Chapter 68: Episode 0,5
E P I S O D E 0 , 5
Harry Styles
24/07/2014, 2 A.M.
(Holmes Chapel, Angleterre, lit de la chambre de Harry)
-Hazz', il est deux heures du matin.
Je regarde mon portable et ris.
-Effectivement oui. Ça passe vite. Ça fait presque quatre heures qu'on discute.
-Je dois me réveiller tôt...
-Oh... tu vas dormir alors...?
-... oui...
Un ange passe, et je tiens mon portable contre mon oreille sans savoir quoi dire. Mais c'est quand même moi qui finit par rompre le silence.
-Ok... bonne nuit.
-Bonne nuit, Hazza. Je t'appelle demain matin?
Je ne peux m'empêcher de sourire.
-Ok. J'attendrais.
-Je t'aime.
J'ai tellement envie de lui dire de rester, que j'hésite entre me qualifier d'égoïste ou de désespéré. Ou d'égoïste désespéré. Oui, ça me paraît approprié.
-Je t'aime.
///\\\
Louis Tomlinson
26/07/2014, 3 P.M.
(Doncaster, Angleterre, devant un magasin de jouets du centre commercial)
-Et c'est reparti...
Je m'assois par terre, dos contre le mur, plongeant et replongeant ma cuillère en plastique dans mon yaourt glacé sans jamais manger.
-On dirait un clochard.
-Ferme la, Charlotte. Tu me saoûles.
Elle roule des yeux.
-Quelqu'un est grognon.
-Ça fait trois heures qu'on est dans ce putain de centre commercial, vous n'avez encore rien acheté et les jumelles rentrent dans chaque connerie de magasin de jouets qu'elles voient. Je bouge plus d'ici, 'm'en fous.
Elle me répond mais je n'écoute pas, parce que mon portable vibre et les seules personnes à m'envoyer des messages pendant la journée sont soit Harry, soit ma mère; dans les deux cas, c'est plus important que ma sœur qui dit de la merde.
SMS de Harry: je suis malade. J'ai éternué et toussé toute la journée. J'en peux plus.
SMS à Harry: oh merde! Si tu as besoin de moi, je peux être à Holmes Chapel dans deux heures.
SMS de Harry: c'est tentant mais non. Profite de ta famille, la mienne s'occupe déjà de moi ahah!
-Louis!
-Oui, Dai'?
Ma petite sœur se tient devant moi.
-Phoebe a renversé son yaourt sur un tee-shirt et la dame du magasin veut que tu vienne payer.
Je soupire.
-Vas-y, j'arrive.
Elle disparaît dans le magasin.
SMS à Harry: si tu changes d'avis, fais le moi savoir. Je dois te laisser, Phoebe a fait de la merde et comme d'hab' c'est moi qui doit aller réparer. Rétablis toi vite, je t'appelle ce soir. Je t'aime.
SMS de Harry: ok pas de problème. Rien de grave, j'espère. Ok j'attendrais, je t'aime x
Je jette mon yaourt dans la poubelle, enfonce mon portable dans ma poche et me lève. Sauf que les murs se mettent brusquement à danser et le sol se dérobe sous mes pieds. Je n'ai que le temps de sentir des mains me tenir puis on m'assoit de force de nouveau parterre.
-Lou'?
Une main carresse mon front, et la douceur du geste (et l'absence d'ongles longs hein) m'indique que c'est Felicite. Je suis tellement désorienté que je prends un moment à comprendre que j'ai les yeux fermés. Mais quand je tente d'ouvrir les yeux, tout bouge tellement qu'une nausée me secoue, et je les referme.
-Est-ce-que ça va?
Sa voix paniquée me parvient mêlée à un bourdonnement dans mes oreilles, et je déglutis à plusieurs reprises pour repousser les haut-le-cœur qui montent.
-Oui... ça... ça va.
-Tu as besoin de quelque chose?
-N... non.
Charlotte doit s'approcher, parce que ses talons claquent. À moins qu'elle n'ai toujours été là. Oh mon Dieu, je dis n'importe quoi.
-Tu veux qu'on appelle une ambulance? Tu es tout blanc.
Sa main froide carresse ma joue.
-Ça va... c'était juste un vertige.
Je retente d'ouvrir les yeux. Vision floue mais la pièce ne tourne plus, et la nourriture dans mon estomac reste à sa place.
-Juste... allez payer pour la connerie de Phoebe et appellez un taxi s'il-vous-plaît... je reviendrais chercher la voiture demain...
///\\\
27/07/2014, 1 P.M.
-Je ne me suis pas évanoui. Vous avez dit que tant que ça n'arriverait pas, je pourrais continuer. Hors de question de revenir avec votre parole en arrière.
-Ce n'est pas ce que je fais, Louis. Mais honnêtement, je ne sais pas comment tu fais pour tenir.
-Mais si je le fais, c'est forcément bon signe, non?
Je vérifie pour la quatrième fois que la porte est bien fermée à clé, pour éviter les oreilles indiscrètes.
-... oui. Je suppose. Juste... tiens toi en à ce qu'on a dit. Médicaments et tente de réduir le tabac, ok?
-Oui, je vais essayer.
-Bon. Rappelle moi si quelque chose de nouveau arrive.
-Bien, merci.
Je raccroche et pousse un grognement furieux, lançant mon portable sur mon lit. Puis comme je suis un imbécile têtu, j'allume une cigarette. Enfin, deux ou trois, je ne sais plus.
Alors évidemment, quand ça toque, j'ouvre la fenêtre et tente de faire disparaître l'odeur. Puis j'ouvre la porte, mais c'est la dernière personne que je m'attendais à voir qui est devant moi. Il porte une chemise noire à motifs blancs si étranges que je ne tente pas de les identifier, et une écharpe épaisse de la même couleur est enroulée autour de son cou.
-Inutile d'essayer de masquer l'odeur, je la sens de l'autre côté de la porte même avec mon nez bouché.
Il rit, puis tousse.
-Tu me fais un câlin?
Je hoche la tête, toujours silencieux et entoure sa taille de mes bras. Il passe les siens autour de mes épaules et me serre avec tendresse contre lui.
-Reste pas longtemps par contre, je suis plein de microbes.
-'m'en fous.
Comme je ne peux pas mettre ma tête dans son cou comme à mon habitude, je me contente de la poser contre son torse, me laissant bercer par le battement doux de son cœur.
-Qu'est-ce-que tu fais là?
J'ai peur qu'une de mes sœurs ne l'ai averti de mon demi malaise, même si au fond je sais qu'elles ne le feraient pas.
-Mon petit doigt m'a dit que tu te morfondais dépressivement dans ta chambre alors je suis venu te remonter le moral.
-Lottie ou Fizzy?
-Lottie.
Nous nous esclaffons tous les deux.
-Tu reste combien de temps?
-Si tu veux bien de moi, je resterai les trois jours de pause qu'il nous reste.
-Je vais te kidnapper et on survivra tous les deux enfermés dans ma chambre avec de l'eau et des cigarettes.
Je me sors doucement du câlin, reste en face de lui.
-Je risquerai de développer le syndrome de stockholm, ça deviendrait compliqué.
-Tu rends ça très tentant, Harry Styles.
Il fait un demi sourire, tire sur son écharpe pour l'enlever, et la fourre dans mes mains. Puis il tend ses deux poignets joints entre nous deux.
-Qu'on ammène les fers, je serais ton prisonnier.
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Alors, plusieurs choses:
1. JE KIFFE LES FINS DE CHAPITRES CES DERNIERS TEMPS OMG.
2. Oui, la dernière phrase est tirée de Twilight, si certains ont remarqué :)
3. J'ai filmé la vidéo de cette semaine (enfin!) que je posterai bien évidemment samedi :)
4. Je vous souhaite une bonne année 2016, pleine d'amour, joie, santé et de moments Larry ❤ mais on en reparlera vendredi ;)
All the love,
J.x
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