Jour 29 : Dis le Charlie ..


Je suis dans le lit, son lit. Les genoux repliés sur la poitrine les bras les enserrant. Je pose mon menton sur mes genoux en fixant l'obscurité. Je viens de faire un cauchemar, lorsqu'à mon réveil j'ai sentit son odeur cela m'a calmé. Mais j'arrive pas à faire taire cette impression, cette peur tapis sous chacune des zones d'ombres.
Et il n'est pas là.. car en rentrant après le film j'ai demandé à dormir sur le canapé et il a dit que si être avec lui me déranger il dormirait de lui même.
Mais ça ne me dérange pas.. dormir avec lui c'est comme enfin pouvoir dormir. C'est l'idée même que je suis dans son lit entouré de son odeur qui m'a permis de pouvoir sombrer dans le sommeil.
Je veux être avec lui… apprendre encore plus à le connaître, savoir tout de lui et passer chacune de mes dernières minutes à l'observer. C'est égoïste n'est ce pas ?
Ais-je le droit de me montrer si égoïste ?
Sans avoir de réponse à cette question je me dirige tout de même vers le bas, laissant glisser ma main le long du mur je descend les longs escaliers en verre jusqu'à arriver dans le hall. Ici je suis un instant perdu et j'essaie tant bien que mal de me repérer et après plusieurs minutes et mon petit orteil en pls je trouve enfin le salon.
Je rentre doucement et le vois dos à moi la respiration calme. Je m'approche encore lentement et me penche au-dessus du canapé pour vérifier s' il dort. Au moment où je m'y attend le moins, il attrape mon bras et me tire vers lui. Je me trouve au-dessus de lui pendant qu'il me fixe de ses yeux amusé.
-T : Regarder les gens qui dorment c'est terrifiant gamin.
-M : Faire semblant de dormir c'est fourbe Théo !

Il rigole pendant que je souris heureux, avant de rougir lorsque je remarque que je suis entièrement allongée sur lui. J'allais me relever mais lorsque je me trouve assis à califourchon sur ses hanches, il pose ses mains sur ma taille et murmure un " reste ".
Je penche la tête sur le côté le fixant interrogateur et il se relève pour être face à moi et replace une de mes mèches de cheveux correctement en observant mon front sans que je ne comprenne.

- T : qu'est ce que c'est ?

- M : Rien d'important.

-T : Elle a l'air récente.

Il fronce les sourcils voulant comprendre et j'attrape doucement son poignet gauche le retournant et caresse la cicatrice puis murmure " et ça ? "
Il soupire longuement me fixant amusé.

-T : C'est donnant donnant avec toi.

J'hoche la tête et je sais que je ressemble à un petit garçon inoffensif au vu de sa bouille attendrie.

-T : Je te le dirais un jour, mais il faudra être très très sage.

-M : Mais je suis toujours sage !

-T : Où as tu appris la définition de sage ? Non car ce n'est pas ta représentation.

-M : Hey !

Je pousse doucement son torse et il se laisse dramatiquement retomber sur le canapé. Et si vous voulez mon avis il est plus que magnifique a ce moment là, le jogging noir retombe mollement sur ses hanches et son ventre plat ou sont dessinés quelque abdominaux, son torse sculpté, ses épaules durs et droite, ses avant bras, ses longs doigts, ses cheveux s'étalant sur l'oreiller légèrement et ses yeux noir me fixant avec cet éclat.
Sans m'en rendre compte j'ai retracé chaque détail a ma vue du bout du doigt. Je mordille ma lèvre avec un " oups" et retire ma main sous son soupire ..déçue ?
Il toussote et reprend d'une voix plus rauque.

-T : Hum.. sinon a part être flippant tu venais pour ?

-M : J'ai fait un cauchemar, je n'arrivais pas à me rendormir.

-T : Alors tu viens me réveiller ?

-M : J'avais plutôt pensé à me glisser avec toi pour profiter de ta présence rassurante.

C'est sorti nonchalamment sous mon haussement de sourcil et il me fixe étonné avant d'éclater de rire.

-M : pourquoi tu ris ?

-T : Car tes paroles ne coïncident pas avec tes gestes, et je sais pas pourquoi tu t'evertue de mentir.

-M : A quel sujet ?

-T : Ta sexualité.

-M : Pourquoi tu dis ça ?

-T : Avec tout le respect que j'ai pour toi.. Charlie, tu es assis à moitié nu sur mes hanches pendant que je suis allongé sur un canapé ? Je ne fais pas ça avec des amis du style Xavier, et je pense pas que tu ne fasse ça non plus.

Je soupire, je veux pas partir, c'est bien ça le problème.
Je me penche en avant et il hausse un sourcil, alors que nos fronts sont collés et lèvre s'effleurent presque j'attrape son pull me remet droit et l'enfile, il est bien trop grand pour moi mais désespérément confortable.

-M : Je ne suis plus, presque nu. C'est mieux pour monsieur ?

-T : personnellement je préférais la vue d'avant, mais tu es désespérément et adorablement sexy avec mon pull.

-M : Théodore !

-T : Bah quoi ?

Je rougis en détournant le regard et il sourit amusé avant de se relever lentement sur les coudes pour être face à moi.

-T : Dis moi que tu es hétéro ..

-M : Je suis hétéro ?

Il se rapproche encore en me fixant avec cet éclat dans le regard et effleure mes lèvres puis murmure " dis le encore "

-M : Je ..je suis hétéro ?

Il échange nos positions me plaquant au canapé et je rougis fortement alors qu'il écarte habilement mes jambes se glissant entre pour se coller à moi et murmurer contre mon oreille de le redire. Et bon dieu, comment veut -il que je continue à le dire alors que mon corps ne fait que le réclamer..

-T : Dis le Charlie ..

-M : Je ..euhm je suis hétéro..

Je sens sa langue lécher lentement mon cou et je mord violemment ma lèvre retenant tout son de sortir et son visage apparaît devant moi.

-T : Tu mens.

-M : Qu'est ce que ça peut te faire ?

-T : A toi de voir.

Mes yeux naviguent quelque instant entre ses lèvres et ses yeux et je me relève légèrement sur mes coudes nous rapprochant légèrement et au moment où nos lèvres vont se coucher je murmure contre son oreille effleurent doucement de mes lèvres.

-M : Je suis hétéro Théodore..

Ma voix c'est fait plus rauque et caressante que ce que je m'attendais et j'en suis plutôt fier, je vois un long frisson parcourir son corps et il réouvre les yeux les plantations dans les miens durement, il attrape mes poignets qui était auparavant sur ses épaules et les plaque au dessus de ma tête me repoussant contre le canapé.

-T : Tu es hétéro ? D'accord.

Il se relève de moi entièrement et j'ai froid, désespérément froid.

-T : Allez viens allons nous coucher.

Il attrape ma main et me tire vers sa chambre, je souris fier de moi mais à la fois déçu. Déçu de quoi au juste ? C'est quoi tout ça ?

-M : Théo ?

-T : Mmm ?

-M : tu es fâché ?

-T : Pourquoi je le serais ?

Il s'allonge sur son lit et me tire vers lui, je me blottis la et il remonte la couette sur nous.

-T : Allez gamin dors et pense plus à tout ça.

-M : et si je veux y penser ?

-T : Si tu veux y penser tu auras qu'à m'embrasser quand tu auras compris que mentir est inutile.

-M : Et même si je l'étais qui te dis que tu me plais ?!

-T : Gamin.. ton corps réagis au miens, je suis pas stupide tu sais je le vois tout ça.

Je rougis fortement et cache ma tête dans son cou sous son rire et je finis par m'endormir lorsqu'il caresse doucement ma nuque.

Le lendemain matin je me réveille avec un sourire au lèvres, relevant un peu le regard je tombe sur le visage encore endormis de Théodore me serrant contre lui avec ce que j'identifie comme de la possessivité ...ou un instinct de protection.
Je souris encore plus, il est adorable comme ça. Doucement je dessine de petit cercle sur sa clavicule pour le réveiller. Après quelque minute, il gigote légèrement et échange nos positions posant sa tête sur mon ventre.
Je rigole et il serre un peu plus ma taille entre ses doigts.

-T : Arrête de rire ..dors !

Mon rire redouble pendant que je caresse doucement ses cheveux.

-M : Allez marmotte réveil toi, j'ai faim en plus.

-T : Tu as besoin de te remplumer un peu alors je suis ok mais laisse moi cinq minutes

Sa voix rauque du matin s'éteint à la fin de la phrase lorsque je me glisse contre lui pour être face à lui.

-M : J'ai vraiment très faim, peux pas attendre.

Je fais une moue boudeuse et il soupire lourdement.

-T : Tu m'énerve gamin !

Mais il se relève, j'ai gagné !

-T : ne fais pas ce sourire fier ! Ou je t'attache à ce lit !

Je me relève un sourcil haussé provocateur.

-M : Essaie pour voir.

Un éclat passe dans son regard et je me précipite hors de la chambre pendant qu'il me poursuit en hurlant " revient la "
J'éclate de rire en continuant ma course effrénée jusqu'à la cuisine. Une fois la je me plie en deux reprenant ma respiration sous les sourcils haussés des tourtereaux.

-S : Bah qui fuis tu comme ça ?

-M : T-théodore ..et ses idées… BDSM

Ils éclatent de rire et Stella m'envoie ma ventoline, j'en prends deux bouffées.

-X : Fume tiens ça t'apprendra !

Je lui tire la langue au moment où Théodore rentre dans la cuisine et il hausse un sourcil en me voyant front contre un mur a reprendre ma respiration.

-T : alors toi tu cours 2s et tu es en pls ?

-M : Blablabla ta gueule.

Il se rapproche de moi et attrape ce que j'avais entre mes doigts le faisant tourner entre les siens.

-T : tu es asthmatique ?

-M : Bravo Sherlock, tu veux un diplôme d'investigateur ?

-X : On dit chercheur

-S : faux, investigateur existe aussi !

-X : la langue française devient de plus en plus bizarre

-T : Bref ! C'est pas là le sujet ! Rho ! Toi la ! Petit gamin ! Tu fumes alors que tu es asthmatique ?

-M : Oui et …?

-T : c'est irresponsable !

Je le fixe un sourcil haussé et pars me faire mon chocolat et un café pour lui, puis lui tends et m'assois à table croquant dans une tartine au nutella.

-M : M'en fiche que ce soit pas responsable.

-T : parle pas la bouche pleine !

Il s'assoit à son tour et commence a manger en râlant sur mon côté " immature " " inconscient " et " gamin stupide qu'il faut surveiller " tsss petit con va.

-S : Au fait ? Théodore ? Tu étais pas censé dormir dans le canapé ?

-X : c'est vrai ça, ce matin quand on est arrivés le canapé était vide et froid.

C'est dit tellement nonchalamment qu'on pourrait presque penser qu'il ne demande qu'une information alors qu'en fait c'est fouineur..bah fouine.

-T : Charlie est venu me chercher cette nuit, ce gosse peut plus se passer de moi.

-M : Même pas vrai d'abord, j'avais juste froid et toi tu es chaud.

-T : oh oui très très chaud surtout en-

Il a pas le temps de finir sa phrase que trois regard noir se pose sur lui, il lève les mains en l'air innocement.

-S : Dis ? Nous on doit rentrer aujourd'hui enfin on a un brunch ou repas du midi je sais pas comment ça s'appelle avec ma famille. On te ramène Charlie ?

-T : Laisse je le ramènerais.

-X : fais attention avec lui sur la route.

-M : non mais sinon je suis là, mon avis compte dans cette histoire ?

Trois " non " me réponde et je bougonne dans ma tartine de Nutella, marre d'être pris pour un gosse, nah ! Je boude !
Ils éclatent de rire face à ma réaction puis plus rapidement que je ne le pensais Xavier et Stella embrasse pour l'un mes cheveux pour l'autre ma joue avant de partir avec des signes de la main et des " pas de bêtises "

-M : Déjà quelle bêtise veulent-ils qu'on fasse ?

-T : Ils ont sûrement peur que je te prenne contre la table de la cuisine

Je m'étouffe avec ma tartine et il tapote mon dos sans comprendre.

-T : bah quoi ?

-M : Mec ! Tu as vu ce que tu dis ?

-T : Rho fais pas le prude.

-M : mais je SUIS prude ?!

-T : tu vas pas me faire croire que tu as jamais rien fait quand même !

Un silence, il arrête chacun de ses mouvements et se tourne avec lenteur vers moi.

-T : Charlie, c'était ton premier baiser ?

Actuellement il a l'air terrifié. Et moi je sais d'avance que mon visage est en mode " Mec t'es con ?!"

-M : Théodore, la réponse est oui.

Il pose sa tête dans ses mains avec un gémissement de dépit. Mais ...quoi ?

-T : Pourquoi tu m'as pas repoussé !? J'ai été ton premier baiser alors même que tu te dis hétéro !

Je baisse le regard lorsque je croise son regard ...fâché.
Je voulais pas le fâcher…. J'ai aimé ce baiser. Et je suis heureux qu'il en soit l'investigateur. Mais lui a l'air si fâché ..si .. apeuré ?

-M : Théo ..tu es fâché contre moi ?

-T : mais non..je suis fâché contre moi, pas contre toi. Comment veux tu qu'on soit fâché contre toi avec ta petite bouille d'ange hein ?

Il dis ça en tapotant mon crâne et j'ai fortement l'impression de n'être qu'un annimal de compagnie ou un gamin docile.
Je me lève et pars ranger et laver nos affaires en soupirant. Quelques instants plus tard, il me rejoint pour m'aider.

-T : tu veux rester combien de temps ?

-M : A toi de voir c'est chez toi ?

-T : en vérité ici c'est chez mes parents.

-M : ou sont-ils ?

-T : en week-end en amoureux, j'avais demandé l'accord pour une petite fête et ils avaient dit oui 

-M : Oh c'est cool !

-T : je te ramène quand ils arriveront si tu veux

-M : ça me va !

Au même moment, mon téléphone sonna, sans regarder comme d'habitude, je décroche.

-M : Allô ?

-Hey ! Charlie ! Comment va tu ?

-M : Lynda ?! Comment as tu eu mon numéro ?!

-L : Chaton, on a échangé nos numéros pour que je t'envoie le cours de philo.

-M : Ah oui !

-L : Bref, j'appelle pas pour ça ! Je me suis coupé les cheveux !

-M : oh génial ça ! Tu me montreras demain de toute manière

-L : bah oui ! Et dis ? Où es-tu ?

-M : comment ça ?

-L : Bah en fait j'ai essayer de passer chez toi mais ta mère m'a dit que tu était chez des amis

-M : Lynda ...tu sais que tu peux ressembler fortement à une pSychOpAtHe quand tu t'y mets ?

-L : Je suis juste prévoyante !

-M : Je suis chez Theodore.

-L : Théodore ? Je suis censé savoir qui sais ? Je connais Stella ta meilleure amie d'enfance et son mec Xavier mais aucun Théodore ?

-M : c'est le meilleur ami de Xavier ...tu sais ..

Je le fixe et le vois me fixer en retour un sourcil haussé et je me tourne dos à lui pour murmurer " le garçon de la veste "

-L : OH MON DIEU ET TU ES CHEZ LUI ?!

Je soupire longuement, pour la discrétion on repassera.

-M : Chut ! On en parlera lundi au pire !
Et je raccroche avant qu'elle ne dise une nouvelle connerie.

Une présence bouge derrière moi et bientôt son corps et colle à mon dos pendant qu'il chuchote nonchalamment à mon oreille un " alors comme ça on parle de moi ? "
J'avoue avoir rougis et bafouiller et j'ai vite trouver une autre activité, donc il m'a tout d'abord fait visiter la maison gigantesque et magnifique et le jardin qui ressemble plus à un parc, en me racontant des souvenirs d'enfance tel que ; ici je me suis cassé le genoux contre la fontaine en essayant d'y grimper alors que ça glisser, et là j'ai dessiné sur le mur voilà pourquoi il y a un tableau aussi bas. Ça a été plutôt marrant et mignon.
Puis ensuite il m'a fait rentrer dans une pièce avec un magnifique piano en son centre et j'ai ouvert de grands yeux émerveillés.

-M : Wow ..il est..magnifique

-T : Je pensais pas que tu aimais les pianos

-M : J'adore ça..

J'avance vers le piano laissant mes doigts glisser sur les touches.

-T : tu joues ?

-M : Oui et toi ?

-T : non, j'ai jamais eu la patience

-M : Je t'apprendrai quelque chose si tu veux.

-T : Avec plaisir..

Je me tourne vers lui en le regardant en mode " s'il te plaiiiit " et il acquiesce du menton en souriant. Il s'appuie à un mur sur mon profil, et je fixe la grande baie vitrée éclairant la pièce face à moi. Je souris, c'est magnifique.
Puis ensuite je glisse mes doigts au emplacements des futurs notes et commence à jouer lentement au premier abord comme pour me souvenir de la sensation, puis plus rapidement et les notes isolés deviennent une mélodie. Celle de Faded, j'aime énormément cette musique, et sans que je ne m'en rende vraiment compte j'oublie absolument tout et il ne reste que le piano et cette mélodie, je suis concentré sur mes doigts mais je sais d'avance que mon visage est plutôt détendu.
Lorsque la dernière touche de la musique retentit et que je sors de mon monde, me tournant par la même occasion vers Théo, je découvre à côté de lui un homme dans la quarantaine au cheveux encore noir et au regard noir ressemblant comme deux gouttes d'eau a Théo me fixer et une femme à côté d'eux dans une longue robe bleu nuit faisant ressortir ses yeux bleu et cheveux châtain.
Wow, la beauté c'est de famille apparemment.
Je rougis brusquement en me rendant compte de leurs regards sur moi et qu'ils m'ont entendu jouer.

-Bonjour Charlie ! Tu joues bien, et tu m'a l'air passionné, moi c'est Léana la maman de Théodore.

-Ma femme a raisons, tu avais l'air dans ton monde c'est magnifique, moi c'est Thomas son père.

Je me relève timidement du piano rougissant encore plus.

-bonjour moi c'est Charlie le euh ami ? De Théodore ?

-Th : tu hésites ?

-T : Papa, laisse le voyons regarde son mignon petit visage gêné

Je lui lance un regard noir et ils rigolent. Léana la femme s'approche de moi et me chuchote

-L : fais pas attention à eux ce sont que des petit chenapan !

-M : Vous avez raison.

-L : ah non ! Pas de vouvoiement, appelle moi Léana !

-M : Mais .

-L : pas de mais jeune homme !

Je la fixe avec étonnement et ses yeux bleus me sourient gentiment

-T : Désolé de briser ce moment papa et maman mais il n'était pas réellement prévu une " présentation" je dois le ramener.

-Th : Pas grave ! Faites attention sur la route les garçons

-L : Prenez la voiture, la route est glissante !

Puis ils embrassent la joue de Théodore chacun et me sourit gentiment avant de repartir ranger leurs affaires.
Je me tourne vers Théo et il éclate de rire.

-T : Tu as hésité !

-M : Rho ta gueule veux tu ?

-T : Ah non !

Je souris et me rapproche de lui, le fait se pencher vers moi et chuchote à son oreille " alors comme ça tu parles de moi ? " Il tourne son visage vers moi et attrape mes hanches sous mon regard étonné.

-T : ne me cherche pas gamin ..

-M : ou sinon ?

Je le fixe joueur et provocateur et il serre légèrement plus fort mes hanches avant de fermer durement les yeux et de reculer.

-T : viens  je te ramène.

Je soupire légèrement mais nous voilà partis vers chez moi. Il s'arrête devant chez moi et se tourne vers moi, je fais de même et on reste un long moment à se fixer comme ça.

-M : Pourquoi j'ai l'impression qu'on ne va pas se revoir ?

-T : A toi de voir gamin

-M : je suis pas un gamin arrête avec ca

-T : et pourtant tu es un gamin…

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