Chapitre 22 - Partie 1

Hi! J'espère que vous allez bien?

Aujourd'hui on se retrouve avec la première partie du chapitre 22! J'ai décidé qu'il serait en deux parties parce que, sinon, il était bien trop long mais surtout il y aurait eu trop d'informations à retenir en même temps. Ces deux parties sont extrêmement importantes pour la suite de l'histoire et il va y avoir beaucoup de moments importants.

Pour compenser, la partie 2 arrivera en début de semaine!

(Et si j'y arrive je vais essayer de l'écrire et la publier pour dimanche... oui oui, dans deux jours. Je suis inspirée alors si j'ai le temps je vais tout faire pour!)

Encore merci infiniment pour tout! Pour vos commentaires qui me touchent plus que tout.

...

CHAPITRE 22
Partie.1

« Ne pleurez pas votre passé car il s'est enfui à jamais. Ne craignez pas votre avenir car il n'existe pas encore. Vivez votre présent et rendez le magnifique pour vous en souvenir à jamais. » -Les frères Scott

(We Made It_Louis Tomlinson)

Harry.

Ça fait trente minutes que je regarde l'horloge de ma salle d'histoire. Je ne suis plus du tout le cours. Et je n'ai pas suivi grand chose depuis ce matin. Dans exactement une minute, il sera treize heures et ça signera la fin des cours mais surtout le début des vacances. Ce ne sont pas les vacances que j'attends à cet instant, mais retrouver Louis qui sera plus que impatient d'aller chercher sa petite soeur. Je l'ai vu ce matin en arrivant au lycée et il avait déjà un grand sourire, ne parlant que de Lucia encore et encore. Et ça me fait encore plus craquer de le voir aussi heureux et impatient.

Comme cet après-midi est consacré à la préparation du bal d'hiver, qui se passe dans le gymnase ce soir, nous n'avons pas d'activités extra-scolaire pour le reste de la journée. Donc pas de foot pour Louis et pas de basket pour moi. On a prévu de passer chez moi pour manger et pour que je récupère de quoi m'habiller pour le bal. On ira ensuite chercher Lucia à son internat qui termine à quinze heures trente. Les retrouvailles seront de courte durée vu qu'on déposera Lucia chez Ava où se trouveront déjà Charlie et Manël. Elles vont se préparer entre filles et nous entre garçons, chez Zayn.

Puis on se retrouvera tous devant le lycée pour le bal. Un bal qui n'en est pas seulement un à nos yeux. Parce que c'est ce soir qu'on passe à l'action avec notre plan afin de commencer à briser le silence. Madame Smith est dans la confidence et va même aider Zayn et Ava pour l'étape la plus importante du plan. La première étape a déjà été faite par Lenny, normalement. Il doit nous confirmer ça lorsqu'on le voit dans...

Seulement quelques secondes.

Parce que je relève les yeux vers l'horloge en même temps que l'aiguille retrouve sa jumelle et que le sonnerie retentit. Sous l'exaspération du prof, des élèves commencent à ranger sans prendre la peine de l'écouter. Et, je l'avoue, je fais comme eux aujourd'hui. Je récupère rapidement mon sac pour y ranger mon cahier, mon livre et ma trousse. Puis je m'empresse de me lever et de le balancer sur mon épaule en même temps que je sors de la classe, le sourire aux lèvres.

Charlie, qui était dans la classe en fasse de la mienne, me rejoint rapidement avec un sourire que j'interprète comme un sourire nerveux.

-« Ça va pas? » Je lui demande alors qu'on avance dans les couloirs, en direction de la sortie du lycée.

Charlie secoue rapidement la tête avant de me rappeler:

-« Niall m'a invité au bal.

-Je sais. Comment l'oublier? Il l'a fait devant tout le groupe de soutien.

-Je sais. Comment l'oublier? » Me réponds Charlie en reprenant mes mots, un sourire à la fois touché et amusé sur les lèvres.

Je ris doucement en secouant la tête. Effectivement, elle ne risque pas d'oublier cette demande qui, je le sais, la fait encore plus tomber pour Niall. Malheureusement, on ne peut pas savoir si c'est réciproque et je comprends rapidement que c'est ça qui angoisse Charlie. Elle ne sait pas si c'est une invitation amicale ou plus.

-« Je ne sais pas comment agir avec lui, ce soir. » Elle me confie en se pinçant les lèvres.

-« Je pense que tu devrais rester naturelle. » On entend soudainement derrière nous.

Lorsqu'on se retourne, on tombe sur Ava qui nous sourit et qui hausse simplement les épaules.

-« Depuis combien de temps tu nous suis? » Je pouffe.

-« Assez de temps pour entendre Charlie paniquer à propos de Niall. » Elle répond en passant son bras autour des épaules de Charlie.

Lorsqu'on se remet à marcher, Ava reprend à l'intention de notre amie:

-« On sait pas si Niall te voit comme une amie ou plus, c'est vrai. Alors, juste, reste toi-même. Reste naturelle. J'imagine que si Niall a ,ou commence à avoir, des sentiments, on finira par le voir.

-Je suis d'accord avec Ava. » J'interviens.

Ava sourit en me regardant avant de rajouter :

-« Puis, tu vas être tellement canon ce soir que notre petit irlandais ne peut que craquer.

-Je ne sais même pas si je vais oser mettre la robe qu'on a choisi, Ava... J'en ai choisi une de rechange au cas où...

-On verra ça chez moi. Mais, crois-moi Charlie, tu vas briller ce soir! Je m'occupe de tout!

-C'est censé me rassurer? » Tente de plaisanter Charlie.

Et je comprends sa légère appréhension lorsque je vois l'enthousiasme et la détermination de Ava. Elle ne va pas lâcher Charlie, j'en suis sûr. Je devrais peut-être prévenir Louis que sa petite soeur va revenir de chez Ava recouverte de paillettes.

-« Les autres sont là-bas! » Lance soudainement Charlie lorsqu'on sort du lycée.

Avec son doigt, elle pointe la direction du parking ou, effectivement, se trouvent nos amis. Il y Zayn, encore en tenue de travail, Liam, Niall, Manël, Lenny et enfin Louis. Lorsque mon regard tombe sur ce dernier, je ne peux m'empêcher de sourire et de sentir cette douce chaleur remplir ma cage thoracique. Encore plus lorsque Louis tourne la tête pour croiser mon regard et imiter mon sourire. Rares sont les jours où je me sens vraiment bien ces derniers mois, mais je crois que c'est le cas aujourd'hui. Malgré le fait que je ne me sente pas légitime de me sentir bien sans Aimée à mes côtés.

Je chasse ces pensées en même temps que nous arrivons près des autres et, surtout, je me retiens de toute mes forces de ne pas sauter sur Louis pour l'embrasser. C'est une torture de se retenir devant les autres. Par les autres je n'entends pas le groupe de soutien mais le reste des lycéens qui nous entourent.

Je crois que Louis le comprends puisqu'il m'offre un sourire en coin avant de se mordre la lèvre et de rire légèrement en regardant autre part. Je ris doucement aussi avant de simplement lui dire pendant que les autres parlent entre eux:

-« Plus que deux heures et demi et on va chercher Lucia. »

A l'entente de ma phrase, Louis pose de nouveau son regard sur moi et sourit tendrement avant de me dire:

-« T'es vraiment fort.

-Pourquoi?

-Pour me donner encore plus envie de t'embrasser. »

Surpris, mes lèvres s'entrouvrent toute seule alors que la douce chaleur que je ressentais remonte jusqu'à mes joues. Louis rit doucement face à ma réaction et, malgré mon sourire amusé, je lâche un son que je ne pourrais pas expliquer. Je râle et gémis en même temps de frustration, ce qui fait encore plus rire Louis. Tu parles, c'est lui qui sait exactement comment me donner encore plus envie de l'embrasser.

-« Ils nous écoutent les tourtereaux? » On entend.

Louis et moi tournons alors la tête en même temps vers les autres, dont on n'écoutait absolument pas la conversation. En le comprenant, on échange un regard complice, se retenant de rire à nouveau.

-« Rappelez-moi que, le jour où on a une mission pour sauver la Terre, je ne les prend pas dans mon équipe. » Commente Ava.

-« Hey! » On s'insurge en même temps avec Louis.

-« On parle du plan de ce soir et vous n'écoutez rien! » Râle Liam.

-« T'es un poil stressé toi, non? » Pouffe Zayn.

Liam lui rend un regard noir et Zayn cache son sourire derrière sa main avant de lever les bras en signe d'innocence.

-« C'est pas le jour pour se disputer. » Reprend calmement Manël en souriant à Liam pour le détendre. « On est tous stressés, t'inquiète pas. Ça va bien se passer.

-Et si on échoue? » Demande Liam.

-« Alors on échouera ensemble. » Répond Niall avec un sourire fier.

-« Vous êtes bien mignons les gars, mais moi je vous laisse dans la merde.

-Charmant, Zayn. » Soupire Ava, tentant de cacher son amusement.

Zayn la regarde alors avec un sourire fier et, lorsqu'il lui fait un clin d'oeil, elle lève les yeux au ciel. On ne dirait pas comme ça qu'ils sont cavalier et cavalière pour ce soir. Mais, surtout, que c'est ensemble qu'ils vont devoir faire le plus gros du travail.

-« Vous êtes sûrs qu'on envoie Zayn et Ava pour la dernière étape? » Demande Niall, semblant lire dans mes pensées.

Heureusement que ce n'est pas moi qui l'ai dit puisqu'il reçoit les regards accusateurs de Zayn et Ava.

-« Pourquoi? » Ils demandent en même temps.

-« Calmez-vous, les tourtereaux. » Lance Louis avec un sourire en coin.

Je souris aussi, heureux qu'il nous venge de ce surnom. Discrètement, je tend ma main à Louis pour qu'il tape dedans. Ce qu'il fait derrière mon dos, me faisant rire discrètement alors que Ava et Zayn n'osent plus se regarder. Mon petit-ami est cruel.

-« Ça sera Ava et moi. J'ai pas confiance en vous. » Finit par dire Zayn, n'ayant pas d'autre excuses apparement.

-« Sympa. » Pouffe Charlie.

-« On sait que tu nous adore, Zayn. » S'amuse Lenny.

Zayn lève les yeux au ciel, tentant de cacher le sourire amusé qui apparaît sur ses lèvres.

-« De toute façon je dois vous laisser, je ne suis pas encore en vacances moi. » Il nous dit en montrant la blouse qu'il porte pour le ménage.

-« On vient chez toi pour quelle heure? » Lui demande Liam.

-« Seize heures. » Répond Zayn avant de s'éloigner.

-« Et nous? » Demande Manël en se tournant vers Ava. « On vient chez toi pour quelle heure?

-Quinze heures trente, seize heures. » Elle répond. « Ta soeur vient toujours, Louis?

-Oui. Et je vous fait confiance pour en prendre soin en mon absence.

-Bien-sûr. » Sourit Charlie.

-« On est des anges. » Rajoute Ava.

Louis pouffe et on finit par tous se séparer pour se dire à tout à l'heure. Mais, alors que tout le monde s'éloigne, je remarque que Lenny ne bouge pas. Je m'apprêtais à suivre Louis jusqu'à sa voiture mais je fais demi-tour pour rejoindre Lenny qui se mord la lèvre inférieure, les mains dans les poches.

-« Tu ne rentre pas chez toi, Lenny? » Je lui demande.

Il relève la tête vers moi et me répond:

-« Si, si.

-Quelque chose ne va pas?

-Hier, en terminant de préparer la clé USB, j'ai lu un message sur le site plus qu'inquiétant que je n'ai alors pas osé enregistrer pour ce soir... Je crois que personne du groupe ne l'a vu puisque personne n'en a parlé.

-Il y a un problème? » Intervient Louis en revenant vers nous, ayant sûrement remarqué que je ne le suivais pas.

-« Lenny a lu un message inquiétant sur le site, hier. Et il ne l'a pas mit sur la clé pour ce soir, du coup. » J'explique à Louis.

Ce dernier fronce les sourcils avant d'avouer:

-« Ça fait un moment que je ne vais pas lire les messages laissés. Ça... n'aide pas toujours pour le moral.

-Pareil. » J'avoue en déglutissant.

Je pense que le site que nous avons crée et qui se nomme SILENCE est une bonne idée, sinon on ne pourrait pas commencer à briser le silence dès ce soir. Mais seuls nous, avec le mot de passe du site, pouvons lire les messages anonymes. C'est un peu comme une boite mail. Et la dernière fois que j'ai voulu aller lire les témoignages, je me suis retrouvé à vouloir frapper mon matelas tellement j'étais énervé de lire ce que subissent certains élèves du lycée, en silence. Et, forcément, ça me fait penser à ce qu'à pu vivre Aimée sans rien nous dire. Alors j'évite de m'y rendre trop régulièrement maintenant.

-« Qu'est-ce que disait le message? » Ose finalement demander Louis.

Lenny se pince à nouveau les lèvres et, sans que je ne comprenne pourquoi, me lance un regard désolé avant d'avouer:

Je veux me suicider. »

Je comprends immédiatement le regard de Lenny. Il a pensé à ma soeur, tout comme je le fais en entendant cette phrase. Mon coeur se serre violemment et mon estomac se retourne douloureusement. Je sens le regard de Louis se poser sur moi et il doit regretter qu'on ne soit pas seuls pour pouvoir avoir un geste réconfortant envers moi. Je le sais lorsque je le vois lever la main vers moi avant de douloureusement la laisser retomber, réalisant que nous sommes toujours devant le lycée.

-« De quand date le message? » Demande Louis en tournant la tête vers Lenny.

-« Hier soir.

-Je regrette l'idée de l'anonymat. » Marmonne Louis.

-« La personne ne l'aurait jamais avouée si ce n'était pas anonyme. » J'interviens d'une voix neutre.

Lenny et Louis tournent la tête vers moi alors que je relève la mienne pour continuer douloureusement:

-« Parce que certaines personnes veulent qu'on continue de croire que tout va bien. »

Comme ma soeur l'a fait.

Je vois bien que Lenny et Louis ne savent plus quoi dire. Et je le comprends. C'est pourquoi je me force à continuer, pour leur éviter de chercher pendant cent ans comment changer de sujet:

-« Si tu vois un nouveau message du genre ou si tu penses que la même personne envoie un autre message, même si je ne sais pas comment la reconnaître, fais nous signe.

-Bien-sûr. » Dit Lenny en hochant la tête.

-« On se voit tout à l'heure chez Zayn. » Je continue en forçant un léger sourire.

Lenny hoche la tête et m'offre un sourire réconfortant avant de nous faire un signe de la main, à Louis et moi. Je reste silencieux lorsque nous entrons dans la voiture de Louis et même lorsque ce dernier démarre. Je le sens me lancer plusieurs regards et je ne peux m'empêcher de sourire légèrement lorsqu'il connecte son téléphone à son enceinte portable pour lancer une musique que j'aime bien.

La tête appuyée contre le siège, je la laisse rouler de côté pour regarder Louis qui me sourit tendrement.

-« Harry? » Il lance à un feu rouge pas loin de mon quartier.

-« Oui?

-T'as toujours envie de m'embrasser? »

Je ris à sa question, comme si ce n'était pas une évidence. Puis, après avoir regardé la rue vide autour de nous, je me penche vers lui pour attraper ses lèvres entre les miennes. Et je crois que c'était tout ce dont j'avais besoin après cette lourde discussion. Louis répond doucement à mon baiser, laissant glisser sa main sur ma joue jusqu'à ma nuque, ce qui me fait frissonner. L'envie de le toucher, moi aussi, traverse mon esprit et mes joues chauffent violemment. Je finis alors par m'écarter de Louis, presque violemment, et lorsqu'il me regarde sans comprendre je remercie le feu d'être vert.

-« C'est au vert. » Je trouve alors comme excuse.

Louis hoche la tête et démarre. Mais, lorsque je vois ses doigts tapoter nerveusement le volant, je me demande s'il a senti la tension dans mon baiser? Ou s'il a le pouvoir de lire dans mes pensées? J'espère pas parce que, sinon, je m'enfermerais sûrement dans ma chambre, beaucoup trop honteux.

Sauf que je comprends finalement la nervosité de Louis lorsqu'il prend la parole pour me dire:

-« Ce matin Zayn m'a dit que tu pouvais rester dormir avec nous chez lui. Sa mère sera chez sa tante.

-Mais il y a assez de place? » Je demande en regardant Louis.

C'est là que je le vois mordre nerveusement sa lèvre, ne lâchant pas la route du regard malgré le fait qu'il ne reste plus que quelques mètres avant d'arriver chez moi.

-« Zayn dormira dans sa chambre, Lucia dans celle de sa mère et il reste le canapé lit du salon pour... »

Louis s'arrête un instant et mon coeur se retourne lorsque je comprends avant même qu'il ne termine:

-« Pour nous deux. »

Pendant que Louis se gare, mille pensées me traversent. Je repense à cette chaleur au creux de mon ventre à chaque fois qu'on s'embrasse, me donnant toujours l'envie d'en avoir plus. Puis je pense au fait que je n'ai jamais dormi avec Louis. Jamais. A chaque fois qu'on est chez moi, on reste sur mon lit, et la chaleur monte lorsqu'on s'embrasse, mais on est jamais allé plus loin et, surtout, je n'ai jamais osé proposer à Louis de rester la nuit.

Et je ne m'attendais pas à ce que ça soit lui qui me le propose pour la première fois. Encore moins aujourd'hui.

-« Tu n'es pas obligé de vouloir. Je comprendrais. » S'empresse de me dire Louis face à ce silence.

Je tourne alors la tête vers lui. Est-ce que j'en ai envie? Beaucoup trop, et c'est justement ça qui m'effraie. Mais c'est Louis. Et il n'y a avec personne d'autre que je me sens aussi bien. L'idée d'aller plus loin m'effraie aussi, par manque de connaissance et par peur d'être le seul à y penser parfois, mais on peut très bien juste dormir. Je pourrais aussi lui parler de mes doutes, de mes craintes, de ces envies qui m'effraient, mais j'en suis actuellement incapable lorsqu'il me regarde dans les yeux.

-« Je veux bien. » Je réponds alors.

Réalisant qu'on dirait que j'accepte juste une demande comme « est-ce que tu veux une part de pizza de plus? » , je me reprends la seconde d'après:

-« Ça me plairait de dormir avec toi. »

Louis semble surpris. Est-ce que c'était trop franc cette fois? Bordel, je reprends encore:

-« Enfin, si tu en as envie aussi!

-Oui, oui, bien-sûr. » Il me dit rapidement, aussi intimidé que moi.

Et comme Louis déteste être intimidé, il finit toujours par dédramatiser la situation:

-« J'espère que tu ne ronfle pas.

-Pas à ma connaissance.

-Parfait! C'est tout ce que je voulais savoir.

-Et j'espère que tu ne prends pas toute la couette? »

Louis rit doucement et se retourne complètement vers moi pour me dire:

-« Non. Mais, malheureusement pour toi, chez moi le côté droit et le côté gauche du lit n'existent pas. Je dors au milieu.

-Donc tu prends toute la place?

-Exact.

-Va falloir apprendre à partager. » Je lui répond en tapotant sa joue.

Ce geste l'énerve gentiment et il rit en retirant ma main de son visage, ce qui me fait encore plus rire. Il se retourne alors pour ouvrir sa portière mais, juste avant de sortir de la voiture, il me regarde une dernière fois pour me dire:

-« Je veux bien apprendre à partager. »

Je devine alors le pour toi silencieux au début de sa phrase.

(Losing Your Memory_Ryan Star)

En arrivant chez moi, Louis et moi avons décidé de nous préparer un plat de pâtes devant la télé. Nous avons mangé tout en regardant une série Marvel sur Loki. On se met aux séries maintenant que nous avons terminé le tournoi de tous les films. J'ai jamais autant aimé un univers et je remercierais jamais assez Louis pour me l'avoir fait découvrir.

On est en train de débarrasser en se chamaillant sur celui qui fera la vaisselle lorsqu'on entend soudainement la porte d'entrée s'ouvrir. Je me retourne et suis surpris de voir mes parents, censés être au travail. Louis fronce les sourcils en tournant la tête vers moi.

-« Tu ne m'a pas dit qu'ils travaillaient?

-Si...et je le pensais aussi. » Je murmure, perdu.

Mes parents nous rejoignent dans la cuisine avec de grands sourires et je remarque les deux gros sacs qu'ils tiennent dans leurs mains. Ils s'échangent des regards complices tandis que Louis et moi nous échangeons des regards d'incompréhension.

-« Bonjour, monsieur et madame Styles. » Lance poliment Louis.

-« Bonjour Louis! » Ils répondent en choeur.

-« Je croyais que vous travaillez? » Je prends la parole à mon tour.

-« On a terminé plus tôt. » M'avoue mon père avec un sourire.

-« Pour vous faire une surprise! » S'exclame joyeusement ma mère.

-« Si c'était la surprise de manger avec nous, on a terminé...

-Mais non Harry! » Pouffe mon père.

Même Louis rit. Je tourne la tête vers lui et il hausse simplement les épaules avec un sourire désolé. Mais je vois bien dans ses yeux qu'il n'en sait pas plus que moi.

Lorsque je regarde à nouveau mes parents, je vois ma mère s'approcher de moi. Son sourire est ému, cette fois. Elle a presque les mains qui tremblent lorsqu'elle me tend le gros sac qu'elle tenait, toute en longueur. Il fait pratiquement ma taille et je le récupère avec incompréhension.

-« Pour ton bal. » Elle me dit avec un sourire.

Avec cette phrase, je comprends immédiatement pourquoi ce sac est autant en longueur. Je l'allonge sur l'ilot centrale de la cuisine et, en même temps que je descend la fermeture éclaire, je découvre un magnifique costume noir et blanc. Mes yeux s'écarquillent et je me retourne violemment vers mes parents qui me regardent avec émotion.

Dans les larmes qui perlent dans les yeux de ma mère, je vois les images qu'elle s'imagine. Dans cette unique goutte qui coule le long de sa joue, j'y vois le reflet d'Aimée. Qu'on image tous à cet instant dans une belle robe pour m'accompagner au bal.

-« Il te plaît? » Me demande ma mère.

-« Il est magnifique. Merci beaucoup. » Je murmure.

Rapidement, je m'approche de ma mère pour la prendre dans mes bras. Mon visage s'enfouit dans son cou et je peux l'entendre renifler doucement en même temps qu'elle me serre en retour, de toutes ses forces.

Lorsqu'on s'écarte et que je vais pour prendre mon père dans les bras, mon regard retombe sur le second sac identique. Les pièces du puzzle s'assemblent dans ma tête et mon coeur se réchauffe violemment lorsque je comprends. Je souris à mon père et le prend rapidement dans mes bras avant de lui faire un signe de la tête pour désigner Louis qui ne semble toujours pas avoir fait le rapprochement.

Je le vois dans sa façon dont il fronce légèrement les sourcils lorsqu'il voit mon père s'approcher de lui. Et cette image me touche plus que tout. Mes parents savent tout comme moi que Louis n'est pas proche de sa famille à part Lucia. J'ai dû leur dire pour éviter toutes questions qui pourraient attrister Louis si le sujet finissait par arriver dans une discussion. Après je leur ai avoué que, même moi, je ne connais pas les détails.

A cet instant, je comprends que mes parents veulent être là pour Louis, eux aussi.

-« Pour toi, Louis. » Dit mon père en tendant le cadeau.

Louis ouvre grand les yeux et bafouille immédiatement:

-« Quoi? Mais je...Fallait pas et...Vraiment je veux pas que vous...enfin...

-Tu es le cavalier de mon fils ce soir, non? » Le coupe doucement mon père.

Mon coeur rate un battement alors que Louis croise mon regard, un sourire ému sur les lèvres.

-« Oui.

-Alors ce cadeau est pour toi. » Insiste mon père.

Louis le prend, ne sachant pas quoi dire de plus, avant de le poser sur l'ilot à son tour. Lorsqu'il l'ouvre, il découvre un magnifique costume bleu foncé et un noeud papillon noir. Ses yeux brillent tellement il est admiratif et il me regarde avec tellement d'émotions dans les yeux que je ne peux m'empêcher de sourire. Il se retourne rapidement vers mes parents et ma mère lui dit directement:

-« On trouvait que cette couleur t'irait bien. Mais si tu n'aimes pas...

-Merci infiniment. » La coupe Louis.

C'est la première fois que je le vois aussi...touché. Il regarde mes parents sans savoir quoi dire de plus mais je comprends qu'il n'a tout simplement pas les mots. Et ses yeux parlent pour lui. Ma mère le comprend et s'approche de lui pour tout simplement serrer sa main. Mon père, lui, lui offre une tape chaleureuse sur l'épaule.

-« On veut une photo de vous ce soir. » Nous dit ma mère.

-« Promis. » Rit doucement Louis en la regardant.

Et ça me fait tellement plaisir de le voir devenir proche de mes parents lorsqu'il y a encore peu il voulait éviter de venir lorsqu'ils étaient là.

Louis est en train de prendre une place importante dans ma vie.

Il avait déjà sa place dans mon coeur et maintenant il trouve sa place dans ma famille.

Le réaliser me fait frissonner.

Nous sommes coupés lorsque le téléphone de Louis se met soudainement à sonner. Il s'excuse auprès de mes parents et l'attrape avant de direction décrocher. Il nous fait un signe de la main, s'excusant à nouveau, avant de prendre les escaliers pour discuter tranquillement à l'étage, sûrement dans ma chambre.

Je me retrouve donc seul avec mes parents et je ne peux m'empêcher de leur dire à nouveau:

-« Merci pour le costume. Et merci pour Louis. Vous êtes...géniaux.

-On est une famille. » Me reprend ma mère avec douceur.

Ces mots n'ont jamais été aussi doux et aiguisés à la fois. Parce que ça fait mal. Le mot famille fait mal aujourd'hui. Parce qu'on pense forcément à Aimée, parce qu'elle fera toujours parti de notre famille mais parce que chaque jours nous rappelle qu'on a plus le droit à un jour de plus à ses côtés. Parce qu'on a toujours chéri ces moments à quatre sans jamais penser que l'un de nous allait disparaître du jour au lendemain. Elle était ma jumelle, ma soeur, ma meilleure amie, ma confidente, mon amie d'enfance. Elle était tout ce qu'une personne importante peut être dans votre vie.

-« J'aurais voulu que Aimée soit avec moi ce soir. » Je murmure, la gorge nouée.

Puis je me reprends rapidement:

-« Non, en fait j'aurais voulu qu'elle soit toujours avec moi, tout le temps.

-Nous aussi mon chéri. » Murmure ma mère en me prenant dans ses bras.

-« Je suis sûr que ta soeur ne te quitte pas des yeux de là-haut. » Dit doucement mon père en venant me prendre lui aussi dans ses bras.

Je ne sais pas en quoi je crois. Je ne pense pas être croyant. Aimée me disait ne pas l'être. Alors, lorsque je lui demandais en quoi elle croit, elle me répondait qu'elle voulait croire au fait qu'on retrouve les gens qu'on aime, comme notre grand-mère dont elle était très proche. Le jour de son décès, Aimée et moi avions douze ans.

Je me souviendrais toujours de cette discussion qu'on a eu lors de l'enterrement:

« Tu crois que Dieu l'accueillera au paradis, comme le dit grand-père?

-Je ne crois pas en Dieu, Harry.

-Alors tu crois en quoi?

-Je ne sais pas. Je sais juste que grand-mère est partie. Et, même si je ne crois pas en Dieu, je veux croire qu'on la reverra. Lorsqu'on partira nous aussi, même si on ne sait pas où...

-Je veux y croire aussi. Qu'on la reverra. »

On s'est alors prit dans les bras et j'ai compris ce jour-là pourquoi il ne faut jamais juger une religion. Personne ne sait ce qu'il se passe après. Et c'est la pire angoisse de cette vie. La pire injustice, de ne pas être immortel. Pourquoi juger en quoi croient les autres alors que, nous-même, on ne peut rien prouver? On se raccroche tous à quelque chose. Aimée se raccrochait au fait de revoir notre grand-mère.

Aujourd'hui, je me raccroche au fait de la revoir elle un jour.

La prendre dans mes bras et juste lui murmurer qu'elle m'a manqué.

Que c'était long de devoir toujours relever la tête pour garder un oeil sur elle.

-« Je ne la quitte pas des yeux non plus. » Je réponds alors à mon père.

Mes parents me regardent tristement et nous ravalons nos larmes lorsque Louis revient rapidement dans la cuisine avec un grand sourire aux lèvres. Comme si c'était contagieux, je me retrouve à sourire de nouveau en le regardant.

-« C'était Lucia. Elle termine plus tôt.

-Il termine dans combien de temps? » Je demande, heureux de le voir heureux.

-« Dans trente minutes. » Il m'avoue, surexcité.

Mes parents sourient en le voyant dans cet état. Ils sont les mieux placés pour reconnaitre un lien très fort entre un frère et une soeur. Ils ont assistés aux larmes de Aimée et moi lorsqu'on était séparés petits. Parfois, je décidé de rester dormir chez mes grands-parents seul puis, au moment d'aller me coucher, je pleurais ou faisait semblant d'être malade pour que mon père vienne me chercher et que je retrouve Aimée chez nous. Elle m'avouait alors qu'elle n'était pas bien non plus et contente que je revienne plus tôt. Et, lorsqu'on a voulu nous séparer en ne nous mettant pas dans la même classe en primaire, on a fait le plus gros caprice que l'école n'ait jamais vue. Au final, on était ensemble chaque année.

-« On est contents que tu retrouves ta soeur. » J'entends alors dire ma mère à Louis.

Et même le sourire de Louis n'arrive pas à étouffer le son d'un coeur brisé.

(Brother_Kodaline)

Louis.

Lorsque je me gare devant l'internat de Lucia, je ne tient plus sur place. Je sors rapidement de la voiture, sous le rire de Harry qui me suit. Je ne peux m'empêcher de regarder les parents qui attendent la sortie des collégiens pour les vacances. Et je n'arrive pas à réaliser que, cette fois, j'en fait parti aussi. Cette fois, Lucia va pouvoir en sortir elle aussi pour passer ses vacances avec moi, malgré qu'on ne soit pas la famille rêvée. Il y a elle et il y a moi, alors c'est le plus important.

Je me souviens comment, déjà enfant, j'en voulais à mes parents d'en faire un second. Parce que je voyais dans quelles conditions je vivais. Durant toute la grossesse de ma mère, j'étais exécrable voir méchant. Ma mère avait déjà des soucis avec l'alcool et la drogue alors, quand je la voyais consommer avec son ventre rond, je piquais des crises. Mon père engueulait ma mère alors qu'il avait les mêmes soucis. Pourtant il avait la volonté d'arrêter depuis ma naissance, contrairement à ma mère. Je savais que si je perdais mon père, je perdais le seul point d'équilibre qu'il me restait. Et ça n'a pas loupé...

Lorsque ma soeur est née, mon père n'était pas encore en prison. Il essayait de me montrer Lucia, de vouloir me la mettre dans les bras lorsque j'étais sur le canapé mais je refusais. Je ne voulais ni la regarder, ni la toucher. Au fond, je savais déjà qu'elle se retrouvait dans la même merde que moi. J'en voulais à mes parents, pas à elle. Mais, à cinq ans, je ne le comprenais pas tout de suite. Je pensais la détester avec eux.

Puis, une nuit, elle s'est mise à pleurer alors que mon père était sorti et que ma mère avait prit des médicaments pour dormir. J'attendais qu'elle se réveille mais elle ne le faisait pas. Et Lucia continuait de pleurer encore et encore. Je suis donc sorti de ma chambre pour rejoindre la sienne. J'étais trop petit pour ouvrir le berceau alors j'ai passé ma main à travers les barreaux pour toucher Lucia. Ses petits doigts se sont enroulés autour du mien et son regard a rencontré le mien.

A cet instant, à mes cinq ans, je me suis fait la promesse de la protéger.

Cette nuit là, je suis resté avec elle jusqu'à ce qu'elle se rendorme et mon père m'a retrouvé endormi sur le tapis de sa chambre. Je n'ai plus voulu dormir dans la mienne ensuite. Mes parents pensaient à un caprice mais à force de me retrouver dans la chambre de Lucia tous les matins, toujours allongé sur le tapis, ils ont fini par mettre mon lit à côté du sien. A chaque fois que mon père n'était pas là, c'était moi qui m'occupait de Lucia.

Plus de dix ans après, debout devant son internat dans lequel je dépense toutes mes économies, je me rappelle pourquoi je le fais.

Pour tenir ma promesse.

Je sors de mes pensées lorsque les grilles s'ouvrent. Je m'avance de quelques pas pour voir les élèves qui sortent dans leurs uniformes. Je cherche Lucia du regard mais je ne la vois pas tout de suite. Puis, comme lorsqu'elle était bébé, je finis par voir son visage derrière les barreaux. Mais elle est assez grande pour les contourner aujourd'hui. Et, une fois dehors, son regard retrouve rapidement le mien. Son sourire s'agrandit, comme si elle avait peur que ces vacances ensemble ne soient qu'un rêve. Mais non, c'est la réalité.

Son sac sur le dos, elle se met à courir dans ma direction. Et, comme le jour où elle a fait ses premiers pas, elle atterri dans mes bras. Les siens s'enroulent autour de ma nuque alors que je la porte contre moi. Je la serre de toutes mes forces, tellement heureux de savoir que je pourrais le faire chaque jours de ces deux prochaines semaines.

-« Tu m'as tellement manqué. » Elle souffle contre mon épaule.

-« Tu m'as manqué aussi, Luz. » Je murmure en la reposant par terre.

Nous nous séparons légèrement et on ne peut s'empêcher de sourire en se regardant. Rien que pour l'entendre râler, je passe ma main dans ses cheveux et elle rit avant de se retourner, remarquant seulement maintenant la présence de Harry. Et je m'en veux légèrement de l'avoir presque oublié après ce moment. Mais, surtout, je culpabilise soudainement de le faire assister à ce genre de scènes lorsque je sais que sa soeur lui manque énormément.

Pourtant, Harry sourit en nous regardant. Je ne vois aucune tristesse dans son regard, sauf s'il le cache très bien.

Parce que certaines personnes veulent qu'on continue de croire que tout va bien. C'est ce qu'il a dit après que Lenny nous ait parlé de ce message anonyme. Et, malgré moi, je n'ai pas pu m'empêcher de repenser à Harry en haut de ce balcon peu de temps après la rentrée. Lors de la soirée de Tom, si je ne l'avais pas fait retomber en arrière, il aurait sauté. Je me demande s'il y pense encore parfois?

Au fond de moi, j'ai eu cette crainte que le message anonyme vienne de lui. Et si c'était vraiment le cas?

Je suis sorti de mes pensées lorsque Lucia se racle la gorge. Je la regarde et elle me fait un sourire en coin en montrant Harry d'un signe de tête. Je ne peux m'empêcher de pouffer, comprenant ce qu'elle attend.

-« Et bien, Lucia, je te présente mon cavalier de ce soir. Harry.

-Ton petit-ami. » Elle me reprend avec un sourire.

Mon coeur rate un battement. Je crois que je n'ai pas encore l'habitude mais surtout que c'est agréablement surprenant de voir ma petite soeur rencontrer mon petit-ami pour la première fois. Parce qu'il n'y en a pas eu d'autres avant Harry. C'est la première fois que Lucia me voit en couple, et elle en semble très heureuse.

-« Oui, mon petit-ami.

-Enchantée! » Elle s'exclame en tendant sa main à Harry.

-« Enchanté! » Rit Harry en serrant sa main. « Louis me parle beaucoup de toi.

-Ça nous fait un point commun! Il me parle beaucoup de toi aussi. »

Harry me lance un regard surpris, Lucia un regard fier, alors que je sens mes joues chauffer. Je ris nerveusement, réalisant en même temps que mes secrets les plus intimes ne sont plus en sécurité avec Lucia à mes côtés. Elle sait très bien ce qu'elle fait, elle n'est pas ma petite soeur pour rien!

-« Bon allez, on doit te déposer chez Ava! » Je m'exclame.

-« Tu essaie déjà de te débarrasser de moi? » Elle rit.

-« Tu peux rester avec nous si tu préfères. » Je lui rappelle pour être sûr de ne pas prendre de décision à sa place.

-« Non, ça va. Tu m'as dit que ton amie avait des robes à me faire essayer en plus!

-Les robes passent donc avant ton frère adoré, super Lucia.

-On se revoit vite après, de quoi bien discuter de toi avec Harry!

-J'en serais ravi! » Intervient Harry.

Je les regarde à tour de rôle en fronçant les sourcils. C'est pas possible de se lier à deux contre moi aussi rapidement.

-« Vous savez qu'il y a d'autre sujet de discussion que moi. Même si je suis super intéressant.

-Pas besoin de t'apprendre qu'il est modeste, du coup? » Demande Lucia à Harry.

-« Non, ça je l'ai découvert par moi-même.

-Je vais te mettre dans le coffre avec ta valise. » Je menace Lucia avant de regarder Harry. « Et toi aussi, par la même occasion. »

Ils rient tous les deux en me regardant et je finis par rire avec eux aussi, ouvrant mon coffre pour y ranger les affaires de Lucia que je déposerais chez Zayn. J'ouvre ensuite la portière arrière à Lucia qui, avant d'y entrer, se penche pour déposer un baiser sur ma joue. Je souris tendrement avant de refermer la portière.

Puis, lorsque je me retourne, Harry me surprend en embrassant mon autre joue. Mon coeur se réchauffe instinctivement alors qu'il sourit fièrement face à ma surprise.

-« Je suis content pour toi. » Il me murmure avant de faire le tour de la voiture.

En même temps que je le regarde s'installer côté passager, la trace de son baiser brûlant encore ma peau, je réalise une nouvelle chose.

Je réalise que je suis sur le point de me faire une seconde promesse.

Celle de les protéger tous les deux.

...

J'espère que ce chapitre vous aura plu...?

La prochaine partie va être très mouvementée, pour tous nos personnages! Il y aura de nombreux changements de point de vue mais j'espère que ça vous plaira! La préparation du côté des filles, du côté des garçons, le bal, le plan, la première nuit de Harry et Louis, amitié, amour...!

J'espère vous surprendre et j'espère que ça vous plaira!

Je vous dis à dimanche dans le meilleur des cas sinon en début de semaine !

Encore merci pour tout.❤️

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