Je ferme doucement l'ordinateur après l'avoir salué une nouvelle fois sous les moqueries de ma mère.

-B : tu le verras quand on reviendra !

-M : je saiiiiis

Elle rigole et retourne voir ma soeur pour faire sa valise, je plie et range deux pulls, deux shorts et deux pantalons, accompagnés de 4 caleçons père de chaussette et mon bonnet, puis met mes médicaments, mon feutre, paquet de cigarette et briquet, ordinateur, chargeur et mes oreillers oui car je ne peux pas dormir sans.
Lorsque tout est fini je fixe ma chambre satisfait et descend ma valise en rangeant mes écouteurs dans ma poche et glissant mon téléphone avec.

-G : je t'ai préparé ton thermostat pour la route et les viennoiseries pour votre déjeuner sont sur la table, tu peux aller mettre dans la voiture.

J'hoche la tête et glisse ma valise dans le coffre et nos viennoiseries et thermostat sur la tablette destiné à cet effet en préparant les autres affaires de la voiture pendant que le soleil ne commence que maintenant son ascension. A peine quelques minutes plus tard, une tornade blonde arrive avec le bruit de sa valise pat'patrouille derrière elle.

-R : grand frère ! On va au chalet ! On va pouvoir faire des balades, du cheval, et des gâteaux !

-M : tiens toi il te reste des souvenirs de l'années dernière
Je l'attrape au vol et la fait tourner sur son rire avant de ranger sa valise lorsque nos parents arrivent.

-G : en route les enfants !

-B : et je veux pas de chamailleries !

-G : chérie, Riley va manger dormir puis manger et Charlie va manger le dehors en écoutant de la musique, ou vois tu les chamailleries ?

-M : Papa a raison !

-B : bien sûr que j'ai raison je nettoie toujours vos miettes !

-M : bah c'est d'la faute de maman a nous faire partir aussi tôt, moi je mange pas à cette heure !

-B : comme Riley, des jumeaux de 13 ans de différence

-R : parle de moi ?

On rigole face à son air de " je viens de me réveiller" et je la pose dans son siège l'attache met le plaid sur ses genoux, enfin c'est un doudou mini plaid que j'ai gagné au tir à la carabine. Puis je m'assieds à côté d'elle enfile mes écouteurs au son de assasymphonie et nous voilà partit vers ce chalet.

Quelques heures plus tard, ma playlist remise à zéro, des centaines de messages échangés avec Théo, mon pain suisse, chocolat dégusté et 1001 histoires inventées nous sommes arrivés nous engageant dans l'allée face à cette mignonne maison en bois.
Je caresse doucement la main que me serre Riley et elle se réveille en douceur.

-R : ON EST ARRIVÉS.

-M : bon dieu..même avec les écouteurs sa voix à percer les tympans.

-G : les cordes vocales de sa mère !

-B : Hey !

-M : je dis ça je dis rien mais tu prends cher maman.

Nous partons donc nous installer dans nos chambres respectives pour les deux prochains jours. La matinée passe sous les rires de la famille et flash d'appareils photo signifiant que ma mère crée des souvenirs matériels. Pour le repas de midi nous avons préparé à manger, ma soeur et moi aidant mon père enfin aidant est un bien grand mot nous avons respectivement faillit brûler la cuisine et le chalet puisqu'il est en bois et faillis faire sauter ce dit chalet. Lorsque le déjeuner est prêt sans dégât matériel ou humain nous le dégustons dans une ambiance légère puis l'après midi est constitué d'une balade en forêt ou Riley a couru partout et c'est écorchés le genoux, ma mère prenait des photos et porté les petites branche, mon père ramassait le bois et je ..courais après Riley. Lorsque le soir sonne enfin je suis définitivement épuisée, me jetant sur mon lit la maison baigné d'une douce ambiance et chaleur je laisse le soleil m'éclairer de ses derniers rayons pendant que la sonnerie de mon téléphone retentit dans la pièce.

-L : hey Charlie ! Comment ça va ? Alors le chalet c'est comment vous avez fait quoi ? Tu dois me raconter avec Théo au fait ! Vu comment je vous ai surpris !

-M : doucement rayon de soleil, une chose  fois, alors je vais bien et toi ? On as pris la route puis on c'est installer à fait à manger une balade et un film et toi ? Et je te raconte après ton " histoire hyper importante "

J'entend son rire pendant que je sais par habitude qu'elle s'assied contre le rebord de sa fenêtre se préparant à un long récit.

-L : ça va ça va ! Persos on a acheté des vinyles puis on les a écouté c'était les Beatles puis on a été au restaurant italien à 30 minutes de chez nous tu vois duquel je parle ?

-M : absolument pas mes parents préfèrent le chinois.

-L : bah on échangera nos adresses t'inquiète pas ! Donc après j'ai discuté avec Sam beaucoup et j'en ai parlé à papa et voilà.

-M : bah géniale cette journée, bon j'aie envie de pâte au fromage maintenant mais bon.

Elle rigole et je reste silencieux, un sourire flottant sur mes lèvres pendant que j'attend, néanmoins la suite.

-L : on c'est embrassé.

-M : eurk ! Tu fais dans l'inceste ?!

-L : mais pas mon père gros bêta ! Sam !

-M : ah ..MON DIEU C'EST VRAI !

-L : je me doutais bien que " ah " pouvait pas être la seule réaction !

-M : je veux tous les détails !

-L : alors lorsque vous êtes parti, la musique a retenti nous sommes venus zieuter et bon dieu vous étiez si mignon.

Je rougis et soupire de nostalgie me souvenant de chaque détail, il me manque.

-L : Je l'ai tiré jusqu'aux canapés pour vous laisser votre intimité après le baiser digne d'une comédie romantique.

-M : j'entends la moquerie dans ta voix peau de vache !

-L : gnagnagna, bref ! Après nous étions assis L'une face à l'autre et je tortillas mes doigts j'étais nerveuse me demande pas pourquoi je sais pas, alors elle a attraper mes doigts avec douceur et on c'est fixer longuement, tu avais remarqué que ses yeux n'était en fait pas tout à fait noir mais juste marron très foncé ? Et sans que je ne le remarque on s'est penché l'une vers l'autre lentement et ...putain ses lèvres sont si douces…C'etait a peine plus qu'un effleurement, un smack enfantin mais ..j'arrive pas à effacer le souvenir de ses lèvres sur les miennes. Et puis tout est flou après, l'alcool sûrement. Et on n'en a pas parlé ! J'ai l'impression de l'avoir imaginé ou rêvé, c'est horrible comme sensation…

Elle reprend sa respiration après cette tirade et je souris tendant la main vers les rayons jouant avec la poussière visible dans l'air.

-M : tu devrais lui en parler, elle ne fait jamais rien sans raison.

-L : j'ose pas ..

-M : de quoi as tu peur ? La vie est courte , vie ! Suit tes conseils Lynda !

-L : d'accord d'accord j'y réfléchirais !

Comparé aux autres humains un " j'y réfléchirais " chez Lynda veux dire " oui mais pas maintenant "

-L : et toi raconte !

-M : nous avons danser donc tu l'as vu mais ce que tu as pas vu c'est son regard ..si tendre si doux.. puis il m'a demandé d'être son petit ami, je lui ai dit de me le redire sobre. Nous sommes allés nous coucher ..j'ai longtemps réfléchi..Lynda je crois que je tombe amoureux..
Le lendemain j'ai cru qu'il avait oublié mais non il l'as redemande alors j'ai accepté et ..bordel j'en suis si heureux..les papillons dans mon ventre ne cesse de virevolter ..
Il a dîné avec nous, et ma famille l'adore et inversement je crois !

-L : wow ..entre ça et toute tes autres histoires auxquelles j'ai eu le droit après de longues négociations je trouve votre couple...vraiment adorablement goal. Vous êtes mon couple préféré ! Et sans vouloir t'offenser je pense pas que tu tombe amoureux.

-M : ah bon mais tu as dis…

-L : laisse-moi finir, je pense que tu es amoureux Charlie mais c'est a toi d'y réfléchir, c'est deux jours devrait t'aider.

-M : je devrais être honnête avec lui.

-L : tes sentiments où ta mort ?

-M : ..les deux ?

-L : Choisit bien l'ordre…

-M : je veux pas mourir ..

Un long silence s'abat sur nous et je sens ma poitrine crispée horriblement alors que des larmes veulent sortir..

-L : ..t-tu..tu survivra peut être ..

Même mon éternel optimiste peine a y croire..comment puis-je y croire moi même ?
Je souffle, ravale mes larmes et camoufle ma voix.

-M : c'est quoi top et bottom ?

-L : oh mon dieu enfin mon bébé innocent me pose la question !!!!

Je sens les larmes dans sa voix disparaître pendant qu'elle reprend sa vivacité naturelle. Et la voilà partie dans un long débat sur top et bottom qui m'a énormément fait rougir et bafouiller sous ses rires. Une trentaine de minutes plus tard elle raccroche, me stipulant qu'elle appelle Sam et j'appelle à mon tour Théodore.

-T : coucou baby !

-M : tu es top c'est ça ? Ça tombe bien je suis bottom.