Chapitre 62 - Forte chaleur...et alarme incendie

- Vas-y putain fais pas ça!

 - Quelques caresses, quelques baisers... et je laisse sonner.

 - Jamais de la vie! Tu peux crever!

 D'un geste rapide, il attrape mon portable, se lève de moi et décroche.

 - Allo

 -.....(paroles que Julian répond mais que Tristan ne perçois pas)

 En vain, j'essaie de récupérer mon téléphone, mais ce con me repousse.

 - Je suis un de ses camarades de classe il vient de partir au WC, il m'a dit de décrocher au cas où que tu appellerais, on est en train de réviser ensemble.

 -....

 - Ouais heureusement qu'il est là pour m'aider à y voir plus clair...dans mes exercices.

 -...

 - Je te le passe, il vient de revenir des toilettes.

 Je pousse un soupir de soulagement quand je récupère enfin mon cellulaire et reprend la conversation.

 - Coucou chéri.

 - Bébé, je t'appelais pour dire que Skype ce soir, ça sera pas possible, j'ai une connexion de merde ...

 - Fais chier...j'aurais bien voulu, tu me manques...

 - T'inquiète, je t'appellerais et on pourra parler jusqu'à minuit

 - Cool, c'est toujours ça.

 - Je vais aller prendre une douche et manger un bout, vers quelle heure jte rappelle?

 - Quand tu veux.

 - Ça marche, bon courage pour tes exos, à ce soir, je t'aime.

 - Moi aussi je t'aime.

Je raccroche et repousse une bonne fois pour toute ce crétin de Steven qui m'a collé tout le long de la conversation avec mon chéri. A glisser ses bras autour de ma taille et à poser ses lèvres dans mon cou, alors que je me tortillais pour le virer.

 - Tu me manques, je t'aime dit-il en prenant une voix débile

 - Ta gueule

 - Tu devrais plutôt me dire merci.

 - Estime-toi heureux de pas avoir reçu mon poing en pleine figure pour avoir répondu à ma place.

 - Ça n'a pas l'air d'avoir posé problème à ton chéri, et puis j'ai été sympa. J'aurais pu lui dire "Désolé, Tristan est occupé....Oooooh....punaise...ce que c'est bon...il me fait la pipe du siècle...oh oui..." Mais bon, je me suis dit qu'après un coup pareil, t'aurais raconté a tout le monde ce que tu avais découvert sur moi.

 - Si tu continues à tenter des trucs avec moi, ça pourrait bien arriver.

 - Non, tu diras rien, à moins que tu veuille que je raconte a ton chéri ce qui s'est passé entre nous

 - Il ne s'est rien passé connard

 - Oui mais ça lui ne le sait pas...

 -  De toute façon, je vois pas comment tu pourrais entrer en contact avec lui.

 - J'ai une excellente mémoire, il ne m'a suffi que de quelques secondes pour mémoriser son numéro quand il s'est affiché sur l'écran de ton portable.

 - Ah ouais vas-y dis le moi?

 Il me le dit sans aucune erreur et je rétorque

 - Putain, t'as pas intérêt à l'appeler sinon, je te défonce!

 - Si tu parles à personne de ce que tu sais de mes activités.  Je dis rien à " Ton homme". En revanches si tu balance...

 -  Je balancerais rien, et tu n'obtiendras jamais rien de moi!

 Il ricane et me lance:

 - C'est ce qu'on verra mon beau...puis il quitte ma chambre après avoir déverrouillé la porte.

 De rage, je donne un coup de pied dans la porte lâchant haut et fort " enfoiré" avant de m'assoir sur mon lit et d'agripper mes cheveux entre mes doigts. Je reste dans cette position de longues minutes avant que Nathan et le rouquin, frappe à ma chambre. N'ayant pas refermé la porte, je leur dit d'entrer.

 - Tu fais quoi?

 - Oh, je bossais un peu les cours.

 - Eh faut te détendre mec, de temps en temps. me dit Gauthier. T'es tous le temps en train de réviser.

 - Ouais je sais. D'ailleurs, je vais aller prendre une douche, ça va m'apaiser.

 - On allait y aller nous aussi et puis après on se mate un super film.

 - Non pas moi, j'attends un appel de mon chéri.

 - Pas de souci, mais souffle un peu des fois. C'est dernier jour t'as vraiment l'air tendu.

 - Ouais, je vais me relâcher un peu. Bon allez, on va aux cabines avant que toutes les douches soient prise.

 **********************************************

Après une bonne douche qui malheureusement ne m'a pas vraiment détendu, je retourne à ma chambre escortés de mes deux gardes du corps qui eux restent ensemble pour regarder leur film. De mon côté, je me glisse sous ma couette, et envoie un mail à ma mère et à ma sœur pour leur dire que tout va " très bien". Aucun de mes amis étant présent sur Skype, je coupe mon ordi et prend mon mp3 pour écouter de la musique. Mon téléphone toujours en vue, pour ne pas rater l'appel de mon homme. J'inspire et expire profondément essayant de me détendre et de penser à autre qu'a ce gros bouffon, toutes en écoutant mes sons préférés. Bientôt le soleil se couche et rapidement, je me retrouve entièrement dans le noir. C'est alors que mon portable émet de la lumière, je saute limite dessus et décroche

( Attention, conversation qui va devenir un peu érotique)

 - Mon chéri, tu peux pas savoir comme je suis content de pouvoir te parler.

 - Moi aussi je suis content- d'entendre ta voix, en plus, je suis tranquille, y'a pas Scott, c'est nickel.

 - Ouais,  j'aimerais trop pouvoir être dans tes bras, la, maintenant.

 - Plus que cette semaine et celle d'après et je serais avec toi.

 - C'est tellement loin...j'aimerais pouvoir sentir ton parfum, la chaleur de ta peau contre la mienne, tes lèvres contre les miennes, tes mains sur mon corps.

 - Si tu continues à dire des choses comme ça, on va finir par faire l'amour au téléphone.

 - ...Ça te plairait?...

 - Et toi...?

 - ...Peut-être que ça serait un bon moyen...pour patienter...le temps de se retrouver...

 - ...Je trouve que c'est drôlement excitant...

 -...Moi aussi...

 - ...Tu caches bien ton jeu, en fait, t'es un petit coquin...

 - ...Etre loin de toi rend mon désir à vif...et ta voix a des effets aphrodisiaques sur moi

 - ..La tienne aussi...

 - T'as chaud?...

 - ...Très...

 - ...Tu devrais te découvrir, tu serais mieux...

 - Déjà fait...Je viens d'enlever mon boxer...je suis complètement nu...sous ma couette...

 - ...mhhh...ça me rendre dingue de t'imaginer...moi j'ai retiré mon t-shirt et je glisse à présent mes doigts sur mes abdos...comme la dernière fois...quand je voulais t'allumer...

 - ...Je me souviens très bien...

 - Et toi chéri...ou est ta main libre?...

 - Elle caresse mon torse...

 - La mienne joue maintenant avec l'élastique de mon caleçon...

 - Enlève le...mon bébé...

 - ...C'est fait...si seulement tu pouvais voir à quel point tu m'excite...

 - ...Toi aussi, t'as pas idée comme mon corps te réclame...

 -...ferme les yeux, imagine que ta main est la mienne...moi j'imagine que c'est la tienne...elle descend sur mon intimité...

 -...moi aussi...elle se déplace de haut en bas...ça me rend fou...

 -...Hummm...

 La chaleur s'insinue en moi, le plaisir grandit à chaque vas et viens. Je m'enivre de ses gémissements, l'imaginant nu en train de se caresser pensant à moi. Trés vite nos respirations deviennent saccadés et nos soupirs plus présent. Je me mords la lèvre pour éviter de gémir trop fort alors que j'accélère le mouvement ivre de plaisir. Mon homme fait de même et la tension augmente des deux côtés.

 - Oh bébé...je vais

 -...Moi aussi...pour toi

Je suis au bord de l'extase quand une alarme retentit dans le bâtiment.

- ...C'est quoii?....ooohh...my...god...

-....Alarme incendie...m'en fou...putain...  JULIAN... criais-je alors que je me laisse aller sur mon ventre l'entendant lui aussi atteindre l'orgasme.

 - Oh bébé t'es le meilleur, c'était puissant... c'est quoi cette putain de sonnerie dit-il encore essoufflé

 - Alarme incendie, je savais qu'il devait en faire une dans la semaine pour tester notre rapidité mais je pensais pas aujourd'hui...

 - L'important c'est qu'on ait fini...

 - Oui je me voyais mal rejoindre les autres dans cet état là et te laisser en plan. Cette petite conversation avec toi fut très agréable...

 - J'ai adoré moi aussi

 - Faut que je te laisse, je dois m'habiller et sortir au plus vite.

 - Passe une bonne nuit mon petit cœur enfin dès que tu pourras dormir

 - Toi aussi chéri, et prend pas froid, je t'aime.

 - T'inquiète tu m'as réchauffé pour la nuit, Je t'aime.

 Je raccroche, m'essuie et part allumer la lumière de la pièce. Je cherche mes fringues de pyjama, caleçon-t-shirt, puis un jean et basket, enfile le tout et sort dans le couloir après fermé ma porte. C'est la folie à l'extérieur, une foule s'accumule pour rejoindre les escaliers. Je m'y joins, essayant de repérer mes amis parmi toutes les têtes mais je ne les trouve pas et pourtant, un roux ça se repère normalement. La directrice de la résidence vérifie que les chambres soient vite et s'ajoute en fin de cortège. On dévale tous les marches, jusqu'a tous se retrouver dans le hall d'accueil. Je repère enfin mes potes et part pour les rejoindre mais n'ayant pas bien mis mes lacets dans la précipitation, je m'étale au sol comme une belle merde devant tout le monde et pour couronner le tout, au pied de Steven.

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