Jour 25 : Appelle moi ce soir baby.
J'étais bien et endormi, blottis contre ce corps chaud, protégé par ses bras. Lorsque mon téléphone a sonné, j'ai grogne et j'ai un instant penser à ne pas répondre avant de reconnaître la musique signifiant que c'était Stella qui appelé.
Je me suis alors relevée en position assise pendant qu'il marmonnait et se tourna dos à moi.
Souriant et me frottant les yeux, j'ai attrapé le téléphone en décrochant dans la foulée.
-M : Allô ? Stella ?
Ma voix est un murmure rauque pour ne pas risquer de trop le réveiller.
Je fronce les sourcils lorsque des sanglots me parviennent, automatiquement tout mon corps se réveille, alerte.
-M : Stella ?! Que se passe
-t-il ? Ma belle ?
-S : Je ...on c'est disputer..
-M : Calme toi, et raconte moi.
Doucement elle cale sa respiration à la mienne et les sanglots se tarissent pour qu'il ne reste que des reniflements réguliers.
-S : Il était en train de jouer avec ses potes, et ça m'a énervé alors je suis parti me coucher. Et lorsqu'il m'a rejoint tout à l'heure j'étais encore énervé, je lui est reproché de faire passer ses amis avant moi et il m'a reproché de me vexer pour rien et d'être trop dépendante. Et ..et là il est partit.
Et elle se remet a pleurer, je fronce les sourcils détestant d'être si loin sans pouvoir la prendre dans mes bras.
-M : Ma belle, il était fâché et toi aussi vos mots ont dépassé vos pensées, il est sûrement partit se calmer d'accord ?
-S : et si il était vraiment partit en m'abandonnant ?
-T : Il t'aime, il t'aime jusqu'au plus profond de son âme et fera tout pour lui, c'est pas une petite dispute qui vous séparerais.
Je sursaute lorsque je sens ses bras entourer ma taille et sa tête se pose sur mon épaule pendant qu'il murmure ses mots à l'intention de Stella encore à moitié endormi. Les mots prononcés par le meilleur ami de son petit ami ont l'air de la rassurer et un petit sourire perce dans sa voix.
-S : Théo ? Que fais-tu chez Charlie ?
-T : c'est lui il est chez moi ?
-S : Mooh que c'est meugnon.
-M : Stella ma belle je t'aime mais ta gueule.
Elle rigole et lorsque la clé dans la porte se fait entendre elle raccroche en nous promettant de nous tenir au courant.
Je repose le téléphone sur la table de nuit avec un bâillement et je sens de doux baisers de déposer sur ma nuque et le coin de mon cou, frissonnant longuement je sens son sourire contre ma peau.
-T : elle t'appelle souvent au milieu de la nuit ?
-M : mm ça arrive
-T : je comprends mieux ta manie de m'appeler à 3h du matin.
-M : désolé je le ferais plus.
-T : continue j'adore ça, savoir que tu te rendors et te calme grâce à moi et être au courant de si tu vas bien ou pas me plaît.
Je souris pendant qu'il tire sur mes hanches pour me rallonger auprès de lui. Je me rallonge donc enroulant nos jambes et déposant ma tête sur son torse accompagné de ma main pendant qu'il dépose son bras sur mes hanches rabattant la couette sur nous et un dernier murmure perce les bribes du sommeil avant que je ne me rendorme.
-T : mais je préfère quand je suis directement là et que je peux te bercer tendrement et que tu t'endormes sur moi. Ici j'ai l'impression d'être important et de faire partie intégrante de ta vie.
Le lendemain matin, les rayons du soleil me réveillent et je m'étire avant de me rendre compte du bras possessif sur ma taille et de sourire. Je relève le regard vers lui et il est encore endormis, ses cheveux noir étalés et contrastant avec la blancheur de l'oreiller, ses paupières closes et son air si adorablement détendus. Je me relève légèrement pour venir embrasser délicatement ses lèvres rose murmurant ensuite à son oreille " Réveil toi "
Il gigote légèrement et attrape ma nuque, blottissant mon visage contre son cou marmonnant des choses et d'autres incompréhensible.
-M : Théo ...si tu veux je vais même te faire le déjeuner.
-T : Je t'interdis de t'approcher de ma cuisine, je ne souhaite pas appeler les pompiers pour cause de feu.
-M : en même temps tu ne vas pas les appeler pour qu'ils viennent réparer ta porte.
Il ouvre deux yeux hagards sur moi
-T : mes portes ne sont pas cassées ?
Je me frappe le front en rigolant.
-M : Je sais idiot c'est une métaphore !
Il soupire longuement " dès le matin tu es chiant ".
-M : Je risquerais de me vexer !
-T : Gamin !
-M : vieux crouton puants !
Il me fixe outré et j'éclate de rire pendant qu'il me repousse boudeur.
-T : Je pue même pas déjà !
-M : Mmm ...si
-T : cours, si je t'attrape je te tue sale gamin !
Rigolant a en perdre le souffle je me lève courant tout de même vers je ne sais où, une fois arrivés dans une autre chambre je me cache sous le lit pendant qu'il me cherche en hurlant mon prénom faussement fâcher.
Je rigole légèrement en posant une main sur ma bouche pour l'étouffer lorsque deux choses me sautent dessus, j'hurle alors de terreur sortant du dessous du lit et il arrive en rigolant.
-T : dis tu es nul à cache cache.
Dès que je l'ai en vision, je me cache dans son dos mort de peur. Il se tourne vers moi, intrigué et je lui indique le dessous du lit.
-T : tu es chatophobe ?
-M : de quoi ? Mais y'a des trucs qui m'ont sauté dessus .
Tout en explosant de rire il se penche et attrape un petit chats noir au yeux tout aussi noir. Je baisse la jambe vers un chaton noir au yeux gris me fixant.
-M : oh ...ils sont trop cute….
-T : Je les ai adopté y'a quelques semaines, donc non ne t'en fais pas un monstre ne vis pas chez moi ce sont seulement mes chatons.
Je me penche et l'attrape pendant qu'il vient de blottir contre moi. Et que Théodore caresse nonchalamment le deuxième sous ses ronronnements.
-M : ils s'appellent comment ?
-T : Shadow et celui que tu tiens dans ta main corvus.
-M : Ténèbres et Corbeau, pas mal.
Il me sourit et nous partons vers la cuisine en caressant ses deux boules de poils adorables. On mange des céréales tout en regardant des dessins animés et ensuite un appel de Stella nous rassurant quand au fait qu'ils sont réconciliés nous a fait rire.
-T : Tu veux faire quoi aujourd'hui ?
-M : Je sais pas ?
-T : une balade ça te dis ?
Je glisse pour m'asseoir sur ses genoux et poser ma tête sur ton cou.
-T : Gamin…
-M : Je suis pas un gamin !
Je sens sa main venir doucement caresser mes cheveux puis ma nuque et glisser sur mon dos nu lentement en une caresse volatile.
-T : Tu devrais t'habiller tu vas avoir froid.
-M : Tu me réchauffera ?
Il me fixe s'étouffant avec sa salive et rougissant, bah quoi ?
-T : mon dieu Charlie …
-M : alors non moi je suis pas dieu.
Il fronce les sourcils sans comprendre avant d'éclater de rire, puis en souriant je pars m'habiller et il attrape ma main au vol et nous partons nous balader en discutant, il me raconte des épisodes de son enfance et je fais de même. Ce qui nous apprend que nous sommes très différents quand même.
-T :Dis moi un truc que je sais pas !
-M : Je m'appelle Rodolphe.
-T : Ro-quoi ?!
-M : Rodolphe mais depuis que je suis petit je me fais appeler Charlie, en fait c'est depuis que j'ai vu " Charlie et la chocolaterie " avec Stella et Sam , vu que j'adore le chocolat elles se sont mis à m'appeler Charlie et j'ai adhérer et depuis plus personne ne m'appelle Rodolphe.
-T : Mon dieu, c'est hilarant, vous deviez être un petit groupe sympathique !
-M : on faisait les quatres cents coups ensemble !
-T : J'en doute pas, mais tu ne parles plus à Sam ?
-M : Si bien sûr, elle a arrêté les cours elle, c'est la petite fille de Jeanine tu te souviens ?
Il hoche la tête puis d'un commun d'accord nous partons vers le café. On y entre main dans la main sans même que je ne m'en rende compte, c'est lorsque Jeanine nous fixe avec un sourire attendris que je rougis sous son petit rire.
-J : coucou les garçons ! Comme la dernière fois ? Je vais prévenir Sam que tu es là, ça lui fera plaisir !
-T : Merci ma-Jeanine !
Elle part vers la cuisine pendant que je le tire vers ma table en souriant et il me fixe secouant la tête amusé, une fois assis l'un en face de l'autre sam arrive et il a soudain l'air de comprendre.
-T : c'est elle sam !
-M : Voilà !
-S : ça parle de moi ?
-M : je parlais de comment "Charlie " est venu et il a voulut savoir qui tu es donc je me suis dit qu'on passerait.
-S : Vous avez bien fait !
Elle s'assied à côté de nous jouant par habitude avec mes doigts et nous rigolons tous ensemble en ressassant des souvenirs d'enfance sous l'œil attendris de Théo. Mais je le vois plus tendu qu'au départ et lorsqu'elle pose sa tête sur mon épaule en baillant son regard lance des éclairs et je ne comprends plus.
Jeanine nous rejoint quelque temps après et elle nous raconte des choses et d'autres que les débuts du café. Lorsque vient le moment de rentrer on leur fait un coucou et on repart vers la voiture. Une fois assis dans sa voiture je me tourne vers lui et il fixe face à lui la mâchoire crispée.
J'hausse un sourcil et pose une main sur la sienne. Il tourne alors son regard vers moi et je penche la tête de côté.
-M : Que se passe t'il theo ?
-T : Entre sam et toi y'a quoi ?
-M : Sam et moi ?
Il me fixe, croisant les bras et je fronce les sourcils avant de comprendre et d'exploser de rire, il se braque encore plus et j'essaie tant bien que mal de faire taire mon rire.
-M : Théo, ne soit pas jaloux de un je suis gay de deux c'est une de mes amie d'enfance c'est tout.
-T : Mais vous sembliez si proche.
Je me détache et me glisse sur son siège à califourchon sur ses genoux, décroisant ses bras pour poser ses mains sur ma taille.
-M : Tu as vraiment aucun souci à te faire de ce côté là okay ?
Il hoche doucement la tête avant de s'excuser, j'embrasse doucement sa joue signifiant que ce n'est pas grave.
-T : je dois te ramener chez toi non ?
-M : si ,mais j'ai pas envie
-T : on se reverra bientôt, et puis on s'appellera et se parlera par message okay ?
J'hoche la tête acquiesçant et il se penche un peu vers moi avant de m'embrasser, je serre sa nuque entre mes doigts réclamant plus toujours plus sans quitter ses lèvres. Doucement il caresse ma hanche de son pouce sans cesser de m'embrasser longuement et lentement avec une pointe de passion et de quelque chose que je ne suis pas capable de définir.
Lorsque l'air nous manque, nous nous séparons et il pose son front contre le mien gardant ses yeux fermés.
-M : Tu vas me manquer…
-T : Tant mieux, comme ça je serais sur que tu me reviendrai.
-M : Idiot ! Je ne compte pas partir
-T : C'est une impression que j'ai, comme si du jour au lendemain tu allais disparaître sans rien laisser derrière toi.
Je baisse les yeux en sentant les larmes monter lorsque je me souviens que je vais effectivement et égoïstement faire ça dans 25 jours.
Il relève doucement mon menton les sourcils froncés.
-T : Charlie ? Tu me cache quelque chose ?
-M : Non..
-T : Tu sais que tu peux avoir confiance en moi ?
-M : bien sûr ..
Rassuré, il dépose rapidement ses lèvres sur les miennes avant de me reposer sur mon siège et de déposer sa main sur ma cuisse et nous voilà partit vers chez moi. Une fois arrivés, je me détache et m'apprête à sortir lorsqu'il attrape mon poignet.
-T : Appelle moi ce soir baby.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top