Jour 47 : Tu ne rêves pas

Je suis allongé sur le canapé, sur le dos, autour de moi que dut noir. J'entend un bruissement sur ma droite, tournant la tête je ne vois rien. Des pas sur la ..gauche peut-être ? Toujours rien. J'observe le salon plongé dans le noir, les meubles me paressant plus grand, la sensation du draps sous mes doigts, une goutte d'eau tombant a intervalle régulier sur une vitre, la respiration régulière et endormis de Théodore. Et ses bruits de pas autour de moi, dans le noir. Il s'arrête derrière le canapé, je veux me relever et me tourner pour voir qui sais mais mon corps ne me répond plus. J'ai peur, je suis terrifié, j'essaie d'appeler quelqu'un mais seul un gémissement de terreur sort de ma bouche. Aidez-moi ! Quelqu'un ! Je commence à paniquer de plus en plus, ma respiration s'accélère, je n'entend plus que les battements effrénés de mon cur à mon oreille, un autre bruissement, des mains sur mes épaules, ma respiration se bloque. L'ombre se penche

-Charlie ! Charlie !

Les mains disparaissent, le salon s'éclaire, remplacé par le regard paniqué de Stella me secouant.

Je reprends ma respiration en posant mes mains sur mon visage. Tout n'était qu'illusion, juste ..une illusion.

-Je suis désolé, je voulais pas te faire peur Stella.

J'enlève mes mains de mon visage pendant qu'elle vient de blottir contre moi, je la serre caressant son dos essayant du mieux que je peux de la rassurer, je croise le regard désolé de Xavier et celui intrigué de Théodore tout deux debout prêt de nous. Je me défait doucement de son étreinte en remarquent par la même occasion que je suis entièrement transpirant, légèrement timide et honteux je demande si je peut prendre une douche et ils me répondent que bien évidement et que la question ne se pose pas, je ne me fais pas prier, attrape mon sac d'un geste automatique et pars me réfugier loin de leurs regards.

Une fois fait, je laisse tomber mes affaires sales au sol, les mettant ensuite dans la panière. A ma dernière douche quand Xavier a vu les vêtements dans mon sac et non dans la panière il m'a fait promettre de les mettre au sale maintenant.

Je me glisse sous la douche, laissant l'eau chaude brûler mon corps et finir de me réveiller. En me frottant, j'effleure du doigts les lettres tatoué sur mon bras " Tu ne rêve pas " en anglais. Vous me direz que c'est stupide, mais j'ai souvent du mal à différencier le réel de l'illusion comme ce matin , le rêve du cauchemars, de la terreur nocturne ou autre et cette phrase si je suis capable de la lire me rappelle que je suis dans la réalité, me maintiens dans le réel, force mon cerveau a ne pas délirer. Tout comme les vitamines, ça m'aide à me tenir éveiller, les cachés a dormir, et certains tic à maîtriser mes émotions. Mais ..il y a des inconvénients et parfois ça ne fonctionne pas.

Une fois enfin propre, habillé d'un jean et d'une chemise bleu foncé. Donc madame Stella a choisi énormément de Jean chemise ou pull short enfin c'est pas comme si j'avais d'autres vêtements.

Je me mis face au miroir, me fixant dans les yeux. J'ai comme l'impression d'avoir face à moi un inconnu, comme si mon cerveau n'acceptait plus mon corps.. cette sensation est dérangeante. Je remplis un verre d'eau, sort mon traitement, glisse les médicaments dans la paume de ma main et avale le tout, ignorant le réflexe de régurgitation qu'à eu mon corps.

Une fois fait j'attrape mon feutre noir puis écris habilement "47" sur mon poignet gauche.

Une fois prêt, je sors silencieusement et rentre dans le salon, posant mon sac a sa place, tournant mon regard vers le salon je fronce les sourcils.

-Où sont-ils ?

-Ils sont en train de se préparer.

Je l'observe un instant, il c'est lui aussi habillé, un pantalon beige et une chemise blanche c'est .. wow.

-Nous allons sortir.

-Où va t'on ?

-J'ai crut entendre mentionné parc d'attractions.

Un sourire purement enfantin naquit sur mes lèvres et je me jeta sur le canapé, poussant Théo au passage.

-Ça fait des années que je n'y ai pas été !

Il sourit amusé, avant que je remarque son regard pensant sur moi.

-Quoi ?

-Ce matin, que s'est-il passé ?

-Une terreur nocturne.

-Pourquoi Stella était paniquée?

-Elle panique pour rien.

-Tu avais l'air réveiller, c'est moi qui t'ai trouvé, Charlie.. tu m'as fixé dans les yeux.

L'entrée de Stella et Xavier me permet d'éviter sa remarque. La première s'allongea sur le canapé, sa tête sur mes genoux et ses jambes sur celle de Théodore sous les rires de Xavier partit chercher et faire les cafés.

-X : Je retiens jamais Charlie, tu prend un sucre et du lait ?

-T : Le gamin bois surtout pas de café.

-M : Stella défend moi un minimum!

-S : Bah ..il a raison.

-M : Je vous déteste tous.

-X : Non mais du coup tu bois quoi ?

-M : tu pourrais me faire un chocolat tu penses ?

-X : c'est dans mes capacités.

J'ignore le regard purement moqueur de l'autre idiot, lorsque Xavier ramène toute les tasses Stella se lève partant sur un fauteuil et j'en profite pour étendre mes jambes posant ma nuque sur le rebord du canapé.

-T : oh bouge !

-M : Non.

Il soupira mais à aucun moment retira mes jambes ou partie sur l'autre fauteuil.

-S : Tu as mangé ?

-T : il a pas mangé non

-M : je peux répondre seul !

-T : un gamin a besoin de son père.

-M : ferme ta gueule veux tu ?

-S : mange un truc s'il te plaît.

Me lève à genoux proche du rebord, me penche, attrape mon sac et un pitch l'ouvre et croque dedans puis prononce la bouche pleine " satisfait ?" Et avant même de pouvoir réagir je reçois une tape à l'arrière de la tête.

-T : parle pas la bouche pleine

Je lui fis un doigt d'honneur, finis mon pitch - au chocolat bien évidemment - et me tourne vers Stella et Xavier.

-Vous avez mangé vous ?

Il acquiesce de la tête pareillement pour Théodore, mais bien évidement c'est trop beau pour être vrai monsieur ne se satisfait pas de ça.

-Nous on as pas besoin que quelqu'un vérifie si on mange.

Soit je le frappe, soit je l'ignore. Ignorons le !

-S : Au fait ! Nous allons au parc d'attractions. Mais la voiture de Xa' a un problème avec les ceintures arrières, le mécanicien à commander les boucles mais en attendant on peut pas prendre de passager arrière.

-T : donc tu vas monter avec... moi.

-M : avec toi ?

-T : ouip.

-M : tu sais conduire toi ?

-T : mieux que toi.

-M : gnagnagna

-T : gamiiin.

Je fis taire ce cancrelat d'un coup de coude.

Une fois tout prêt et en bas j'attendis en cherchant du regard la voiture qui pourrait être celle de Théodore avant que je ne le vois se diriger vers une moto, passer une jambe au-dessus, enfiler le casque et me rendre un deuxième casque amusé.

-T : bah tu viens ?

-M : Tu as une moto ?!

-T : oui ? Puisque je suis dessus ? Enfin dans les dernières nouvelles je n'aime pas énormément voler des motos pour le plaisir ?

-M : répondre à une question sans sarcasme c'est trop dur ?

-T : faut croire.

On échangea un bref instant un regard, avant que je n'attrape le casque, l'enfile puis monte derrière lui, restant assez en arrière pour ne pas le toucher. J'ai toujours rêvé de monter sur une moto !

-T : accroches toi.

Comme ordonnée, j'accroche mes mains derrière moi, je ne suis pas aussi stupide je sais bien que normalement on s'accroche à la taille de la personne mais je suis pas sur qu'il apprécie.

Après un coup d'il vers la voiture de Xavier qui démarrait , Théodore tournant à son tour la clé démarre et commence à rouler brusquement. Mon inattention me valut d'être projeté en avant a son dos, à l'instant même il attrapa ma main d'une de ses mains inutiles un quart de seconde et entoura sa taille

Je compris le message et entoura la taille de mes deux bras posant mes mains reliées entre elles sur son ventre.

Le trajet fut assez court en lui même, mais la sensations de chaleur se dégageant de son corps, sa respiration que je sentais grâce à mes mains, lente et calme sa conduite habile et douce me parurent infinis. Une fois arrivés je descendit, retira mon casque et lui rendit

-M : merci

-T : alors ? Je ne sais pas conduire ?

-M : J'avoue c'était pas mal

On rit un peu avant d'être rejoint par les deux amoureux. Une fois tous enfin réunis on rentra dans le parc

On fit quelques attractions drôles telles quune avec des glaces on aura sûrement plusieurs bleus, testa notre force et c'est Théo le plus fort bien entendu et devinez le plus faible ? On fit aussi le stand de tir ou Théo gagne une peluche loup toute douce et mignonne comme celle qu'on offre aux bébés à la naissance, on mangea une barba papa que Xavier s'amusa à coller dans les cheveux de Stella et une crêpe au nutella pour moi ce qui fit rire Théodore car je m'en suis mis partout.

A l'heure actuelle nous sommes devant le train fantôme.

Une fois les billets pris et nos places désignées, Xavier et Stella se mirent devant nous et nous en suivant la logique derrière eux.

Le wagon étant si petit que nos cuisses étaient collé , légèrement mal a l'aise par cette proximité et le noir ambiant mes doigts se mirent a tapoter mon genoux.

Attiré par ce mouvement les yeux de Théodore se posèrent sur ma main, j'eus le temps de sentir un doigts effleurer le chiffre marqué dessus avant que le train ne se secoue et démarre .

L'endroit touché par son doigt me Picote légèrement par réflexe j'attrapa ma propre main

Le train avance dans les couloirs sombre montrant diverse scène allant d'un squelette dans un bain d'un loup garou vampire et sa proie tout allais bien et était plutôt amusant enfin jusqu'à ce que le couloir rétrécisse, s'obscurcissent que les bruits deviennent plus sourdes scènes plus surprenante

Après un énième screamer d'un fantôme je sentit mon cur qui s'emballe et mes mains tremblaient peu à peu je n'arrivais plus à distinguer ce qui était présent réellement autour de moi

Soudain je sentit distinctement une main chaude attrape la mienne et la serrait doucement caressant de son pouce ma paume pendant qu'une voix grave et rassurante me chuchote à l'oreille

-T :Ça ira, je suis là. Tu ne rêves pas, c'est une attraction, rien se de qui te fais peur est réel. Concentre toi sur moi Charlie. Seulement sur moi .

Me tournant légèrement vers lui, je plongea mon regard dans ses prunelles noir, jeu de mon cerveau ou pas, elles m'ont l'air de briller. Je sers sa main me concentrant seulement sur lui, ses yeux, le mouvement de son pouce sur ma peau, sa cuisse contre la mienne. Avant que je ne puisse m'en rendre compte, le tunnel autour de nous devient plus clair, et le wagon ressort. Sans me lâcher du regard il se lève, comme un automate je le suis et nous finissons le trajet pour sortir de l'attraction. Ma petite bulle, loin du reste, loin de mes peurs, loin de la paranoïa éclate lorsque Stella arrive à grand pas vers nous et que je sens un corps me serrer, la la main si chaude et si grande me lâche et le regard me quitte.

Il me faut encore quelque instant pour reprendre mes esprits et je serre en retour une Stella paniquée contre moi.

-M : Tout vas bien Stella ne t'en fais pas.

Elle ne dit rien, et je l'en remercie. Ma voix était faible, je ne suis pas prêt pour un long discours sur ma santé mentale bien trop instable.

-X : Allez, Stella lâche le tu vas le faire mourir d'asphyxie.

Sa remarque a le mérite de la faire rire, elle me lâche enfin repartant à côté de Xavier qui lui attrape la main. Je baisse le regard sur leurs mains, avec une légère nostalgie dans le regard. J'aimerais bien être aimé et aimé comme ça, mais à quoi bon ? Pour mourir et abandonner cette personne ? Et puis dites moi qui voudrais d'un gamin instable ?

Un claquement de doigts juste devant mes yeux me ramène à la réalité une fois de plus.

-T : Tu viens gamin ? On rentre.

J'acquiesce de la tête et nous partons vers les véhicules, Stella et Xavier monte dans la voiture, je n'y connais rien en voiture mais en tout cas j'aime bien, l'intérieur est effet cuir et la couleur en elle même de la voiture c'est un style de noir mat.

En me tournant vers la moto que je n'avais pas vraiment regardée avant, j'ouvre de grands yeux.

-M : C'est une des nouvelles Yamaha !

-T : tu ne le remarque que maintenant ?

-M : J'avais pas fait attention.

Un rire me répond, et je laisse glisser ma main le long de la moto fascinée.

Elle est magnifique, et le casque qui vient d'être mis sur ma tête, ainsi que les deux mains qui m'ont placé sur la moto ont l'air amusé de ma fascination.

-T : cette fois ci accroche toi vraiment, dès le début.

-M : A vos ordres .

Je fais donc ce qui était demandé, j'ai nullement besoin de causer un accident, je cause déjà assez de problème. Comme pour l'aller, le retour se fait en douceur malgré le fait que Théodore doit avoir un problème avec le fait de suivre une limitation de vitesse, sans déconner c'est pas normal qu'on puisse dépasser absolument TOUTE les voitures et arrivés 10 minutes avant nos camarades.

Une fois rentrée, tous ensemble Théodore se fait incendier par Stella dans le salon pour son manque de maturité " tu te rends compte ?! Vous auriez pu avoir un accident ! "

Avec Xavier on est sur le balcon appuyé contre la rambarde a fixer Stella faire de grand geste en hurlant sur un Théodore les bras croisés et un rictus amusé aux lèvres.

-X : tu as eu peur ?

-M : non j'ai adoré ! La vitesse c'est grisant !

-X : oui très c'est pour ça qu'il ne prend pas de passager normalement, sa conduite est très rapide. Il adore la vitesse.

-M : A l'aller, il a respecté toutes les limitations, et sa conduite était plutôt douce.

Je vis l'étonnement passer sur le visage de Xavier, et en me retournant vers le salon je vit le clin d'il amusé de Theodore avant que Stella agacé par son manque d'attention sur elle décide de revenir vers nous.

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