Jour 8 : Stéréotype niais
-Charlie ! Réveille toi !
Je me tourne dos à cette voix, je ne veux pas me réveiller !
-On leurs a dit qu'on viendrait !
-Tu.
Je l'entend rire avant que le matelas ne s'affaisse doucement à mesure qu'il bouge. Juste après ses lèvres se posent sur ma nuque, ce traître de corps frissonne sous lui et instinctivement je m'arque mon dos vers ses lèvres. Il sourit contre ma peau et je grogne.
-T : On va être en retard.
Sa voix n'est qu'un murmure alors qu'il reprend ses baisers le long de ma colonne vertébrale.
-M : M'en fiche.
-T : Que diras tu ? Désolé je désirais trop les lèvres de Théodore sur mon corps ?
Je roule des yeux en échangeant nos positions et en plaquant mon corps nu contre le sien durement.
-M : Car toi tu ne le désire pas ?
Il secoue la tête sans répondre, joueur je décide alors d'embrasser lascivement son cou, sa clavicule et la ligne de son torse. Il s'arque vers moi les yeux clos et le visage superbement déformés par une expression de désir.
-M : Nous allons être en retard.
Je me relève rapidement et laisse glisser le drap recouvrant auparavant mon corps. Alors qu'il croise les bras derrière sa tête je me tourne pour partir vers la salle de bain, exagérant légèrement le mouvement de mes hanches. J'entend son léger grognement frustré et je rigole. Bien fait !
A mon plus grand étonnement et satisfaction, quelques minutes après, alors que l'eau chaude brûle délicieusement ma peau, autre chose de tout autant délicieux vient se coller à moi.
-T : Douche a deux, gain de temps ?
-M : tu es un génie.
Je me tourne lentement contre lui, sans une seconde décollé mon corps du sien. Puis j'attrape sa nuque et l'embrasse, mélangeant toute notre désir, passion et amour contre ses lèvres, contre nos corps.
~~~
-Vous êtes en retard !!
Je sens mes joues se teinter de rouge alors qu'un sourire fier se glisse sur ses lèvres. Un coup de coude de ma part puis je me tourne à nouveau vers Stella.
-M : Panne de réveil ?
-X : ou panne de..
Je lui lance un regard noir et tout notre beau petit groupe rigole.
-S : Tss, bande de gamin ! Lynda a prévenu qu'elle serait en retard, son père a eu une panne de voiture ! Non Xavier arrête de rire !
-M : Sam vient de m'envoyer un message, elle arrive dans 5 minutes.
-T : Et pour Ella et..merde j'ai oublier son prénom.
-Alaric ! Bon dieu mais vous êtes les mêmes hein ! Incapable de vous souvenir de mon prénom ! C'est pourtant pas compliqué.
On se tourne vers..bah Alaric du coup et j'explose de rire à la suite de ses mots. Pauvre chéri oublié. Ella amusé souris et il râle de ce fait. " Non mais t'y mets pas toi aussi ! "
Je me rapproche d'elle et lui fais un clin d'œil. On se sourit complice, la seconde d'après des hurlements se font entendre. Et oui Alaric, y'avais une fontaine à côté de toi.
-A : Vous êtes d'où ! On est en hiver ! Courez !
-E : Tu ne feras rien !
Avant qu'elle n'ait eu le temps de prononcer d'autres paroles provocantes, elle se trouve dans la fontaine. Je rigole, mais bien vite quand son regard se tourne vers moi je cours vers Théo.
-M : protège moi mollusque !
-T : Quand tu réclames mon aide, ne m'insulte pas tête de porte !
Je roule des yeux et saute dans ses bras, lui murmurant des paroles au creux de l'oreille. Directement son instinct protecteur refait surface et il m'entoure de ses bras. Je tourne ma tête vers Alaric fier de moi et celui-ci bougonne dans son coin. Remerciant mon amoureux, j'embrasse l'os de sa mâchoire et il me fait un tendre sourire.
-T : J'ai quand même l'impression de m'être fait avoir.
-M : Un peu.
-T : Petit…
Coupant court à ses faux reproches je l'embrasse, la prise sur ma nuque et mon dos s'intensifie comme s' il voulait que seul lui et moi soyons là, et que les autres ne voient pas. Loin de me déranger je me colle volontier plus à lui lorsque un raclement de gorge se fait entendre. Je relève le regard et encore une fois les jours prennent une couleur cramoisie quand je tombe nez à nez avec...le prof d'anglais.
-M : M-Monsieur gringe !
Il rigole face à mon air terrifié alors que je descends mes jambes, qui était entouré à la taille de Théo.
-L : Charlie, pourquoi as tu autant peur de mon père ?
-M : Il est grand ? Costaud ? A des yeux perçant ? Un accent anglais prononcé ? Et autoritaire ?
-T : Je suis grand costaud et les yeux noir et suit autoritaire ?
-M : Oui mais toi ...c'est toi.
-C : appelle moi Clément ! Tu es le meilleur ami de ma fille, alors pour le bonheur de ton cœur évite de faire une crise cardiaque quand j'arrive.
-M : Évitez d'arriver par surprise ?
J'ai dit ça avec tout le sérieux du monde et ils éclatent tous de rire. Mais quoi ?! C'est vrai que les gens qui arrivent comme ça on dirait qu'il Spawn juste devant nous ! C'est terrifiant ! Mon pauvre petit cœur !
-Sa : laissez tomber ! Charlie a toujours eu " peur " des hommes adultes !
-M : Bonjour sam , au revoir sam.
Je croise les bras boudeur et elle frotte mes cheveux avec affection.
-T : Comment ça ?
-Sa : Mon père lui a fait peur petit, ça vient de ça.
Elle baisse la tête a ses mots et j'attrape sa main caressant sa paume, je sais que ce simple fait la détendra. Lorsqu'elle relève la tête je lui souris et elle sourit aussi. Rassure je part vers Théodore me fixant les sourcils froncés. Je forme avec mes lèvres " t'explique ce soir " et il hoche la tête.
-S : Bien ! Maintenant que nous sommes tous là, allons-y !
-X : Où va t'on ?
Tous les regards se tournent vers lui. Non mais ?
-S : Mon dieu Xavier ..
-T : Ou es-tu partie manquante de ton cerveau ?
-M : Au Pakistan.
-Sa : Dans un congélateur.
-L : Enfermé dans une cave.
On se sourit tous fier de nous et il retrousse la lèvre boudeur.
Quelques heures plus tard nous sommes tous assis en tailleur dans un parc à déguster un repas McDo, j'ai appris plus tard que cette journée était organisée pour la Saint Valentin. Et je trouve que c'est une bonne idée, on est entre amis, on profite et aussi entre couple. Même si certains ne sont pas encore formés. Malgré cela je me sens légèrement honteux de n'y avoir pas pensé, j'ai donc aucun cadeau pour Théodore. Je suis vite tire de mes pensées lorsque je sens la main de Théodore autrefois douce se crisper sur la mienne. Un nugget a moitiers entre les lèvres j'hausse un sourcil et relève le regard. Mais il ne me regarde pas..plutôt un grand blond terrifiant. Jaimie. A mon tour je me crispe. Maintenant que je connais son passif, il me paraît encore plus terrifiant. Dans un geste purement protecteur, je me glisse entre les jambes de Théodore accaparant son attention en lui fourrant le reste de mon nuggets dans la bouche. Il baisse le regard vers moi et rigole en avalant. Lorsque je me tourne à nouveau, l'autre a disparu. Parfait.
-T : Merci.
Il embrassa ma joue et je souris me tournant à nouveau vers les autres pendant que sa main caresse à nouveau la mienne. Les regards braqués sur Ella me font hausser à nouveau un sourcil. Je me tourne vers elle et en effet elle fixe l'endroit où se tenait avant jaimie les mains tremblantes.
-E : Je-Je ..désolé..
La minute d'après elle se lève et part en courant. Nous nous levons tous pour la rejoindre mais Alaric se lève.
-A : laissez, j'y vais. Bonne fin de journée.
Avant qu'on ne puisse répondre lui aussi a disparu. J'échange un regard avec le reste du groupe.
-L : Je pense qu'on avait raison.
-S & Sa : Raison de ?
-X : Ça a un rapport avec jaimie.
-T : oh non..
L'humeur auparavant joviale devient pesante et lourde. Mais aucun n'ose exposer les hypothèse a vois haute. Mais les pensées tourbillonnent. Bien vite on finit par tous se séparer et à nouveau Théodore et moi rentrons dans la voiture.
-T : Tu crois qu'il a fait ça ?
-M : ça expliquerait beaucoup de choses ..
-T : Le petit, sa réaction, la disparition et leurs venuts, sa peur du toucher..
Je tourne mon regard vers lui et je le vois fixer un point invisible fou de rage. Lentement ma main se pose sur son bras.
-T : Si il a fait ça, je mettrais tout ce qui est en mon pouvoir pour l'arrêter.
J'hoche la tête et il démarre en direction de l'appartement. J'allume la radio et continue de caresser son bras, les vingts minutes de trajet passe lentement et à notre arrivée il est bien plus calme et détendu.
-T : Deux fois aujourd'hui que tu me calme.
-M : 42 jours que tu le fais.
Il sourit et j'embrasse rapidement sa main avant de monter en haut. On va pas monter en bas aussi idiot. Je rigole de moi même et il me fixe en souriant.
-T : Tu es fou.
-M : Tout les gens bien le sont.
-T : C'est pas une parle de..
-M : Alice au pays des merveilles si si.
Il secoue la tête et pars vers la chambre. Lorsqu'il reviens, ses mains sont cachés dans le dos. Je fronce un sourcil.
-T : Ne fais pas cette tête, c'est un petit cadeau seulement.
-M : mais…
-T : Pas de mais !
Il me tend la petite boîte et je l'attrape. Défaisant doucement le noeud je tombe sur deux collier style militaire mais en noir.
-T : Je-Je me suis dit que ça te plairait. Moi je porterais le tiens, et toi le mien.
Je relève un regard emplit de larme vers lui et lui saute dans les bras. Il me réceptionné avec un rire soulager.
-T : Ca te plaît ?
-M : Bien sûr idiot ! Mais..moi j'ai rien..
-T : Ton seul sourire me satisfait. Il est le plus beau des cadeaux.
-M : Stéréotype niais.
Malgré tout je relève le regard vers lui et me plonge dans son regard onyx. Que je l'aime.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top