{𝐶ℎ𝑎𝑝𝑖𝑡𝑟𝑒 33} - 𝐶̧𝑎 𝑛𝑒 𝑓𝑎𝑖𝑡 𝑞𝑢𝑒 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒𝑛𝑐𝑒𝑟

Les Uruks commencèrent à grogner et à émettre des sons fort désagréables, que nous, les elfes, entendions parfaitement.

- Qu'est ce qu'il se passe, là bas? S'exclama Gimli en se dressant sur la pointe des pieds pour tenter de regarder par dessus la muraille.

- Dois je tout vous décrire? Déclara Legolas. Ou vous trouver un marche pieds?

Le nain lâcha un rire et je souris. Si mes amis arrivaient encore à faire de l'humour, tout n'était pas perdu.

- Sachez que je vous aime, les amis, lâchai je. Espérons nous retrouver ensemble dans les cavernes de Mandos.

- Ne dis pas cela, me réprimanda Legolas. Nous survivrons. J'y crois.

- Moi de même, fit Gimli.

- Je veux me marier, moi! S'exclama Ilmana. Hors de question de mourir ainsi.

- Et moi, je suis trop jeune et beau pour mourir, intervint Harthad et nous éclatâmes tous de rire. 

- C'est cela, jeune homme. Tu as encore toute la vie devant toi, assura Gimli.

- AH! M'écriai je soudainement et mes camarades se tournèrent vers moi. Je savais que j'avais oublié quelque chose! Mon arc... c'est pour ça que je suis mal à l'aise. Je me sens invincible avec lui.

Ma sœur haussa un sourcil amusé, puis se reconcentra sur l'armée qui nous faisait face. 

- T'en fais pas, j'arrive. On va aller le chercher, ton arc.

Sur ce, le dragon apparut juste devant nous. Je fourrai la bouteille d'eau de vie dans les mains d'Harthad, qui écarquilla les yeux.

- Gardes ça et le casse pas, ordonnai je.

- On peut savoir à quoi ça sert? Demanda Legolas.

- Non, fis je avec un sourire. Vous verrez tout à l'heure.

Je pris appui sur le bord de la muraille et je sautai dans le vide pour atterrir sur le dos d'Alcar.

- Soyez sages et ne bougez pas, plaisantai je à l'adresse de mes amis. Surveillez le petit. Je reviens dans deux minutes.

Je tapotai l'épaule du dragon et il s'élança vers la tour. J'entendis au loin les Uruk crier et frapper le sol de leurs lances, ce qui me donna des frissons. Cette horrible mélodie sonnait comme une promesse de mort et de terreur.

Mon ami se posa sur la tour et je descendis pour récupérer mes armes, qui heureusement étaient encore là. Je passai mon arc et mon carquois dans mon dos, avant de me rappeler que j'avais aussi une cape. Je rabattis la capuche sur mon visage pour me protéger de la pluie et je remontai sur le dragon.

- Tu veux qu'on aille où? Demanda t'il.

- Je ne sais pas. On ne peut pas trop s'approcher de l'ennemi, il n'y a pas de place sur les remparts...

- On peut voler au dessus de la forteresse. D'ailleurs, ton plan?

- Oh, ça? Il faut attendre que l'armée des Uruk approche, expliquai je avec un sourire.

- Je vois.

Il prit son envol et s'éleva à plusieurs dizaines de mètres au dessus du sol, juste en dessous des nuages.

- Fais attention, il y a de l'orage.

Je risquai un regard vers le bas. Les archers humains avaient bandé leurs arcs et visaient les monstres.

- Ils vont tirer! Tu veux bien te rapprocher? Demandai je. Je peux peut être aider...

Le dragon piqua vers le sol et je me cramponnai à ses pics dorsaux. Le vent s'engouffra dans mes vêtements, mais étant une elfe, je ne craignais pas le froid. Alcar se mit à faire du surplace au dessus des remparts, quelques mètres au dessus des archers.

Soudainement, une flèche partit. Un vieil homme du Rohan venait de lâcher la corde de son arc.

- Attendez! Cria Aragorn.

La flèche atteignit un Uruk en première ligne, qui s'écrasa la tête la première dans la boue. J'en aurais ri dans d'autres circonstances. Ses acolytes commencèrent à s'agiter, énervés. Le chef Uruk de tout à l'heure, toujours perché sur le rocher, se remit à hurler. Et l'armée avança.

- C'est parti mon ami, soufflai je à Alcar.

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top