Chapitre 33 - tout s'écroule comme un château de cartes

Je préviens tout de suite la suite n'arrivera certainement pas avant lundi, je veux avancer un peu sur le tome3 d'alex qui a tendance a stagner, vu que j'écris trop celle la :) En lien dans les com's mon imagination pour les perso Mégane et Medhi

Lundi 11 Mars 2013

 PDV Julian.

Je suis devant la porte du directeur, je prends une profonde inspiration et toque. Il me dit d'entrer, ce que je fais sans plus tarder.

- Bonjour, Monsieur Réchand, j'aurais besoin de vous parler.

- Prenez place dit-il en m'indiquant un des sièges rouges devant son bureau.

- Je suis venu vous transmettre ma lettre de démission.

- Vous êtes sur? Vous n'aviez pas l'air d'avoir trop de problèmes pour vous faire respecter, c'est vrai que certains peuvent être récalcitrant mais ça fait pas longtemps que vous êtes là, vous devriez vous laisser du temps pour vous acclimater.

- Ce n'est pas un problème d'adaptation, non, tout va bien mais j'entretien une relation un peu trop proche avec un élève, c'est pour cela que je souhaite démissionner.

- Proche que voulez-vous dire?

- Je suis tombé sous le charme de cette élève et j'entretien une relation de couple avec lui. Quelqu'un nous a vu et a prévu de transmettre à vous et à tout le monde ici une photo explicite de nous. C'est pourquoi j'ai préféré prendre les devants et quitter cet établissement.

- C'est une bonne décision, en tant qu'humain moi je n'ai rien contre, si la relation est consentente des deux côtés... mais vous savez très bien qu'en tant que responsable d'un lycée, je suis forcé de dire que vous n'aviez pas à faire ça et je ne veux pas avoir de problème avec les parents d'élèves ce qui risque d'arriver si je vous garde.

- J'en suis venu à la même conclusion.

- Très bien. Faites la journée d'aujourd'hui pour me laisser le temps de trouver quelqu'un en remplacement et je vous souhaite bonne continuation.

Des coups frappent à la porte, c'est la CPE qui vient apporter le courrier adressé au directeur. Je reconnais aussitôt une des lettres de Rémy sans timbre, sans adresse d'expéditeur. Le chef d'établissement remarque mon regard et me tend l'enveloppe:

- Tenez, je crois que c'est plus à vous qu'à moi, je n'ai pas à la regarder.

- Merci.

Je ressors du bureau, les jeunes arrivent au fur et à mesure et alors que je me rends à la vie scolaire, je sens leurs regard pesant sur moi, ça me rappelle quand j'étais lycéen et que tout le monde me regardait et chuchotaient par petit groupe. Ce petit con avait dit Lundi, ça n'a pas tardé. Quand je rentre dans la salle, Camille semble m'attendre de pied ferme.

- Ça y est tout le monde est au courant, je suppose vu la tête que tu fais

- Alors c'est vrai? Tu sors avec Tristan?

- Oui mais, ça va finir par se tasser, j'ai démissionné, je fais juste aujourd'hui après c'est fini pour moi ici, je pourrais vivre mon histoire d'amour tranquille.

- Au moins tu agis en adulte, il serait temps.

- Qu'est-ce que tu sous-entends par la?

- Je pense juste que tu aurais dû te maitriser, tu sais très bien que ça ne se fait pas, lui c'est un gamin alors il contrôle pas ses sentiments mais toi t'es l'adulte, tu aurais dû garder tes distances.

- Ecoute si tu ne veux pas que je vienne désagréable, ne me chauffe pas ok?

- Je ne dis que la vérité...

- La vérité c'est que je suis fou amoureux de ce petit mec et oui c'est vrai j'ai pas fait forcément ce que j'aurais dû mais on m'a toujours dit d'écouter mon cœur plutôt que ma raison.

- En attendant tous les gosses du lycée, ont reçu une jolie photo de vous deux.

- On est très photogénique, je sais merci dis-je en lui faisant un sourire qui signifie quelque peu je dois le dire (je t'emmerde)

- Ce matin tu fais la première heure de perm, y'a la classe de Tristan, leur prof de physique-chimie est absent, tu veux que je le fasse a ta place?

- Quelle amabilité, c'est très gentil de t'en soucier mais non je vais faire mon job.

- Comme tu veux...

C'est vrai que j'appréhende un peu, mais ce qui m'inquiète surtout, c'est Tristan, tout le monde va le regarder de travers, j'espère qu'Andrew, Ashley,Baptiste et Medhi seront là pour l'épauler.

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PDV Tristan

Je suis à peine à l'entrée du lycée que mon téléphone vibre, un MMS, sans grande surprise je découvre le cliché que Rémy a pris dans le bar. Je relève la tête de mon portable pour repérer mes amis, je les trouve vite, ils arborent tous les quatre un regard désolé contrairement aux autres qui ont l'air teinté de curiosité malsaine, ou alors juste étonné ou bien encore envieux j'ai l'impression pour certaines filles.

J'essaie de ne pas leur prêter attention et me dépêche de retrouver ma bande, eux aussi ont reçu le cliché évidemment.

- Mec je m'attendais pas à un truc pareil, toi avec le surveillant...dit Medhi

- Et oui.

- Y'a bien des relations prof/élève alors pourquoi pas pion/élève, l'important c'est que vous vous aimiez après les gens qui sont pas content tu t'en fou

- Ça me fait plaisir que tu le prennes comme ça et que tu ne me regarde pas avec des yeux exorbités comme les autres.

- Je suis pas du genre à être choqué pour rien c'est tout.

- C'est sympa...

- Je suis désolé pour ce qui vous arrive me dit Baptiste

- Merci.

- Mon frère m'a dit ce que l'autre bouffon attendait de toi pour se taire et tu as bien fait de pas céder.

- Je sais mais j'aurais voulu que Julian n'ait pas d'ennuis...

- Moi aussi, c'est sûr mais tu m'aurais demandé quoi faire suite à son chantage, je t'aurais dit de pas le faire et puis dis-toi que maintenant vous allez pouvoir vous aimer librement. dit mon meilleur ami

- Mhhh, j'espère surtout qu'après ça Rémy va me foutre la paix.

- Je vois pas ce qu'il peut faire de plus ajoute Baptiste

- Déjà il va falloir qu'on supporte tous ces regards.

- On en a rien à battre d'eux, on les emmerde répond Andrew

- Tu as raison, je vais essayer. Bon allez, on devrait aller en cour dis-je alors que ça sonne.

- Non, on doit aller en permanence, le prof n'est pas la dit Ashley

- Ça va être folklo si c'est Julian qui surveille...

- Je te jure que si quelqu'un fait une seule remarque, je lui défonce la gueule.

- T'es un mec en or Drew

- Je suis un McAlister

- Oui c'est vrai.

Prenant mon courage à deux mains, je me dirige dans l'enceinte du lycée avec mes amis. On presse un peu le pas, on est en retard, les autres élèves sont déjà rentré. Plus on s'approche de la salle, plus j'angoisse. On arrive vers la porte et Ash s'apprête à toquer quand celle-ci s'ouvre brutalement. C'est Julian qui en sort, il semble avoir les yeux humides, ce qui me brise le cœur. Il nous bouscule légèrement et s'en va rapidement je ne sais ou. Quand je rentre dans la salle, je comprends tout. Sur le tableau est écrit en gros et à la craie blanche " PEDOPHILE"

Andrew pris de colère, gueule faisant sursauter certaines filles:

- QUEL EST LE PUTAIN D'ENFOIRE QUI A ECRIT ÇA!

Personne ne répond, alors il monte en intensité vocale

- LEQUEL D'ENTRE VOUS N'A PAS DE COUILLES POUR AVOUER QUE C'EST LUI LE GROS LACHE QUI S'EST PERMIS D'INSULTER MON FRERE!

- Ça doit être l'un d'entre eux dit Ashley en montrant deux mecs avec qui trainait Rémy avant de se faire virer.

Les deux rigolent dans leur coin, Drew ne tient pas plus longtemps et se jette sur eux. Je fais de même et les coups commencent à pleuvoir de chaque côté. On est au sol au milieu des tables et des chaises pendant que les autres profitent du spectacle sauf Emo boy, Medhi et la blonde qui tentent de nous écarter de nos ennemis. On finit par être interrompus par la CPE, Camille et le directeur qui viennent en renfort. Un des types saigne à la lèvre, l'autre du nez, mon meilleur ami  lui est bon pour un gros cocard, moi je saigne un peu de l'arcade, heureusement pas là ou j'ai mon piercing, ce n'est rien de grave. On nous envoi deux par deux à l'infirmerie accompagné de Mme Guerin. Puis on atterrit dans le bureau du dirlo pour expliquer la raison de la bagarre mais il a bien compris apparemment, enfin on pouvait pas faire plus clair.

- Qu'est-ce que vous allez faire pour ces deux enfoirés demande Andrew

- Votre langage jeune homme. Ils vont être exclus définitivement

- Tant mieux, ils ne méritent que ça, ces bâtards

- Votre langage!

- Ils ont insulté mon frère de pédophile, vous vous rendez compte, normal que je m'énerve.

- Je comprends votre colère M. McAlister mais vous devez vous contenir même si je sais que c'est difficile.

- D'accord et que va-t-il advenir pour Julian? interroge-t-il

- Il a donné sa démission ce matin même

- Quoi? M'exclamais-je

- Il est venu avant le début des cours ce matin et m'a expliqué qu'il souhait démissionné, parce qu'il entretenait une relation avec un élève

- C'est moi, et y'a aucun acte de pédophilie!

- Je vous cois M.Montbrun mais voyez-vous, même s'il ne l'avait pas fait de lui-même j'aurais dû le renvoyer aussi. C'est pas forcément mon avis personnel, tant que la relation est discrète, je n'y vois aucun mal, mais les parents d'élèves eux ne pense pas comme ça et ça m'aurait créé des problèmes.

- Je les emmerdes les parents moi...Pardon...désolé.

-  Je ne vous sanctionnerais pas pour la bagarre étant donné les circonstances mais ne le dites pas aux autres, racontez leur que vous avez écopé d'une rédaction philosophique sur " la violence" si on vous le demande. Sur ce veuillez retourner en permanence.

- D'accord Merci Monsieur répondais-je

On obéit mais je n'ai aucune envie d'y retourner alors je dis a Drew " vient on se casse, faut qu'on retrouve ton frère" mais malheureusement la CPE nous entend et nous ordonne de rester dans l'enceinte du lycée et dit qu'elle vérifiera si on bien suivit nos cours a la fin de la journée. Contraint de rester dans le bahut on se force à rester en classe, ce qui est plus que chiant, d'une part parce-que je n'ai qu'une envie retrouver Julian et aussi parce que j'en peux plus de toutes ces questions a la con, du genre

- C'est vrai que tu sors avec le pion? Il embrasse bien? T'as couché avec lui? ça dure depuis combien de temps? Qui fait l'homme qui fait la femme?

17h enfin la libération. Drew a prévu de traîner avec Ashley et Medhi et baptiste eux ont dans l'intention de passer voir Joey, ils se connaissent depuis la 3éme ces trois-là. Heureusement le punk n'a pas eu d'embrouille suite à son évasion de l'internat, il a juste demandé à changer de chambre pour ne plus être avec mon ex.

Je leur dit au revoir, car j'ai pas trop le temps, je suis censé aller chez moi et me préparer pour aller bosser, mais je veux d'abord faire une halte chez Julian. J'attends donc le bus scolaire avec les autres. J'enfonce mes écouteurs dans mes oreilles pour que personne ne viennent me faire chier. Le car et arrive et je me dépêche de monter dans les premiers avant de me caler, vers le milieu de l'autocar, a droite et côté fenêtre. J'envoie un message a mère lui disant que j'irais directement chez les Leroy et qu'elle ne m'attende pas quand une fille s'approche, j'enlève une oreillette et elle me demande:

- Excuse-moi mais y'a plus de place, je peux m'asseoir?

Je la reconnais comme être la fille qui m'a renversé, une carafe d'eau sur la tronche au self. Et puis faut dire que même sans être maladroite elle ne passe pas inaperçu avec ses cheveux blond et rose, Ashley m'avait expliqué que c'était un tie and dye, moi je disais teint d'ail parce que je galérais a le prononcer. Niveau look, elle fait un peu skateuse avec le trio basket, jean baggy et sweat sans oublier le bonnet. J'aime bien elle a l'air marrante, enfin j'espère qu'elle va pas m'emmerder.

- Bien sur répondais-je a sa question en prenant mon sac sur mes genoux.

Elle s'installe et commence à me parler.

- Ça va?

- Oui mais si c'est pour me parler de mon couple je t'arrête tout de suite, je répondrais pas

- Rassure-toi j'en ai pas l'intention, je suis pas come toutes ces meufs avide de potins et puis je pense que tu as eu ta dose aujourd'hui.

- Ouais carrément, je crois que si on me pose encore une seule question, je pète un câble.

- T'inquiète dans quelques jours voir semaines, ils vont se lasser, au fait je m'appelle Mégane

- Moi c'est Tristan mais tu dois déjà le savoir.

- Ouais mais bien avant cette histoire de photo, tu traine avec mon pseudo frère.

- Qui?

- Ah il te l'a pas dit ça m'étonne pas, Medhi, on est une famille" recomposé" sa mère est tombé amoureuse de mon père y'a de ça un ans, et depuis 6 mois on vit tous ensemble.

- En effet il m'a rien dit

- Ça m'étonne pas, on peut pas se supporter.

- Pourtant il est plutôt cool comme mec.

- Ouais si on met de côté le fait qu'il choisit toujours les programmes tv et que je dois me taper du football, il s'est trouvé une passion avec mon père donc je peux rien dire. Après le matin pour utiliser la salle de bain, c'est limite la bagarre pour y être la première parce que c'est une vraie gonzesse, il y passe au moins 30 minutes alors que mois seulement dix. Il trouve toujours une excuse pour que je me tape la vaisselle, il laisse traîner ses affaires partout et j'en passe. Un vrai relou.

-  Bon j'ai été ravi de discuter avec toi mais je dois descendre.

- Ah oui dit-elle en se levant pour me laisser sortir de ma place. On se voit demain au lycée

- Oui surement, content d'avoir fait ta connaissance Mégane dis-je en lui faisant la bise.

C'est alors qu'un abruti lance dans le bus alors que je passe à sa hauteur:

- Alors tu vas rejoindre ton mec, le pion? C'est qui le prochain sur la liste, le dirlo?

J'allais rétorquer une insulte à lui et ses amis qui s'esclaffent mais ma voisine de bus me prend de vitesse

- Vos gueules bande de trou du cul! Au lieu de faire chier le monde, trouvez-vous une gonzesse qui accepte les demeuré si vous voulez pas rester puceau toute votre vie à vous astiquer devant des pornos!

- Ta gueule connasse!

- Non moi c'est Mégane. Tu dois confondre avec ta sœur.

- Sale tepu!

- Et les jeunes, ça suffit ce langage! S'énerve le chauffeur, bon jeune homme vous descendez?

- Oh oui pardon monsieur dis-je en avançant dans l'allée centrale avant de descendre de bus.

Je marche un peu car l'arrêt se situe quand même à cinq minutes à pied, enfin je marche pas, je cours. Quand j'ai croisé mon homme ce matin, il semblait pas bien et il n'est pas revenu de la journée j'ai même pas eu un texto. Quand j'arrive devant les demeures des McAlister, sa voiture est garée devant chez lui. Je vais pour toquer mais la porte s'ouvre toute seule. Je rentre et l'appelle mais il ne répond pas, il doit surement jouer du piano. Je traverse l'entrée et la cuisine et j'emprunte la porte menant au couloir. Seul la porte de sa chambre est ouverte alors je me dirige vers celle-ci. Quand j'entre dans la pièce, il est en train d'ouvrir un gros sac de voyage sur son lit et les tiroirs de sa commode sont ouverts.

- Qu'est-ce que tu fais? Demandais-je alors qu'il me remarque seulement maintenant.

- Tristan...J'allais t'appeler, je vais partir quelque temps...

- Quoi?

- Je pense que c'est mieux pour nous deux, que je m'éloigne, juste le temps que ça se tasse.

- Tu me laisses...dis-je alors que mes yeux commencent à me piquer

- Non, mon ange, c'est juste quelques temps, tu sais que je t'aime dit-il en prenant mon visage entre ses mains

- Si tu m'abandonne! Répondais-je en le repoussant

- Bébé,  je pense juste qu'on devrait ne pas se voir pendant un moment le temps que tout le monde ai oublié cette histoire après je reviendrais auprès de toi. Crois-moi je ne m'en vais pas de gaieté de cœur.

- T'es qu'un menteur, tu m'avais dit que quoi qu'il arrive t'assumerais! Tu m'avais promis qu'il ne nous séparerait jamais! Et là tu m'annonce que tu te casse! Alors tes je t'aime tu te les garde, qui sait tu m'a peut-être menti pour ça aussi! Dis-je alors que cette fois mes larmes roulent abondamment sur mes joues

- Arrête tu sais très bien que c'est pas vrai...

- Tu m'avais promis...

- Je t'ai promis qu'il ne nous séparerait pas, et c'est le cas, on est toujours ensemble, on va juste prendre du recul, laisser les évènements se tasser.

- Mais moi j'ai besoin de toi tout le temps! Pourquoi tu fais ça! On allait pouvoir se voir quand on voulait! Tu dis que t'assume mais ce n'est que des belles paroles! T'assume rien!

- Tristan...dit-il en voulant me prendre dans ses bras

- Lâche-moi!.... JE TE DETESTE...dis-je en pleurs le repoussant a nouveau alors que je pars en courant hors de sa maison.

Je cours dans les rues en direction de la maison d'Ashley, mon portable sonne, je sais que c'est lui mais je m'en fiche, il m'a menti, il m'avait promis. A bout de souffle après au moins cinq minute de course, je ralentis la cadence et toujours en larmes, je m'en prends à une veille canette shootant dedans avec rage. Je la traîne longtemps avant qu'elle ne finisse écraser sous une voiture.

Dans la rue qui mène chez les Leroy, je m'en prends à une poubelle donnant un violent coup de pied dedans. J'essaie de ravaler les larmes au fur et à mesure que je m'approche de mon boulot, je n'ai aucune envie d'y aller, je voudrais plutôt sangloter tous seul contre mon oreiller puisque c'est ce que je suis maintenant seul....Je suis tellement occupé par mon chagrin que je ne remarque pas les deux amoureux qui se bécote devant la maison, avant que le garçon ne prenne la parole

- Hey Tristan, mec qu'est ce qui va pas?

- Demande à ton frère...je vais être en retard pour bosser

- Non, dis-moi qu'est-ce qui passe!

- Il se passe, qu'il se barre, il est en train de faire ces bagages, il se tire!

- Il va ou?

- J'en sais rien, il se casse c'est tout, il avait qu'il assumait mais c'était des foutaises! Qu'il s'en aille c'est plus mon problème.

- Tu t'entends parler? Tu t'en fou qu'il parte, je croyais que tu l'aimais?

- Je l'aime..

- C'est pas flagrant...

- Tu sais pas de quoi tu parles alors tais-toi!

- Mais putain, tu peux penser à lui un peu,  et arrêter de penser qu'à tes sentiments, mon frère pleure rarement et tu as surement vu comme moi ses yeux rougit quand il est sorti de la salle de perm. Essaye de te mettre à sa place et d'imaginer ce qu'il a ressenti quand il a vu cette atrocité sur le tableau. Essaye d'imaginer l'impact que ça a eu sur lui, ça n'a rien à voir avec le fait d'assumer votre relation, mais je le connais et je peux te dire qu'un mot pareil, ça l'a blessé au plus profond parce qu'il a un mépris profond pour ces gens-là, et se faire " identifier" comme tel, ça a dû être putain de violent pour lui.

- Je suis désolé Andrew, je suis qu'un gros con....

- Mais non.

- Je lui ai dit que je le détestais....

- Il est pas idiot, il sait surement que tu le pensais pas, maintenant faut que tu te rattrapes. Alors je vais aller bosser à ta place et toi, tu te dépêche, tu dépasses le record d'Usain bolt si tu veux je m'en fou, mais tu bouges ton cul, tu l'aime alors ne le laisse pas partir.


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