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Luhan

Silent dans mes bras, je lui parle doucement, essayant de le calmer même si je pense que le seul fait de ma présence a eu déjà cet effet. Parcourant le salon des yeux, je fronce les sourcils à la vue des quatre types en cuir que je ne connais pas puis décrypte lentement leurs patchs. Un sourire étire mes lèvres, des sacrés pointures ces gars là.

- Allez, viens.

J'entrelace mes doigts à ceux de mon biker préféré et le tire vers moi pour qu'on puisse rejoindre les autres. Arrivés à la hauteur d'Hugo, il m'adresse un regard de soulagement et me murmure un rapide « merci. ». J'hoche la tête sans vraiment comprendre pourquoi il me remercie et une fois assise entre les jambes de Silent je porte mon regard sur le barbu qui me regarde avec gentillesse.

- Chibs c'est ça ? Demandai-je en souriant.

Il penche la tête sur le côté, puis il se met à rire doucement.

- Le C.E.F.S également ?

J'acquiesce avec un demi-sourire.

- La DEA n'a jamais voulu nous refiler le dossier, et je crois que finalement, j'en suis plutôt contente. Bref. C'est quoi le bordel ?

- Pourquoi tu parles toi ? Lance un type aux cheveux bouclés.

- Tig, tig, tig... susurré-je. Dis-toi bien que je suis pire que toi, donc n'essaie même pas de m'effrayer. Ah, et je suis Luhan Diaz au fait.

Je lève les yeux au ciel puis redemande ce qu'il se passe ce soir alors que Silent ne cesse de serrer les poings à tel point que ses jointures en sont blanches.

- Tony à fait exécuter mes parents. Murmure Silent.

Mon cœur se serre, sa voix est comme vide. Mes poings se contracte aussitôt et mon instinct me hurle de détaler, d'aller moi-même lui régler son compte à cet enfoiré. Mais un Simple coup d'œil à Hugo me fait comprendre que je n'ai plutôt pas intérêt de bouger un petit doigt...

- Vous allez nous aider ou pas ? Intervint finalement Mariane au bout d'un interminable silence.

Les Sons se concerte d'un coup d'œil et Chibs prends la parole.

- Si tu as besoin de quoi que ce soit Hugo, tu peux compter sur nous. Mais il faudra être discret. On a rendu le Club respectable maintenant.

Je vois Hugo hocher lentement la tête et jeter un coup d'œil à son meilleur ami près de moi.

- Laisse tomber Chibs, t'as dû en chier pour redresser ton Club. On va se demerder.

Chibs hoche lentement la tête, presque à regret de ne pouvoir être de la partie pour les prochains événements.

- Au besoin, appelles.

Les gars nous saluent et quittent la maison sans plus de cérémonie à part le chauve qui lance un rapide sourire à Mariane.

- Pourquoi les avoir fait venir si ils bossent pas avec nous ? S'écrit Sixx dès que la porte s'est refermée.

- Y'en fais pas, Chibs va quand même nous filer un coup de main. Sourit Hugo avant de se lever et d'annoncer qu'il allait se coucher.

Il revient sur ses pas et me fixe un moment :

- Fais attention à lui.

C'est tout ce que je comprends dans son regard et honnêtement sur ce coup j'ai envie de mettre une bastos entre les deux yeux d'Hugo. Je peux pas gérer Silent seule ! Il va peter un plomb d'ici quelques heures et ça va être un carnage.

- Bébé, dis-je néanmoins. Viens.

Ma main dans la sienne, je m'entraîne dans la chambre qu'il occupe depuis quelques semaines et aussitôt à l'intérieur je me retrouve contre lui, mes lèvres contre les siennes.

- J'ai tellement besoin de toi... murmure-t-il

Je ferme les yeux et le laisse faire redescendre la pression. Il a besoin de moi autant que j'ai besoin de lui. Une drogue. Notre attraction l'un pour l'autre est comme une addiction. Chaque baisers, chaque caresses renforce l'envie d'en avoir un peu plus.
Aujourd'hui il n'y a rien de sensuel dans nos baisers, rien de tendre. Chaque baiser est accompagnés de toute la douleur qu'il ressent et cela me brise le cœur alors je l'embrasse avec encore plus de ferveur.

Ses mains se font pressantes sur mon corps et je retire au plus vite mon haut et mon jean's après avoir envoyé valser mes chaussures et mes chaussettes. Les yeux de Silent parcours avidement les courbes de mon corps et d'un mouvement fluide, il fait passer son t-shirt par dessus sa tête et le laisse tomber au sol avant de fondre sur mon Et de me plaquer contre le mur près de la porte. Ses mains autour de mes cuisses, il me soulève et fait pression sur mon bas-ventre avec sa queue durcie, un gémissement rauque s'échappe de mes lèvres.

- Bébé... murmure-t-il d'une voix d'où émane de la tristesse.

Je l'observe un instant et embrasse sa joue d'où semble couler quelques larmes puis ses lèvres avec douceur puis force pour lui changer les idées. Il a besoin de moi, de moi et de mon corps pour évacuer le temps d'un instant toute la colère qui l'habite et je ferai tout ce qu'il faut pour qu'il pense à autre chose rien qu'un moment.

- Prends-moi. Dis-je simplement

________

En sueur et épuisée, je caresse doucement le dos de mon biker endormit à mes côtés, son souffle est régulier et son visage bien que contracté semble reposé. Ça a été brutal, rien à voir avec toutes les autres fois même quand nous n'avions pas de sentiments l'un pour l'autre. C'était bestial mais intense. Je ne comprends pas comment ça se fait que j'ai une telle emprise sur son calme mais ça me plaît autant que cela me terrorise.

Je ne pourrais sans doute pas être là à chaque fois pour le calmer, pour l'empêcher d'aller dans une mission suicide. C'est dingue à quel point tout les deux ont est dépendants l'un de l'autre... à quel point on est prêt à tout faire pour l'autre, pour son bonheur, pour son bien.

- Je t'aime... chuchotai-je avant d'embrasser son épaule.

Hors du lit, j'enfile ma culotte et son t-shirt. J'ai le sourire aux lèvres en humant son odeur sur le col puis quitte la chambre sur la pointe des pieds. Dans la cuisine, je chope une bière dans le frigo et le paquet de clope d'Hugo sur le comptoir et m'assoit sur le canapé, devant moi sur la table basse le dossier en cuir marron semble me narguer. J'ai envie de le lire, de comprendre comment Silent a découvert la vérité sur la mort de ses parents mais je n'en ai pas le droit.
Avec un soupir, je décapsule la bière à l'aide d'un briquet et en bois une longue gorgée avant d'allumer une cigarette, les yeux toujours rivés sur le dossier duquel je m'empare au bout d'un interminable moment à le fixer.

Je l'ouvre et le parcours lentement des yeux, mon souffle s'accélérant au fur et à mesure que les mots me parviennent au cerveau.

C'est pas possible...

Et pourtant si. Je lis chaque pages du dossier, et tout ce qui me vient à l'esprit c'est que ce n'est pas possible. Ça ne doit pas être possible ! Ça ne doit pas être vrai bordel ! Mais c'est le cas. Je comprends maintenant pourquoi Tony avait dit que Silent me haïrai quand il saurait la vérité...

- Tu vas le lui dire ?

Je sursaute à la voix d'Hugo et l'interroge du regard. Il sait. Il sait tout.

- Est-ce que j'ai le choix ? Murmuré-je

- Pas vraiment non...

Il secoue la tête doucement de gauche à droite puis il s'installe sur Le Bras du canapé et me regarde d'un air mi-inquiet mi-rassurant.

- Ça va bien se passer.

- Tu n'en sais rien... dis-je en secouant la tête. Il va me détester.

Hello mes chats,

Désolée pour cette longue attente, j'ai eu pas de chose à faire puis j'ai été malade pendant deux semaines la galère. 😅

Bref, qu'en pensez-vous ?

Des idées pour la suite ?

La bise ❤️

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