Chapter 16: Rio de Janeiro [1/3]

R I O  D E  J A N E I R O
P A R T  O N E
O F  T H R E E

Harry Styles

13/02/2014, 6 P.M.

-Ugh, gémis-je, ce décalage horaire va me tuer! Quoi que... ça en vaut la peine!

Louis rit, ses yeux fixés sur le tapis des valises. Il manquait la plus grande, contenant les bouteilles d'oxygène nécessaires en cas de besoin.

-Faut qu'on fasse attention, et être un peu plus discrets pendant cette semaine. Provoquer, ok, mais je veux pas qu'on se mette en problèmes.
-On est déjà dans la merde jusqu'au cou, répondit il, mais tu as raison. Ne poussons pas le bouchon trop loin.

Il attrape la poignée de la valise et tente de la soulever. Je pouffe et la prend.

-Wow, ironisa-t'il, c'est tellement cool d'avoir un copain grand, fort et musclé. J'ai tellement de chance!
-T'as les meilleures fesses.
-Ouais, ça c'est sûr.

Nous nous regardons en silence avant de nous mettre à rire.

-Donc j'ai la hauteur, la force et les muscles.
-Et moi les fesses... et?
-C'est pas mal déjà.
-Connard.

Il rit de nouveau, et j'observe les petites rides qu'il a aux coins des yeux.

-Qu'est-ce-qu'il y a? Je t'éblouis?
-Shh, oublie pas qui domine.
-Daddy était juste un délire, t'excite pas non plus.

Je le pince à la hanche et nous attrapons nos valises.
Il mit sa capuche en voyant la tonne de journalistes dans le batiment et j'enfile ma casquette.
Une main sur les reins de Louis et nous avançons tête baissée. Au bout d'un moment, il gémit et se colle à moi.

-Ça va?

Ses yeux perdus se lèvent vers moi et il pose sa main sur son torse.

-Poumons?
-Oui.
-Attends.

Je fais signe à nos gardes du corps qu'ils prennent nos valises et malgré ses protestations, je prend Louis dans mes bras.
Il enfonce sa tête dans mon cou et ses bras sont recroquevillés contre son buste.
Il pleure et je cris aux journalistes de dégager alors qu'il ne font que se rapprocher. Bande de fils de pute.
Quand nous arrivons enfin à la voiture, je sors une des bouteilles d'oxygène et fais comme le médecin m'a expliqué. Le masque sur ses lèvres et quelques minutes après, il respire mieux.

-Je suis désolé, je-...
-Chut, c'est rien.

Il se colle contre moi, et je ferme les yeux en entendant sa respiration lente et heurtée.

///\\\

-Oh mon Dieu, cette maison!

Il rit en rangeant la bouteille d'oxygène dans la valise.

-Elle te plaît?
-Si elle me plaît? Oh mon Dieu, elle est-... wow, je sais même pas quoi dire.
-Heureux que tu aimes.

Je pose le reste des valises au pied du lit et le prend dans mes bras.

-Tu te sens mieux?
-Oui. Beaucoup mieux. Merci pour tout.
-C'est moi qui doit te remercier. J'veux dire, regarde moi l'endroit où on est. C'est tellement... plus que parfait, wow.

Son visage se faufile dans mon cou, qu'il embrasse doucement.
Juste des baisers lents, du creux de mon cou à mon oreille, puis de nouveau au creux. Ma respiration se heurte et il rit doucement.
Quand je tente de me reculer, il me tient contre lui, ses mains fermement posées sur mes hanches.
Alors je me laisse aller. Et c'est tellement bon de perdre un peu le contrôle de moi même et d'oublier tous les problèmes qu'on a en ce moment...

14/02/2014, 11 A.M.

Une, deux, une, deux, une, deux. Je contrôle la respiration de Louis alors qu'il dort et je suis rassuré en constatant qu'elle est calme et régulière. Il dort sur le ventre, et malgré l'oreiller moelleux sur lequel il dort, ses bras sont croisés sous sa tête. Le drap blanc en bazar couvre ses fesses et la moitié de ses cuisses, donc j'ai une vue assez satisfaisante sur son dos nu et musclé et ses jambes.
Ses cheveux trop longs pour lui sont en bataille et beaucoup de mèches carressent ses paupières fermées et se mélangent à ses longs cils.
C'est après un moment d'observation que je remarque les deux lettres en tout petit sous l'oiseau de son avant bras.
Mes initiales. HS.

"We're not, no we're not friends, nor have we ever been..."

Je me précipite pour attraper mon portable avant qu'il ne réveille Louis mais trop tard. Mon amoureux entrouvre les yeux puis les referme en gémissant mollement.
Sur mon portable, je vois un message de mon opérateur téléphonique. Genre ils ont réveillé Louis pour me dire que je n'ai plus que £1 de crédit? Ew.

-Mhhh... bonjour.
-Hey. Désolé pour mon portable.

Il sourit, toujours les yeux mi clos et se redresse pour poser sa tête sur mon torse et sa jambe sur les miennes.

-Non, t'aurais du laisser. J'adore cette chanson. Au fait!
-Oui?
-Joyeuse Saint-Valentin.
-Joyeuse première Saint-Valentin à deux.

Il se tend quand je dis première mais soupire et carresse mon bras.

-Il fait chaud.

Malgré ça, il se colle encore plus contre moi et je sens que quelque chose cloche. Mais je me dis que c'est juste ses médicaments qui le fatiguent. Ouais, ça doit être ça.

Louis Tomlinson

1 A.M.

Je bloque les sanglots dans ma gorge, mais je n'arrive pas à empêcher les larmes de couler.

-Lou'? Tu as besoin de quelque chose? L'oxygène, les médicaments?

J'essuye mes joues et passe mon visage sous l'eau avant d'ouvrir la porte de la salle de bains, un sourire aux lèvres.

-Non, ne t'inquiète pas. J'étais juste en train de me rafraîchir. J'ai super chaud.

Il sourit.

-On va faire un tour sur la plage? Il faut profiter de la privatisation. On sera tranquilles.
-Ouais, allons-y.

Ses doigts glissent entre les miens et nous sortons de chez nous. La porte donne directement sur la petite plage privée que j'ai louée. Juste Harry et moi. Pas de paparazzi, juste nos gardes du corps qui montent la garde, invisibles.

-Il fait tellement chaud ici. C'est incroyable.
-Et néanmoins agréable.

Il hoche la tête.

-Oui, c'est sûr.

Harry ferme les yeux et inspire profondément.

-Tu préfèrerais Louis et Harry Styles ou Louis et Harry Tomlinson?

J'écarquille les yeux, et le regarde. Il n'a pas bougé, mais ses yeux bougent sous ses paupières fermées.

-Heu, je sais pas... peut être que Louis et Harry Styles-Tomlinson serait cool. Parce que j'aimerai que tu portes mon nom mais j'aimerai porter le tien aussi. Je sais pas trop.

Mon amoureux me tire par les hanches par surprise, m'arrachant un petit cri, et il se couche par terre sur le dos, moi au dessus de lui. Ses grands yeux verts me regardent, rieurs.

-Tu vas peiner à te les laver, je dis en passant une main dans ses cheveux pleins de sable, je pense que tu vas devoir faire plusieurs shampooings.
-Tu pourrais me le faire, il mord ma lèvre, non?
-Non.

Son souffle carresse mon visage alors qu'il rit.

-Méchant.
-Shhh.

Je l'embrasse, et il entrelace nos doigts. C'est probablement le baiser échangé que j'aime le plus, puisque je ne me souviens plus du premier (trop d'alcool, tue l'alcool). Beaucoup de lèvres, juste assez de langue, une main par ci, une morsure par là. Juste parfait.
On ne va pas plus loin que les baisers. Le reste, on le garde pour le soir. Après tout, c'est la Saint Valentin, non...?

///\\\

8 P.M.

-C'est un truc de fou!

Nous déambulons dans les rues de Rio à la recherche de notre restaurant, et l'ambiance dans cette ville est incroyable.
Partout dans les rues, d'énormes groupes jouent de la musique, chantent, dansent, boivent, s'amusent. Ils n'abusent pas, personne n'est ivre mort. Certes, de la drogue circule visiblement partout mais ils savent se contrôler et ils en profitent pour s'amuser plutôt que pour triper comme des malades.
Comme on nous à conseiller, nous sommes habillés le plus pauvrement possible, tous deux en short en jean roulé au genoux et chemise blanche 3/4 et ouverte. Nous sommes pieds-nus, sans aucun bijou, ni portable ni rien. Nos cartes bancaires sont dans une poche intérieure de mon bas.
Ici, tout le monde nous connais mais on peut être sûrs d'un truc: personne ne juge personne et personne ne vends la mèche.
C'est comme ça que ça marche dans les rues de Rio.

-Je te jure, c'est incroyable. J'adore cet endroit.
-On pourrait peut-être habiter ici un jour, dit il en riant, ce serait cool non?
-Pourquoi pas, je réponds assez sérieusement, on pourrait venir s'eclipser ici quelques mois après la tournée.

Parce que quelques mois est tout ce qu'il me restera après la tournée.

-Tu parles sérieusement?
-Mais oui.

Un grand sourire déchire ses lèvres et il sautille sur place. Il ressemble à un grand enfant en ce moment. Il est heureux, et il me rend heureux.
Alors que je regarde un couple de filles qui dansent la samba ensemble, la main d'Harry se glisse dans la mienne. Je le regarde, surpris, et il hausse les épaules, un demi sourire aux lèvres.
Puis sans que je m'y attende, il traverse la route en me tirant avec lui. Nous nous retrouvons au milieu de la foule qui nous salue avec un cri. Je pose ma tête sur l'épaule d'Harry. Et malgré la musique plus que rythmée, nous ne faisons qu'être enlaçés, nous balançant doucement.

///\\\

-C'est trop bon, je dis en mordant dans un morceau de mon steak, je crois que j'ai jamais mangé aussi bon dans un resto'.

Harry hoche vivement la tête pour approuver, ses boucles se secouant dans tous les sens.
Lui a opté pour le saumon mais c'est aussi bon que mon plat. Deux de nos mains ne se lâchent presque pas, sauf pour les moments où je dois couper ma viande. Deux grands verres de sangria sont posés devant nous; on se l'ai promis: on boirait, sans éxagérer pour ne pas gâcher la soirée.
Je crois qu'on avait à peu prêt le même objectif: devenir un peu pompets pour être plus décontractés mais sans finir à genoux devant les toilettes pour dégueuler.

-Lou'?
-Oui?
-Je sais que je te l'ai déjà dis mais il faut vraiment que je te remercie pour tout ça. Rio est mon voyage de rêve et pouvoir le faire avec toi c'est juste... incroyable. Ma ville de rêve et la personne de mes rêves c'est juste trop parfait. Je sais que tu ne manques pas d'argent -moi non plus- mais je sais que les billets d'avions, et la maison de malades, et la plage privée et tout ça, ça a du te coûter dans le million. Je suis pas con mais je veux pas que tu gaspilles autant d'argent pour moi. D'accord?

J'essuye mes lèvres avec ma serviette et avale une gorgée de sangria.

-Comme tu l'as si bien dit, je ne manque pas d'argent et franchement, pour voir ce sourire et ces yeux qui s'illuminent, je pourrais mettre tout mon argent sur toi. L'argent est éphémère mais mon amour pour toi ne l'est pas et si je peux te faire sourire et te voir heureux, je le ferais. Même si ça me coûte je ne sais combien de millions. Donc maintenant tu profite de la vue, de la température et de la bouffe et t'arrêtes de te plaindre. Compris?

Il pouffe.

-Oui, compris... mais je veux payer le repas.

Je roule des yeux.

-Si ça peut te faire plaisir.

Il me tire la langue, je fais une grimace et nous rions, attirant quelques regards curieux vers nous.

-Oui ça me ferait très plaisir.
-Bien.

///|||\\\

-Je suis rempli, je dis en repoussant l'assiette vaguement écœuré, il y a beaucoup trop de chocolat.
-C'est un gâteau au chocolat Louis, il rit en continuant de mordre dans notre part de gâteau commune, c'est normal.
-Chut.

Il finit la part de gâteau puis me tend un petit sac.

-Petit cadeau.
-Mais t'avais pas besoin!
-Mais si. Chut. Aller ouvre.

Je détachais les agraffes du sac et en ressortit un album souvenirs. La couverture était blanche et usée et il y avait écrit Lou & I sur le devant. L'inscription semblait récente comparée à l'état de l'album.
Le livre craquela quand je l'ouvris et je m'interrogeais sur depuis combien de temps il l'avait quand je vis la date et le texte de l'écriture soignée d'Harry sur la première page.

12/10/2010

À remettre à Louis Tomlinson quand j'aurais enfin assez de courage pour lui dire ce que je ressens.

Louis, si tu lis ça: je t'aime. Très fort.

-Harry Styles.

Je levais les yeux sur mon amoureux qui souriait, les larmes aux yeux.
La page qui suivait était la première photo de notre groupe et la légende suivante en dessous.

23/07/2010: Je ne croyais pas aux coups de foudre. Et pourtant quand on s'est sautés dans les bras j'ai compris que tu étais la personne que je cherchais depuis longtemps.

Les pages suivantes étaient parsemées de photos de nous de 2010/2011 et où il me racontait comment j'avais peu à peu pris de la place dans son cœur.
Puis il y eu une double page blanche avec pour seule inscription: puis ceci est arrivé...
Les pages d'après étaient des photos d'Eleanor et moi et je serrais les bords de l'album entre mes doigts pour ne pas pleurer.
Il fit un récapitulatif de tout. Tous nos moments, nos photos, nos grimaces favorites, il décrit ce qu'il préfère chez moi tout le long de quatre pages, tous nos tatouages commun puis il y eu une page blanche.
Et sur celle d'après, c'était marqué et maintenant, on peut créer nos souvenirs à deux. Et le reste n'étaient que des pages blanches.
Quand je ferme le livre, je pleure réellement et Harry aussi.

-Merci beaucoup. C'est magnifique. Merci, merci.

Il rit un peu, à travers les larmes.
Nous avons l'air vachement malins à rire et pleurer au milieu d'un resto'...

///|||\\\

15/02/2014, 00.10 A.M.

-Mais tais-toi, espèce d'alcoolique!

Harry rit encore plus mais plaque sa main sur sa bouche quand il remarque à quel point son rire devient aigu quand il boit. On a les deux un peu trop bu mais nous ne sommes pas bourrés... juste joyeux.

-Je suis pas alcoolique.
-Ton haleine pue le sangria et les cocktails.
-La tienne aussi. Et pourtant, il me rapproche vers lui pars les hanches, j'aime ça.

Ses lèvres effleurent ma mâchoire et ses mains glissent jusqu'à l'elastique de mon caleçon mais je pose une main à plat sur son torse pour le repousser.
Ses sourcils se froncent et ses yeux verts brillent, visiblement inquiets et étonnés.

-Qu'est-ce-qu'-...

Je pose mon index sur ses lèvres pleines.

-Chut. Aujourd'hui, c'est moi qui contrôle.

Il lève les sourcils alors que je le tire dans l'une des chambres de la maison (celle dans laquelle on dort depuis le début). Quand nous sommes arrivés dans la pénombre de la chambre, il a voulu allumer la lumière.

-Harry... je t'ai dis que je contrôlais.

Il rit et joignis ses poignets devant lui comme pour que je les lui attache.

-Je t'ai dis que je ne faisais pas dans le S/M, babe.

Je le poussais sur le lit et regardais la manière dont le bas de sa chemise se soulevait et que je pouvais voir le début de sa v line.

-Alors? Tu viens ou pas?

Je tirais la langue et m'assis sur le bord de ses cuisses. Ma main carressa son cou puis descendis sur son torse. Au moment où il ouvrit la bouche pour dire quelque chose, je me mis à le carresser doucement par dessus le short en jean qu'il portait.
Ses yeux se fermèrent, son corps se tendit sous le mien et ses mains cherchèrent mes hanches à tâtons. Quand il les trouva, il me tira de manière à remplacer ma main par mon bassin.
Franchement, je ne me rappelle plus de qui a roulé des hanches en premier, ou quel vêtement a été le premier à être enlevé. Mais je me rappellerais toujours de ses lèvres sur moi, de ses mains qui me touchent et de nos corps chauds.

Je me rappellerais toujours de la nuit du 14 au 15 Février 2014 comme la meilleure nuit de ma vie.

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J'ai preeeeesque oublié de poster mdr :')

Les chapitres du voyage à Rio seront plus longs que les autres, comme vous avez pu le constater :)

J'espère que ça vous a plû, et je vous poste le prochain chapitre Mardi ❤

Question:

-Comment imaginez vous Marianne physiquement dans cette fiction? (Puisqu'elle est différente de FH) ❤

Je vous aime,

J.x

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