Jour 40 : Vesalius phantasiae
[Sujet d'Svt : inventé ou expliquer une maladie, sans oublier ses origines, impacts sur la santé physique et mental, traitement, conséquences et son taux de mortalité]
Nom : Vesalius phantasiae
Cause / origine : inconnue
Effet : Différentes phases sont perçues chez les patients.
-> phases D'hypersomnie :
-Sensation d'épuisement : Un besoin urgent de dormir se fait ressentir. (Sensation temporaire ou persistante.)
-Somnolence diurne excessive.
-Sommeil long.
-Difficultés à se réveiller.
-> phases D'insomnie :
-un ensommeillement difficile.
-un sommeil intermittent.
-un réveil trop matinal.
-une sensation de fatigue au réveil.
-> phases de cauchemars :
-un rêve désagréable et éprouvant où le sentiment prédominant est la peur. Les émotions peuvent ainsi devenir si intenses qu'elles amènent le dormeur à se réveiller
-> phases de terreur nocturne :
- Se redresse,
- Ouvre les yeux.
- Il se met à hurler, à pleurer, à sangloter, à pousser des cris perçants (on parle de hurlement Hitchcockien !)
- Il semble voir des choses terrifiantes.
- Il nest pas réveillé en réalité et lon ne parvient pas à le réveiller
- Il est en sueur,
- Il est rouge,
- Ses battements cardiaques sont accélérés,
- Sa respiration est accélérée,
- Il peut prononcer des paroles incompréhensibles,
- Il peut débattre ou adopter une posture de défense.
- Il présente des manifestations de peur, de terreur.
Puis, après 1 à 20 minutes,
- La crise cesse rapidement et brusquement.
- Il ne se souvient de rien le lendemain (amnésie).
-> phases paranoïaque :
-une méfiance excessive ou une grande suspicion à légard de menaces, persécutions, trahisons ou complots réels ou imaginaires.
-sentiment de peur, de colère et de trahison
-l'impression d'être étranger à son corps ou son environnement.
- l'impression d'être regardé avec haine, colère.
-> phases hallucinatoire :
- une perception sensorielle sans présence d'un stimulus détectable : par exemple voir des objets physiquement absents, ou bien entendre des voix sans que personne ne parle.
-l'hallucination se base sur le monde tel que le patient le voit mais des choses en disparaissent et en apparaissent.
- il est conscient ou non d'être dans une hallucination
Conséquences santé mentale :
-> perte d'attention
-> difficulté à se concentrer
-> fatigué
-> somnolence
-> irritabilité
->anxiété
-> peur persistante
-> colère
-> méfiance
-> n'arrive plus à distinguer le vrai du faux
-> pense devenir fou
-> isolement
Conséquences santé physiques :
-> maux de tête
-> possibilité de scarification pour échapper à sa " propre prison "
-> cur se fatigue
-> problème respiratoire
Traitement : Le traitement s'adapte aux différentes phases.
-> lorsqu'est reconnut une phase D'hypersomnie le patient recevra des vitamines, sous forme d'ampoule, stimulant ; pistolant, et le Arkorelax pour les insomnie
En permanence pour réguler et atténuer le reste le patient devra prendre :
-> la mélatonine (3mg) ou la carbamazépine (200 à 400 mg) pour les terreurs nocturnes
-> antipsychotiques (neuroleptiques), éventuellement associés transitoirement à des anxiolytiques pour la paranoïa et les hallucinations.
-> suivi psychologique et possibilité d'un suivi psychiatrique
-> antidépresseurs possible
Opération :
L'opération consiste à retirer la partie malade du cerveau, proche de l'hypothalamus et du cortex frontal mais la difficulté est de ne pas toucher une zone importante et lié à d'autres activités.
Taux de mortalité de la maladie :
50% de chance que la maladie finisse par causer la mort du patient d'une quelconque manière et 50% de chance que le patient survive tout en devenant fou.
Taux de mortalité de l'opération :
99.9 % de chance d'une mort cérébrale.
Explication :
La maladie en elle-même impact la zone du cerveau responsable du sommeil et le dérègle en une hypersomnie ou insomnie fréquente. Pour pallier cela différents médicaments peuvent être pris mais pas forcément efficaces. Ces troubles du sommeil entraînent des maux de têtes, perte d'attention, difficulté à se concentrer, fatigue, somnolence, irritabilité et anxiété.
Vesalius phantasiae cause aussi une lésion du cortex frontaux responsable des hallucinations, les hallucinations ont pour effet une peur persistante, d la colère et méfiance, une difficulté à distinguer le vrai du faux, le réel de l'irréel, l'impression devenir fou, l'isolement et la paranoïa.
De part ses symptômes persistants dans la vie du patient on peut observer une possible dépression, des cauchemars fréquents ou quelque chose ressemblant à des terreurs nocturnes.
Je termine d'écrire les mots, que je connais par cur comme une poésie apprise la veille du contrôle en primaire. Une fois fait, je lance la vérification orthographique et envoie le document au professeur.
{4h02}
Oups, il risque de se demander qu'est ce que je fais debout. Simple j'explore une phase insomniaque.
M'étirant longuement je me relève, dépose l'ordinateur portable sur le bureau puis pars à la salle de bain. J'ouvre l'eau, y verse quelque bille censé " détendre mes muscles et mon esprit " puis plonge dans l'eau brûlante.
J'observe les quelques mots tatoué sur mon bras. Je sais que je ne suis pas majeur mais on peut se faire tatouer si un de nos parents est d'accord. Et ma mère l'était. Passant lentement mon index sur la forme des lettres je soupire. Ça devient de plus en plus dur ses phases hallucinatoires. Encore l'insomnie ou hypersomnie je peux gérer. J'ai toujours eu des problèmes de sommeil, et les cauchemars qui vont avec aussi.
Les terreurs nocturnes je ne m'en souviens pas donc bon.
Mais les hallucinations...et la paranoïa que ça entraîne. Ça je m'y habituerais jamais. J'ai constamment l'impression que rien est réel, c'est épuisant de devoir se demander si telle ou telle chose est vraiment la. Pour une personne extérieur le " folie " pourrait sembler exagéré mais imaginez un instant que chaque chose que vous voyez est possiblement fausses, comment feriez-vous ? Puis imaginons je marche dans la rue et je vois une route déserte je traverse mais ..oups y avait un camion. Bye bye Charlie.
Je laisse retomber mes bras dans l'eau créant une légère vague.
Ses perles de bains ne détendent pas, encore une arnaque à laquelle ma mère a cédé.
Je ferme les yeux en posant ma tête en arrière contre le rebord de la douche et imagine un instant un monde où rien de tout ça ne serait arrivé ou tout serait comme avant. Que ce serait reposant.
Après mon petit rêve utopique je finis de me laver puis de me préparer sans oublier les différentes routines, chiffre, médicament, sac puis ouvre ma fenêtre en enfilant mon bonnet et m'assied sur le rebord observant le soleil commencer à se lever.
Je sort une énième cigarette, l'allume et la glisse entre mes lèvres, tirant taffe par taffe la nicotine. Lorsque ma cigarette est finie et que le soleil a enfin pointé le bout de ses rayons, je me lève de mon rebord de fenêtre et pars direction la chambre de ma sur. J'entre lentement et, aidée des lumières de ses guirlandes, prépare sa tenue du jour.
Une petite robe bleu nuit avec des étoiles et ses bottes qui vont avec. Une fois cela fait je me dirige vers son lit, m'accroupis à côté et caresse doucement ses cheveux.
-M : coucou petite princesse .. il faut se réveiller maintenant.
Elle gigote légèrement en se tournant dos à moi, un léger rire franchit la barrière de mes lèvres. On dirait moi.
Je lui fais quelques petites papouilles sur son dos en attendant qu'elle soit entièrement réveillée.
Je la vois s'étirer en baillant, frottant ses yeux de ses poings.
-R : C'est l'heure ?
-M : oui allez viens, il reste des crêpes.
Au mot crêpe, elle se lève en quatrième vitesse et descend à la cuisine. Une fois là- bas avec elle, je lui prépare sa crêpe au Nutella et son jus d'orange et elle part au salon. Je regarde mon père avec sa crêpe et son café.
-M : tu aurais pu aller réveiller ta fille et lui préparer son petit déjeuner.
Je retourne au salon jusqu'à ce qu'elle soit finie puis je l'habille et la laisse aller réveiller ma mère.
J'embrasse rapidement la joue de ma mère avant de partir vers mon arrêt de bus, écouteur dans les oreilles.
Le trajet passe plutôt rapidement tout comme ma mâtiné composé d'espagnol et de philo.
Une fois que la sonnerie de midi retentit, je sors en enfilant mon bonnet et glissant mes manches de pull au bout de mes doigts. Comme c'est mon habitude j'allais partir vers le petit café lorsqu'une moto arriva devant le lycée se stationnant ici. Les sourcils légèrement froncés j'observe cette moto me disant légèrement quelque chose, puis le conducteur qui est entrain de retirer son casque. Mes yeux s'ouvrent légèrement plus grand. Impossible, comment aurait il su que j'étais ici et pourquoi serait t il la ? Je hausse les épaules. Il doit avoir une connaissance ici.
J'allais partir quand une voix grave faisant frémir mon dos retentit.
-Charlie ! Je sais que tu m'as vu ramener tes fesses ici !
Je soupire, pour la discrétion on repassera, faisant demi tour je me dirige vers sa moto plantant mes yeux dans les siens.
-M : Théodore, que fais-tu là ?
-T : je viens te chercher.
-M : et pourquoi ?
-T : Xavier m'a abandonné pour passer une journée entre amoureux avec Stella. Alors je me suis dis..
Je ne lui laissa pas le temps de continuer et d'une voix narquoise un " alors tu t'es dit que tu viendrais chercher le gamin pour t'occuper ?"
Il acquiesce en souriant et je roule des yeux.
-M : désolé de vous décevoir mon cher mais j'ai des choses de prévues.
-T : comme ?
-M : Ça te regarde pas.
-T : Tu vas les faire seul ? Je pourrais te tenir compagnie.
-M : pas besoin de compagnie moi.
Il me fixe me faisant d'adorables yeux de chatons. Ça marche pas avec moi ça. Mais pourquoi ne pas l'emmener avec moi ? Il a besoin de compagnie et moi de me changer les idées, combo parfait. Je soupire faussement saoulé et il rigole sachant qu'il a gagné.
Il me tend le casque, le même que la dernière fois et je hausse un sourcil. Une nouvelle fois, il était sûr que je dirais oui. A son sourire narquois je sais qu'il pense à la même chose que moi.
-M : va dans le centre, le café " AT the home " c'est non négociable.
Puis j'enfile le casque et me glisse derrière lui, et je m'agrippe à ses hanches et nous voilà parti vers le café sous l'il médusé des adolescents présents.
Le trajet me parut plus court que prévu, j'ai savouré chaque instant où la vitesse grisait mes sens et sa chaleur réchauffait mon corps.
Une fois arrivé je descends en lui rendant son casque puis il les range et descend à son tour.
-T : je connais pas.
-M : tu verras c'est génial.
J'entre dans le petit café sans vérifier qu'il me suit et Jeanine cette mignonne petite femme au cheveux grisonnant viens vers moi.
-Charlie mon garçon ! Tu tiens ta promesse ! Finalement Sam est là ! Elle va être contente de te voir
Elle me serre contre elle pendant que je tapote maladroitement son dos. Puis, remarquant l'homme derrière moi, elle recule.
-J : tiens ? Tu ramène un ami ? Ça fais longtemps que tu n'as pas ramener quelqu'un hormis Riley et Stella.
-M : Jeanine je te présente Théodore, Théodore voici Jeanine elle tient ce café.
-J : depuis 30 ans déjà ! Que le temps passe vite. Enchanté jeune homme allez vous asseoir, sam va prendre votre commande.
-T : Enchanté madame et merci.
Elle le menace de son doigt avec son éternel " pas de ça avec moi ! Tu es un ami de Charlie alors appelle moi Jeannine ! "
Je rigole tout en partant vers ma table habituelle, la quatrième. Je m'assieds sur la banquette, rejoint quelques secondes plus tard par Théodore.
-T : Tu connais ce salon comment ? Tu es proche de Jeanine ? Qui est Sam ?
Je rigole une nouvelle fois, il peut se montrer si curieux parfois.
-M : Je venais ici avec mon père quand j'étais petit, il connaît Jeanine depuis qu'elle a créé ce café. Elle est comme une grand-mère et Sam est sa petite fille. Elle a mon âge, c'est une charmante jeune fille.
-S : ( Sam ) : que d'éloge à mon égard Charlie ! Comme d'habitude chocolat supplément chantilly et muffin au Nutella ?
J'acquiesce de la tête la saluant chaleureusement puis elle se tourne vers Théodore.
-S : Bin tien il est nouveau lui, c'est qui ?
-M : Théodore, un ami de Stella.
-S : oh comment va t'elle ?
-M : ça va ça va, je lui dirais de passer si tu veux !
-S : avec plaisir ça fait longtemps que je ne l'ai pas vu. Bon tu prends quoi Théodore ?
-T : comme Charlie s'il te plais.
Elle lui sourit poliment puis pars préparer ça.
-M : On as grandit tout les trois avec Stella et Sam, c'est le lycée qui nous a " séparé "
-T : oh, c'est sympa, mais dis ? Tu n'as pas d'ami garçon hormis Xavier ?
-M : oh j'en avais.
-T : mais ?
-M : des différents nous ont séparés.
Il fronce les sourcils sans insister néanmoins. Sam nous apporte les boissons et s'assied avec nous. On passe une grande partie de l'après-midi ici à déguster nos préparations et à rigoler avec Sam. Sam et Théodore s'entendent plutôt bien, ils ont le côté narcissique en commun. Arrivées 16h la couette brune de Sam nous abandonne pour retourner avec sa mère Millie et nous réglons puis sortons nous dirigeant d'un commun d'accord sans qu'un mot ne soit prononcé vers le parc.
Je frissonne légèrement, le contraste entre la chaleur du café et le vent glacial de l'hiver est saisissant.
Une veste se pose alors sur mes épaules et je me tourne étonné vers son propriétaire.
-T : je ne voudrais pas que tu chopes une pneumonie par ma faute, c'est mortel ses maladies pour les gamins.
Je lui tire la langue pendant qu'il rit aux éclats, blottissant mon nez contre la veste je souris en le fixant rire.
Une fois arrivé au banc je m'y assied, suivit toujours de Théodore.
Il s'appuie sur le dossier en fixant le ciel.
-M : Théodore pourquoi être venue me chercher ?
-T : Je sais pas trop, je me suis dis que ce serait sympa non ?
-M : autre que Xavier et Stella tu as pas d'amis ?
-T : non, pas spécialement.
J'acquiesce de la tête et me pose sur le dossier à côté de lui, baillant légèrement. J'aime bien le fait que nous ne sommes pas toujours obligés de parler. Juste la compagnie de l'autre est agréable et le silence n'est pas pensant plutôt reposant. Sans même m'en rendre compte ma tête finis par tomber sur son épaule et j'entends un vague " repose toi gamin " avant de sombrer dans un sommeil dépourvut de peur.
Lorsque je me réveille, sentant une crasse sur mon front. Ma tête reposée sur ses genoux, son visage blotti contre son ventre.
-T : Allez Charlie réveille toi, ta mère a appelé je lui ai dis que je te ramenais.
Je râle légèrement et détourne la tête de son ventre pour fixer son visage. Il a le regard vers moi me fixant d'un léger sourire en caressant les cheveux avec douceur.
Je veux pas me lever, je suis bien là, et je crois qu'il le voit car il rigole légèrement.
-T : tu squatte mes genoux depuis 2h il est 19h j'ai une crampe bouge.
Je soupire, c'était trop beau pour être vrai.
Me relevant légèrement il en profite pour se lever aussi et on se lève. Sûrement trop pour moi car ma tête me tourne. Tendant la main pour me stabiliser, il l'attrape m'aidant.
-T : fais attention veux tu ?
-M : oui oui.
Une fois stabilisée je me défait de sa prise et on se dirige en silence vers sa moto. Je le guide jusqu'à chez moi ou je vois ma mère m'attendre par la fenêtre.
Je descend lui rend son casque en le remerciant et je m'apprêtais à partir lorsqu'une main retenant mon poignet.
-M : oui ?
Un instant il me fixe en silence avant de me tirer doucement vers lui et il chuchote a mon oreille
-T : La prochaine fois, ne mets pas une journée pour me répondre s'il te plaît.
Je fronce les sourcils sans comprendre, et il redémarre puis pars.
Je le fixe partir en souriant légèrement puis je retourne vers chez moi et rentre.
-B : qui est ce jeune homme ?
-M : un ami de Stella et Xavier
-B : et pour toi ?
Je vois dans son regard une légère panique pendant qu'elle lance un regard au salon où mon père regarde la télé.
-M : un ami.
Ma voix est plus froide que prévue et je monte dans ma chambre avant de me rendre compte que je porte toujours sa veste.
-M : Voilà une occasion de le revoir.
J'attrape mon téléphone et me jette sur mon lit en retournant sur notre conversation avec un sourire aux lèvres.
Charlie : { Ta veste espèce d'homme négligeant }
Théodore { Tu auras qu'à me la rapporter espèce de gamin qui bave}
C : {je bave pas }
T : {mon haut dis le contraire }
Un léger rire m'échappe, idiot va.
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