Chapter 40: You don't even know
Y O U D O N ' T E V E N K N O W
Harry Styles
30/04/2014, 7.30 P.M.
(Santiago, Chile)
-Louis? Louis! T'es où?
Derrière moi, les garçons s'activent à ouvrir toutes les portes pour essayer de trouver Louis. On ne le retrouve plus depuis qu'il est sorti du Meet&Greet avec les Directioners de Make A Wish.
-Harry.
Je me retourne.
-Oui?
Zayn pointe la porte des toilettes collectives avec le pouce. Je m'approche, et mon cœur tressaute quand j'entends Louis pleurer à l'intérieur.
Les trois garçons me font un petit sourire avant de commencer à s'éloigner.
-Merci les gars.
-Pas de problème.
J'attends qu'ils disparaissent dans leurs loges avant d'essayer d'ouvrir la porte. Elle est fermée, biensûr. Je toque, les sanglots s'arrêtent brusquement.
-Bébé, ouvre la porte.
Il n'y aucun bruit.
-S'il te plaît, mon cœur. Ouvre la porte.
Il y a de nouveau un silence puis j'entend la clé tourner. Je pousse doucement la porte, Louis est assis par terre dos à la porte, sa tête dans ses bras croisés posés sur le couvercle fermé des toilettes.
Je carresse son épaule et m'assois à côté de lui.
-Tu te sens malade?
Il se redresse, appuye ses coudes sur le couvercle et mets sa tête dans ses mains.
-Non.
-Que se passe-t'il?
Il souffle longuement et s'assoit entre mes jambes pour mettre sa tête dans mon cou. Je tente de les tendre un peu plus mais les toilettes sont trop petites alors elles sont à moitié pliées et donc incomfortables. Mais le corps chaud de Louis contre le mien compense tout, et je le serre doucement contre moi.
-Je ne sais pas. Juste ces fans... et leur détresse... je suis désolé, j'ai pas tenu.
-Tu fais ça depuis quatre ans, Louis. On collabore avec Make A Wish depuis le début. Pourquoi ça te fait ça que maintenant?
-... je ne sais pas. Je ne sais pas...
11.30 P.M.
Louis se calle mieux contre moi, son dos contre mon torse, de manière à mieux regarder la télévision de notre loge personnelle, qui diffuse This Is It. Ses cheveux chatouillent mon nez et je les applatis en riant. Il pouffe et pose ses mains sur les miennes quand je les repose sur son ventre.
Puis il se recalle. Encore. Sauf que cette fois, il colle son bassin au mien. Trop bien placé.
-Hum, Lou'?
-Mhh?
Il attend une réponse, elle ne vient pas. Je carresse son ventre du bout des doigts, juste sous son torse, puis descendant doucement vers ses hanches. Je l'entends inspirer longuement et il presse doucement ma main dans la sienne avant de l'écarter pour me laisser la place de bouger.
Je glisse ma main sous son tee-shirt, touchant ses abdos qui se contractent automatiquement sous la carresse.
Sa respiration s'alourdit, puis se heurte un peu plus violemment quand je pousse sur son épaule pour le coucher sur le dos, et m'assois sur lui. Il me regarde, sourit, puis rit un peu, le bout de sa langue entre ses incives et ses petites rides sous les yeux.
-Pourquoi tu ris?
-C'est nerveux. T'es sexy quand tu fais ce genre de trucs.
-Tu es nerveux parce que je suis sexy?
-Je suis nerveux parce que tu me rends nerveux.
Je passe un doigt sous son menton, le soulève un peu et me baisse pour l'embrasser. Ses mains glissent le long de mon dos puis remontent doucement mon tee-shirt. Nous séparons nos lèvres le temps de l'enlever mais dès qu'il laisse tomber mon haut à terre, je l'embrasse de nouveau.
-On n'a pas vraiment de place sur le canapé.
Il tient ma nuque d'une main et sa voix est basse et chaude.
-Tu as raison. Accroche toi.
Malgré ce que je viens de dire, c'est moi qui attrape sa taille avant de basculer par terre. Il est à présent au dessus de moi et comme le beau connard qu'il est, il sait comment me rendre dingue. Doucement, aussi doucement que possible, il bouge ses hanches, d'avant en arrière, prenant soin d'appuyer son poids un peu plus à chaque fois.
-T'es un putain de connard.
Il sourit, et se baisse pour embrasser mon cou, ses hanches roulant toujours.
-T'as vu ça?
Il mord ma peau, l'embrasse, passe sa langue à certains endroits. Mon dos s'arc boute légèrement mais il continue, mordant un peu plus fort, bougeant un peu plus rapidement.
-Je peux toujours arrêter si tu veux.
Il suce la peau de mon cou, une, deux fois, puis ma clavicule, mon point faible. Ses lèvres remontent vers les miennes après de longues minutes de torture.
-Hors de question.
Il sourit, ne séparant pas nos bouches, et s'appuye sur ses genoux pour que je puisse détacher le bouton de son slim. Il se débrouille je ne sais comment pour le retirer sans se lever de sur moi. Je le fais basculer sous moi.
-Tu as trouvé ça drôle, Louis Tomlinson?
-Oui plutôt, oui.
Il tire la langue et entoure brusquement ma taille de ses jambes pour me tirer contre lui. Il tire sur mon collier, m'embrasse.
-C'était pas drôle, je dis à bout de souffle, pas du tout.
-Si.
Son "si" ressemble plus à un gémissement que je ne sais pas quoi, et un coup de chaud enflamme mon ventre.
-T'es un vrai connard.
-Tu l'as déjà dis.
Il mordille ma lèvre.
-Mais tu aimes bien que je sois un connard.
-C'est pas faux.
Ses jambes ne quittent pas ma taille, ses mains ne quittent pas mon dos et ses lèvres ne quittent pas les miennes. On ne parle plus.
La température de la pièce augmente peu à peu, elle devient chaude, moite. Presque désagréable pour quelqu'un qui ne fut pas l'un de nous. Ses mains ne cessent de carresser mon dos, les miennes dégagent les mèches que la sueur colle à son front.
Son souffle m'enivre, nos gémissements envahissent la pièce, nos pouls sont coordonnés. Les tatouages s'accordent, on est comme deux pièces d'un puzzle, ou deux moitiés d'un cœur.
Et au moment de plus grand bonheur, où il a cru que je ne l'entendais sûrement pas, il dégage une mèche de mes cheveux derrière mon oreille et chuchote:
-Je t'aime. Tu ne sais même pas à quel point je t'aime.
________
LA VIE D'MA MÈRE SI LARRY FONT PAS LEUR COMING OUT AUJOURD'HUI JE VAIS ÉGORGER CETTE ENCULÉE DE PELUCHE MULTICOLORE!
ça va sinon? :)
Question:
Ziam ou Zerrie/Siam? Et pourquoi?
All the love (et croisez les doigts pour le C-O.),
J.x
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