Chapitre 60 - Si tu continues à me chercher, tu vas me trouver.
60 chapitre! Un record pour moi mais a combien vais -je donc m'arrêter...:)
Après un dimanche qui a été un peu morose suite à la tension entre le couple Ashley, Andrew, il est temps pour moi et Nathan de reprendre la route. J'ai pas vraiment hâte de retourner en cours enfin si, pour me confronter à ce bâtard de Steven. J'ai pas eu de nouveau message depuis le fameux MMS répugnant mais ça change rien au fait que dès que je vais le chopper, je vais pas le louper. Alors qu'on s'installe dans le train Nath me dit.
- Ça va mec? T'as l'air tendu depuis hier matin.
- Non, t'en fais pas tout va bien, c'est juste le conflit qu'à mon meilleur ami avec sa copine qui me perturbe mentais-je
- C'est qu'une dispute, faut pas te tracasser avec ça, toi aussi la dernière fois tu t'es disputé avec ton mec, ça s'est arrangé.
- Ouais c'est ce que je lui aie dit mais, moi c'était pour des broutilles, là il ne sait même pas pourquoi elle est comme ça. Mais bon Meg doit essayer d'en apprendre plus.
- Elle doit lui faire la tête pour une connerie, genre il a osé discuter avec une fille, tu vois des raisons bien pourri.
- Non elle n'est pas du genre jalouse, mais bon on verra bien dans les jours qui viennent et toi avec Mégane?
- Elle m'a donné son Skype et son numéro de portable, elle m'a dit que je lui plaisais beaucoup.
- Ça c'est très bon signe.
- Je veux pas m'emballer quand même.
- Moi je sens que votre couple pourrait se faire mais on verra bien.
- Oui on verra.
On continue à discuter de tout et de rien le long du trajet, puis arrivé à destination, on sort du wagon. A pied, chargés de nos deux sacs respectifs, on rejoint l'IUT et comme chaque lundi matin, on laisse nos bagages dans la salle prévue à cet effet avant de pouvoir les récupérer en fin de journée, pour aller à la résidence. Comme ils nous restent peu de temps avant l'entrée en cours, on se dirige de suite vers la salle de classe. On repère vite la tignasse rousse mêlé aux autres étudiants qui attendent devant la porte.
- Hey salut Goth!
- Salut les mecs, vous avez passé un bon weekend?
- Super, et toi t'as réussi à voir ta voisine? demande Nath
- Ouep, bon, j'ai fait quelque chose de très naze mais bon j'étais obligé.
- T'as fait quoi? Demandais-je
- J'ai emprunté le chien et je l'ai planqué dans mon garage. Mes parents étaient partis pour la journée samedi. Du coup comme nos voisins tiennent énormément à Arlequin, ils ont commencé à le chercher partout.
- Et ensuite? S'impatiente Nath
- Et bien, ils sont venus toquer chez moi pour voir si je l'avais vu. J'ai dit que non, alors ils se sont dit qu'ils allaient se dispersé pour le chercher, moi je leur aie proposé mon aide, les parents sont partis d'un côté et au final moi je suis resté avec la jeune voisine.
- T'es malin toi.
- Pas tellement sinon, j'y aurais pensé plus tôt.
- Et alors raconte! Dis-je toute ouïe.
- On a commencé à faire le tour du quartier et là je sais pas ce qui m'a pris je lui aie tout déballé. Je lui ai dit que depuis qu'elle avait emménagé à côté de chez moi, j'avais flashé sur elle, qu'elle me plaisait, que je cherchais par tous les moyens à la rendre jalouse pour savoir si moi aussi je l'intéressais, que j'aurais voulu lui parler depuis longtemps mais qu'avec ses parents c'était compliqué, bref je lui aie fait un monologue mais tellement naze, je m'embrouillais, je mélangeais tout...j'ai même bégayé l'horreur quoi
- Et elle a dit quoi? interroge le brun
- Rien, elle était bouche bée et rougissante puis elle m'a embrassé.
- Direct? Demandais-je étonné
- Ouais, un léger smack sur les lèvres mais j'étais trop heureux. Après elle ma sourit écarlate et m'a dit " Au fait, mon prénom c'est Philippine, il serait temps de faire connaissance". Bref elle m'a dit que je lui plaisais depuis longtemps, pareil qu'elle aurait voulu pouvoir m'approcher plus tôt mais que ses parents sont des vieux cons et voilà on s'est baladé, on a discuté, échangé nos numéros.
- Et le chien? Continuais-je
- Oh ça je lui aie avoué par la suite, elle a été soulagée de savoir qu'il était chez moi. Et au final, bah j'ai réussi mon coup, puisque c'est ma copine. La maintenant on essaye de trouver des plans pour se voir les weekends car il faut pas qu'elle se fasse choppé par ses parents. En fait je la pensais, petite fille sage mais pas du tout, elle fait que désobéir a ses viocs, genre elle s'est fait tatoué dans le bas du dos, quand elle part en cours dans sa tenue de fille parfaite, elle se change dans sa voiture pour avoir une tenue d'une fille de dix-huit ans, elle imite leur signature parfois.
- En fait, c'est une Bad-girl dis-je
- Non, juste une fille qui veut pouvoir être comme les autres et qui en marre de jouer la parfaite petit bourgeoise.
- En parlant de vraie bourgeoise, je vais me taper Mélissa toute la matinée soupirais-je alors que ça sonne et qu'on rentre en cour.
- Bon courage me lance Gauthier alors qu'il par s'assoir et que Nathan fait de même.
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(Ellipse journée de cours)
18h00, la journée de cours est enfin terminé, j'avais vraiment hâte. Je vais pouvoir chopper ce bouffon de Steven, et je vais pas me retenir de lui faire comprendre ma façon de penser. On récupère nos sacs et on file vers la résidence. Cinq minutes plus tard, comme chaque semaine on installe nos affaires. Puis pendant que Nath et Goth sont ensemble dans la chambre du rouquin, je prétexte devoir descendre à l'accueil pour me rendre au deuxième étage ou sont les seconde années.
J'ai pris avec moi le cutter que je lui aie volé la semaine dernière, on sait jamais si j'ai besoin de me défendre ou cas ou que ses trois clébards soient avec lui. Le couloir est vide mais j'entends dans les piaules que ça s'agite. Arrivé devant sa porte, je m'aperçois qu'elle est entrouverte. Je mets la main sur la poigné et ouvre d'un coup sec mais personne à l'intérieur. Pas très intelligent le mec de laisser sa chambre ouverte. Première chose que je fais c'est fouiller sous le matelas à la recherche de ce que j'ai pas eu le temps d'attraper la dernière fois, mais bien sûr il n'y a rien. Mais quelque chose dans sa valise attire mon attention, quelque chose qui ne fait que conforter mes pensées. Et je crois bien que c'est ça qui était caché sous son lit, un magazine pour adulte mais exclusivement masculin...
C'est de plus en plus logique, il veut pas s'accepter alors il couche avec un nombre incalculable de gonzesses pour se prouver que c'est un hétéro pur et dur et d'un autre côté il ne peut s'empêcher d'être attiré par les mecs. Je repose le mag et me retourne en entendant une sonnerie dans mon dos. Ça vient apparemment de sous sa couette. Je la relève alors et découvre son pc portable, dernier cri évidemment. Je m'assis sur le lit et le pose sur mes genoux. Curieux, je relève l'écran à moitié fermé et l'écran affiche " Upload terminé". Je clique sur ok. La fenêtre se ferme brièvement et la vidéo se lance...la première chose que je vois c'est l'adresse d'un site carrément explicite "Watch hot boys.com"( inventé) . Je veux immédiatement fermer la page mais je m'arrête choqué quand je reconnais Steven derrière un masque qui cache ses yeux, au début je ne vois que son visage puis il recule, je le découvre complétement nu et ferme d'un coup sec le clapet de l'ordinateur.
- D'où tu touches à mes affaires toi! Entendais-je alors que la porte claque et se ferme à clé de l'intérieur.
- Je venais mettre les choses au point avec toi! Dis-je en me levant. Comment t'as eu mon numéro?
- Je devine que tu as bien eu mon petit message...Ça t'a plus?
- Je t'ai posé une question, d'où tu connais mon portable!
- Pas très compliqué, je me suis introduit dans le bureau de l'administration du l'IUT, j'ai trouvé le dossier des élèves, j'ai cherché le tien et je me suis servi. Maintenant à ton tour, répond, ça t'a plu?
- Ecoute moi bien, oui je suis gay, oui j'aime le corps des mecs, de mon mec, mais je suis pas un mort de faim, c'est pas parce-que t'agite ta tige devant moi que je vais te faire tout ce que tu veux. Si t'es en manque sort du placard et assume ce que t'es!
- Je suis pas homo!
- Laisse tomber tu fais pitié, tu me coinces dans les douche pour que je te soulage, tu lis des mag gay et en plus tu fais des vidéos sur un site porno gay...t'es juste refoulé c'est tout.
- T'as pas intérêt à balancer à qui que ce soit ce que tu as vu.
Je me dirige vers la porte et actionne la poignée mais celle-ci est fermé.
- Vas-y ouvre je veux sortir.
- Jure-moi que tu diras rien...
- Oh le petit Steven a peur que tout le monde sache qu'il aime se donner en spectacle sur internet...
- J'aime pas ça! Je le fais juste parce que j'ai besoin de fric!
- Arrête t'es pas crédible, t'es un gosse de riche!
- Officiellement, je suis le fils à papa, mais mes parents m'ont jeté dehors y'a quelques mois. Ils continuent à payer mes études pour que l'école ne sache rien et qu'ils restent bien vu, ça ferais tâche pour leur image que les gens soient au courant qu'ils ont foutu leur rejeton a la rue. J'avais besoin d'argent et rapidement alors j'ai choisi ce taf parce-que c'est bien payé et que ça me permet de me nourrir et de me loger les weekends. Le rouquin t'en a pas parlé?
-Non, il a dû avoir pitié de toi, il m'avait juste dit que tu cachais un truc, maintenant je sais. Rassure toi je dirais rien, maintenant ouvre cette porte.
- Reste encore un peu...dit-il alors qu'il me plaque contre la porte, relevant mes mains au-dessus de ma tête et collant son buste à moi.
- Qu'est-ce que tu ne comprends dans la phrase, " ce n'est pas parce-que je suis homo que je vais satisfaire tes besoins de gay refoulé"
- Je suis pas homo, je t'ai dit mais les filles sont pas très facile ici, elles veulent pas se servir de leurs lèvres alors que toi, je suis sûr que tu fais ça divinement bien. Des lèvres ça reste des lèvres alors un homme ou une femme ça change pas grand-chose et je suis certain que t'adore ça...
- Tu me dégoute, lâche moi!
Une de ses mains lâche prise sur mes poignets alors je crois qu'il me lâche mais ce n'est pas le cas, vu qu'il m'emprisonne par la suite d'une seule main. Sa main libre descend son jogging et son caleçon à la hâte jusque sur ses chevilles et l'instant d'après il prend une de mes mains pour la guider vers son membre malgré la résistance dont je fais preuve.
- Je suis sûr que tu fais des merveilles avec tes mains aussi.
Je ferme le poing pour ne pas pouvoir le saisir mais il se frôle quand même avec, soupirant à quelques centimètres de mes lèvres.
N'ayant que mes jambes de libre, je n'hésite pas une seule seconde à m'en servir et mon genoux vient frapper avec violence son entre-jambe le faisant hurler. Il porte immédiatement ses mains sur son organe douloureux et lance quelques jurons.
- Faut pas me chercher, tu me connais pas, mais si tu continues je t'assure que tu vas me trouver lui lançais-je alors que je choppe la carte de sa chambre pour m'ouvrir la porte avant de la balancer à ses côtés.
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