Chapitre 67 - Cocard, retrouvailles et fin de soirée endiablée.
PDV Tristan
Une fois dans la Seat, mon homme règle le GPS pour le retour, alors que je fais signe à Nathan qui prend la route avec sa mère venue le chercher.
- Et voilà, prêt pour...part..., commence mon homme
Il arrête brusquement de parler et je suis son regard. Steven est adossé sur le coffre d'une voiture, juste en face de nous, la sienne. La clope au bec, il regarde mon homme d'un air de défi, et jette sa cigarette l'écrasant au sol. Puis il fait ce geste obscène en poussant sa langue à plusieurs reprises contre sa joue, avant de faire le tour de sa caisse pour se mettre au volant. Tellement énervé contre la scène qui se déroulait sous mes yeux, je n'ai même pas fait attention que Julian avait déserté le siège conducteur. Il est à présent en train de sortir Steven de sa décapotable, sans ménagement le soulevant par le col.
***********************
PDV Julian
Je choppe cet enfoiré et le balance sur le capot de sa bagnole. Il se relève mais je le plaque à nouveau sur la surface rouge métallisé, le tenant fermement par sa chemise. Je plonge mes yeux acajou dans son regard de jais et siffle entre mes dents au summum de l'énervement.
- Ecoute petit enculé, je ne sais pas à quoi tu joues avec Tristan mais il est à moi.
- C'est pas ce que dis le suçon dans son cou, s'il tenait à toi, il se serait pas laissé faire. Me coupe-t-il
- Et le cocard sur ta sale gueule, il dit quoi, petite merde!
- OH ça? Un petit désaccord, rien de bien méchant.
- Bon écoute, on va arrêter de jouer au con. J'apprends une nouvelle fois que t'a posé les mains sur lui, je t'éclate la gueule!
- Et si c'est lui qui pose les mains sur moi? dit-il avec un sourire salace que je ne peux supporter.
Mon poing part rebondir sur son visage alors que la seconde d'après, il hurle recevant, un coup de genou dans les parties intimes. Je le relâche alors qu'il tombe du capot. Je le regarde de toute ma hauteur et lui lâche " Prend ça pour un avertissement" avant de tourner les talons pour rejoindre Tristan.
Je remonte dans mon véhicule quelques peu sur les nerfs et tourne la clé pour démarrer. Tristan baisse l'autoradio qui s'allume automatiquement et me demande.
- Qu'est-ce qu'il t'a dit?
- Je lui ai juste expliqué que s'il te touchait encore je lui explosais la gueule, que t'étais à moi et là il m'a provoqué, j'ai riposté. S'il recommence quoi que ce soit, je veux que tu m'en parle, ok?
- Oui, en tout cas, t'es trop sexy quand tu te la joue Bad Boy. C'était jouissif quand tu lui as mis une droite.
- Content que ça t'ai plu. Allez cette fois-ci, on rentre dis-je en lui faisant un bisou
- Oui il me tarde de voir Andrew
************************
18h30 PDV Tristan
On trouve une place sur le parking de l'hôpital et je saute limite de la voiture pressé de retrouver mon meilleur ami. N'étant pas patient après être entré dans le centre hospitalier, je n'attends pas l'ascenseur et emprunte les escaliers. Arrivé au palier du second étage,je m'aperçois que Julian grimpe encore.
- Bah alors , c'est pas la forme, on fatigue mon chéri? Le taquinais-je
- Tu vas voir ce soir toi, si je fatigue!
- J'ai hâte répondais-je alors qu'il arrive à ma hauteur.
Tandis qu'on longe le couloir pour atteindre la chambre 202, il me dit.
- Tristan, faut que je te dise un truc. En fait Ashley l'a largué, alors moralement, il à pas trop la forme.
- Hum en fait, j'étais déjà au courant...
- Comment?
- Mardi quand j'ai quitté l'hosto pour aller récupérer ses affaires, je suis tombé sur elle. Elle m'a tout expliqué, qu'elle l'avait quitté et qu'en la suivant il l'avait surpris avec son nouveau mec. Je lui ai dit de partir, qu'elle n'avait pas sa place ici. Je te l'ai pas dit parce-que t'étais pas bien et je voulais pas en rajouter.
- Tu as eu raison, c'est adorable d'avoir pensé à me préserver. Surtout que c'est pour ça qu'il a bu et qu'il a glissé en scoot.
- Il t'en a parlé?
- Oui, il a eu besoin de se confier à son grand-frère. Bon on entre?
- Ouep dis-je en toquant à la porte de la chambre.
- Entrez! Entendons-nous
J'actionne la poignée et passe ma tête dans l'embrasure de la porte.
- Hey Salut blonde platine!
- Tristan, je suis content de voir.
- Moi aussi t'as pas idée
J'entre dans la pièce suivi de près de Julian et je m'approche de mon meilleur pote. Il redresse sur son lit, et me tend la main pour " checker" mais je préfère le prendre dans mes bras. Il répond à mon étreinte me serrant à son tour et on se relâche quelques secondes plus tard.
- Je suis tellement heureux que tu aille bien.
- Et moi tellement content, de vous avoir près de moi, vous êtes vraiment les deux personnes avec qui je peux parler librement et à qui j'ose me confier. Et en ce moment, j'ai bien besoin de vous pour me remettre d'aplomb.
- T'en fais pas frero, ça va aller. Tu en trouveras une cent fois mieux qu'elle.
- Oui en plus t'es un McAlister, ce qui sous-entend beau mec dis-je
- Si je l'étais tant que ça, ma copine ne m'aurait pas trompé.
- Je t'assure que t'es un beau gars Drew et tant pis pour elle, si elle n'est pas capable de s'en rendre compte que t'es le meilleur, une autre fille sera ravie d'être avec toi.
- Tristan à raison, t'es un super mec. Et je dis pas ça parce-ce que t'es mon frère, je le pense vraiment.
- De toute façon, je ne veux pas me laisser abattre surtout pas, par une fille comme elle. Elle mérite pas que je souffre pour elle.
- Bien dit acquiesce Julian
- Bon assez parlé de moi, comment ça va vous deux? Qu'est-ce que j'ai raté?
- De mon côté pas grand-chose, j'ai passé le clair de mon temps à ton chevet. Quand à Tristan, il se fait toujours emmerder par ce petit connard, de son IUT. C'est un gay qui s'assume pas et il ne fait que tourner autour de lui. Ce bouffon, lui a même fait un suçon. Pas plus tard que tout a l'heure, il m'a provoqué...
- Et ton frère lui a foutu une droite.
- Je pense que je me suis bien fait comprendre et puis il sait bien que s'il recommence quoi que ce soit, je ne serais pas aussi gentil. Au fait les parents ne sont pas avec toi?
- Ils sont parti m'acheter des chips et du soda, j'ai aucune envie de me taper les épinards au menu de ce soir.
- Tu m'étonne dis-je
- Ashley n'a pas cherché à venir me voir?
- Si mais je lui ai dit de partir quand elle m'a avouée ce qu'elle t'avait fait, mais de toute façon, on s'en fiche. Elle appartient au passé. Et puis qui sait, tu séduiras peut-être une jolie infirmière répondais-je
- Elles sont trop vieilles.
- Tu pourrais être un mec a cougar plaisantais-je
- Dans une autre vie.
La porte s'ouvre dans notre dos, et les parents des frères entre dans la pièce. Ils nous informent après avoir donné à Andrew son repas, que c'est l'heure de la fin des visites. Après un dernier câlin, on quitte la chambre. Drew ayant convaincu son père et sa mère de rentrer se reposer chez eux. On ressort donc tous les quatre du centre hospitalier. Se rendant à peu près au même endroit vu que la maison de Julian se situe à côté de celle de ses parents, ceux-ci nous invite à manger avec eux. Je n'ai jamais vraiment eu l'occasion de passer un long moment avec les parents de mon homme alors je me sens quelque peu intimidé. Bien sûr, ils m'aiment bien, ils ont accepté notre relation et je les côtoyé a plusieurs reprises en allant jouer au jeu vidéo chez Andrew, mais on a jamais vraiment fait connaissance. Ce soir ça sera l'occasion puisque mon chéri a accepté l'invitation.
*******************************************
Une quinzaine de minutes plus tard, on gare les deux voitures, le long du trottoir devant les maisons. Julian a vu que je stressais sur le trajet et il m'a rassuré au maximum, mais rien y fait, je suis angoissé. On entre chez eux et la mère de famille me prend ma veste pour la mettre au porte manteau. Le père quant à lui nous invite à le suivre dans le salon. On quitte donc l'entrée et accédons a la pièce détente dans des tons bleu pastel. Il y a un canapé blanc, trois places et deux fauteuils en face, entourant une table basse en bois foncé. Le chef de famille s'installe dans un des sièges individuel et Julian s'assoit sur le sofa à côté d'un accoudoir.
- Tu peux t'assoir Tristan, personne ne va te manger.
- Oh oui pardon Monsieur. Dis-je m'asseyant a l'opposé de mon copain
- C'est Jefferson et Addyson pour ma femme, ou Jeff et Addy mais pas de Monsieur et madame, tu es le garçon qui rend heureux notre fils alors tu fais partie de la famille.
- J'essayerais de vous appeler par vos prénoms dorénavant.
- Tu sais, tu peux te détendre. Je ne suis pas quelqu'un de méchant dit-il en me souriant
- Oui je sais bien.
Mon chéri se rapproche de moi et passe un bras derrière mes épaules.
- Ça vous dérange pas que je sois un garçon?
- Une fille ou un gars, ça change rien pour moi, je ne vois pas d'anormalité. J'ai jamais eu aucun problème avec les petits amis de mon fils. Et c'est moi qui ai découvert son secret à l'époque.
- Oui, il m'a tiré les vers du nez comme on dit après une aprèm que j'avais passé avec un copain.
- On habitait encore à Londres et ce jour-là, j'étais rentré plis tôt que d'habitude et Julian ne m'a pas entendu pénétrer dans la maison. J'ai entendu des voix provenir de sa chambre alors j'y suis allé pour dire bonjour. Quand j'y suis arrivé, la porte était entrouverte et je l'ai vu embrasser ce garçon.
- Mais tu ne me l'a jamais dit ça?
- Je ne voulais pas te mettre mal à l'aise, alors j'ai donc fait quelque pas en arrière et j'ai signalé ma présence. Peu de temps après son ami est parti et j'ai discuté avec mon fils, je voulais qu'il se libère de ce secret sans crainte de ma réaction et il a fini par me le dire. On en a parlé avec sa mère et ça n'a jamais été un souci. Bien sûr on savait qu'il aurait une vie plus compliqué que les autres mais on a toujours été présent pour lui quand il avait besoin de nous et aujourd'hui, il a l'air plutôt heureux.
- Maman et toi, vous êtes de super parents.
- On fait de notre mieux.
- Ça vous dit de boire quelque chose avant qu'on ne passe à table? demande Addyson en posant des bouteilles et des verres sur le meuble devant nous
- Je veux bien un whisky chéri, s'il te plait. lui dit son mari
Elle lui sert donc un fond de boisson et me demande ce qui me fait envie. J'opte pour un coca comme mon chéri et sa mère boit une grenadine. Notre verre terminé, on passe à la cuisine. On s'installe tous devant un couvert, ayant été dressé précédemment et la femme de la maison pose un plat chaud au centre de la table.
- Vous m'excuserez, c'est les portions restantes de mon grand gratin de raviolis, j'ai pas trop la tête à cuisiner, avec Andrew.
- T'en fais pas maman, ça nous convient très bien.
- Et puis surtout, ça a l'air délicieux rajoutais-je
- Merci, me répond-t-elle alors qu'elle sert tout le monde.
On commence à déguster le succulent repas quand M. McAlister réamorce la conversation.
- Et toi alors Tristan, la relation avec ton père?
- Oh inexistante, je l'ai revu lors du divorce de mes parents mais c'est tout. Il nous a laissé pour une femme plus jeune, ma mère en a beaucoup souffert et je peux pas lui pardonner. De toute façon, on n'a jamais été trop proche. Mais ma mère a rencontré un homme, il y a quelques mois, même si je l'ai su que récemment. Ça a l'air d'être un type bien.
-Tu ne me l'avais pas dit ça mon cœur?
- Ton petit copain a bien le droit d'avoir un jardin secret dit son père.
-C'est juste que je n'y aie pas pensé. Il s'appelle Stefan, il est grand, brun, yeux bleu, assez sympa. Il est concessionnaire automobile et il habite en face de chez les Leroy et il a un fils de 20 ans nommé Thomas. Voilà mon chéri, ta curiosité et satisfaite?
- Je suis pas curieux, je m'intéresse à toi, c'est normal.
- Je plaisante.
- Faudra que vous veniez dîner tous ensemble un jour, au moins ta mère et toi.
- Oh oui, je lui en parlerais.
- Ça fait déjà plusieurs mois que vous êtes ensemble, votre relation est sérieuse alors j'ai pensé que ce serait bien que nos familles se rencontre.
- Oui je vais voir avec ma mère.
- Peut-être qu'on pourrait aussi les inviter pour Noel, propose Julian - Je sais c'est loin encore mais, c'est une idée.
- Nous ça nous va mais peut-être que Tristan, va dans sa famille pour les fêtes.
- Non, on serait ravi d'être avec vous, l'année dernière ma mère était en dépression alors j'en garde un pas très bon souvenir. Mais cette année tout s'améliore, ma mère a sorti la tête de l'eau, ma sœur aînée est revenue dans ma vie, Andrew va mieux alors ce noël ne peut être que joyeux.
- Et moi tu m'oubli? s'exclame mon chéri
- Mais non voyons, c'était pour voir si t'allais réagir, t'es la plus belle chose qui me soit arrivé cette année.
- T'es mignon me répond-il en m'ébouriffant les cheveux.
- Bon et bien, on reparlera de cette idée de noël, quand on se verra tous ensemble. Il reste de la tarte aux pommes ça vous tente?
- Oh c'est gentil maman mais ton gratin m'a calé.
- Et toi Tristan?
- Oh je sais pas...
Julian me fait du pied sous la table et je comprends son message " je suis pressé de rentrer" mais j'aime bien l'embêter alors j'ajoute.
- Une petite part alors.
Mon homme me regarde d'un air de dire t'abuse et je souris malicieusement quand une assiette a dessert est posée devant moi. Je prends ensuite tout mon temps et décide d'en reprendre. Suite à ça, nous rentrons chez mon chéri, après avoir fait la bise à ses parents.
Attention fin de chapitre érotique!
Une fois sorti on rejoint la demeure de Julian juste à côté. On est à peine rentré, que je le plaque contre la porte, juste après qu'il l'ait verrouillé. ( A la base je voulais vous couper la, mais bon, j'ai décidé de pas être sadique) Je pose une main sur sa taille et l'autre dans sa nuque l'attirant à mes lèvres pour l'embrasser. Je le goute tendrement puis peu à peu mes baisers deviennent plus appuyés, plus désireux. Ma main sur sa hanche se faufile sous son T-shirt alors que les doigts de l'autre se glissent dans ses boucles et que je passe ma langue sur sa lèvre inférieure. Il me laisse l'accès pour approfondir le baiser et rapidement celui-ci devient langoureux. Commençant à m'essouffler, je me sépare de lui.
- Je croyais que t'en avais pas envie? me dit-il
- Ou est-ce que t'as vu ça?
- J'ai voulu écourter le repas familial...et tu as exprès demandé de la tarte, alors si tu préfères manger une tarte qu'un câlin avec ton chéri...
- Je voulais juste te taquiner un peu...et ça a marché à ce que je vois...
- Le truc, c'est que maintenant, moi j'ai plus envie...me répond-t-il souriant
- Ah oui? C'est embêtant, il semblerait que ton corps prouve le contraire...
Je dis ces mots tout en caressant son torse et en descendant ma main droite précédemment dans ses cheveux pour venir presser son entre-jambe. Il soupire appréciant le contact de ma paume qui le masse à travers son jean, mais je mets vite fin à mes caresses.
- Tu as raison finalement, faut que tu récupère, entre les escaliers que tu as eu du mal à monter et ta baisse de libido, tu te fais vieux, une bonne nuit de sommeil, va te faire du bien. Dis-je en lui tirant la langue.
Je m'écarte de lui sachant qu'il ne va pas apprécier et tente de lui échapper alors qu'il me suit me lançant:
- Tu vas voir si je t'attrape!
Je quitte l'entrée puis cours à la cuisine, et emprunte la deuxième porte de celle-ci qui mène au couloir. 4 possibilités s'offre à moi, 4 pièces. J'opte pour le salon et s'ensuit une course effréné autour du canapé, mon homme toujours à mes trousses. Je manque de tomber et de me faire attraper par le beau ténébreux qui ne manque pas de me lâcher
- Ouh t'as eu chaud au cul là!
- Si je prends feu, je demanderais a un beau pompier de venir l'éteindre! Dis-je alors que je cours toujours après avoir retrouvé un équilibre stable.
En ayant assez de tourner autour du sofa, je m'échappe et me jette sur la porte de la salle de bain se situant en face. Mais celle-ci est un peu difficile à ouvrir alors je perds des secondes. Un laps de temps qui suffit largement à mon homme pour m'attraper et me poser sur son épaule gauche comme un sac a patate et il s'amuse à me tapoter les fesses.
- Humm jolie vue dis-je tandis que je comtemple les siennes le long du trajet jusqu'à sa chambre.
Il me dépose enfin sur le lit et me saute dessus se retrouvant à califourchon. C'est là qu'on entend un craquement. On part aussitôt en fou rire réalisant qu'on a certainement péter une ou plusieurs latte du lit. On se calme peu à peu redescendant de notre hilarité et le sourire de mon homme s'efface alors que son regard se pose sur le suçon dans mon cou fait par Steven.
- Bébé, ce mec, il te plait vraiment pas hein?
- Ça va pas, d'un il me plait pas, il ne m'attire pas, de deux ce mec est vulgaire et je déteste ça et de trois c'est qu'un connard. On peut cesser de parler de lui sinon ça va me couper l'envie.
- Désolé, c'est juste qu'avec la distance entre nous, ça pourrait arriver que tu rencontres un gars sympa et que tu sois tenté...
- Oui ça se pourrait mais je serais pas attiré parce que je t'aime et que je suis fidèle. Maintenant assez parlé, place aux câlins, autant profiter de notre temps ensemble.
- Oui mais faut être raisonnable mon cœur, à mon âge faut pas que j'abuse rétorque-t-il avant de descendre de mon bassin et de s'allonger à ma droite.
- C'est pas grave, c'est moi qui vais abuser de toi dis-je alors que je m'installe sur ses cuisses en défaisant sa ceinture pour lui retirer dans la seconde qui vient son jean.
Je me réinstalle sur son bas-ventre visiblement très sensible et me penche vers ses lèvres, m'arrêtant à quelques millimètres des siennes.
- T'es pas vieux, je rigolais, en revanche, tu es très sexy.
- Je préfère ça.
- Après tout ce stress, on mérite bien de se détendre et puis j'ai très très envie de toi.
- Moi aussi chéri, les conversations téléphonique c'est sympa mais c'est pas vraiment mon truc, j'ai vraiment besoin de t'avoir près de moi.
- Moi aussi j'ai bien aimé mais c'est pas non plus mon truc, j'aime trop le corps à corps.
- Embrasse-moi...
Je souris et fait ce qu'il me dit, collant ma bouche a la sienne et très vite la passion du baiser s'intensifie. Nos langues se frôlent, se caressent tendrement puis la fougue prend sa place et la chaleur s'insinue dans nos deux corps. Mon entre-jambe remuant contre la sienne se raidit à chaque seconde, et lui provoque d'innombrables soupirs. L'air venant à manquer, j'interromps notre échange lui mordant la lèvre. Mes mains posées sur sa taille saisissent le bas de son t-shirt et le remontent pour le lui enlever. Il se redresse et fait de même dévoilant mon buste. Je suis aussitôt assaillit par une traînées de baisers se déposant le longs de mes clavicules alors que ses paumes et ses doigts effleurent tendrement mon dos.
Mes mamelons sont pris d'assaut peu après, suçoté et mordillé l'un après l'autre. Je ne peux me retenir de gémir, quand mes zones érogènes sont attaquées. Le désir irradie mon corps et l'impatience se fait ressentir. Je me relève légèrement pour me grandir me retrouvant sur les genoux, le forçant à m'embrasser toujours plus bas. Ses lèvres recouvrent alors mon ventre et je laisse échapper une plainte de surprise quand ses mains s'emparent de mes fesses, stimulant mon membre déjà brûlant d'excitation. Arrivé à ma ceinture, ses bisous cessent et il m'allonge sur le dos, me laissant le temps de replacer mes jambes correctement avant de me retirer mon pantalon qui me tenait bien trop à l'étroit. Il se place entre mes cuisses et j'en profite pour me faufiler dans son boxer, l'excitant à coups de va et viens, vif et passionné. Son souffle chaud et saccadé vient s'écraser dans mon cou alors qu'il dévore ma peau. Ma main se resserre sur sa virilité et mon pouce s'appuie sur l'extrémité, sous l'effet d'un suçon, recréé par-dessus un autre, m'arrachant un profond gémissement.
- Ohhh.... bébé ta main...
- Oh pardon, désolé
- C'est rien, mais ce serait dommage que je craque maintenant...
Il s'écarte de moi et je sors de son caleçon, alors qu'il descend jusqu'au mien, arrêtant son visage à sa hauteur. Il me sourit, le regard fiévreux et je le comtemple attendant la suite, me mordant la lèvre. Sa langue vient me caresser à travers le tissu rouge, me longeant de haut en bas, accélérant à une vitesse fulgurante ma respiration. Ses doigts saisissent l'élastique de mon dessous et le baisse légèrement, libérant sur quelques centimètres mon mini-moi. Son muscle chaud embrase mon sommet, je commence à expirer bruyamment. Je descends moi-même mon sous-vêtement, affamé d'en avoir plus. Mon souhait est exaucé, alors que sa bouche s'entrouvre dans un sourire et qu'il me happe entièrement entre ses lèvres. Sans bouger dans un premier temps, guettant mes réactions. Puis sentant mes doigts agripper fortement sa chevelure, il commence ses caresses profondes, jaugeant sa rapidité, contrôlant mon ivresse. De temps à autre mon bassin se soulève malgré-moi, et mon homme me replaque au lit, me tenant fermement par les hanches. Il augmente la pression autour de moi, accentuant la cadence à m'en faire perdre pied.
- ...mmmmmhhh...bordel...Julian...
Il s'arrête, attrape lubrifiant et préservatif sur la table de nuit et remonte vers moi, posant le tout à nos côtés. j'en profite pour lui ôter son dernier vêtements qu'il m'aide à lui retirer et je le fais basculer sous-moi. Je me rue sur son point sensible, le lobe de l'oreille et joue avec, passant ma langue dessus, le mordillant. Mes doigts se promènent sur son torse, mais gourmand s'aventurent vite vers son bas-ventre, au meilleur de sa forme. Je m'enroule autour de lui, monte et redescend lentement, lui extirpant de nombreuses plaintes. Je rends le rythme plus effréné, m'appliquant à le faire gémir sans cesse. Je le relâche et mes paumes remontent le long de son corps, s'arrêtant dans sa nuque alors que mes lèvres rejoignent les siennes. Tout en l'embrassant avec frénésie, je frotte mon bassin contre le sien, alors que nos plaintes s'étouffent dans nos baisers enflammés. Ses mains dans le bas de mon dos, se baisse légèrement sur mes fesses et je sens un de ses doigts effleurer mon antre. Il l'enlève et je grogne de frustration.
- ...Patience bébé...me susurre-t-il entre deux baisers
La sensation revient mais quelque peu fraiche, je comprends que c'est du gel, mais ne me focalise que sur ce que je ressens. Mon homme s'amuse d'abord à toucher légèrement mon intimité, me faisant languir et enfin, je sens son doigt s'enliser en moi puis à quelques secondes d'intervalle, un second prend place. Je commence les mouvements me reculant sur eux alors que mon chéri lui, les pousse en moi. J'en deviens dingue, c'est tellement bon...tellement enivrant que des mots plutôt gênant sortent de ma bouche
- ....OOOhhh...putain...chéri...prends-moi...
Je me rends compte de ce que j'ai dit, et devient aussitôt écarlate. Il me fait rouler sur le lit et prend position sur moi, avant d'enfiler le préservatif. Il s'immisce en moi en douceur, préalablement enduit de gel et me susurre.
- Je vais me faire un plaisir de céder à tes moindres désirs bébé, et soit pas gêné, j'aime quand tu t'exprimes...tant que ça tombe pas dans le vulgaire ça ne fera que m'exciter davantage.
Il me souffle ses mots en commençant à bouger et aussitôt mon bas-ventre s'enflamme. Ses allées et venues se font au fur et à mesure plus vives, nous arrachant des petits cris légers, puis à chaque coup de reins ça monte crescendo. Il s'insére toujours plus profondément, plus énergiquement, on cri de plus en plus fort aux prise d'un désir ardent qui nous consume à chaque seconde. Un dernier mouvement féroce et il se laisse aller s'appuyant sur ses bras pour ne pas s'effondrer sur moi, alors que les muscle de son corps se contracte et qu'il se libère rugissant. Il se sépare de moi, jetant la capote usagé et revient s'occuper de moi. Son index et son majeur droit se glissent en moi alors que sa bouche me saisit se délectant de ma virilité comme d'une sucrerie. Je ne résiste pas longtemps et cède à mon tour au plaisir ultime, dans plusieurs soubresauts et rugissement. Julian revient à ma hauteur et vient poser sa tête dans mon cou, ses boucles me chatouillant agréablement. Je nous recouvre de la légère couverture me remettant de mon extase et lui murmure
- Merci beau pompier, d'avoir éteint l'incendie en moi.
Je le sens sourire alors que ses lèvres se déposent dans ma nuque et il me répond.
- Je serais toujours prêt à dégainer ma lance, pour vos petites fesse en feu, mon cher Tristan.
Je rigole et le serre contre moi, profitant de l'avoir près de moi avant de me laisser aller avec lui dans les bras de Morphée.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top