Chapitre 25 - Rattrapé par ses démons

Samedi 2 Mars 2013

Après une journée du vendredi qui m'a semblé interminable et une nuit ou j'ai eu énormément du mal à trouver le sommeil tellement j'étais surexcité a l'idée de retrouver mon chéri, je saute de ma mezzanine et fonce à la salle de bain. Je prends pas le temps de déjeuner, je suis trop pressé. Une fois, propre et coiffé, je pars dans ma chambre pour trouver une tenue, je ne sais pas vraiment quoi mettre, je fini par opter au bout de bien dix minutes pour le pull offert par mon homme et mon jean avec la chaîne qui pend sur le côté droit. Je renfile par-dessus tout ça ma veste, mon bonnet et surtout mes gants; il a l'air de faire un froid de canard.

J'enfile ensuite mes simples converses blanches et prends mon sac avec ma brosse à dents, mon pyjama et un sous vêtement propre pour le lendemain. Il est 9h00 pétante et je suis déjà prêt. Je file à la cuisine, et laisse un mot à ma mère pour lui dire que je suis parti chez mon copain et que je promets de l'appeler pour lui donner de mes nouvelles. Je me rends à pied chez Julian, il m'a dit que je pouvais venir dès que je voulais, j'espère que ce n'est pas trop, tôt. Andrew est parti ce matin à 7h00 avec ses parents, en ce moment même il doit être à l'aéroport donc je risque pas de tomber sur lui.

Au bout de vingt minutes de marches, j'arrive enfin chez lui et c'est Winter que j'entends en premier à travers la porte quand je sonne.

- J'arrive, pousse-toi boule de poil, ça sert à rien de t'exciter, tu peux pas ouvrir entendais-je ce qui me fait rire.

La porte s'ouvre légèrement et Julian passe la tête dans l'ouverture avant de dire.

- Ah mon petit cœur, c'est toi, entre tu as l'air frigorifié.

- Je suis arrivé un peu tôt, désolé dis-je alors que je m'aperçois qu'il sort de la douche et qu'il est seulement entouré d'une serviette.

- Mais non, t'inquiète pas, c'est moi j'ai pris mon temps, pensant que tu allais faire la grass'mat

- J'étais trop pressé pour ça répondais-je tandis que le gargouillement de mon ventre couvre ma voix. - Oups ça, c'était pas sexy du tout...

- Toi t'as pas déjeuné, suis-moi à la cuisine.

Je le suis tout en observant son magnifique dos offert à mes yeux quand malencontreusement, je marche sur la serviette de bain qui tombe à terre, dévoilant le corps de mon homme entièrement.

- Pa...pa...pardon...désolé....pas fais exp...prés bégayais-je alors qu'il ramasse le tissu blanc pour le remettre autour de sa taille.

- C'est rien, tout va bien, je trouve ça plutôt drôle moi et puis au moins, j'ai plus de raison d'être pudique ou complexé, tu m'a vu.

- Oui et par contre ça c'était sexy....euh j'ai dit ça à haute voix?

- Dit quoi? Répond-t-il avec un sourire et un clin d'œil charmeur signe qu'il a très bien entendu. - Allez viens.

Je le suis dans la cuisine en évitant de marcher une deuxième fois sur la serviette et il me dit:

- Tu fouille dans les placards et dans le frigo, y'a tout ce qu'il te faut pour faire un bon petit déj. Je reviens je vais m'habiller.

- Merci lançais-je alors qu'il s'en va.

Je trouve sans problème, du lait, du cacao et des céréales et me prépare un chocolat chaud avant de le verser dans une tasse, puis me souvenant que mon homme prend du café, je lance la cafetière et m'attèle à la préparation de ses tartines. Il est tellement attentionné avec moi que j'ai envie de lui rendre la pareille. Il revient quelques minutes plus tard, habillé cette fois-ci, d'une chemise en jean et d'un pantalon bordeaux. Il vient derrière moi alors que je rempli sa tasse et m'enserre a la taille déposant un bisou dans mon cou, puis sur ma joue et enfin mes lèvres alors que je tourne la tête pour moi donner un baiser.

- Merci pour le petit déj, mais en fait j'avais déjà déjeuné. Dit-il

- Ah merde, visiblement, je fais que des gaffes.

- Mais, je vais le manger quand même, il est préparé avec tant d'amour. Et puis j'ai à peine grignoté ce matin dit-il en croquant dans un morceau de pain.

Il s'installe en face de moi et son regard perçant me perturbe, je n'arrive plus à contrôler mon rougissement quand il pose ses yeux sur moi, enfin j'ai jamais réussi à le contrôler mais là c'est pire. Il a un regard si séducteur, ce mec est même beau quand il mange, quoi qu'il fasse il est toujours aussi beau.

- J'ai de la confiture partout c'est ça?

- Non, t'inquiète, je te regarde c'est tout.

- Tu sais que tu me trouble, on m'a jamais regardé comme ça auparavant, aussi intensément.

- Désolé mais c'est difficile pour moi de regarder ailleurs quand t'es dans une pièce, même baptiste m'a dit qu'au lycée, ça se voyait trop que je te regardais.

- Ça me gêne du tout, c'est juste que ça me fait rougir un peu comme toi, comme maintenant dit-il en souriant

- Je suis déjà écarlate et t'en rajoute une couche.

- Oui parce-que t'es craquant.

J'enfile ma capuche pour dissimuler mes joues et ça le fait rire.

- Bon ok j'arrête...Alors comme ça tu as cassé un nez au lycée?

- C'est pas bien d'écouter les conversations monsieur le surveillant.

- Je me méfiais de ce baptiste, j'y peux rien je suis un peu jaloux...et comme il t'avait dit qu'il était gay j'avais peur qu'il te drague. Mais revenons à cette histoire de nez.

- T'inquiète, je préfère les beaux ténébreux comme toi. C'était quand j'étais en première, y'a un mec qui est arrivé en cours d'année, c'était un mec du genre à s'en prendre à plus faible que soit, comme ce n'était pas un secret que j'étais homo bah il l'a vite su et j'ai commencé à recevoir des insultes en tout genre...j'ai attendu qu'il ait fini son discours injurieux et je lui ait foutu un coup de poing. Il a fini à terre et s'est mis à chialer parce qu' il pissé le sang. Je m'en veux un peu mais il l'avait mérité.

- T'es un petit caïd en fait?

- Ouais un grand méchant dis-je en souriant.

-  Dis-moi, comme tu m'as montré ta passion, j'avais envie de t'initier à la mienne, pendant que l'hiver est encore là, par contre, il va falloir faire un peu de voiture, un peu plus d'une heure, ça te gêne pas et ça te va?

- Ouais mais c'est quoi ta passion?

- Ah ça tu sauras que là-bas mon ange. Par contre, je vais te prêter une veste bien chaude parce-que ta petite veste la, tu vas faire de l'hypothermie.

- Tu m'emmène pas faire du ski ou un truc comme ça? Parce-que j'en ai déjà fait à l'époque ou mon père été la et je suis grave nul.

- Non, ça glisse mais ça n'a rien à voir avec, le ski ou le Snow.

- Ok mais ça me rassure pas du tout...

- Bébé, franchement t'as pas avoir peur, c'est un truc que tu n'as surement jamais fait de ta vie mais je te parie que tu vas adorer, fais-moi confiance...

- Ok d'accord, je veux bien mais y'aura des pauses bisous dans la journée?

- Bien sûr, autant que tu veux, d'ailleurs la première c'est maintenant dit-il en faisant le tour de la table.

Je me lève aussitôt de ma chaise et glisse mes bras autour de son cou. J'aimerais bien grandir de quelques centimètres pour ne pas avoir à me mettre sur la pointe des pieds à chaque fois que je veux l'embrasser. Il me regarde dans les yeux, avec cette lueur qui me rassure et sans que je m'y attende me soulève pour me faire asseoir sur la table. De cette façon je suis pile à sa hauteur. Des fois j'ai vraiment l'impression qu'il lit dans mes pensées. Tendrement, il vient poser ses lèvres contre les miennes. Entre deux bisous je lui glisse:

- Tu as le gout de fraise.

- Et toi tes lèvres sont sucrées répond-t-il

- C'est les céréales.

- Sans déconner, je m'en serais pas douter dit-il avec une pointe d'ironie.

- Arrête de te foutre de moi...c'est pas drôle

- Alors pourquoi tu ris?

- Parce que tu me perturbe avec ton sourire...et tes beaux yeux...

- C'est l'effet que tu me fais à chaque fois que tu poses les yeux sur moi...

Je rougi une énième fois, lui aussi et il m'embrasse à nouveau, tout en douceur.

- Bon, on va y aller, je vais chercher des manteaux chaud, je reviens, si tu veux tu peux fouiller dans mes CDS au salon à côté de la chaine hifi, choisir ce qu'on va écouter sur la route si toute fois tu trouves quelque chose à ton gout.

- Ok, je vais voir dis-je alors qu'il me redescend au sol, même si j'aurais pu le faire moi-même.

Je file dans son salon et farfouille dans sa pile d'album, c'est pas compliqué de trouver ce qui me plait étant donné qu'on a les même goûts. Je sélectionne un album de Coldplay, puis MIKA, Indochine que j'aime bien et Muse. Ça suffira largement. Il revient avec des blousons bien chaud je ne peux m'empêcher de m'exclamer:

- On va au pôle nord?

- Non seulement en montagne. Me répond-t-il en m'en tendant un que j'attrape avant qu'on ne sorte de la maison.

Et voilà c'est parti pour une heure et demie de trajet vers je ne sais où mais j'aime bien le côté mystère. On avale les kilomètres d'autoroutes tout en écoutant de la musique et en chantonnant, évidemment tous les deux faux mais avec les baffes de l'autoradio, heureusement ma voix affreuse et couverte. Le contraire de celle du GPS, cette voix de fille carrément stressante qui t'indique la direction à prendre ou qui te dit de temps en temps " vous dépassez la vitesse limité" alors que tu roules a la vitesse indiqué sur les panneaux et que t'as juste envie de lui dire " Ta gueule". 

- On est en train d'arriver dit-il alors qu'on arrive dans une station de ski des Alpes. - Enfin pas tout à fait mais on va juste faire une pause pour manger et se dégourdir les jambes, tu vas avoir besoin de force pour ce que je te réserve.

- Tu m'intrigue.

- Je sais, allez viens dit-il alors qu'on sort de la voiture et qu'on rentre dans un petit restaurant.

On s'installe à une table et on commande tous les deux un soufflé au fromage et pour le dessert un fondant au chocolat, parce que mon chéri à insister pour que je mange, malgré que je n'ai qu'un tout petit peu faim. Alors que je me dépêche de manger pressé de savoir ce qui m'attend, il me conseille d'aller doucement car l'activité d'après risque de secouer. J'essaie d'avoir plus d'information mais il ne veut rien lâcher. Une fois notre repas terminé, après avoir payé, on regagne, le véhicule. On emprunte une route de montagne et on monte, on monte, on monte...

On finit par arriver devant une énorme maison en bois, une femme et dehors et je crois qu'elle nous attendait puisque Julian la salue chaleureusement avant de me la présenter.

- Tristan je te présente Catherine, c'est ma tante du côté de ma mère, c'est aussi pour se rapprocher d'elle qu'on est venue en France. Tata comme je t'ai expliqué c'est mon copain Tristan, rassure toi, elle au courant de la situation, moi aussi j'avais besoin d'en parler à quelqu'un.

- Bonjour, jeune homme, je suis très heureuse de faire ta connaissance.

- Moi aussi répondais-je quelque peu intimidé.

- Ne t'inquiète pas, je ne vais pas te manger.

- Je sais bien, c'est que Julian n'a pas voulu me dire pourquoi il m'emmenait ici alors je suis un peu tendu.

- Ma tante est-ce qu'on appelle un Musher.

- C'est quoi?

- Tu vas comprendre dit-elle en sifflant un grand coup avec l'aide de ses doigt.

D'un coup, des chien apparaissent autour de moi et me font la fête. Au début craintif, je n'ose pas trop les toucher, c'est qu'il y en a beaucoup, mais Catherine et mon chéri me rassure en me disant que je n'ai rien à craindre, qu'ils sont très gentils. Ce sont des chiens de race Husky. Elle me les présente au fur et à mesure, il y a Lucky, Charly, Yety, Cooky, Igloo, Bounty et les deux femelles du groupe Neige et Blanka.

- Ils sont trop beaux dis-je émerveillé comme un gamin de deux ans.

- Ils sont aussi très fort, ma tante a remporté pas mal de compétition avec eux.

- Vous faites des courses avec des chiens de traineaux?

- J'en faisais,  maintenant, je fais faire des balades aux touristes.

- Oh et c'est ce qu'on va faire? Demandais-je plein d'enthousiasme à Julian.

- Oui, je vais t'initier à la conduite du traineau, moi-même j'ai eu d'excellent cours. Ma tante va nous aider à les atteler et puis on va aller faire une petite balade.

- Oh trop cool! C'est trop génial!

- C'est vrai, ça te fais plaisir?

- Mais oui mais j'adore c'est trop bien dis-je en m'accroupissant pour câliner la meute de chiens

On attache les chiens comme il faut et après avoir bien mis les lunettes de ski que mon homme m'a prêté, je monte sur le traineau et lui se place derrière moi. On part lentement, c'est pour le moment Julian qui guide les huskys. On est sur un plateau tout enneigé, rien qu'à nous, il y a énormément de place c'est gigantesque, heureusement qu'il y' a des drapeaux pour se repérer. Mon petit-ami me souffle des indications à l'oreille et je les suis à la lettre en prenant le contrôle sous sa surveillance. Je m'en sors pas trop mal apparemment, mais je préfère le laisser gérer tout de même. Je me cramponne un peu au traineau alors que ça accélère et dit.

- Punaise je n'aurais jamais pensé que ça aille aussi vite.

- Ils ont beaucoup de force mon cœur et ils adorent ça courir, Ils s'amusent et nous aussi. Tu me dis si tu veux qu'ils ralentissent.

- Non ça va très bien comme ça.

On passe une heure à glisser dans la poudreuse à travers le plateau et les sapins sur notre route. J'ai jamais fait un truc aussi génial, on se sent tellement libre. C'est le truc le plus génial que j'ai jamais fait de ma vie. Je sais je me répète mais c'était fantastique! On retourne auprès de Catherine qui nous offre un chocolat bien chaud et qui me demande ce que j'ai pensé de la balade. Evidemment je ne lui fait que des compliments, c'était géant, grandiose. Je la remercie chaleureusement et elle me dit que je pourrais recommencer quand je voudrais, ce qui me fait trop plaisir. Je dis merci aussi à mon chéri, en le couvrant de bisou et dit au revoir à sa tante alors qu'on reprend la route pour rentrer sur Lyon à plus d'une heure de route.

18h on rentre à peine, il y'a eu des bouchons sur la route ce qui fait qu'on a un peu été retarder. On quitte notre surplus de vêtements et on retrouve la douce chaleur de la maison de Julian. Il me propose qu'on se pose dans le canap et qu'on fasse une partie de jeu vidéo ce que j'accepte volontiers. Il met un jeu de voiture et je me fou de sa gueule parce-que je ne fais que gagner et lui s'amuse à m'appeler petit geek. Après l'avoir battu un nombre incalculable de fois, on passe à table, on a cuisiné une pizza et elle est juste trop bonne. Après avoir débarrassé nos assiettes, je pars dans sa salle de bain me mettre en pyjama, c'est à dire t-shirt caleçon. Julian lui, part à la chambre choisir un DVD. Quand je retourne auprès de lui, il me dit de mettre le cd qui est sur le lit dans le lecteur, qu'il va à son tour se brosser les dents.

Il a choisi Spiderman the amazing, je l'ai déjà vu mais j'adore cette saga donc ça me gêne pas mais cependant, j'ai envie de l'embêter un peu, alors je planque le boitier sous le matelas. Il revient dans la même tenue que moi et me dit:

- T'as pas réussi à faire marcher le lecteur?

- Bah j'ai pas trouvé le DVD en fait

- Je t'ai dit qu'il était sur le pieu.

Il lève la couette sous laquelle je me suis blotti et regarde même sous le lit. Comme je suis pas très discret il m'entend rire et se relève aussitôt.

- Ouh le coquin, il l'a caché! Tu l'as mis ou dit-il en remontant sur le lit avant de me faire rouler à sa place pour regarder sous moi, puis il soulève les oreillers.

- Ça t'amuse hein?

- Grave, en tout cas t'es loin de le trouver comme ça.

- Je vais le trouver dit-il

Mais au bout d'un quart d'heure après avoir fouillé de fond en comble la chambre, il abandonne et me rejoint avant de s'installer à califourchon sur moi et de dire:

- T'as gagné petit farceur, j'ai aucune idée d'où tu l'as planqué...tu me dis ou il est dit-il en déposant un petit bisou sur mes lèvres.

Je le fais basculer sur le lit et prend place sur ses hanches. Je faufile mes doigts dans sa nuque et dans ses boucles avant de lui susurrer tout près de son visage

- En fait j'ai pas trop envie de regarder un film...

- Oh et t...

Je pose mon index sur sa lèvre pour le faire taire, et vient l'embrasser tendrement, puis je demande a glisser ma langue, ce qu'il accepte me laissant venir jouer avec la sienne, tout d'abord gentiment puis de plus en plus fougueusement. Je m'arrête et descend dans son cou déposant de petits baisers alors que je glisse ma main sous son t-shirt, j'ai tellement envie de le toucher, de sentir sa peau sous mes doigts.

Je caresse son ventre, et remonte de plus en plus haut tout en relevant; au fur et à mesure son haut avant de le lui retirer et de faire de même pour le mien. Je viens l'embrasser à nouveau, descendant peu à peu sur son torse déposant des baisers quelques peu timide. Il frémit légèrement. Je reviens vers ses lèvres tandis qu' il pose ses mains sur dans mon dos, pour inverser nos positions, se retrouvant sur moi.  Il effleure mes abdos, tout en embrassant délicatement ma nuque, puis ma clavicule mais alors que je devrais trouver ça agréable, je me sens tendu, je me sens mal...Je ne peux retenir les larmes qui roulent sur mes joues. Julian ne met même pas une seconde à s'en apercevoir et vient les essuyer avec son pouce.

- Je suis désolé...je comprends pas, j'en avais vraiment envie...

- Bébé, c'est pas grave, c'est normal...c'est surement un peu tôt

- Mais mon corps a réagi l'autre jour, pourquoi la, ça marche pas...

- Y'a pas que ton corps qui commande, c'est avant tout ta tête, c'est la d'où vient le blocage mais je suis certain que ça va passer, faut juste que tu te laisses du temps. Dès que tu te sentiras complètement à l'aise avec moi, en confiance, tu te détendras et ça ira beaucoup mieux.

- Mais j'ai confiance en toi.

- Oui mon ange mais le traumatisme lui est toujours là, tu as peur inconsciemment même si tu sais que je ne te ferais jamais de mal.

- Je suis d'accord avec tout ça mais...j'ai gâché notre journée

- Mais non, dit pas de bêtise, c'est pas parce qu'on pas fait l'amour que la journée est gâchée

- Ouais...mais je t'allume et après je te laisse plan...tu dois être tellement frustré...

- Mais non pas du tout mon petit ange dit-il en me caressant la joue, son regard plongé dans le mien. Bien sûr que tu m'attire et que je te désire mais en aucun cas je me sens frustré. L'amour ça se fait à deux et tant que tu ne te sentiras pas bien, je ne pourrais pas l'être non plus. Alors je te le dis et te le répète, on va prendre le temps qu'il faudra sans se précipiter et ça viendra quand ça viendra.

- T'es vraiment un mec super répondais-je en me rapprochant pour l'embrasser.

- Je t'aime et je fais attention à toi, c'est tout

- Oui mais t'es quand même adorable. Tu sais...si t'as envie, je peux au moins m'occuper de toi...

- Non mon cœur, si tu me donne du plaisir, je veux que ce soit parce-que tu en as envie et non parce-que tu veux me faire plaisir, d'accord?

- Oui... merci, Je t'aime...

- Moi aussi bébé, bon alors il est ou mon DVD petit chenapan?

- Sous le matelas.

- Mais c'est trop simple comme cachette, je suis vraiment un idiot de ne pas y avoir pensé dit-il en l'attrapant après que je lui ai indiqué ou je l'avais mis.

- Met-le et reviens vite, mon beau spider-man à moi. N'empêche que le costume il te va bien mieux à toi qu'a l'acteur du film.

- Flatteur me lance-t-il alors qu'il enclenche le film.

 Il revient dans le lit, et remonte la couette sur nous deux après que je me sois blotti contre son torse nu. Tendrement, il caresse le bas de mon dos, mais ça ne me gêne pas, je me sens en sécurité entre ses bras. Je suis si bien que je m'endors avant même la fin de l'œuvre du septième art, mais peu importe je connais déjà la fin.       


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