Chapitre 43 - Une ambiance brûlante...

PDV Tristan

Je m'éveille tranquillement dans les bras de mon homme, en plein milieu du salon, sur un des canapés dépliant. Dans la  nuit, on a dû quitter notre chambre, avec couette et oreiller, Troy et Michael étaient en pleine " réconciliation"...alors on a déménagé. On entend des pas descendre les marches alors on se dépêche d'enfiler, jean et T-shirt.

 - Eh, salut les gars! ...Vous avez dormi ici? demande Troy.

 - Oui...nous avons le  sommeil  léger, et on a été réveillé par quelques bruits un peu embrassant,  alors nous sommes venu ici. Répond Julian

 - Oh merde...par bruit, tu veux dire...Michael et moi...Je me sens horriblement gêné...désolé que vous ayez entendu ça.

  - Détend-toi, c'est rien, c'est naturel et puis nous sommes parti directement. Sinon, je suppose que toi et ton homme, c'est à nouveau, le grand amour?

 - Oui, nous avons eu une grande discussion, on a parlé sérieusement de sa maladie, il m'a parlé de ses peurs, je l'ai réconforté et rassuré par rapport à mon amour pour lui. Et puis après... on s'est retrouvé comme jamais, désolé pour le dérangement, on sera plus discret désormais. Je vous fais des pancakes? Personnellement j'ai trop faim.

 - Pas étonnant, avec toutes les calories que tu as dépensées cette nuit. Dis-je alors qu'avec mon chéri, on s'installe autour de la table de la salle à manger

 - Tais-toi gamin, c'est déjà assez gênant comme ça, et puis vous deux dans le Jacuzzi la dernière fois...

  - Quoi?...

 -  Eh bien, quand je suis rentré, j'ai eu la forte impression qu'il n'y avait pas que l'eau qui était chaude...

 Je prends une teinte écarlate et rétorque

 -  Mais n'importe quoi...

 Troy rigole et s'attelle à la préparation du petit-déjeuner. Michael descend à son tour le sourire aux lèvres et nous lance:

 - Bonjour Julian, bonjour Tristan. 

- Salut, répondons nous en choeurs

- Je voulais vous dire merci, si vous n'aviez pas été la, j'aurais surement pas retrouver mon chéri. Maintenant, on n'a réglé nos problèmes et on est heureux

 -On est ravi d'avoir pu vous aider à vous retrouver et on est aussi très content d'avoir fait ta connaissance Michael. Les mecs, je voulais vous demander, vous avez un ordinateur? Je voudrais si possible vérifier mes mails. dit mon copain

 - Oui bien sûr, je vais te le chercher. Mon amour tu me remplace pour les pancakes?

 - C'est pas pressé Troy...dit Julian.

-Vas-y chéri, je surveille répond Michael en embrassant tendrement son homme.

 Troy monte à l'étage et son chéri s'affaire à la cuisson du petit déj.

 - Je te l'ai pas dit parce-que ça m'est sorti de la tête, mais Drew m'a envoyé par mail tous les cours que tu as raté depuis qu'on est ici, comme ça tu prendras pas trop de retard. En plus comme il pleut encore aujourd'hui, tu vas pouvoir commencer. me dit mon frisé

 - Fais chier j'ai pas envie râlais-je alors que le blond revient et que Mike pose le repas près de nous.

 - Qu'est-ce qui se passe? Demande le photographe.

 - Rien c'est Tristan qui râle parce que mon frère qui est dans sa classe, m'a transmis tous les devoirs qu'il a faire et je lui ai dit qu'il pourrait les faire maintenant, car il pleut

 -Mais l'embête pas avec ça, laisse le profiter de ces jours de repos. dit Troy

 -Ton ex a raison lancais-je

 - J'ai promis à sa mère de prendre soin de lui, elle a accepté de le laisser partir, moi je m'occupe de lui, c'est la moindre des choses.

  -C'est prêt dit Michael.

 On se régale tous les quatre de quelques pancakes puis les amoureux doivent partir travailler alors je me retrouve seul avec mon chéri et je déprime quand il m'annonce que la matinée va être réservé à mes leçons et à mes exos. Après avoir débarrassé la table du petit déjeuner, on s'y' installe. Je commence alors sans envie aucune à me plonger dans mes leçons tandis que monsieur se charge d'envoyer un texto à ma mère pour moi. Il m'interroge pour savoir si j'ai bien ancrée mes leçons mais au bout d'une heure j'en ai déjà marre. Je me couche les bras sur la table et soupire bruyamment pour bien montrer ma lassitude.

 - On peut pas faire une pause?

 - Bon ok 10 minutes après tu t'y remets. Il faut qu'on montre à ta mère que tu es sérieux, qu'elle ne regrette pas de t'avoir laissé partir.

 - Tu as toujours les bons arguments toi...

 - Eh oui et puis de toute façon, il pleut alors qu'est-ce que tu veux faire d'autre, on a déjà épuisé toutes les activités entre le billard, le baby, la salle de sport, le jacuzzi et même la cuisine.

 - Certes mais je suis sûr qu'on peut trouver mieux que de faire des devoirs.

 - On verra ça tout à l'heure.

 - Je reviens je vais chercher un truc en haut dis-je en me levant de ma chaise.

 - Chercher quoi?

 - Quelque chose dis-je en montant l'escalier en courant

 - Ok mais tu redescends vite sinon je te botte le cul, petit délinquant!

 Je voulais prendre ma console portable, mais finalement j'ai changé d'avis, il y a encore une pièce qu'on n'a pas utilisé. Je pars dans notre chambre et me dévêtit me retrouvant en caleçon. Puis je traverse le couloir et entre dans le sauna. Je déchiffre le mode d'emploi en anglais et allume la chaleur avant d'aller m'installer confortablement sur un des bancs rembourrés. Au bout de quelques minutes, j'entends mon chéri m'appeler. Je ne bouge pas de mon siège et attend patiemment qu'il me trouve. Ça ne met pas trop de temps, il a dû sentir la chaleur dans le couloir.

 - Tristan, c'est comme ça que tu vas chercher un truc?

 - J'ai changé d'avis.

 - Sors de là, on descend et on s'y remet, juste une autre petite heure et après tu feras ce dont tu as envie.

 - Ou alors...on peut rester là une petite heure et après je bosse dis-je en l'attrapant par le bras pour le faire asseoir à côté de moi.

 - J'aurais pas dû te laisser monter...

 - Allez mon chéri, après je te promets je bosse...tu devrais enlever tout ça tu crèves de chaud dis-je en tirant sur son sous-pull.

 - J'ai pas dit que j'étais d'accord.

 - Tant pis moi je reste ici.

 - Bon....ok mais pas plus d'une heure. Dit-il alors qu'il se déshabille à son tour.

 -  Tu vois, on avait pas fait  toutes les activités de la maison.

 - Oui. Je suis jamais allé dans un sauna, y'a trop de monde dans ces trucs.

 - Mais on est des chanceux, celui-là est privé et comme les garçons travaillent, on l'a rien que pour nous deux...dis-je d'une voix mielleuse en me rapprochant de lui.

 - Toi tu as des idées derrière la tête...

 - Peut-être bien dis-je en glissant ma main le long de son torse, puis dans sa nuque et enfin sur son visage pour l'attirer à mes lèvres.

 - Toi aussi tu as de bons arguments répond-il en reprenant sa respiration.

 Sa bouche rencontre à nouveau la mienne et il m'emporte dans un baiser des plus langoureux tout en m'allongeant sur le banc. Il se glisse sur moi sans cesser de m'embrasser. Je me laisse envahir par la chaleur qui embrase mon corps, tandis que les bisous de mon chéri, se déplacent dans mon cou, se déposant tendrement contre ma peau. Une de ses mains est dans ma nuque alors que l'autre me caresse le torse. Je ferme les yeux appréciant ses gestes experts et me mord la lèvre quand il s'empare d'un de mes petits bouton roux jouant avec, avec sa langue. Ses doigt retracent les lignes de mes abdominaux avant que ses lèvres ne descendent à leur tour pour emprunter le même chemin.

Il recule de plus en plus, et à hauteur de ma taille, m'enlève mon sous-vêtement sans me lâcher des yeux. Lentement ses mains remontent, le long de mes jambes, alors que ses baisers couvrent à présent mes cuisses remontant dangereusement vers mon entre-jambe. Je suis avide de plaisir et mon corps et mes frémissements le lui montre. Ses cheveux viennent chatouiller mon ventre alors que sa bouche saisi mon intimité, l'enveloppant d'une chaleur humide. Je gémis a chacun de ses mouvements, c'est tellement bon...j'agrippe ses boucles foncés, paralysé par le plaisir qu'il déverse en moi. Je sais pas si c'est la chaleur du sauna ou l'excitation du lieu insolite mais j'ai l'impression que c'est encore plus intense que d'habitude. Il me relâche doucement, s'attardant sur le sommet de ma virilité m'extirpant un cri avant de remonter à hauteur de mes lèvres. Je lève légèrement la tête pour l'embrasser, mais dans un mouvement de recul joueur, il m'en empêche.

Je l'attrape et le ramène à moi, l'envoutant dans un baiser ardent, me retirant en lui mordant la lèvre lui arrachant un gémissement incroyablement sensuel. Je me redresse l'obligeant à faire de même et échange nos positions. Son boxer vole dans la seconde retrouvant ses autres fringues à terre. Je m'allonge contre lui et commence à bouger mon bas-ventre contre le sien, tout en mordillant son oreille le rendant dingue. Encouragé par ses plaintes, je laisse  une de mes mains effleurer son buste et se diriger au fur et à mesure de plus en plus bas. Je plonge mon regard dans le sein à l' instant où je le prends en main,  me laissant guider par ses soupirs alors que je rends mes caresses de plus en plus passionnés. Je m'abaisse et mes lèvres prennent possession de son membre alors que mes doigts massent d'une façon brulante les autres parties sensibles de son entre-jambe. Il halète et gémit de plus en plus fort. Je sens qu'il est temps d'arrêter sinon il risque de craquer trop vite. Je rejoins son regard chocolat brillant d'une fièvre ardente, avant d'attraper la petite pochette que j'avais caché sous la banquette et l'ouvre . Mon homme me sourit d'un air coquin et me susurre

 - Je vois que tu avais tout prévu.

 - Avoue que c'est mieux que d'être penché sur des maths...

 Il me répond par un gémissement quand je lui enfile la protection.

 - Je vais prendre ça pour un oui.

 Je me redresse, il fait de même, reprenant l'ascendant sur moi et m'étendant à nouveau sur le banc moelleux. Après quelques gestes pour me détendre qui me font gémir d'impatience gourmande, il fusionne enfin avec moi. Son bassin effectue des mouvements d'avant en arrière d'abord léger et tendre...puis rapide et enflammé. Je me laisse aller à des soupirs bruyants, enroule mes jambes autour de lui, cherchant à le sentir plus profondément en moi à chaque coup de rein. Il se pousse encore et encore expirant fortement quand une vague de secousse le submerge alors que je me laisse gagner à mon tour par un déferlement de chaleur délicieux qui me fait perdre pied, et je jouis en chœurs avec lui, avant qu'il ne se laisse retomber sur moi vidé de ses forces.

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top