Jour 38 : Tu as un complexe sur mon âge ?

Et je tombe ..tombe.Longtemps je sens mon corps perforé l'air et glisser emportés par l'attraction terrestre.Les escaliers ne sont pourtant pas si grands ..j'ouvre les yeux et ne tombe pas sur la vision terrifiante de mes parents me regardant tomber sans rien faire. Non j'ouvre les yeux sur ma main tendu vers deux yeux noir me fixant avec dégout. Je ne comprends pas...pourquoi ? Mon corps percute violemment une surface dur et pendant que mob crane se fissure je vois son sourire narquois puis ma vision devint noir et tout n'est plus qu'un silence assourdissant

Je me réveille en sursaut dans mon lit, un cri bloqué en travers de ma gorge.Je tourne la tête dans tous les sens pendant que mon cur bat à tout rompre dans ma cage thoracique

Rien, je suis seul.

Un long soupire sort de mes lèvres pendant que mes bras tremblant et incapable de me porter plus longtemps cédé et me laisse retombe sur le matelas. Je reste un long moment allongé sur le dos à fixer mon plafond tentant temps bien que mal de reprendre une respiration normale et de chasser les souvenirs de ce rêve.J'attrape mon téléphone a tâtons sur la table de nuit pour regarder l'heure

{3h33}

Touchant mon nez je réfléchis à mon vu. Les paroles se Xavier me revinrent en tête

- M : je souhaite vivre.

Un sourire effleure mes lèvres , l'espoir est contagieux, il faut faire attention.Baillant j'étire mes muscles endoloris La peur ne fait pas bon ménage avec la détente musculaire, c'est moi qui vous le dit.Je me relevé sur mon lit posant mes pieds sur le sol gelé en frissonnant Un jour je penserais peut- être à mettre des chaussons.Je pose mes coudes sur mes genoux, tout en glissant mes mains dans mes cheveux.J'aimerais dormir une nuit entière paisiblement Un rire jaune s'échappa de mes lèvres, si je commence la journée sur ce type de penser a la fin un bus me renversera.Je me lève et pars vers la fenêtre, l'ouvre s'y assied et attrape une clope qui trainait ici, l'allume et pose ma tête sur le coin du mur inspirant les bouffes toxiques en fixant les étoiles. Certains disent que lorsqu'on meurt on devient une étoile . ils diront ça à ma sur ? Est-ce que je serais une étoile ? Et qui regardera cette étoile dans 38 jours ? Stella ? Xavier ? Maman ? Papa ? Riley ? Théodore ? Sera til prévenu de ma mort ? Sera t'il triste ? Xavier prendra soin de Stella je l'espère.. Il sera sûrement déçut de voir que les miracles sont seulement dans les films de Noël quand Léa 37 ans divorcé tombe sur Jacques 38 ans avec un enfant dont la femme est morte y'a 6 mois.J'espère que la personne jouant le rôle de mon père s'investit plus dans la vie de Riley est que celle ci pourra grandir en ayant une vie comme elle le souhaite et je souhaite à maman d'enfin oser dire ce qu'elle pense Et c'est franchement déprimant ses pensées.

Je devrais faire une lettre pour chaque personne ou une cassette comme Hannah.La première cassette irait à mon père.La dernière a mon médecin.Un sourire amusé naquit sur mes lèvres , si quelqu'un possédait le don de télépathie et était branché sur mes pensées cette personne me penserais sûrement fou.

J'écrase distraitement le mégot de ma cigarette dans le cendrier en jetant un énième regard aux étoiles.

Bon, quitte à ne pas dormir autant s'occuper.

Je rentre dans ma chambre veillant à fermer la fenêtre et attrape mon ordinateur et sac en me remettant sur mon lit.

Pendant que mon ordinateur s'allume j'attrape mon paquet de chips goût oignon et lèche la poudre lui donnant son goût.

Une fois qu'elle est ramollie, je la mets dans ma bouche et tape mon code.

J'hésite , soit je prépare mes cours, regarde une série ou écris mon livre.

Le temps de connexion me permet de réfléchir, deux pages seront ouvertes une avec le cours de philo l'autre avec shadowhunters.

Lorsque tous mes cours ou devoir sont épuisés et que mon épisode est terminé je poursuis mon écriture accompagné de la voix de Lewis capaldi.

Lorsque mon ordinateur affiche 6h40 je l'éteins et pars me préparer, une tenue basique agrémenté d'une veste noir longue et chaude a l'odeur de foret feu pluie mélange a un parfum d'homme.

Enfin je la prends juste pour la chaleur .

Une fois que mes dents sont lavées le chiffre marque et mes médicaments pris je descends en bas ou ma sur regarde ses dessins animés comme tous les matins.

Je reste quelques minutes avec elle à discuter de son rêve puis embrasse la joue de ma mère et part vers le lycée avec mon sac.

Une fois à l'arrêt comme chaque matin, j'allume ma cigarette en fixant les passants bougeant le pied au rythme de la mélodie.

Le bus s'arrête, le chauffeur me fixe. J'envisage un instant l'idée de ne pas monter et de disparaître la ou je pourrais reprendre ma vie a zéro.

Mais je suis un garçon docile et comme tous les adolescents je ne fais que rêver à un changement en restant bien ancrée dans mes baskets.

Je soupire, me lève et monte partant à ma place et le trajet comme chaque jour débute.

C'est une répétition sans fin, un même jour éternelles. Le bus s'arrête, je descend, m'appuie au grillage, fume et fixe les mêmes élèves au visage déjà marqué par le temps d'une vie qui n'a même pas commencer.

Pourquoi obéissons nous tous au même loi et code ?

Je suis dérangé de mes pensées et observation par une tignasse brune se plaçant devant moi

-L : Charlie !

Qu'ai-je fait pour mériter que Lynda vienne chaque jour avec sa bonne humeur agaçante.

J'aspire une bouffée la recrachant dans sa direction, elle tousse et recule.

-L : eurk vire moi cette chose infâme qui ne fais que te détruire

-M : bonjour Lynda

Je lui fait un sourire narquois et elle rigole.

-L : toi tu es pas du matin.

-M : ni de l'après-midi, abandonne tes projets de meilleur ami pour la vie chérie.

-L : je n'abandonne jamais la foi de Gringe.

Je soupire et elle me fixe avec une détermination sans faille.

Elle s'évertue a obtenir une amitié qui n'aura à lui offrir que souffrance et pleur c'est idiot.

J'écrase mon mégot sous son regard désapprobateur.

Et nous voilà partis . Les cours passent entre les blablas inutiles des professeurs sur des choses qui ne me serviront jamais.

Et les blablas de Lynda qui c'est mis en tête se parlent pour deux.

En vérité ses blablas constant sur des sujets parfois ennuyeux m'occupent l'esprit.

Je le remarque lorsqu'à la pause méridienne je me trouve seul et ennuyé.

Je soupire, lance ma musique et recommence à écrire quand la vibration de mon téléphone m'arrête.

T :{ tu fais quoi ? }

C : { rien et toi ?}

T : { rien, j'ai une pause pour le repas. J'ai envie de fumer }

C : {alors fume ? }

T :{malheureusement j'en ai plus}

C : {c'est un signe, arrête}

T :{rêve toujours }

C : {occupe moi}

T :{dans quel sens ?}

C : {a parce que y'a plusieurs sens ?}

T : {si jeune et naïf }

C : { tu as un complexe sur mon âge ?}

Fronçant les souris j'attendis sa réponse un long moment avant de me remettre à écrire. Lorsque la sonnerie sonna je lançai a un regard à l'écran de mon téléphone mais toujours rien.Je pars vers l'ennuyeux cours d'histoire. L'après-midi passe lentement.Bien trop lentement à mon goût. Quand enfin je put partir j'avais déjà commencé à griffer mes bras par automatisme.Marchant vers la sortie du lycée j'abaisse les manches la peau me brûlant délicieusement me rappelant que je suis vivant et dans le réel.Comme un automate à régler , je rentre dans le bus.Je pose ma tête sur la vitre laissant mon front cogner à chaque bosse de la route et puis peu à peu la route devient plus lisse et mon esprit divague a cent mille lieux d'ici.Une main se pose sur ma joue Grande et chaude le pouce caresse doucement ma peau.Je ferme les yeux appréciant ce contact si doux Lorsque je les ouvre pour voir à qui appartient cette main, elle disparaît dans un nuage de poussière irréel.Un long soupire sortit de mes lèvres et je sentis mes forces me lâchés Une hallucination Encore...rien qu'une hallucination Pourquoi mon propre cerveau se joue t-il de moi ? C'est Comme ci je me torturait moi même

Les épaules voûtées et la tête basse je sortit du bus, malgré la nuit environnante j'envoie un message a ma Mère lui disant que je passe chez une amie avant de rentrer.Trop contente que j'ai a nouveau une vie sociale et que le repas ne se passe pas sous les non dits d'une famille brisée elle ne dit rien de plus et je pars direction le parc pas loin de chez moi.Une fois arrivés, je m'assied sur la balançoire et me balance quelque instant.Je sais que c'est pas convenable de rester seul après une hallucination mais elle était légère.Attrapant la chaîne froide entre mes doigts je laisse ma tête se rejette en arrière à mesure que je me balance. La scène de la balançoire dans nos étoiles contraires me revient et je souris.C'est un beau film. Je laisse peu à peu la balançoire et mon mouvement s'atténuer à mesure que mes pensées reviennent à leurs point de départ ; mon besoin de tendresse.Je n'ai pas le temps de développer le sujet, mon téléphone sonne sans prendre la peine de regarder qui m'appelle je décroche.

-Coucou toi !*un rire sortir de ma gorge *

-Hey Stella !

-S : je suis sur que tu avais pas regarder le contact

-M : gagner poulette, tu devinera jamais ou je suis

-S : dis moi ?

-M : bah essaie de deviner déjà

Elle essaie de deviner mais bon Stella et devinette c'est comme Trump et intelligence Hitler et tolérance Jack et.. Vous avez compris le principes

-M : je suis au parc quand on était petit !

-S : avec la vieille balançoire ! Cette époque me manque

-M : Tu as un bonjour de Sam au fait ! Tu devrais passer la voir

-S : j'y manquerais pas, Jeanine va bien ?

-M: oui

-S : et Millie ?

-M : peu à peu

Un blanc léger s'installa a mesure qu'on repasse nos souvenirs d'enfant

-M: j'ai rencontrée une nouvelle, Lynda un vrai rayon de soleil elle te plairais

-S : vous êtes amis ?

-M: pourquoi ma vie sociale vous intéresse t-elle autant ?

Un léger rire la traversa et je souris.Elle me raconta ses cours , la routine délicieuse qu'elle a avec Xavier leur idylle son bonheur

-S : j'ai peint une nouvelle toile !

-M : raconte !

-S : c'est la scène a la fête, je te l'envoie en photo tout à l'heure tu vas adorer !

-M: en parlant de la fête tu devinera jamais qui m'a envoyée un message

-S : Théodore ?

-M : C'est toi qui lui as donné mon numéro !

-S: oups je suis démasqué, j'ai aussi donné le nom du lycée discrètement

-M : pourquoi ?!

-S : il te fait du bien , je vois bien dans ton regard. Tes yeux brillent lorsqu'il est là.

Je roule ses yeux, elle se fait des plans sur la comète.

-M : il est venu mercredi , je l'ai emmené au café et on a été à ce parc je me suis endormis il m'a ramenée et j'ai gardé sa veste.

Je souris à l'évocation de ce souvenir fixant le banc en blottissant mon nez dans le col de la veste m'enivrant de l'odeur présente. J'entends la respiration de ma meilleure amie et je jurerais qu'elle sourit. Je la déteste

-S : ne perds pas espoir Charlie

Une larme roula sur ma joue, bien sûr que si elle le savait.

-M: j'entends la porte de votre appartement , passe le bonsoir à Xavier et ne fais pas des choses que je ne ferais pas.

Ne lui laissant pas le temps de répondre, je raccroche en soupirant. Mes doigts sont gelés je dois rentrer. Un bip de mon téléphone accaparé mon attention Et je baisse les yeux sur notre conversation tombant nez à nez avec sa peinture. Je fixe longuement cette scène. M'en souvenant parfaitement.Elle l'as peint de profil on m'y vois assis sur la barrière me tenant fort, Théodore entre mes jambes le visage concentré sur la cigarette qu'il roule pendant que je le fixe sans retenue.Et cette poufiasse a mis des paillettes dans mes yeux.Je soupire, j'avoue qu'il m'attire mais ça s'arrête là.

{ très jolie peinture mais mes yeux ne pétillent pas }

{ oh si mon beau }

Je secoue la tête Non mes yeux ne pétillent pas Sautant de sur la balançoire je me dirige vers chez moi. Lorsque je rentre le bas est déjà vide ils sont montés au lit. Je vais dans la cuisine me faire réchauffer des pâtes au ketchup avec de la gruyère et de la saucisse de Strasbourg mmm un vrai régal je mange devant un replay de Joséphine ange gardien. J'adore cette femme ! Après avoir manger, je monte dans ma chambre embrassant le front de ma sur endormie. Je m'apprêtais à poser mon téléphone quand un message apparaît.

{ Oui, tu es un gamin }

Je soupire , bien entendu a ses yeux je suis et restera un gamin.

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