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Silent

Je claque la porte aussitôt qu'elle en a franchit le seuil et envoie mon poing dessus. J'suis pas débile, ok je ne parles pas mais c'est pas pour autant que j'suis con. Mon poing entre une fois de plus en contact avec le bois de la porte et presque aussitôt, celle-ci s'ouvre sur mon Président.

- Calme-toi, Silent ! Aboie Tony

Il presse mon épaule de sa main mais je le repousse et quitte la pièce en faisant à nouveau claquer la porte. Cette meuf m'a foutu les nerfs, et voir mon Président ne va pas arranger mon état.
Je traverse la cour rapidement tout en allumant une clope et pousse la porte du ClubHouse, aussitôt mes oreilles sont accueillit par du rock et un brouhaha dû aux rires et aux insultes que mes frères s'échangent.

- Hey, mon frère, ça va ?

Je jette un regard noir à Nikolaï en guise de réponse et me fraie un chemin jusqu'au bar, où Julia m'accueille avec un sourire éclatant comme d'habitude.

- Une bière ? Propose-t-elle

Elle n'attends pas de réponse, comme d'habitude et se tourne pour prendre une bière blonde dans le frigo, mon bock en main et un baiser plus tard, je m'installe sur le vieux canapé en cuir et presque aussitôt, une brebis vêtue d'une mini-jupe et d'un haut de bikini trouve refuge sur mes genoux, je lui lance un regard en coin et elle se lève pour commencer à danser devant moi.

Je la regarde distraitement se trémousser sur la musique qui passe tout en buvant ma bière, Hugo me rejoint peu de temps après et me lance au visage de quoi rouler un joint. J'hoche le menton en guise de remerciement et entreprend de rouler le cône. Une fois prêt, je l'allume et tire une grande bouffée.

- Bon, tire toi. Lance-t-il à la blonde désormais qu'en jupe

Elle obéit puis il me pique le joint des doigts et tire une taffe.

- C'est quoi le problème, mon frère ? Dit-il en recrachant sa fumée

Je lui reprends le pétard et pose un pied sur la table basse sans un mot. Ce connard se marre et me tends une bière alors que je termine la mienne. Nouveau hochement de menton de ma part.

- C'est à cause de la meuf à la Mustang ?

Je tourne vivement ma tête vers lui, comment il sait ce con ?

- Je l'ai vue partir en furie vers sa voiture, d'ailleurs elle a laissée une belle trace de pneus dans la cour. Alors, qu'est-ce qu'il s'est passé ?

J'ouvre la bouche puis fronce les sourcils, aussitôt il enchaîne :

- Elle avait des marques de cambouis autour du cou. Donc, soit tu t'es t'énervé soit vous vous êtes peloter dans le bureau. Hummmm.... je dirais un peu des deux.

Je lève les yeux au ciel, je l'ai pas peloter ! J'étais énerver parce qu'elle m'a prit pour un crétin.

- Énervé, j'ai saisit. Poursuit Hugo. Mais tu devrais quand même t'envoyer en l'air, mon pote.

Il me prends le cône des lèvres et le porte à sa bouche. Je lui flanque mon majeur sous le nez et lui arrache le joint avant de me lever tandis qu'il gueule comme un ours. Ce connard a raison, il est temps que je tire un coup.

Par chance, à peine ai-je commencé à déambuler dans la pièce qu'une brebis se jette à mon cou, je la mate de haut en bas, elle est canon avec sa peau caramel. D'un signe de tête, je l'enjoint à me suivre et aussitôt, elle enroule une main manucurée autour de mon bras et je l'entraîne dans ma piaule du Club.

🍋

Je ferme la porte d'un coup de pied et aussitôt, elle plaque ses lèvres sur les miennes, je la repousse : je sais pas où sa bouche à traîné... je déboutonne mon jeans et elle comprends le message, rapidement elle s'empare de ma queue et commence à faire des vas et viens avec sa main puis elle se retrouve à genou et sa langue se retrouve sur ma bite qu'elle lèche de toute sa longueur avant de commencer à me sucer.

Sa langue s'enroule autour de mon gland alors que sa main vient me branler quelques secondes, putain elle est douée ! J'attrape vivement une capote dans ma poche arrière et la fait se relever avant de lui faire signe de retirer sa jupe pendant que j'enfile le plastique.

Je relève les yeux et la voit à poil, cette chaudasse ne portait même pas un string ! La vache, elle devait vouloir vraiment se faire démonter. Heureusement, j'suis là pour ça.
Je la fait se retourner et elle se pose ses mains sur mon bureau et tortille du cul, je la pénètre avec mes doigts, elle est trempée. Parfait, ma queue est douloureuse tant son cul m'excite. Rapidement, je m'enfonce en elle, lui arrachant un gémissement.

Mes coups de reins sont rapides mais elle les encaissent bien. J'attrape sa poitrine et la malaxe quelques secondes, elle se relève un peu, m'offrant la ligne de son cou, je m'en intéresse pas et continue de la pilonner avec force.

Putain, ça m'énerve, je n'arrive pas à venir ! Si ça continu comme ça, cette pute va jouir alors que je n'aurais même pas craché la sauce ! Tout ça à cause de cette brune !

Ma queue reprends du poil de la bête rien que de penser à Luhan...

Je réprime une insulte et essaie de chasser la brune de mes pensées mais maintenant qu'elle y est entrée, mon esprit de veut pas la lâcher. J'raconte des conneries, c'est plutôt ma queue qui ne sait pas se contrôler ! Tant pis, j'ai trop besoin de jouir.

J'attrape les cheveux blonds de la meuf et tire dessus sans douceur, un gémissement s'échappe de sa bouche, dans ma tête c'est la brune que je baise. Elle accueil chaque coup de rein, elle accuse chaque coup de rein avec des gémissements rauques qui s'échappent entre ses lèvres.

Je me retire vivement de la meuf et la soulève pour l'asseoir sur le bureau, aussitôt, elle écarte les jambes et je la pénètre encore. Ses jambes sont enroulées autour de mes hanches, ses pieds poussent sur mon cul.

Je lève les yeux vers elle mais les renaissent aussitôt en constatant que c'est pas Luhan. Putain de merde ! Elle m'a fait quoi cette meuf ?!
J'attrape un de ses seins et le malaxe durement puis m'empare de son téton avec mes dents.

J'imagine encore la brune autour de ma queue, je me sens venir, Parfait. Je la pilonne encore quelques minutes, faisant claquer le bureau contre le mur. Je suis en sueur. Enfin, j'explose.

Je me retire rapidement et retire la capote à laquelle je fais un noeud avant de la jeter. Je vois du coin de l'œil la blonde me regarder suppliante.

- Et moi, je peux pas jouir ?

Pas de réponse. J'ai vidé mes couilles, le reste c'est pas mon problème. Je me dirige vers la porte tout en remettant mon jeans en place et quitte la pièce sans un regard.

•••

- Deux caisses par personnes. Vous les attachez sur vos bécanes et vous vous rendez à cette adresse. Pigé ?

- Pigé ! Répondirent en chœur les frères

Je lève les yeux au ciel, puis lève mon cul de ma bécane, une clope à la bouche pour prendre deux caisses d'armes que j'arrive à ma Harley. Rapidement, toutes les motos sont équipées et nous nous mettons en route.

Sur la route, je suis en numéro deux derrière le Président, Hugo étant au même niveau que moi. Avant de partir, ce con m'a dit avec un énorme sourire que la brebis était venue le chauffer pour qu'il termine le travail, manifestement, ça le fait bien marrer.

« - Même plus capable de faire jouir une meuf, Silent ? »

Il s'est mangé mon majeur sous le nez, ce con.
Tony lève la main, signe qu'on va bientôt s'arrêter. Les Hawks nous ont dit de livrer à la ville voisine, nous y arrivons dans une dizaine de minutes.

Nous nous arrêtons dans un nuage de poussière, les moteurs enfin coupés, je descend de ma Harley, réajuste mon cuir et allume une clope avant de rejoindre Hugo.

- Donc, reprenons notre conversation, depuis quand tu laisses une meuf sur sa faim ? En général, tu kiff quand elle hurle ton prénom à s'en décrocher la mâchoire.

Putain, ce con me connaît que trop bien...

- A moins que ça ne soit à cause de la jolie tatoueuse qui vient d'arriver en ville ? Ouais... j'suis sûr que c'est ça. J'ai rarement vu que meuf arriver à t'énerver à ce point, m'étonnerait pas que ta queue adore ça. Et puis...

Soulé, je lui donne un grand coup derrière le crâne qui le fait se marrer. Il ne peut pas s'empêcher de parler cet abruti !

Enfin, nos clients arrivent, rapidement on fait l'échange : les armes contre du fric. Une fois le fric entassés sur les différentes bécanes, on attends encore Tony qui discute un instant avec le Chef du gang puis on reprends la route pour rentrer.

- Beau travail, les gars. Dit Tony au levé du jour

Nous venons d'arriver au ClubHouse et de déposer l'argent au coffre. Une bière et un joint pour chaque membre, on discute quelques minutes des futurs contrat puis le Président lève la séance d'un coup de marteau.

- Tout le monde au lit. Et dormez, bande d'abrutis, pas de putes dans vos lit ce soir.

Je souris en coin alors que des murmures de protestations s'élèvent. Comme si j'en avais quelque chose à foutre, j'ai déjà baisé aujourd'hui...

Hello les amateurs de bikers,

Même si Silent à vraiment très mal prit la façon dont Luhan s'est adressée à lui, bizarrement il semble l'apprécier un peu... ou du moins son physique....

Des idées pour la suite ?

A très vite 💋

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