Chapter 69: French fries (& old demons)

F R E N C H F R I E S
(& O L D D E M O N S)

Louis Tomlinson

28/07/2014, 2 P.M.

(Doncaster, Angleterre, table du McDonald's, autour de deux grandes portions de frites)

-Ne pleure pas. S'il-te-plaît. Je n'ai encore rien dit...
-Je ne pleure pas.

Je soupire, me penche au dessus de la table, lève doucement son visage vers moi, et capture du bout de l'index la larme qui s'est échappée de son œil. Il détourne les yeux, et essuye ses joues, pendant que je m'assois de nouveau.

-Hazz', tu as dis toi même qu'on devait avoir cette conversation.
-Je sais. Ne t'inquiète pas.
-Je recommence?
-Oui, vas-y.

Je mordille quelques frites, et inspire profondément pour gagner du courage.

-Je veux être avec toi, ça tu peux en être sûr. Je veux être avec toi, plus que tout au monde. Bordel, tu le sais. Mais je ne veux pas d'enfants. Jamais.

Je tente d'ignorer les larmes qui se forment de nouveau dans ses yeux.

-Et si la paternité est quelque chose de si important pour toi, tu sais bien que je ne te jugerai pas si tu ne veux plus qu'on se remette ensemble.

Il me regarde un moment, yeux écarquillés puis, me surprenant, se met à rire. Sauf que comme il pleure en même temps, ça fait un peu bizarre.

-Pourquoi tu-...?
-Tu crois vraiment que le fait que tu ne veuilles pas d'enfants va me faire renoncer à toi?

Il se penche vers moi, comme pour m'embrasser. Mais bloque brusquement son geste et se lève.

-Je t'attends dans la voiture.

Puis il sort du McDonald's, et mon cœur s'accélère quand ses paroles atteignent mon cerveau.

Tu crois vraiment que le fait que tu ne veuilles pas d'enfants va me faire renoncer à toi?

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29/07/2014, 4 A.M.

-Lou'? Lou'...

J'entrouvre les yeux en grognant; je ne sais pas quelle heure il est, mais il est définitivement trop tôt pour qu'on me réveille. Mais c'est quand on répète mon nom que je comprends qui c'est et je me redresse en position assise.

-Hazz'? Ça va?
-Je p... je peux... ok laisse, j'ai l'air d'un con.

Il se retourne, mais je me lève et me place entre lui et la porte. C'est à ce moment là que je remarque que ses mains tremblent énormément, et que son torse se soulève de manière extrêmement rapide.

-Hé. Qu'est-ce-que tu as? Tu refais une crise ou c'est juste un cauchemard?

Il ferme les yeux, passe ses mains tremblantes dans ses cheveux.

-Les deux... un peu des deux...

Je le tire à moi par les poignets et il me tiens avec tellement de force qu'il m'en ferait presque mal. Ses larmes coulent dans mon cou, et je tente de le rassurer mais je ne peux m'empêcher d'avoir les larmes aux yeux moi aussi.
C'est bien ça le problème. Je suis si habitué à avoir besoin de lui, que je n'ai pas pensé au fait qu'il a besoin de moi lui aussi. Puis je comprends finalement que ceci est notre dernière épreuve.
Si j'arrive à le faire parler aujourd'hui, si j'arrive à détruire la coquille autour de lui ce sera à moi de lui raconter mon secret.

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10 A.M.

Je trace la courbe de l'aile du papillon du bout de l'index, puis glisse doucement sur celle de la feuille. Quand mon pouce effleure l'elastique de son boxer noir par mégarde, sa main attrape mon poignet.

-Ne tente pas de me violer alors que je dors, Tomlinson.
-Tu ne dormais apparemment pas...

Il pouffe.

-... et je ne tentais pas de te violer. Je l'aurais fais plus discrètement si c'était le cas.
-Monsieur est connaisseur.

Je ris, et il lâche mon poignet pour ébouriffer mes cheveux.

-Lou'?
-Mhh?
-Merci pour m'avoir laissé dormir ici avec toi.

Je mordille son épaule (pas vraiment un geste de meilleurs amis, je l'accorde) et pose ma tête sur son torse (encore moins).

-Ce n'est rien. Tu veux en discuter?
-Pas maintenant...
-Comme tu veux. Je ne te presse pas.

Ses lèvres se posent sur mon front, et il me berce doucement contre lui.

-Qu'as-tu envie de faire aujourd'hui?
-Je ne sais pas. Tu as des idées?
-Et bien...

2 P.M.

-Je te le dis, Louis: tu suces beaucoup trop longtemps.

J'écarquille les yeux, et il plaque sa main non prise sur sa bouche, comprenant brusquement ce qu'il vient de dire. Nous partons en fou rire, et quand on en a fini, j'en ai les larmes aux yeux.

-Merde, c'est "tire" que je voulais dire. Ce truc est fort. Je dis n'importe quoi.

Il tire deux longues taffes du joint avant de me le repasser.

-Mais c'est cool pour relaxer, je te l'accorde.
-T'avais jamais fumé?
-Si, si. Avec Zayn. Mais c'était à l'époque de X Factor.

Je tire, puis écrase le mégot sur le bord de la fenêtre et va m'asseoir à côté d'Harry, parterre, dos contre le bord du lit.

-Putain, tu fumais de l'herbe étant mineur. Faut que je le raconte à Anne et Gemma!
-Dis le sur Twitter pendant que t'y es.

Et comme décidemment, mon esprit embrumé ne détecte pas le sarcasme, je me tortille pour prendre mon portable dans ma poche arrière.

-Super idée, Styles.
-Hé!

Il s'assoit sur moi, me forçant à tirer ma main de sous mes fesses pour éviter qu'il ne me l'écrase.

-T'es nul dans ce truc de l'héroïne.

Confus, je penche ma tête sur le côté.

-Héroïne? C'est juste un joint, calme toi.
-Ironie, reprend-t'il en soupirant, t'es nul en ironie. Décidemment ce machin enlève toutes mes capacités à parler anglais.
-Tais toi alors.

Il me fusille du regard et se déplace de manière à être à cheval sur moi. Merde, non. Enfin si mais non. Il pose un index sur mes lèvres.

-Ne soit pas malpoli, Tomlinson.
-La porte n'est pas fermée et je ne pense pas que ce serait très beau si mes sœurs te trouvaient en train de me chevaucher.
-Chochotteux. Ce n'est pas comme si on était en train de baiser.

J'ai envie de rire mais je suis tellement choqué par son langage cru que je ne fais qu'écarquiller les yeux.

-Et après, c'est moi le malpoli.

Je lève les yeux vers les siens, ses pupilles dilatées à l'extrème, fixées sur mes lèvres. Il attrape mes mains dans les siennes, entrelaçant nos doigts, et se penche vers mon visage.

-Je veux t'embrasser. Tu ne sais même pas à quel point je le veux.

Il se rapproche encore plus, appuyé de tout son poids sur moi, le bout de son nez effleure ma joue, et ses lèvres les miennes.

-Tu veux vraiment que notre premier baiser après tout ça soit sous influence de drogue?
-Je suis parfaitement conscient de ce que je fais.

Il ponctue sa phrase de petits (mais au combien sensuels) mouvements de hanches, marquant une minuscule pause entre chaque syllabe.

-C'est le moment parfait. Je n'arrive plus à jouer la carte du meilleur ami quand je pense chaque seconde de mes journées à t'embrasser.
-On a encore des trucs à résoudre, on n'est pas près à être en couple de nouveau. Et tu le sais.
-Je le sais.
-Un seul baiser alors?

Il hoche la tête, accélerant tellement doucement le mouvement de ses hanches pleines que je ne sens presque pas la différence.

-Un seul.

Comme il prend son temps, j'enlève mes mains des siennes et enroule mes bras autour de sa nuque. J'avance ma tête d'un demi centimètre, ce qui est suffisant pour sentir de nouveau la chaleur de ses lèvres.
C'est un baiser nouveau, sans aucun doûte. Pas de langue, pas de carresses particulières (à part ces hanches qui ne s'arrêtent pas), pas de mouvements fougueux, pas d'intentions particulières. Juste mes lèvres, les siennes, et ce putain de secret qui me détruit.

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Hum... déjà... bonne année 2016, j'espère que ça ira pour vous, et que l'année soit meilleure que 2015.
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Je vais prendre une pause. Je ne sais pas combien de temps elle durera, mais écrire sur Louis malade alors qu'il est dans l'état qu'il est dans la réalité va finir par me rendre folle ou malade.

Je ne posterais pas sur Wattpad, je répondrais à vos messages privés s'il n'y en a pas trop mais je ne serais pas là. Je posterai peut être sur Youtube pour tout vous expliquer en détail mais c'est pas sûr.

Je suis vraiment désolée.

All the love as always,

J.x

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