Jour 12 : Mais qui est Jaimie ?


-Riley ! Non pose mon téléphone !

-T : Riley je serais toi j'écouterais ton frère.

-R : NOOOOON VEUX TE PARLER.

Elle se met à courir dans tout le chalet tenant fermement le téléphone dans sa main en rigolant pendant que ce traître qu'est mon petit ami rigole aussi.

-M : Riley ! Revient la ! Tu vas tomber et te faire mal ! Théo arrête de l'encourager bon de dieu !

Je cours après Riley en soupirant fortement et finis par réussir à attraper mon téléphone pendant que mon père attrape le p'tit diable au vol.

-G: Attrapé  !

-M : tu es mon sauveur papa !

-R : Non, lâche moi ! Veux parler à Théo !

-G : oh, bonjour Théodore.

-T : Bonjour monsieur !

-G : George je m'appelle George !

Je rigole en m'éloignant pendant que mon père pars habiller ma sœur.

-T : je suis définitivement amoureux de ta sœur.

-M : je vais être jaloux tu sais ?

-T : Faut pas !

-M : mmm..

-T : je te le prouverais !

-M : j'attends de voir.

Je repose ce téléphone sur le lit en finissant de préparer mes affaires tout en discutant avec lui, on finit par raccrocher lorsque je descends pour partir. Je souris à ma famille et nous voilà à nouveau parti.
Quelques heures plus tard, un sourire sur les lèvres lorsque nous avançons dans l'allée et que sous l'accord de mes parents Théodore se trouve appuyé contre sa voiture que je le soupçonne d'avoir finalement voler à ses parents.
Je défait rapidement mes écouteurs les mettant nonchalamment dans ma poche, je râlerais plus tard sur leurs capacité agaçante à s'emmêler étrangement. Par la suite je me lève, ouvrant la porte et court droit sur lui, lui sautant dans les bras. Son rire me parvient alors qu'il m'entoure de ses bras posant ses mains sur le bas de mon dos et ma cuisse pour nous maintenir. Je ferme les yeux inspirant son odeur boisée avec délectation.

-M : tu m'as tellement manqué.

J'agrippe son pull entre mes doigts et il me serre un peu plus contre lui.

-T : toi aussi baby, toi aussi.

Je souris face à ce surnom parfaitement adorable et défait doucement mes jambes lorsque le toussotement de mon père retentit derrière nous.

-G : Content de voir que vous êtes content de vous retrouver ! Vous restez manger où partez maintenant ?

-T : si ça ne vous dérange pas je voudrais l'emmener maintenant.

-G : Avec plaisir ! Le voir sourire ainsi est un ravissement.

Je rougis pendant qu'ils rigolent, par la suite gardant sa main dans la mienne pour éviter qu'il ne fuit. Je sais qu'il le ferait pas mais un côté de mon esprit me dit de garder sa main dans la mienne par sûreté. Nous allons donc préparer mes affaires puis discuter un peu avec ma famille avant qu'on ne parte vers la voiture. Il place ma valise dans son coffre et nous voilà assis côte à côte dans la voiture. La tête pose sur l'appuie et le corps tourné vers lui je le détail du regard. Les reflets du soleil qui commence à se coucher éclairent ses cheveux et sa peau légère hâlée. Il est ..magique..irréel. 

-M : Tu es beau tu le sais ça ?

-T : ça fait bien plus d'effet quand tu le dis.

-M : ah oui ? Et où ?

Il attrape avec douceur ma main et la pose sur son ventre ferme. Je rougis face à la signification et caresse doucement la peau de mon pouce au-dessus de ses vêtements.

-M : je comprends, c'est un symptôme que tu me procure aussi.

-T : Ah oui ? Ou ?

Sous son regard amusé, j'attrape sa main plus timidement et la pose sur mon ventre.

-T : comme moi.

J'hoche la tête et il se penche vers moi, connaissant très bien son intention via l'éclat de son regard j'avance a mon tour et pose mes lèvres sur les siennes, son léger sourire s'efface lorsque de moi même j'amorce un baiser lent mais langoureux. Un léger gémissement s'étouffe contre mes lèvres et je souris passant ses mains sur sa nuque alors qu'il passe la barrière de mes lèvres. Un lent baiser, un lent ballet commence sous l'envol de nos papillons et les battements de nos cœurs à l'unisson.
Il recule doucement, posant son front sur le mien avec un sourire lumineux aux lèvres.

-T : je veux bien te manquer plus souvent si j'ai le droit à ça.

Je rigole et il se remet droit en démarrant la voiture.

-M : ou vas t'on ?

-T : Surprise !

-M : ça explose ?

-T : la confiance règne !

Je rigole et fixe la route sous sa conduite douce malgré qu'elle soit légèrement plus rapide que l'indique les panneaux.
Rapidement sa main se pose sur ma cuisse et je souris posant ma main par-dessus jouant avec la sienne, retraçant les détails du doigts encore et encore jusqu'à ce qu'il s'arrête devant un style bar / restaurant fait de bois, avec une ambiance qui m'a l'air très Cosy.

-T : Lynda m'a envoyé cette adresse en me disant qu'ils faisaient des pâtes carbo à tomber, je crois savoir que c'est ton plat préféré ?

-M : oui c'est ça !

-T : je goûterais volontiers leurs pâtes bolognaise.

Nous sortons de l'habitacle et en se dirigeant vers cet endroit un débat sur les pâtes carbo et les bolognaise à savoir lesquelles sont les meilleures commence.

-T : Les pâtes bolognaise !

-M : carbonara !

Il ouvre la porte et je passe sous son bras en n'ayant même pas besoin de m'abaisser tout en continuant notre débat. En riant nous partons vers le monsieur pour commander, il sourit en détournant le regard avant de se crisper violemment en fixant la personne face à nous.

Je tourne à mon tour le regard pour tomber sur un homme, honnêtement il est très beau, et ses cheveux blond, teint pâle et yeux bleu lui donnent un air angélique mais la manière dont il fixe Théodore m'énerve au plus au point. Il le regarde d'une manière...perverse. perverse et malsaine. Automatiquement je glisse ma main dans la sienne en commandant, il ne prend même pas la peine de me regarder, leurs batailles de regard continue sans que je ne comprenne et je le tire vers une table. Lorsque nous sommes éloignés de cet homme étrange et assis à l'écart face à face, je le vois fixer le bois de la table ne cessant de tortiller ses doigts d'une manière qui me déplaît, il a l'air si..mal et faible. Je glisse mes mains dans les siennes en les fixant et il les serre sans oser me regarder.

-M : Théo ..? Qui est cet homme ?

-T : personne d'important, je pensais juste..pas le voir ici. Pas le voir tout court en vérité..

Je le fixe dans les yeux attendant une suite qui..n'arrive pas. A la place se sont nos assiettes qui arrivent et il défait les mains des siennes en remerciant platement le serveur. Il commence à manger sans rien me dire de plus fixant son assiette pensif.  Je déteste le voir comme ça et ne pas savoir quoi faire pour l'aider.  Je commence à manger ressassent les maigres détails que j'ai et essayant de comprendre, je me rends alors compte que c'est horrible de ne pas connaître tous les détails d'une histoire et de donc de pas savoir comment aider. Est ce que c'est ce qu'il ressent ?

Je cesse mes pensées lorsque le barman, l'homme à l'allure étrange, s'avance vers nous et qu' une nouvelle fois le corps de mon petit ami face à moi se crispé. Il s'arrête prêt de nous et fixe Théodore.

-Je vous sers quelque chose ?

Aucun son ne sort de la douche de Théodore alors qu'il fixe son assiette, le sourire malsain de l'homme s'accentue alors qu'il se tourne lentement vers moi.

-Et toi gamin tu veux quelque chose ?

Alors que ce surnom murmuré à l'oreille par Théodore me fait frissonner ici il le fait aussi ..mais pas de la même manière. D'une manière instinctive, mon corps veut reculer le plus loin possible de lui. Il est ..magnifiquement terrifiant.

-T : Non. On ne veut rien. Dégagé.  Tout de suite.

-Voyons Théodore, ce n'est pas une manière de parler devant un enfant.

Alors que la voix du brun face à moi se veut froide et menaçante, le barman a une voix plus mesquine et joueuse. Les poings du premier se serrer violemment. Et le deuxième fixe cette réaction d'autant plus amusé

-..Amusez vous bien jeune gens.

Il rigole et le stéréotype du rire dans les films Disney pour les méchants n'a rien à lui envier.
Je me tourne vers Théodore alors que l'homme disparaît de ma vision. Il soupire lourdement, glissant sa tête entre ses mains alors que ses coudes reposent sur la table.

-T : je suis désolé, on va partir promis, il ne s'approchera pas de toi okay ?

-M : Théodore ..qui c'est ?

Il relève un regard perturbé vers moi et la plus que n'importe quand j'ai l'impression de voir un enfant perdu et apeuré face à moi. Cette vision me terrifie et me débecte. Je veux le protéger de tout ça, j'attrape sa main et nous finissons de manger en silence. Il se lève par payer et me demande d'une voix plate de l'attendre dans la voiture, baissant la tête je pars vers la voiture l'observant à travers la fenêtre il paie, ignore les paroles de l'homme et repart, rentre dans la voiture et claque la porte après cette assis.

-T : Je suis désolé de tout ça ? Ça te dérange si nous rentrons ? Je suis épuisé.

Il se tourne vers moi inquiet de ce que je pourrais penser ou dire et je secoue négativement la tête, je vois bien qu'il est épuisé mais ..est-ce mentalement ou physiquement.
Nous roulons en silence et alors que je penserais qu'il ne le ferais pas sa main se pose sur ma cuisse la caressant doucement dans un mouvement apaisant. Nous rentrons et d'un hochement de tête il répond à mon " je peux allez a la douche".
Je vais donc a la douche restant sous la douche et l'eau chaude par respect pour le fait que ce n'est pas chez moi.  Je fixe mon reflet dans le miroir un essuie autour de la taille pensif. Et si..l'homme était son ex ? Ou une conquête ? Un ennemi ? Rival ? Pourquoi cette réaction ? Quelle histoire se cache derrière tout ça ?
Je souffle, décourage de n'avoir aucune réponse et enfile un caleçon et short sortant ensuite avant de me diriger vers la chambre où j'entend sa respiration dans le calme ambiant.
Il est allongé torse nu ..et endormi à ce que je vois. Il ne déconnait pas lorsqu'il a dit être épuisé. Inquiet je m'assoie en tailleur à côté de lui nullement fatigué, d'un geste sûrement instinctif puisqu'il dort il vient poser sa tête sur les genoux et je caresse doucement ses cheveux cherchants à l'apaiser.

La nuit fut longue et désagréable pour Théodore, nombreuse fois il gémissait et pas de plaisir, gigotais et pleurait. A chaque fois patiemment et calmement  le coeur torture de le voir ainssi je caressais ses cheveux lui murmurant de douce parole rassurante. Il replonge alors dans le sommeil. Et puis tout recommençais, il murmurait un prénom jaimie, gémissait de douleur de peine, sursauter, pleurer et je le calmait. Il s'endormait encore et encore et encore jusqu'aux premier rayon du soleil.

-Mais qui est Jaimie ?

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