cette erreur. 

- Dans ces cas-là, il faut que tu parles à Malefoy. Je pense qu'il est du même avis que toi.

- Tu es folle. Il fera comme s'il ne savait rien.

- Alors parles à Zabini ! 

- Malefoy me tuerait ! Zabini m'a dit hier que Malefoy n'avait rien dit à propos de nous.

- Comment il le sait alors ? 

- Il se doute juste de quelque chose, et j'ai nié. 

- Alors laisse couler. Il n'y a rien d'autre à faire, si les gens continuent de parler de cette rumeur et que ton nom sort, tu nies. Personne ne vous a vus, et si quelqu'un vous a vu entrer dans ton appartement, tu parleras à Malfoy et vous mettrez en place un scénario qui efface la partie de jambe en l'air. Le seul problème qu'il y aurait si un jour tout le monde le sait, c'est Harry et Ron, c'est tout.

- Tu ne vois pas La Gazette du Sorcier publié à la première page "L'héroïne de guerre est en couple avec le mangemort qui l'a harcelé toute sa scolarité..." ?

- C'est vrai que pour les journalistes, ça serait un scoop de malade. Non en fait, essaye de garder ça pour toi pour toujours.

- Merci Ginny. Dis-je ironiquement.

Une heure plus tard, j'étais installé en cours de Métamorphose. Trois heures assise à cette table à écouter le professeur Mcgonagall était passionnant ! Je ne comprend pas comment les autres pissent oser dormir ! Mais grâce à tous les Serpentard, j'ai pu faire gagner déjà 30 points à Gryffondor !  J'écrivais tous ce qu'elle disait, pour réviser ès ce soir, je ne rigole pas avec les ASPICS. Pendant que je dessinais un schéma d'un sort, je reçus un bout de papier qui vint à moi en volant. Je levais la tête pour apercevoir Zabini qui me regardait avec insistance. Malefoy, le regarda, un air incrédule. Je défroissais le bout de papier, et je sentis Ginny se pencher sur moi.

- Fais comme si tu ne comprenais pas. Dis-je tout doucement.

Sur ce bot de papier était marqué : Il me l'a dit, je connais ton secret Granger. Je levais ma tête vers lui et plissais les yeux en le questionnant. Il sourit et secoua la tête. Sur ce coup, j'étais certaine qu'il le savait vraiment, mais qu'il bluffait encore.

En sortant de cette matinée assez intense en cours et en prise de notes, Harry, Ron, Ginny et moi nous dirigeâmes vers la grande pour prendre le déjeuner.

Une fois tous assis, Ron se jeta sur la nourriture et Harry commença à discuter avec Ginny : 

- Mais tu sais Gin', pour le deuxième match contre les Serdaigle va être compliqué. On a nos chances, mais il faut qu'on s'entraîne pour ça.

- Comme si on s'entraînait déjà pas assez... Laisse les autres se reposer...

- Mais deux entraînements par semaine est suffisant non ? Dis-je. En plus, pour un match tous les trois mois...

- Hermione... Répondit Harry.

- Pardon, je vous laisse dans votre discussion.

Je continuais à manger pendant que les deux amoureux parlaient entraînement de Quidditch. Alors que j'allais avaler ma dernière bouchée de mon plat, Parvati qui n'était pas loin, me demanda : 

- Dis Hermione, qu''est-ce qu'il t'a dit Zabini en métamorphose ? 

-Hum... Il se moquait de moi.

- Mais c'était marqué quoi ? 

- Qu'elle était moche. Pourquoi ça t'intéresse autant Patil ? Répondit Ginny à ma place. Il faut vraiment que je la remercie pour toutes les excuses qu'elle me trouve.

- Parce que j'ai entendu dans les couloirs que vous flirtiez, lui et toi. 

Je crachais l'eau que je venais de boire.

- Mais les gens vont vraiment pas bien... Dis-je. Pourquoi ils pensent ça ? 

- De ce que j'ai entendu, vous faites vos rondes ensemble, et vous riez bien, ensuite la façon dont il te regarde sérieux ! Je rigolai.

- C'est McGonagall qui a décidé qu'on devait faire les rondes ensemble. Et ce n'est pas parce que je rigole avec lui qu'il se passe quelque chose ou que je suis "amie" avec lui. Les rumeurs...

Parvati me lâcha quelques instants des yeux et les dirigea derrière moi. Lorsque je m'apprêtais à me retourner, une voix insupportable me vînt à mes oreilles : 

- Tu ne vas pas t'en tirer comme ça Granger. Tu pensais me prendre Drago et puis Blaise ? Dans tes rêves.

Je me retournais vers Parkinson, et explosa de rire.

- Mais Parkinson, t'es bête ou quoi ? Malefoy et Zabini ? Harry et Ron explosèrent de rire derrière moi. Des fois, il faudrait que tu saches faire la différence entre rumeurs et réalité. Elle blêmit.

- Je te jure Granger que tu n'as pas intérêts à t'approcher d'un Serpentard. Les sangs de bourbe comme toi n'ont aucune chance avec un sang pur.

Je rigolais, et je décidais de ne pas répondre. 

- Aller dégages le chihuahua. Dit Ginny.

La brune s'en alla sans un mot. Lorsqu'elle fût assise, les autres élèves avaient les yeux fixés sur moi. Ils pensent vraiment que j'ai pu faire un truc pareil ? Avec Malefoy et Zabini ? Oui, enfin bon, Malefoy ce n'était pas pareil, il y avait un contexte...

- Cette Parkinson... Rigola Ron. Elle croit tous ce qu'on lui dit. Il faut vraiment être bêtes pour penser qu'il se soit passer quelque chose avec Malefoy ou même Zabini. Tu me diras, tu passes beaucoup avec Zabini donc peut-être que... Mais Malefoy ? Rigola t'il à nouveau.

- J'avoue. Rajouta Harry en rigolant de plus belle.

Je regardais Ginny, et en un seul regard nous nous comprenions. Il fallait que personne ne le sache.

Le soir, à 21 heures 30, c'était à moi de faire la ronde avec Zacharias. J'arrivais donc devant le bureau de McGonagall, mais je fus surprise de Zabini à la place de Zacharias.

- Zacharias n'est pas là ? Demandai-je.

- McGonagall nous a demandé de faire les rondes qu'avec une personne. Alors, me voilà. 

Je ne relevais pas sa remarque et commençais à marcher toute seule. Je n'avais vraiment pas envie que quelqu'un me voit avec lui.

- Alors comme ça, on a couché ensemble ? Dit-il en rigolant une fois de plus.

- Qui a mis ça dans la tête de Parkinson ? 

- Drago. 

Je me retournais vers lui et je rigolais.

- Ah mais c'est sérieux, je ne rigole même pas. Reprit-il.

- Mais pourquoi il a dit ça ? 

- Tu n'as qu'à lui demander. Dit-il en levant les épaules.

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