P I L L S & P O T I O N S

Louis Tomlinson

25/09/2014, 1 A.M.

(New Orleans, États-Unis, chambre de Louis, "a brotherhood of man")

Les trois jours qui viennent de se passer ont été pour le moins étranges. Je n'ai pas adressé la parole à Harry, pas une seule fois, et il n'a pas essayé non plus. La plupart de mon temps s'est passé aux côtés de Niall. Je suis presque toute la journée avec lui. Nous ne parlons pas, nous nous suivons juste tout le temps sans dire un mot.
Le soir du 21, alors que je courrai depuis une bonne demi heure déjà, il est venu me rejoindre. Puis il a posé des questions. Sans s'arrêter, sans hésiter. Tout ce que j'ai pu omettre ou oublier, il m'a interrogé. Ne réagissant à aucune de mes réponses, enchaînant juste sur une nouvelle question.
Et c'est comme ça que les deux autres nuits on a finit par faire exactement la même chose. On cours, il pose des questions, puis on revient à l'hôtel et on va tous les deux dans nos chambres respectives après un court câlin.
C'est étrange, mais réconfortant.

Le brusque changement de température de l'eau me fait sursauter et sortir de mes pensées. Je suis depuis beaucoup trop de temps sous la douche et j'ai encore les cheveux remplis de shampooing. Je les essuye rapidement, frissonnant violemment sous l'eau gelée.
Les frissons persistent pendant que je me sèche et m'habille (pull large et pantalon de survêtement) et n'aident pas à mon manque de sommeil. Un léger vertige me rappelle soudainement que je n'ai pas pris mes médicaments depuis quelques jours et je soupire en me rappellant que je les ai rangés dans la valise d'Harry par manque d'espace.
Je sors de ma chambre sur la pointe des pieds, traverse la moitié du couloir, me ravise, puis repars vers sa chambre. Au moment où je lève la main pour toquer à la porte, elle s'ouvre et Harry en sort et me bouscule par mégarde, me faisant tomber fesses les premières par terre.

-Aoutch!
-Merde, ça va?

J'attrape la main qu'il me tend et me remets debout, la lâchant juste après.

-Tu avais besoin de quelque chose?

Bonne question.

-Euh... ah oui. Mes médicaments. Je crois qu'ils sont dans tes valises.
-Oh. Oui, je crois.

Il se décale pour que j'entre dans sa chambre, puis ferme la porte derrière nous. Nous restons plantés au milieu de la pièce sans dire un mot, nous contentant de nous regarder.

-On peut discuter?, demande-t'il finalement, à la base c'est la raison pour laquelle j'étais en train de sortir de la chambre.
-Oh. Ouais, biensûr.

Il s'assoit au bord du lit, m'invite à le rejoindre.

-Je suis désolé. Je n'avais pas le droit de te poser un ultimatum comme ça. C'était injuste. Je suis désolé.
-Dis pas ça.

Il lève la tête, confus.

-Dire quoi?
-"Je suis désolé". Ne le dis pas.
-Mais c'est le cas. Je le suis.
-Non, bordel non, je t'en prie.

Une de ses mains se pose sur mon dos quand ma respiration s'accélère doucement.

-Mais pourquoi?
-Ne le dis pas. C'est tout. S'il-te-plaît.

Je m'attends à ce qu'il pose encore des questions mais il prend délicatement mon menton entre son pouce et son index, murmure un "d'accord" puis presse ses lèvres contre les miennes. Rien de plus, rien de moins.
Juste une légère pression de sa bouche et c'est tout.

-On en reparlera, souffle-t'il doucement, tu le sais hein?
-Je le sais.

Le "mais pas maintenant" est implicite et je prend l'iniciative de l'embrasser de nouveau.

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26/09/2014, 3 P.M.

(Charlotte, États-Unis, loge de Zayn, "high on legal marijuana")

-Je ne pense pas qu'on devrait affirmer que quelque chose est bien ou mal, comnence Zayn, ç dépent des personnes et de la situation.
-Je ne suis pas d'accord. Il y a des choses qui sont toujours bonnes ou toujours mauvaises. Genre... les meurtres. Qu'importe la raison, ce sera toujours mauvais.

Je le laisse réfléchir en tirant une taffe du joint que nous partageons mais avant que je ne puisse la recracher, Harry, qui passe derrière moi, mets doucement ma tête en arrière, colle nos lèvres et aspire la fumée.

-Vous devenez philosophiques en présence de marijuana. J'aime.

Il contourne le canapé et vient s'asseoir sur mes genoux. Ses longs doigts s'approprient du joint et pendant une bonne minute de silence, j'observe la manière dont ses lèvres pulpeuses se referment autour-...

-Louis, tu baves.

Je lève mon majeur en direction de Zayn sans le regarder et pose ma tête sur l'épaule de mon amoureux. Ce dernier rit, tendant le joint à mon meilleur ami pour passer un bras autour de mes épaules.

-Amour?

Nous levons tous trois la tête pour voir Liam entrer dans la pièce, nez dans son portable. C'est quand il remarque que nous sommes présents qu'il s'arrête brusquement au milieu de la loge, ses joues teintées de rouge foncé.

-Hum... désolé. Je ne savais pas que vous étiez là.

Zayn tire une passe du joint, me le tend, se lève et va le rejoindre.

-On est toujours là pour les faire chier, les pauvres.

Je pouffe, tire la dernière latte du joint avant de l'écraser dans le cendrier et d'enfoncer mon nez dans le cou d'Harry.

-Il faut qu'on aille dîner quelque part un de ces jours. Juste toi et moi.

Il cherche ma main à tâtons puis entrelace nos doigts.

-Un de nos quelques petits rendez-vous secrets.

Son corps se fige totalement, il ouvre la bouche, la referme, puis se lève d'un coup en prenant ma main et me tire avec lui hors de la pièce. Il ouvre notre loge puis la referme une fois que nous sommes à l'intérieur.

-Heu? Hazza? Qu'est-ce-qu'il se passe?
-Tu viens de me donner une idée de chanson. Reste là, j'ai besoin de ton aide. On va faire un super truc nous deux, ça va être... parfait.

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je compte même pas tout le drama qu'il y a dans la fanbase en ce moment, truc de fou. en tout cas, bye modest!, c'est le plus important.

sinon, joyeuse saint-valentin. en couple ou célibataire, vous pouvez quand même fêter! faites-vous un bon gâteau au chocolat, une bouteille de vodka pour les plus âgés et regardez votre film favori. :)

i don't need someone to be happy x

all the love,

J.x