Chapitre 7
« pp-Mathis »
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Arizona : 15h02
Gemre est recroquevillée sur elle même , dans la position qui lui paraît la plus sûre , sa position en cas d'extrême urgence , la tête entre les genoux et les mains autour , la position fœtale .
Elle tremble et elle est couverte de sueur , le jeune homme près d'elle du nom de Mathis n'a pas bougé pour autant il se tient debout à côté d'elle , il le sait là toucher est une mauvaise idée , il vient de s'en rendre compte .
Il ne comprends pas ce qui se passe , il aurait voulu comprendre pourquoi tout d'un coup elle fait une crise , il reconnaît bien une crise de panique , il a déjà vue une patiente de sa mère en faire .
En est-il l'auteur ?
Il espère que non , ça aurait été mal si son binôme faisait une crise de panique à chaque fois qu'elle devait le voir .
Alors quel est le problème ? L'a-t-il fait trop attendre ? , était-il trop dur avec elle ? Sûrement finit-il par se convaincre lui même , il a du la froisser en étant trop autoritaire vis à vis d'elle , pourtant c'est sa nature et personne ne s'en est jamais plein .
Elle aurait pu lui demander d'arrêter, ah ! il l'oubliait ce détail gênant , elle est dans l'incapacité de parler , comment va-t-il faire maintenant se demande-t-il .
Sa respiration devient encore plus pressante et il commence réellement à paniquer lui aussi , il voulait la toucher tellement il était à son tour sous pression mais avant qu'il n'eut à poser sa main sur son dos , une main le stoppa net .
Une femme se tient devant lui , elle doit être là depuis un bout et attendait de voir la réaction du jeune homme . Elle a secoué sa tête en signe de désapprobation avant de le lâcher , c'est madame Éloïsa Northon , la mère de ce dernier , il souffle de soulagement en voyant cette dernière , elle est psy , elle saura quoi faire .
Le jeune homme recule un peu laissant place à sa mère , elle se courbe doucement vers Gemre toujours recroquevillée sur elle même .
- Calme toi ma belle . Sa voix est douce et rassurante . Personne ne te veux du mal ici , d'accord ? .
Cette phrase avait attiré l'attention de Mathis , pendant que sa mère détendait Gemre en lui chuchotant des mots qu'elles deux seules peuvent attendre , la demoiselle se laisse finalement faire et commence à se calmer de plus en plus , une pensée trottinait dans la tête de Mathis , il se disait qu'il y'a du se passer un événement traumatisant pour qu'elle soit dans un état pareil pour un rien .
De plus sa mère a dit « personne ne lui veux du mal ici » , pensait-elle qu'il lui fera de mal ? Cette idée le fit frémir mais une autre le fit frémir à tel point que son teint devint d'une pâleur incroyable , ce que sa mère a bien vue .
Que lui avait on fait ? Cette question trottine dans la tête du jeune homme.
Gemre venait de se calmer et avait finalement immergé de son cocon , elle soulève la tête et croise deux prunelles maronnes , une femme métisse est devant elle , elle s'interroge, mais son sourire la rassure instantanément. Jusqu'à ce qu'elle tourne sa tête et croise le regard de Mathis froid et incrédule . Une seule envie traverse ses pensées se lever et s'enfuir aussi loin possible de lui . Ce que bien sur elle mise en exécution , Gemre s'est levée et d'un coup s'est mit à ranger ses affaires dans son sac rapidement sous le regard étonné de tout le monde . Elle voulu partir quand on lui retînt la main .
- Attends .
Arizona :16h14
- Attends .
J'ai voulu retirer rapidement ma main mais sa poigne était beaucoup trop forte , puis il lâche doucement mon poignet .
- Je voulais m'excuser si c'est ma façon de t'avoir donné des ordres le matin .
Je suis mal à l'aise , je souris en guise de réponse mais il n'a pas l'air satisfait. Alors je pose mon sac et sort mon cahier pour lui montrer que ce n'est rien , c'est déjà oublié . Il esquisse un de ces sourires qui vous donne la chaire de poule . J'étais gênée par plusieurs facteurs j'étais honteuse , j'ai paniqué juste à l'idée de ne pas me sentir à la hauteur d'être son binôme, Nicole avait sans doute raison j'aurais du faire cet exposé avec elle . La femme de tout à l'heure a déjà disparu elle doit être partie voyant que ça va bien mieux .Qui est-elle ?
- Commençons l'exposé .
Il a déjà recommencé à être autoritaire, c'est plus fort que lui il ne s'en rend sans doute même pas compte . Je lui souris et commence à proposer en lui montrant les différents sujets . On finit par se mettre d'accord sur un sujet parlant du système nerveux , ça à l'air assez fascinant d'essayer de comprendre comment fonctionne le cerveau humain il y'a tellement de chose , j'ai à peine eut le temps de parler qu'il a déjà fait le choix , en plus il regarde les livres avec fascination.
Pourquoi je me sens aussi faible , je préfère lire c'est mieux . Je lis quand je vois un plat se poser devant mes yeux , je regarde sans trop m'attarder dessus , des cookies avec un bol de yaourt .
- Mange .
Je sursaute même à l'attente de sa voix autoritaire , je lance un coup d'œil furtif . Il est sur son téléphone, sa mine est un peu rustre , il semble irrité , non il l'est . Son nez a un peu rosie sûrement sûrement la colère est à son comble . Je préfère faire ce qu'il demande, je prends un cookie et je mords dedans en faisant le moins de bruit possible, tout en continuant à lire .
- Tu restes dîner mademoiselle ....?
Je me tourne rapidement vers ou proviens la voix , c'est la belle femme de tout à l'heure avec sa gentillesse et sa douceur . Elle est vraiment magnifique vue d'ici , elle a un air de Mathis mais en trait plus féminin .
- Alors belle demoiselle, tu sais que le temps passe vite , bientôt 18 heure .
Si je reste diner ? Je ne sais pas quoi faire . Je baisse ma tête honteusement. Je suis gênée .
- Oui maman elle reste dîner . C'était Mathis , malgré cela je n'ai pas soulevé ma tête , comment ça je reste dîner , mais non ... je dois rentrer chez moi , ma mère va s'inquiéter . J'ai soulevé ma tête vers lui et son regard ancré dans le mien . J'ai secoué la tête nerveusement .
- Je vais prévenir le chez toi .
Il .. il .. il va prévenir chez moi ?, non ma mère va trop se faire d'idée , et mon frère encore plus . J'ai jamais présenté un garçon à ma mère ni à mon frère comme ami , donc dîner chez lui . Ça me fait un peu peur .
- Alors tout est dit , s'écrit la femme qui venait de monter les marches des escaliers .
- Émilia ! S'écrit-elle . Une femme vient dans le salon l'air pressé .
- Madame .
La femme de ménage ? Donc y'a des gens qui ont encore des femmes de ménages ?! Ça existe encore de nos jours ça ?! . A croire que oui .
- Mets 3 couverts , tu te joins à nous Emi ?
- Oh non je ne peux , je dois rentrer vite y'a une petite fête dans mon quartier ce soir .
- Toi et les fêtes alors .
C'est vraiment sa patronne ? Quelle complicité .
- Oh j'oubliais , Mathis ton père a téléphoné.
Je me tourne vers lui sa mine a encore changé , elle s'est un peu plus enjolivée , il semble plus serein, il doit être son repère .
- Il attend quoi pour m'appeler ?.
Il est toujours aussi rustre même avec sa mère ? . Je me tourne vers elle , je la vois lever les yeux aux ciels , elle doit avoir l'habitude.
- Roh , laissez moi un peu tranquille, quand tous les deux vous faites vos gamineries, pourquoi mon fils ne m'appelle pas , pourquoi mon père ne m'appelle pas , bla-bla-bla .. ça me fit un peu pouffer .
-C'est lui le père .
- Roh j'ai dis laissez moi , vas lui dire ça quand il t'appellera , arrêtez de m'inclure dans vos choses .
- Tel père, tel fils . Dis la femme de tout à l'heure la ménagère , en mettant les couverts sur la table .
- Tu as bien raison , dis la mère de Mathis en montant les dernières marches . Ils sont identiques ajoute-t-elle.
Ça me fit encore sourire ils sont hyper complices dans cette maison . C'est vraiment plaisant d'être ici . Malgré ses allures Mathis est plutôt un garçon sympathique . Encore une qualité, je me demande s'il a même des défauts en faite .
On recommence à travailler et on fait une esquisse de plan , c'est déjà un très bon début , même s'il y'a des choses à revoir au moins on a déjà fait le plus important.
- A table ! S'écrit l'aide maman en venant nous rejoindre au salon .
Mathis souffle d'exaspération, ses yeux sont magnifiques. Oui je sais c'est grave ce que je fais mais je n'arrive pas à arrêter de l'admirer , je ne sais pas pourquoi.
Nouveau message :
<< Bonsoir ...c'est Aïden >>
Mes yeux s'écarquillent tellement je suis stupéfaite .
Aïden ? Ou a-t-il prit mon numéro ?.
Le regard de Mathis se pose sur moi , froid , distant . Ça me gêne terriblement .
- Allons à table .
Sa voix est vraiment irritée , il se lève et lance son tel sur la table , son rictus déformé , il est en colère ça se voit , il est vraiment en colère mais par quoi ou qui . Il se lève et s'en va je ne sais où , l'écran de son tel est encore allumé , j'ai tellement envie de savoir , je jette rapidement un coup d'œil , et une interaction est restée active il reçoit plein de messages.
« Bébé je suis désolée »
« Bébé pourquoi tu me fais ça , pardonne moi , je t'en prie ... je t'aime et je sais que toi aussi »
« Je n'ai jamais voulu ça et tu le sais très bien, oui je sais que ce n'est pas la première fois , mais toi tu n'as jamais du temps pour moi , tu ne me calcules même pas , tu es tr ...... »
- Ça te plaît ce que tu lis ?
Je sursaute en me tournant vers la voix féminine , la mère de Mathis me fixe dans les yeux , le sourire au lèvre va savoir pourquoi, je tourne ma tête gênée .
- Je crois qu'il a beaucoup d'importance pour toi n'est-ce pas ? Il te plaît énormément .
Ce qu'elle dit me gêne un peu , que veut-elle dire par là . Ce n'est qu'un ami , « ami » ? On ne se connaît même pas c'est juste mon binôme . Je secoue la tête de désapprobation non c'est faux .
- Écoute ma belle , on se bat pour obtenir ce que l'on veut... tu le veux ? Alors montre lui que tu peux l'avoir .
Mon coeur s'emballe je crois bien , le vouloir ? Me battre pour lui ? Je suis perdue , que veux t'elle insinuer ... que j'ai du begin pour son fils !?! . Elle en parle comme si c'était normal , comme si elle me donnait son accord et c'était à moi de faire mes preuves . Je suis un peu perdue , elle se rapproche de moi sourire au lèvre .
- J'ai déjà eus plusieurs patientes féminin dans ton cas . Je suis psychologue et je peux t'assurer que je comprends ton appréhension .
- Maman arrête s'il te plaît.
Mathis est de retour le regard toujours froid , il souffle , mais reprend aussitôt. Passons à table , il se fait tard , je viens d'appeler tes parents , que tu rentreras un peu tard . Donc allons-y, il faut que je te ramène après le diner .
À table l'ambiance est dégagée , entre Mathis et sa mère c'est relax , je me fais petite dans mon coin , c'est le mieux à faire .
- Alors ma belle , tu as un petit ami ?
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