{𝐶ℎ𝑎𝑝𝑖𝑡𝑟𝑒 17} - 𝐸𝑛𝑐𝑜𝑟𝑒 𝑢𝑛 𝑑𝑒́𝑝𝑎𝑟𝑡
Oui JE SAIS ça fait longtemps que j'ai pas posté ici. Désolée, je travaillais sur les autres posts et... c'était aussi un peu par pure flemme 😁👉🏻👈🏻
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Pendant que mes camarades suivaient Gandalf vers les écuries, je me rendis à l'armurerie. Alcar s'engouffra dans la pièce à ma suite.
- Que fais tu ici? S'étonna t'il. Je doute fort que tu puisses trouver mieux que ce que tu possèdes déjà.
- Ça n'est pas pour moi, marmonnai je. Ils vont tous se faire tuer, autant les faire résister le plus possible.
Je me saisis des épées et des lances les plus neuves et solides pour en faire un gros tas. Quelqu'un y aurait sûrement pensé après moi, mais je ne voulais pas suivre mes amis si c'était pour n'entendre que différentes versions de la phrase: « On va tous mourir coincés au Gouffre de Helm ».
Avec un soupir, je me retournai vers le dragon, qui observait la petite structure en bois sombre, les yeux plissés.
- J'espère que ce fameux gouffre est plus solide que les bâtiments de cette cité, marmonna t'il. Sinon, ils ne tiendront pas une heure.
- Ne t'inquiète pas pour les murailles, assurai je. L'édifice est sculpté à même la pierre des falaises qu'il l'entourent. Seulement, je suis sûre que l'ennemi trouvera un moyen de contourner ces défenses...
Sur ces mots, je sortis de l'armurerie, le tas d'armes forgées en mains, Alcar sur les talons. Je déposai le tout sur une charrette vide avant de prendre la route des écuries. Nous arrivâmes au moment où Gandalf enfourchait Gripoil et le faisait avancer.
- Attendez ma venue aux premières lueurs du cinquième jour, nous dit il. À l'aube, regardez à l'Est.
- Partez, fit mon frère en hochant la tête.
Le magicien talonna le cheval, qui partit au galop. Je m'écartai de justesse et Alcar bondit sur le toit. Puis nous les regardâmes disparaître dans les plaines du Rohan, en direction d'un endroit inconnu, sans indices sur son objectif. Décidément, il garderait ses vieilles habitudes...
- Y'a plus qu'à se préparer pour le départ, grommela Gimli avant de quitter la place pour se diriger vers la forge.
Legolas partit en quête de flèches pour refaire son stock, et Ilmana rejoignit Eowyn qui sellait un cheval. Bientôt, les écuries furent remplies de monde.
- Vous serez à cheval ou à pied? Demandai je en approchant de ma soeur et de notre amie.
- Moi à pied, déclara Eowyn. J'aiderais le peuple. Toi, tu surveilleras les environs avec tes yeux magiques, j'imagine?
- Fidèle au poste, rétorquai je. Mes yeux ne sont pas magiques: je suis une elfe, c'est naturel!
- Si Alcar veut bien... fit Ilmana. Je volerais avec lui pour surveiller de haut.
- Bien sur que je veux! Nous parvint la voix du dragon de dehors.
Je levai les yeux au ciel. Il écoutait toujours tout, lui. Soudain, des cris nous firent tourner la tête vers un cheval marron foncé que deux hommes tentaient tant bien que mal de calmer. Très agitée, la bête hennissait et se cabrait.
Aragorn s'approcha alors d'elle et fit signe aux hommes de s'éloigner. Il murmura quelques mots rassurants en elfique, et l'animal de calma, sous les yeux ébahis des personnes présentes.
- Il s'appelle Arod, fit Eowyn. C'était le cheval de mon cousin.
- Arod... répéta mon frère. Tu as un nom de roi.
J'observai la scène de loin en compagnie d'Ilmana. La jeune blonde s'approcha du cheval et de l'homme tandis que ce dernier caressait affectueusement l'animal.
- J'ai entendu parler de la magie des elfes, souffla t'elle avec admiration. Mais je ne m'y attendais pas chez un rôdeur venant du Nord. Vous parlez comme l'un d'entre eux.
- Ça, c'est parce qu'il a trop traîné avec Legolas, marmonnai je pour moi même. Il a déteint sur lui.
- J'ai été élevé à Fondcombe, pendant un temps. expliqua Aragorn non sans un regard amusé dans ma direction, m'indiquant qu'il avait entendu ma remarque. Laissez le en liberté. Il a assez vu la guerre.
Il s'éloigna d'un pas vif, laissant Eowyn relâcher Arod. Après un sourire pour mon amie, je suivis mon frère pour aller chercher nos camarades.
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