Chapitre 7 - Bonne nouvelle, journée parfaite...hallucination?

Samedi 9 fev  2013

Samedi matin, 13h, j'émerge enfin d'une longue nuit de sommeil...et oui y'a quand même des trucs que je fais comme les jeunes de mon âge et faire la grasse mat' en fait partie. Qu'est-ce que ça fait du bien de dormir...Je descends à la cuisine et m'assoit autour de la table ronde en bois, alors qu'un bol de lait froid avec des céréales m'attend. Ma mère est déjà levée, pas étonnant vu l'heure. Elle cuisine,  surement le repas de midi. Ça me fait plaisir, cuisiner c'est sa passion et si elle recommence, c'est très bon signe, elle remonte la pente.

- Alors mon lapin, bien dormi?

- Trop bien dis-je en mettant la main devant ma bouche pour bailler.

- J'étais en train de faire de la ratatouille, mais je me suis dit que tu n'en n'aurais pas forcément envie.

- Non, un petit dej' ça me va. Mais ça sent super bon en tous cas, de toute façon, t'es une magicienne de la cuisine, il n'y a que toi qui peut me faire aimer les légumes.

- Je fais de mon mieux

- Non, mais vraiment je pense que tu as du talent.

- C'est gentil.

- C'est pas gentil, c'est vrai.

Une fois mon repas terminé, j'embrasse ma mère et me rend jusqu'à la salle de bain, aux murs lavande, quel horreur je déteste le violet...d'habitude j'y fais pas attention parce que je suis crevé mais la ça me saute aux yeux. C'est clair, c'est loin d'être aussi classe que chez Julian. Je file immédiatement sous la douche, c'est agréable cette eau chaude sur le corps en ces froides journées d'hiver. Une fois fin propre, je sors de la cabine et enfile une serviette autour de ma taille, exactement comme Jul....Et voilà, je commence à tout ramener à lui...Faut vraiment que j'arrête c'est perdu d'avance. Je pousse un profond soupir et me dirige vers la glace. Visiblement dormir m'a fait le plus grand bien, je n'ai quasiment pas de cernes. Ça faisait longtemps que je ne m'étais pas vu avec une tête potable. Je décroche mon piercing à l'arcade sourcilière droite et le nettoie avant de le remettre en place. Je me lave ensuite les dents et glisse mes doigts dans mes cheveux pour les coiffer d'une manière acceptable. Une fois satisfait, je retourne dans ma chambre et attrape des fringues dans ma commode.

Un jean basique, un t-shirt rouge simple, un gros pull à capuche gris que je vais recouvrir encore d'une couche avec ma veste et enfin j'enfilerais mon bonnet. Le temps hivernal me donne pas du tout envie de sortir mais je dois récupérer mon scoot et aller faire des courses, c'est pour ça que j'embarque mon grand sac de sport que je porte comme un sac à dos sur mes épaules. Il doit faire - 40 degrés...Ok j'abuse mais il fait froid. Je salue ma mère lui expliquant que je vais faire un tour et je prends la porte. J'ai bien fait de me couvrir, le vent est glacial. J'imagine déjà, alors que je viens à peine de sortir, la teinte rosée qu'on prit mes joues pâles. Je glisse mes écouteurs dans mes oreilles et les mains dans les poches de mon pantalon. J'effectue environ 30 minutes de marche à pied avant d'arriver devant le club ou je ne travaillerais plus désormais. Je ne reste pas plus longtemps et monte sur mon deux-roues. Je reprends la route et décide de rendre visite à Drew. Il est 14h passé, il devrait être levé. Effectivement, quand j'arrive, il est debout. J'ai pas le temps d'actionner la sonnette de sa porte qu'il sort en trombe de chez lui accompagné d'une jolie blonde.

- Hey Tristan, ça va? demande-t-elle en me faisant la bise.

- Super et toi?

- Bien merci.

- Salut mec, si tu veux me parler, fais vite, je suis en rencard me lance mon meilleur pote.

- Je vois, désolé j'avais complètement zappé.

- C'est pas grave, t'inquiète, en plus j'ai une question à te poser.

- Vas-y

- Toi qui est gay, un mec qui a des étoiles dans les yeux, qui rougi quand tu lui demande s'il a quelqu'un en vue, c'est bien un type amoureux?

- Possible pourquoi? Un mec a flashé sur toi? Demandais--je

- Mais non, c'est mon frère, je suis sûr qu'il a un nouveau mec. D'ailleurs ça m'étonnerais pas qu'il soit avec lui en ce moment même.

- Ah ok dis-je alors que j'essaie de camoufler le pincement au cœur que je viens de ressentir. - En même temps, peut-être qu'il n'a pas envie de te parler de sa vie privée.

- Ouais je sais mais j'ai peur qu'il tombe encore sur un gros naze.

- C'est mignon, tu t'inquiètes pour ton frère mais c'est un grand garçon il sait ce qu'il fait.

- T'as raison, bon je te laisse. Jt'appelles dit-il alors qu'il s'installe sur la selle de son vélo et qu'Ashley, elle, s'assoit sur le guidon.

Un vrai petit couple pensais-je. Je les regarde s'éloigner le sourire aux lèvres mais il s'efface aussitôt. Le fait d'apprendre que Julian ait peut-être un mec...ça me rend triste... mais de toute façon qu'est-ce que je croyais qu'il allait rester célibataire indéfiniment? Quel idiot. Je m'apprête à remettre mon casque mais je me ravise. Après tout il habite dans la maison voisine, je pourrais aller le voir, je lui dirais que je voulais le remercier. Ça fera pas trop bizarre que je lui rende visite.  Je me précipite alors et actionne la sonnette. J'appuie à plusieurs reprises mais personne ne répond. J'insiste encore frappant sur la porte avec mon poing, celle-ci s'ouvre toute seule.

J'allais commencer à me faire une parano genre il a été cambriolé mais j'oublie vite cette idée tordue quand je perçois de la musique. C'est certainement pour ça qu'il ne m'a pas entendu. J'entre alors et me dirige vers les sons. Ça mène à sa chambre mais il n'y est pas. Pourtant j'entends toujours les notes de piano. Peut-être que ça vient de dehors me dis-je. Je pousse alors le rideau vert m'attendant à trouver une fenêtre derrière mais au lieu de ça, je tombe sur une pièce inconnue et je comprends enfin d'où vient la douce mélodie. Il est là, derrière son instrument concentré sur le morceau qu'il joue. Il a surement senti que quelqu'un l'observait puisqu'il lève la tête vers moi.

- Désolé j'ai sonné et frappé mais t'a pas du entendre, comme c'était ouvert, je me suis permis d'entrer.

- Tu as bien fait, c'est moi j'ai dû oublier de fermer.

- Alors comme ça tu es pion, détective et musicien?

- Comme tu le vois, non plus sérieusement c'est juste un loisir, je joue les chansons que j'aime.

- Tu m'en jouerais pas une?

- Oh, j'ai jamais joué devant personne...

- Timide?

- Par moment. Au fait tu a vu Andrew aujourd'hui?

- Oui je viens de le voir.

- Il t'a parlé du père d'Ashley?

- Non pourquoi?

- Ok il a oublié, il était trop excité à l'idée d'être avec sa possible future petite amie. Bref elle expliquait à mon frangin que son père cherchait quelqu'un pour des petits travaux du genre jardinage, promener leurs chiens, ....et j'ai pensé à toi, elle m'a donné le numéro de son paternel et j'ai appelé, je lui ais parlé de toi et il veut te rencontrer dès lundi après les cours. Par contre, j'ai du en parler a mon frère, comme ça tu n'auras pas à lui cacher.

- C'est pas grave pour Drew alors, c'est sérieux.Vraiment je vais pouvoir enfin espèrer changer de vie?

- Oui

- Merci, c'est génial, je sais pas comment te remercier.

- Tu veux me faire plaisir? Arrête de me dire merci.

- A une condition que tu me joues un morceau!

- Tristan...

- Allez s'il te plait...A moins que tu préfères qu'on parle de ton mec?

- J'en déduis que Blondinet t'a parlé...Il va m'entendre.

- Il s'inquiète pour toi, c'est plutôt sympa.

- Oui mais il s'est mis en tête que j'avais un nouveau mec.

- Et alors, il a raison?

- Mais non, j'ai personne

- Pourquoi tu rougis?

- Peut-être que je suis en général assez secret sur ma vie privée.

- Excuse-moi, je ne voulais pas paraître intrusif. Je voulais juste confirmer les soupçons d'Andrew.

- C'est rien et je sais qu'il se fait du souci pour moi, mais j'ai appris de mes erreurs avec Troy, mon ex, et je n'ai pas l'intention de recommencer mais comme je lui ai dit et à toi aussi, je n'ai personne.

- Ok, le sujet et clos. Bon tu veux bien me pianoter un truc maintenant?

- Il me semble que j'avais le choix entre te parler suite à la curiosité de mon frère ou de jouer et j'ai choisi.

- C'est pas juste cet info c'était pour Drew. Moi j'aurais préféré t'entendre jouer. Please, Play me a Song...dis-je avant de sursauter en voyant une grosse boule de poil qui écrase les touches en sautant sur l'instrument ce qui produit un son extrêmement faux.

- Je te présente Winter, mon chat, tu l'as pas vu la dernière fois parce qu'il était chez le véto. Désolé qu'il t'ait fait peur.

- C'est pas grave. C'est la première fois que j'en vois un tout blanc, il est vraiment beau. C'est un persan? Je vois qu'il a beaucoup de fourrure.

- Non, je ne sais pas trop quel race c'est, on m'a dit qu'il était surement croisé, je l'ai trouvé abandonné dans un carton alors que je me baladais, il était en hypothermie, c'était l'hiver, d'où son prénom.

- En fait tu t'occupes de toutes les âmes en peine?

- Disons que j'ai un grand cœur. Tu veux bien le prendre, t'en fais pas, il est gentil et là il réclame des caresses mais je peux pas le faire, un petit mec m'a demandé de lui jouer un morceau.

Je souris en prenant le matou dans mes bras, il frotte sa tête contre mon menton ça me fait rire.

- Il adore faire ça et qu'on le gratte derrière les oreilles. Bon je vais te jouer une des premières chansons que j'ai appris, First time par Lifehouse, peut-être la connais-tu? (Pour les curieux, cette chanson parle de personnes brisées, qui ont touchées le fond mais qui se relève grâce à l'amour)

- Elle est dans mon phone.

- Tu as de bon gout musicaux me dit-il alors qu'il commence à appuyer sur les touches noires et blanches.

Je le regarde sans rien dire jusqu'à la dernière note tout en câlinant Winter qui ronronne contre moi. J'en viens à me dire que j'aimerais bien être à la place de son chat quand il le prend dans ses bras...Tristan arrête tu dérives là. Je sors de mes pensées bizarroïdes et reprend mes esprits quand il me demande:

- Alors c'était bien?

- Vraiment super, j'adore t'écouter, j'y connais rien mais en tous cas c'est agréable à entendre. Bon je vais pas t'importuner plus longtemps, je dois aller faire des courses au supermarché.

- Moi aussi, il faut que j'y aille, mon frigo est vide, ça t'ennuie si on y va tous les deux?

- Pas du tout, viens, ça sera plus sympa, je déteste faire les courses. A chaque fois il y a trop de monde et ça me gonfle vite

- Parfait et bien, on y va ensemble alors. Laisse-moi le temps de mettre ma veste et je suis à toi.

Crois moi j'aimerais bien que tu sois à moi...pensais-je en le suivant quand il sort de sa chambre. On se retrouve vite dans l'entrée et il enfile son duffle-coat noir. Il ferme la porte et actionne la voiture avec sa clé électronique avant qu'on ne s'y installe. Il démarre après s'être assuré que je me sois attaché, et l'autoradio se met en route automatiquement. Je reconnais aussitôt les premières notes de " You are not Alone", ça fait partie des chansons que j'aime beaucoup.

- Je peux monter le son?

- Oui bien sûr. Tu aimes Michael Jackson? me demande-t-il alors que j'augmente le volume

- Particulièrement celle-ci.

- Je l'adore aussi, visiblement tu as que des bons goûts.

- Tu dis qu'ils sont bien, parce que c'est les même que les tiens.

- Ouais possible. Qu'aimes-tu d'autres?

- Tellement, quelques-unes de Lifehouse, Coldplay, U2, The killers, Placebo, Radiohead, The offspring, The Fray et tout ce qui est dans le même genre. Ah oui est quelque peu différent Mika. Pourquoi tu souris?

- Parce-que tu viens de faire la playlist qui se trouve dans mon iPhone.

- Ah ok, j'aurais plutôt pensé que tu écoutais de la musique du même genre que ton frère.

- Ouais non le rap c'est pas ma tasse de thé...

- C'est quoi cette expression vielle de 3000 ans?!

- Rassure toi, ça me fait peur à moi aussi d'utiliser ce langage, disons plutôt que je n'aime pas ce genre de musique.

- Ouais c'est mieux dis-je en rigolant.

- Arrête de te moquer de mon grand âge dit-il en imitant la voix d'un homme âgé.

Je rigole encore plus, il fait vraiment bien le vieux, c'est un bon acteur lui aussi, on pourrait pas rejouer la scène du baiser que j'ai faites avec Ashley?...Gros défaut de Tristan Montbrun" prendre ses rêves pour des réalités"...

- Tu as quand même une belle gueule, t'es encore bien conservé pour un pépé. Dis-je regrettant à la seconde d'après la phrase que je viens de prononcer.

- Je vais prendre ça pour un compliment dit-il avec toujours sa voix de papy puis en reprenant sa voix normale, il  ajoute " Et toi, ça te va bien de sourire".

Je vire au rouge tomate, heureusement les yeux sur la route il ne voit rien. Pour pas qu'il sente mon malaise je réponds immédiatement:

- Content que tu aies repris ta voix normale, elle te va bien mieux.

- Je trouve aussi et en plus ça me fait mal à la gorge de faire ça.

- Alors pourquoi tu le fais?

- Parce que tu ris, et j'aime te faire rire et puis parce que je suis aussi un peu gamin sur les bords.

- Si on était tout le temps sérieux, la vie serait tellement ennuyeuse dis-je

- Je suis bien d'accord avec toi  dit-il alors qu'il se gare sur une place de parking du centre commercial.

- Peut- être qu'on devrait faire attention, si des élèves me voit avec toi, ils vont dire que je fais le lèche-bottes.

- Ouais tu as raison, tu n'as qu'à sortir en premier, j'attends un peu.

- Ok dis-je en descendant du véhicule.

Je me dirige d'un pas rapide vers le magasin et commence mes courses un panier rouge à la main. Je viens ici deux fois par semaine ce qui me permet de ne pas avoir des tonnes de truc à transporter. Je passe d'abord au rayon salle de bain, on commence à tomber en rade de shampoing et de gel douche. Je prends ce qu'il nous faut et poursuis, avec les produits d'entretien, de ce côté je n'ai besoin que de lessive.

Je continue glissant dans mon panier, un paquet de pâte, du riz, de la farine, des œufs, des légumes, des fruits, du fromage,  etc... J'arrive au rayon petit déj et attrape deux bouteilles de lait et me plante devant le coin céréales cherchant ma boîte préféré, les Golden Grahms...c'est juste trop bon. Je pose mon chargement au sol et me hisse sur la pointe des pieds. Comme par hasard il est posé sur la dernière étagère, celle que je n'atteins pas évidemment. Un bras passe devant mon visage et attrape le paquet.

- Et bien Mini-pouce,  tu n'as pas du boire beaucoup de soupe quand tu étais enfant.

- Je suis pas petit d'abord, je fais une taille normale pour mon âge... (euh... deux seconde je rêve ou il m'a donné un surnom?...Calme toi Tristan, redescend sur terre.)

- Je dis ça parce que tu es plus petit que moi, c'est tout. Et désolé, je dois te sembler un peu trop familier mais une fois que je passe du temps avec une personne, je lui donne un surnom...en général ça sort tout seul, c'est spontané comme maintenant

- C'est pas grave, t'inquiète.

- Ok dit-il en passant sa main dans sa nuque légèrement gêné. -Hum bien moi j'ai fini, je vais passer à la caisse.

- Oui moi aussi, on se retrouve dehors dis-je

On se range chacun derrière une queue, il y'a moins de monde dans la mienne. Je range au fur et à mesure mes achats dans des sacs plastiques. Alors que j'attrape le dernier article et que la caissière m'annonce le prix que je lui dois, je pense être victime d'une hallucination. Derrière la porte coulissante de l'entrée se tient une jeune femme, elle me regarde intensément, je la reconnais immédiatement mais dès qu'elle croise mon regard, elle prend la fuite. Je paie mes courses en sortant des billets et lance un " gardez la monnaie" avant de me précipiter dehors, mes sacs en main. Merde, j'ai pas été assez rapide, elle n'est plus là, je laisse tomber mes provisions au sol, et fait le tour du parking, la cherchant en vain, je ne suis pas fou, je suis sûr qu'elle était la...je retourne dépité à la voiture.

Julian arrive avec mes paquets et les siens. Je l'aide à les mettre dans le coffre et dans mon sac de sport pour mes achats.

- Tristan, qu'est-ce qui s'est passé?

- Dis-moi toi aussi tu l'a vu la fille?

- Laquelle?

- La jolie blonde devant le magasin.

- Avec un gros pull blanc?

- Oui, celle-là.

- Oui je l'ai aperçu.

- Merci je suis pas dingue.

- Tu m'explique?

- Pendant le trajet du retour si tu veux bien, j'ai un peu froid à rester dehors sans bouger.

On remonte dans sa Seat, et alors qu'il allume le moteur et que le chauffage se met en route, je commence à lui raconter.

- C'est ma sœur, Lois,  ça fait environ deux ans et demi que je l'ai pas vu, suite à une dispute avec nos parents quand mon père été encore là, elle est partie, j'ai jamais su pourquoi, personne n'a rien voulu me dire et du jour au lendemain je n'ai plus eu aucune nouvelle d'elle...

- Je suis désolé...elle à l'air de beaucoup compter pour toi.

- Tu sais, je lui racontais tout...c'est à elle que j'ai parlé quand je commençais à comprendre que les garçons m'attiraient, je lui même raconté mon premier baiser...elle a été là pour moi quand j'ai dû faire mon coming-out...je suis sûr que c'était elle...

- Si elle est revenue c'est pour toi, ça ne fait aucun doute, peut-être qu'elle a peur que tu la rejettes.

- Ces deux dernières années, ça a été les plus dure de ma vie...si elle avait été là, elle m'aurait empêchée d'être gogo, j'aurais pu lui raconter ce que je ne dirais jamais à personne...je lui en veux pas mais elle était pas la quand j'avais le plus besoin d'elle...

- Laisse-lui une chance...si elle était là, c'est pour revenir vers toi.

- J'ai bien l'intention de la trouver, je veux des explications, d'ailleurs dès que je rentre j'en demande à ma mère. J'en ai marre de ces cachotteries dans ma famille. je suis désolé de te déballer ma vie...

- C'est moi qui t'ai demandé de m'expliquer et tu le sais y'a aucun problème, je te l'ai dit, si tu veux te confier je suis là.

- Thank you so much

- Qu'est-ce que j'ai dit?

- D'arrêter de dire "merci", ce n'est pas ce que j'ai dit.

- Ahlala Tristan...

- Je sais, je sais...je suis exaspérant.

- Je pensais plutôt "adorable" mais c'est comme tu veux.

 Il continue à me faire rire tout le long de la route jusqu'à chez lui, puis je le salue, lui disant à Lundi. Mon sac de sport entre mes jambes sur mon scoot, je rentre à la maison bien décidé cette fois-ci à obtenir des explications sur le départ de ma sœur aînée.


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