Maehara et Isogai

Comme je suis une chronologie bien précise pour les duos et couples que j'utilise dans ma fan fiction, la chronologie sera un peu modifié juste pour Maehara et Isogaï. Je tenais à le préciser pour ne pas que vous vous perdiez. Dîtes vous simplement que l'histoire suit son court pour tout les couples mais que pour ces deux là, il faudra toujours revenir en arrière. Désolé encore pour tout ceux que ça dérange. 😭😭😭
Je vais faire de mon mieux pour vous sortir des chapitres un peu plus vite!
Je ne vous promets rien parce que j'ai d'autres projets et l'université à côté de ça😅!
En tout cas, ça me fait toujours plaisir de voir vos commentaires sur mes deux fan fictions ❤️! Continuez s'il vous plaît 🙏🏾 🦋!!!

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Pdv Maehara

Deux semaines s'étaient écoulées depuis qu'Isogaï était venu dormir chez moi. Je n'arrive toujours pas à comprendre comme tout cela a pu arriver. Bon ok, j'avais certes proposer un jeu qui portait à confusion mais quand même ! En arriver là !!!
Mais le pire c'est que c'est pas l'acte en question qui me torture l'esprit !

C'est le fait que je sois en dessous !

En position de soumis !

Moi, Maehara, coureur de jupons, soumis?!

J'enfouissais mon visage dans mon oreille pour me sortir de la tête toutes les scènes qui me revenaient à l'esprit, mais impossible de les effacer. C'est la sonnette de l'entrée qui me sortir de ma torpeur.
Aujourd'hui, Isogaï venait m'aider à finir une dissertation de philosophie. Je lui ouvris et celui-ci me dit un adorable sourire.

-Ah Hiroto-kun! Regardes ce que Mme Osaka m'a donné au boulot! Dit celui-ci en me montrant fièrement une boîte de pâtisseries.
-chouette! On pourra les manger pendant qu'on travaillera. Lui répondis-je en lui tendant des chaussons.
-rectification. On les mangera après que tu auras fini de travailler. Je viens seulement t'aider à faire l'intro et le plan, le reste tu devras le rédiger tout seul. Expliqua t-il en les chaussant.
-ah? Noooooonnn... Yuma-kuuuunnn! J'y arriverais jamais si tu m'aides seulement pour ça... Me plaignais-je en m'affalant sur son dos.
- je ne céderais pas cette fois. Allez, on va s'installer. Plus vite, on aura fini, plus vite tu seras libéré.

Je soupirais avant de le suivre dans ma chambre, résigné. On passa environ 5 heures sur ma dissertation avant de la terminer. Isogaï la relisait affalé sur mon lit, corrigeant les éventuelles fautes d'orthographe.
Je m'allongeai à côté de lui et admirait son visage concentré.

-ah au fait ! Dit-il relevant le regard sur moi.
-oui?! M'exclamais-je surpris.
-hahaha! Pas la peine de sursauter comme ça, c'est pas à propos de ta dissert t'inquiètes. Mais tu sais, je t'ai dit hier que j'étais parti en balade avec Katatoka...
-Et bien ? Elle t'as fait une déclaration d'amour ? Me moquais-je un peu.

Isogaï devint tout rouge et hocha la tête.

Boum-Boum!

Hein?

C'est quoi cette sensation ?

- Elle m'a dit que je pouvais prendre mon temps pour lui répondre mais honnêtement je ne sais pas quoi lui dire... Continua t-il en se grattant l'arrière de la tête visiblement gêné.
- Et elle te plaît ? Lui demandais-je en ignorant cette sensation désagréable dans ma poitrine.
- Objectivement, je dirais que oui ... Elle est sympa, intelligente, généreuse et plutôt mignonne...

Boum-Boum!!!

Pourquoi ?

Pourquoi ?!

Pourquoi ça me fait aussi mal de l'entendre dire des compliments sur une de mes anciennes camarades de classe ?

C'est pas comme ci je la détestais, je l'adore même!

J'approuve parfaitement ce qu'Isogaï vient de dire à propos d'elle.

Alors pourquoi ?!

- tu ne dis rien ? Moi qui m'attendais à un grand discours de mister bogosse sur genre:  «  Enfin, j'ai tant attendu ce moment! Tu vas enfin pouvoir connaître les plaisirs d'avoir une fille à ses côtés! ». S'exclama Yuma en imitant ma voix.
-Après tout ce travail, j'ai une grosse baisse d'énergie c'est tout . Rien de méchant.
- Mangeons les pâtisseries alors ! Ça te redonnera un peu de jus.

Une fois attablé sur ma table basse, nous nous servîmes chacun une pâtisserie. Nous discutâmes un peu de tout avant que Yuma ne se lève pour partir. Sur le pas de ma porte, celui-ci m'ébouriffa les cheveux et dit d'une voix enjouée:

- j'espère que la prochaine fois que je viendrais on pourra discuter toute l'après-midi au lieu de taffer.

J'hochais la tête et le regardais s'éloigner.

Mon cœur tambourinait si fort dans ma poitrine que j'avais l'impression qu'il pouvait sortir à tout moment .
J'essayais de prendre une douche froide, puis de jouer à un jeu vidéo et enfin de me latter un film d'action pour me remettre les idées en place, mais rien n'y fit.

Une seule question me venait en tête à chaque fois que j'essayais cette douleur dans ma poitrine.

Et si ça avait été moi qui lui avait fait une déclaration ?

Et comme une question en amène souvent une autre... Mon cerveau carburait.

Aurait-il eu la même réaction ?

Se serait-il torturer l'esprit pour elle répondre ?

Ses joues seraient-elles rouges en passant à moi?

Je m'affalais sur mon lit à l'endroit même où Isogaï s'était allongé plus tôt.  Je voulais qu'il revienne là maintenant et qu'il me dise de ne plus m'inquiéter et de d'arrêter de trop réfléchir pour des choses aussi stupides. Malheureusement pour moi, ayant trop de fierté pour lui avouer tout ça, je passais la nuit puis la semaine à broyer du noir suite à mes réflexions sans fin.

Mon téléphone sonna, je décrochais sans regarder le nom de l'appelant.

-Ouais? Demandais-je.
-Eh bien quel entrain ! T'es chez toi là?
-yep... Tu veux passer?
-ce sera juste pour 2 minutes.
-2minutes ? Enfin comme tu veux... Je t'attends.
-en fait je suis déjà là.

Je me hâtais de descendre de mon lit pour lui ouvrir la porte.

Celui-ci me fit un petit sourire avant de me lancer un petit « yo ». Je remarquai son bout du nez rouge et lui demandais:

-ça fait longtemps que tu es dehors?
-plus d'une heure oui. J'avais besoin de me défouler un peu avant d'aller voir Kataoka.
-tu vas la voir ?
-oui... Je vais lui donner ma réponse aujourd'hui. Je pourrais revenir après ?

Je sentais mon cœur se briser en milles morceaux.
Bien-sur je l'avais nié depuis le début mais ...
Je savais parfaitement que la raison pour laquelle je me triturais autant les méninges...
C'est parce que je refusais de voir qu'Isogaï n'était plus qu'un simple meilleur ami pour moi.
Je l'aimais .

-Évidemment! Pas la peine de poser la question puisque dans tout les cas, je serais venu jusque chez toi pour savoir ce qui s'est passé! Tu me connais! Je suis d'un naturel très curieux. M'exclamais-je en espérant qu'il n'ait pas remarqué la tristesse dans ma voix.
-tant mieux. Dans ce cas, j'y vais ! Dit-il en remontant son écharpe sur son nez avant de se retourner.
-Bonne chance! Lui criais-je avant qu'il ne disparaisse à l'angle de la rue.

Je sentais le sol se dérober sous mes pieds.
Je n'avais jamais été aussi mal depuis la mort de M.Koro.
C'est comme si on me plantait 10 000 couteaux dans le cœur mais que je ne pouvais pas en mourir.


Une douleur insupportable.


Moi, qui avait passé ma vie à jouer les Don Juan et à briser des cœurs, avait pour le première fois de ma vie une peine d'amour.
Alors c'est ça qu'on ressent quand on vit un amour à sens unique.
Je me moque toujours de Sugino avec son amour pour Kanzaki. Je ne savais pas ce qu'il ressentait mais maintenant que je le sais, je l'admire.
Combien de larmes a-t-il du versé sans qu'on ne le sache?
Comment faisait-il pour continuer à sourire?


Ça m'étais impossible dans mon état. 

Je me laissais glisser le long de ma porte d'entrée laissant quelques larmes s'échapper.
Mais quel con...
Je voyais déjà Isogaï se confesser à Kataoka.

Ca allait être si dur de sourire quand il reviendra. 

-Hiroto ?!! Mais qu'est-ce que tu fais assis dehors dans un froid pareil et surtout sans manteau?!

Arriverais-je à lui sourire pour le féliciter?

-Hiroto?! Tu m'écoutes?! Donnes moi la main, je vais t'aider à te lever.

Des mains froides vinrent se plaquer sur mes joues. 

Je relevais la tête. 

Il était là. A quelques centimètres de moi, un air inquiet sur le visage.

-Yuma-Kun... Félicitations! Tu es officiellement un mec casé! Je suis tellement fier de toi ... Enfin c'est ce que j'aurais voulu te dire...

-Hiroto... Commences par te lever, on va discuter de tout ça au chaud ok? 

Je me levais et le suivais dans le salon. Il s'empressa de nous préparer des chocolats chauds avec des chamallows dedans. (Petit clin d'œil à ceux qui ont lu ma première fanfiction Nouvelles générations d'assassins. Vous vous rappelez de qui en faisait souvent aussi?)

Il apporta également la couverture qui se trouvait dans mon lit qu'il enroula soigneusement sur moi avant de me tendre ma tasse de chocolat chaud et de s'installer confortablement dans le canapé à côté de moi.

-Pour commencer, je ne sors pas Kataoka. J'ai réalisé que même si je l'affectionne plus que toutes les autres filles de la classe, je n'éprouve pour elle que de l'admiration. Je suis donc allé la rejeter poliment et lui payer des takoyakis pour me faire pardonner de l'avoir fait attendre aussi longtemps pour une réponse négative. Maintenant à ton tour. Explique moi pourquoi tu n'aurais pas te réjouir de ma mise en couple si ça avait été le cas.  Dit Yuma en posant sa tasse sur la table basse.

PDV extérieur

Le blond releva la tête et regarda son meilleur ami un petit moment sans rien dire. Isogaï qui avait l'habitude de tenir le regard de son ami, le regarda aussi intensément pour l'inviter à dire le fond de sa pensée. Ce petit manège dura 5 bonnes minutes, mais aucun des deux ne voulait lâcher le regard de l'autre. 

L'un voulait des réponses.

L'autre voulait les apporter sans dégouter ou brusquer son ami de toujours.

-Je ne comprends pas ce qui te fait aussi peur Hiroto-Kun... On sait toujours tout dit pourtant... Tu sais très bien que je ne te jugerais jamais. Qu'est-ce qu'il y a? Tu détestes Kataoka c'est ça ? Demanda le brun.

-Mais non! C'est une fille géniale! Tu te rappelles du jour où elle a fait 3 heures de vélo juste pour te ramener des chocolats d'une entreprise qui allait jeter ses invendus. Incroyable! Je me souviens encore de ta tête en rentrant . En mode "Tu te rends comptes?! Tout ça gratuitement!" Répondit Maehara.

-Si c'est pas ça alors... Tu l'aimes...Mais comme un homme aime une femme..? Enfin tu vois ce que je veux dire! 

-Sur le fond, tu as raison. Pas sur la forme. 

-Donc si je comprends bien... Tu es amoureux de quelqu'un mais pas de Kataoka. C'est ça ?

-La question maintenant est ... de qui? Dit Maehara en soupirant . 

Ses joues étaient en feu tandis qu'il regardait, non, dévorait du regard, son meilleur ami . Cela n'échappa pas au concerné qui prit son courage à deux mains et lâcha un petit:

-Moi?

-Bingo. Ecoutes ça peut paraître bizarre et t'es parfaitement en droit de me rejeter après ça mais je l'ai réalisé récemment et je ne savais pas si je devais te le dire ou non... Mais j-

Avant qu'il ne puisse finir sa phrase, Isogaï lui boucha sa bouche d'une main. Il avait la tête baissé alors Maehara ne pouvait pas déterminer son expression.

-Tu peux te lever s'il te plaît? Demanda Yuma toujours la tête baisée. 

Maehara, craintif, s'exécuta .  Le brun se leva également en attrapant au passage la main du blond qui sursauta.

- C'est fou que tu sois idiot à ce point. La raison pour laquelle j'ai rejeté Kataoka est toute simple. 

Hiroto n'eut pas le temps de réfléchir à l'affirmation de ce dernier qu'il recevait déjà un premier baiser de sa part.

Puis un second plus approfondi.

Et un troisième durant lequel les mains se firent un peu plus baladeuses, passant en dessous des tee-shirts et et effleurant les parcelles de peaux accessibles.

-Hiroto Maehara, il y a bien longtemps que dans mon esprit tu as dépassé le  stade du meilleur ami et ce qui s'est passé ce fameux soir me l'a confirmé. A mon tour de te poser une question... Est-ce que tu accepterais de sortir avec moi?

Le blond n'en revenait pas.

Avait-il bien entendu?

Il se passa la joue aussi fort qu'il pu mais le rêve ne semblait pas disparaître.

Il se jeta sur son bien-aimée et ils tombèrent à la renverse sur le canapé. Maehara s'agrippa au pull de celui-ci et susurra les larmes aux yeux.

-Tu es sûr de bien vouloir que je reste à tes côtés..?

-Evidemment. Je suis pas du genre à blaguer sur ce genre de choses, tu le sais. Contrairement à toi...

-Hé! Je suis sérieux.... Se plaignit Hiroto.

Isogaï rigola un peu avant d'attraper son visage à deux mains avant de l'embrasser langoureusement et de lui chuchoter à l'oreille.

-Tant mieux. Je ne comptais pas te lâcher de toute façon.


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