Chapitre 1:
C'était une matinée pluvieuse du mois de Mars. Hermione Granger, chroniqueuse à la Gazette du Sorcier s'était levée tôt ce matin là. En effet, il y avait de quoi: cela faisait un certain temps qu'elle attendait avec impatience un événement de taille...
La jeune femme transplana près du Chaudron Baveur et atteignit le Chemin de Travers. Hermione suivait la rue dîneuse recouverte de pavés grisâtres et parsemée de flaques d'eau irrégulière. Sur la route, elle croisa un vendeur de pommes d'amour. L'ancienne Gryffondor en acheta une recouverte d'un caramel rouge vif singulier qu'elle lèche joyeusement en même temps que les vitrines des magasins.
Elle poursuivit sa promenade et ses pas l'amenèrent instinctivement chez Fleury er Bott, sa librairie favorite. Désappointée, la jeune fille se rendit compte qu'elle n'était pas la seule à être au rendez-vous: une foule gigantesque se pressait devant les portes du magasin dans un brouhaha assourdissant. La cause de cette affluence s'étalait en grosse lettre sur une banderole violette accrochée à la façade:
" Sortie du nouveau Best-seller de Silver Serpentis: « Mars: Dieu de la guerre, Dieu des sorciers. » "
Plus bas, dans de toute petite inscriptions, Hermione lit:
" Dédicace de la nouvelle de Gilderoy Lockhart: « Chimère de l'ancien temps et moi. » "
Les choses avait beaucoup changées depuis. Lockhart n'était plus un fameux écrivain harcelée par des sorcières en furie. A présent, il écrivait des feuilles de choux pour le Chicaneur et résidait au bas de l'affiche, derrière la nouvelle génération d'auteur.
Hermione se remémora le jour de sa première rencontre avec lui peu avant sa deuxième année d'étude à Poudlard accompagnée par ses parents, Harry et la famille Weasley. Elle se souvint également que Draco Malefoy se trouvait à l'étage supérieur lorsqu'elle était sortie de la boutique.
Sur ces souvenirs nostalgiques, Hermione se glissa à l'insterizue dime la librairie. Une longue file s'étirait le long du magasin au fond duquel se trouvait la caisse ou trois vendeur avaient été réquisitionnés pour l'occasion. Le stand de Lockhart avait été déserté par tous au profit du nouveau livre publié pas Silver Serpentis. Il suffit à la jeune fille de rendre la main pour extirper un exemplaire du livre, qu'elle désirait tant, de son cher piédestal ou une centaine d'autre livre qui avaient été disposé en pyramide, attendaient leur futur propriétaire et lecteur.
Pour écourter le temps jusqu'à son acquisition, Hermione décida d'entamer sa lecture. La couverte de livre était assez épaisse. En illustration figurait un sorcier se reflétant dans un miroir que tenait le dieu antique vêtu de son habit militaire. Sur la première page figurait la phrase suivante: " A toute les victimes de la guerre. " Le livre devait faire environ mille pages. En regardant l'index, elle remarqua qu'il y'en avait précisément neuf cent quatre-vingt quatorze. De plus l'ouvrage était composé de vingt-deux chapitres. Le premier s'intitulait " Silver Serpentis: enfant de la guerre. " Il se situait à la page trois. Hermione se refera immédiatement à la page indiquée et commença à lire:
«Quelques contractions plus tard, je naquis.
Je naquis une plume dans la main, un baguette dans l'autre. Moitié écrivain, moitié sorcier: un enfant du siècle passé. Je naquis avec une quantité magique prodigieuse mais mon véritable talent demeurait l'écriture. Dès lors, je le découvriras un don littéraire jusqu'alors insoupçonné. Aux yeux de tous, je naquis avec une baguette à la main et une cuillère en argent dans la bouche. J'étais destiné à devenir enfant soldat mais je dis qu'on est soit enfant, soit soldat; surtout pas les deux à la fois.
Le temps avait donné place à la guerre et tandis que l'acte voulait dans mes veines, le sang était empreinte sur mes main. En me regardant dans un miroir, je ne voyais plus cet enfant innocent croyait pouvoir changer le monde de ses aprioris; mais je voyait un homme avec les traits durcis par l'épouvante de la guerre. A ce moment précis, mon nom était Mars, le dieu militaire, une machine à tuer. Ainsi, le sang roule sur les bras comme la sueur perle sur mon front.
Je naquis dans un monde reflétant la disgrâce et le vice pour certain, la majesté et le sublime pour d'autre. Je naquis des idées, plein la tête qui furent aussitôt fusillées par la dure réalité qui m'entourait...
Je me prénomme Silver. »
Hermione fut troublé par l'incitait qu'elle venait de lire. Elle s'apprêtait à poursuivre lorsqu'un jeune vendeur la ramena dans son monde.
- Cela vous fera seize gallions et cinq mornilles.
Hermione sortit dix-sept gallions de sa bourse en cuire et ne réclama pas la monnaie. Une fois à l'extérieur, elle transplana une nouvelle jusqu'à son domicile, ses pensées tourbillonnant avec le livre qu'elle tenait fort contre sa poitrine.
Elle atterrit devant une veille bâtisse datant du XIXème siècle dans la banlieue de Londres. Dans là rue goudronnée, on aurait pu croire que les chats de gouttière, s'étaient donnée rendez-vous. Quelques poubelles avaient été délaissées par les éboueurs au plus grand bonheur des chiens errants qui avaient la tête enfoncée dans les amas de déchets, sans doute à la recherche de trouvailles.
Hermione franchit la porte de son hall d'entrée, recouvert de tags multicolore. Lorsque l'ancienne Gryffondor pénétra a l'intérieur, une femme âgée et plutôt menue la fixa d'un œil soupçonneux. Elle portait une robe de chambre a bourgeons de mandragores et était de santiags en cuir. C'était Mrs Bixal, une des voisine d'Hermione Granger. Elle vivait au rez -de-chaussée avec ses cinq chats: Jake, Biscuit, Smooth, Framboise et son préféré, Chaussette. Gena Boxam passait ses journée à espionner les habitants de la copropriété, à lire d'anciennes coupures de presse ou à engraisser ses nombreux chas.
Un d'entre eux se faufila entre les jambes d'Hermione afin de lui réclamer une sucrerie:
- Chaussette! Rentre tout de suite à la maison! S'exclama la vielle femme a l'adresse de son chat au pelage tigré.
Un dois le félin rentré à l'intérieur, Mrs Boxam s'avança de démarche claudicante.
- Vous avez amenez ce que je vous ai demandé? Interrogea-t-elle.
- Mince! J'ai complètement oublié. S'écria l'ancienne préfète.
- Je vous avais prévenus que j'avais besoin de ses abricots en conserve pour demain. S'emporte la septuagénaire.
- Ne vous en faites pas, vous les aurez demain comme promis. Rassura la journaliste tout en montant les escaliers menant à son domicile.
En franchissant la porte de son appartement londonien, Hermione constata qu'une pile de courrier l'attendait. La jeune femme laissait toujours une petit fenêtre, de la forme d'une lucarne, ouverte pour faciliter le libre accès aux hiboux. Elle avait l'habitude de recevoir du courrier à n'importe quenelle heure étant donné se profession. Hermione saisit l'amas de missives et lâcha nonchalamment le tout sur son bureau en bois de cerisier. La Griffondor voulait consacrer sa journée de fin de semaine à la lecture. C'est pourquoi elle elle prépara un délicieux thé à la menthe et s'allonge dans son lit pour lire la suite de son précieux ouvrage.
« (...) Je me prénomme Silver.
Au départ, beaucoup d'entre vous pensiez que c'était mon prénom mais des sources bien informées dans les heures sphères du ministère divulguèrent qu'aucun " Serpentis " n'était recensé en Grande-Bretagne.
Aujourd'hui, j'admets qu'il s'agit d'un pseudonyme pour dissimuler ma véritable identité. A vrai dire, je ne suis pas encore prêt à faire face à mon public bien que cela fut la spécialité auparavant. J'étais un bon orateur mais la guerre m'a trop meurtri, d'où mon insolèrent que certains qualifieront de marginal.
Non, je ne fais pas partie de ces marginaux de l'après-guerre vivant dans de quelconques forêts, éparpillés ci et là dans notre pays. Je suis un homme qui sort peu, vit entouré de livres de différents genres, sorciers et Moldus confondus et qui préfère écrire que de côtoyer une belle femme. J'ai une vie plutôt modeste. Tout le contraire d'avant...
Avant, j'étais cette sorte d'Arès réincarné et à postériorité je fus cet enfant manipulé. Je souhaiterais aborder mon enfance avec vous. Ces moments où rien ne vous semblent impossible, ces heures interminables de jeux et ces instants de pur bonheur qui resteront à jamais gravés dans votre mémoire.
Habituellement, l'enfance évoque cela. Pas à moi.
J'ai vécus dans une demeure imposante quelque part sur notre territoire anglo-saxon. À vue d'œil, cela ressemblerait à un palais regorgeant de richesse. En revanche, l'enfant qui était en moi y voyait un château peuplé d'horreur. Mon cœur cognait dès que j'y entrait et trépignait d'impatience dès que l'on pouvait en sortir. Un prison dorée, voila ce que c'était.
Les autres enfants enviaient la place et moi la leur. La jalousie me rongeait au pont que j'haïssais les orphelins. J'exécrais mon géniteur. Durant mon enfance, on ne m'a apprit qu'une seule valeur: la soumission. Ne pas regarder dans les yeux son supérieur, ne pas couper la parole, obéir et ne surtout pas réfléchir. L'amour filial que l'on me fournissait état malsain puisqu'il était basé sur les ambitions de mon paternel. Ambitions qui le poussèrent aux meilleurs pour lui, au pire pour les autres. Je naquis prisonnier de la destinée. C'était bien moi, Silver. »
En cet instant, l'envie folle de prendre contact avec cet auteur qu'elle admirait tant envahit Hermione. Elle referma son ouvrage et le rangea dans sa table de chevet puis s'assit à son bureau pour écrire une lettre.
Les mots lui vinrent instantanément. Sa plume filait rapidement sur le parchemin jauni. Hermione ne préféré pas de relire de peur de changer d'avis puis elle glissa s alertée dans une enveloppe choisie avec soin. Au moment d'écrire l'adresse, elle hésita longuement: où le contacter? Sous quel nom?
Finalement, elle tenta le destinataire suivant:
" Mr Je-Ne-Sais-Qui portant le pseudonyme de Silver aperçut un volatil se poser sur le rebord de sa fenêtre. Il l'ouvrir délicatement et fit entré l'animal. En détachant la lettre, ses yeux se posèrent sur l'adresse et un sourire en coin apparut sur son visage pâle: encore un fan acharné. Cependant, très peu d'entre eux arrivaient à le joindre c'est pourquoi il lit la missive avec beaucoup d'intérêt.
« le 7 mars 1999.
Cher Mr Serpentis,
Je vous écris tout simplement pour vous félicitez à propos de votre ouvrage récemment paru. A l'heure qu'il est, je n'ai lu que l'incipit et je suis déjà captivée. Cela est formidable de consacrer un livre entier aux ravages de la guerre dans notre société sorcière. Nous en avions bien besoin!
De plus, le rendre à caractère autobiographique montre que vous
possédez un courage immense.
Merci à vous,
Hermione Granger. »
En voyant la signature de son ancienne camarade, Drago Malefoy fut surpris. Il décida alors de lui répondre et saisit immédiatement sa longue plume duveteuse couleur émeraude...
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