Chapitre 23 - Une autre âme en peine...

En commenntaire, le lien vers la photo qui se rapproche le plus du personnage de baptiste. Et je m'excuse d'avances pour les fautes.

Adossé contre un muret fleuris, j'attends Julian, il ne met pas longtemps à arriver et je m'assoit a ses côté sur le siège passager. Il m'embrasse tendrement avant de démarrer.

- Alors, on va ou?

- Rencontrer ma sœur, elle arrêtait pas de me harceler pour te connaître alors j'ai enfin organisé une rencontre, on va a son appart, elle habite dans une petite rue tranquille, y'aura peu de risque qu'on croise du monde qu'on connait.

- Ouais mais même des endroits peu fréquenté on risque de se faire repérer, t'as bien vu Baptiste nous a vu.

- Tu veux pas y aller alors?

- Mais si, on va juste continuer à faire attention.

- Oui mais tu sais je suis sûr qu'il va rien dire.

- J'espère aussi.

Je lui explique le plan pour aller chez Loïs, il quitte sa place et prend la route.

- En tous cas, je trouve ça adorable quand t'es jaloux.

- Je te fais confiance mais pas trop aux autres alors, je surveille.

- Tu sais mon chéri, tu n'es pas Rémy et moi je ne suis pas Troy, j'ai pas l'intention d'aller voir ailleurs.

- Je sais bien bébé, c'est juste que moi aussi j'ai mes blessures et mes peurs.

- On va s'entraider mutuellement.

- Tout à fait. Tristan, faut que je te parle d'un truc...

- Oui

- Tu va trouver ça débile mais j'aime pas trop que tu sois tactile avec Andrew ou que tu lui donne des petits noms...c'est pas vraiment de la jalousie mais ça me fait bizarre parce que c'est mon frère...j'ai besoin de ces petits gestes d'affection, je sais très bien qu'on peut pas s'afficher mais le fait que ce soit quelqu'un d'autre qui les reçoivent...j'irais pas dire jusqu'a que ça me fasse de la peine mais un peu....je sais pas si tu comprends ce que je veux dire.

- Je comprends très bien, je le taquinais ce matin  mais je ferais attention , je ne serais tactile qu'avec toi.

- Merci mon ange, par contre évite de me refaire une coiffure électrique j'étais horrible.

- Moi non plus j'étais pas au top, mais c'était drôle avoue?

- Oui, c'était marrant. J'espère que ta sœur va m'apprécier.

- Elle ne peut que t'adorer Julian, ton charme opère sur tout le monde. Et puis tu sais, ce qu'elle aime avant tout c'est que les gens soit naturel, qu'il soit eux-mêmes alors reste tel que tu es.

- Ok c'est noté.

Quelques minutes plus tard, on s'arrête dans la rue indiqué par Loïs, je cherche vite fait le numéro 12, et sonne à son interphone. Elle m'ouvre immédiatement, comme elle vit au quatrième étage, on décide d'emprunter l'ascenseur. Arrivé en haut, elle nous attend déjà, la porte ouverte, et toute souriante.

- Tristan, je vous attendez, restez pas là, entrez dit-elle en me serrant dans ses bras et en faisant la bise a Julian.

 On traverse l'entrée après avoir déposé nos vêtements chauds sur le porte-manteau et on la suit dans le salon.

- Vous pouvez vous asseoir dans le canapé, il n'a encore jamais mordu personne ajoute-t-elle en s'asseyant sur un des fauteuils bordeaux en face de celui-ci.

On s'installe et elle nous sert un verre de coca après s'être assuré que ça nous convenait.

- Alors voici donc le fameux Julian, tu as très bon gout, il est encore plus beau de prés.

- Je te l'avais dit, répondais en m'appuyant contre le torse de mon chéri qui lui passe son bras derrière mes épaules.

- Hey, tu peux déstresser, je vais pas te faire passer un interrogatoire, je suis pas sa mère dit-elle a l'intention de mon homme.

- Je sais à quel point, tu comptes pour lui alors ton opinion sur moi a beaucoup d'importance alors je veux que tu m'apprécie.

- T'inquiète, je ne peux qu'aimer quelqu'un qui s'est occupé de mon petit frère et qui a pris soin de lui alors que j'aurais dû être là pour lui, je te remercierais jamais assez de l'avoir sorti de cette boite, de l'avoir aidé et puis tu le rends heureux alors je ne peux que t'apprécier.

- Et ça te pose pas de problème que je sois plus vieux que lui, ça doit te faire bizarre qu'un mec de ton âge sorte avec ton petit frère.

- Non pas du tout et puis vous n'avez que 5 ans d'écart c'est pas grand-chose et puis je dois dire que quelque part, ça me rassure. Tu es plus mature et plus sérieux que les autres gars de son âge. T'es un type bien et je sais que tu ne vas pas jouer avec ses sentiments contrairement aux autres ados qui ont moins de scrupules. Je sais ce que je dis, je suis tombé sur un gros naze avant de trouver Raf.

- J'ai pas l'intention de lui faire du mal au contraire, je veux faire son bonheur.

- T'as vu, ça aussi je te l'ai dit que c'était un ange mon mec. Interviens-je

- Je vois ça et sinon ça va bien tous les deux?

- Mon ex s'est fait viré du lycée, il a pas foutu mon couple en l'air donc tout va pour le mieux.

- Vous vous êtes encore battu?

- Non, il s'est fait chopper avec des pilules...ah mince j'aurais peut-être du éviter de te parler de ça...

- T'en fais pas, y'a pas de problème, je suis guérie, tu peux parler librement de tout avec moi.

- D'accord bien en fait, comme il s'était fait chopper par la pionne avec un sachet, il s'est arrangé pour me faire accusé en mettant ses trucs dans mon casier, sauf que la surveillante la vue et avec l'aide de Julian, ils ont tout remis dans ses affaires a lui. Et comme il avait des antécédents, il a dégagé.

- Tant mieux, encore une fois tu as  protégé mon petit frère, merci.

- C'est normal, je l'aime

- Vous formez un très beau couple.

- Merci sœurette, vous aussi vous êtes mignon avec Raphaël

- Merci, je te l'aurais bien présenté Julian, mais il bosse à l'hosto, il rentre que le soir, d'ailleurs moi  il va falloir que j'y retourne à mon boulot. Je te donne un double de mes clés comme ça vous pouvez rester un peu ici, c'est un endroit sur si vous avez besoin de garder votre relation secrète

- C'est gentil mais je veux pas déranger dis-je.

- Dis pas de bêtise, tu dérange pas, d'ailleurs si jamais vous avez besoin de vous retrouver, vous pourrez toujours venir ici.

- Merci, on va rester alors, qu'est-ce que t'en pense chéri?

- On fait ce que tu veux, tout me va.

- On reste au chaud alors

- Bon et bien vous faites comme chez vous, y'a des tas de DVD, une console de jeux vidéo, une chaînes -hifi, bref vous faites ce que vous voulez.

Elle nous embrasse, enfile son long manteau blanc et quitte l'appartement.

- Ta sœur est vraiment une perle, ça m'étonne pas que vous soyez de la même famille.

- Et oui, elle est super. Je l'aime trop.

- Bon alors, tu veux faire quoi, une partie de jeu vidéo petit geek?

- Mais je suis pas un geek, et non j'avais plutôt envie de te faire des bisous dis-je en m'asseyant a califourchon sur lui.

- Ce programme me convient très bien.

Je glisse mes mains dans son cou alors que les sienne m'enlacent contre lui. Je caresse en douceur sa barbe de trois jours avant de plonger mes doigts dans ses soyeuses boucles châtains, jouant avec une mèche l'enroulant autour de mon index gauche.

- J'ai jamais vu quelqu'un d'aussi fan de mes cheveux.

J'esquisse un sourire et chuchote tout contre ses lèvres " J'aime tout chez toi" avant de l'embrasser. Une de ses mains remonte le long de mon dos avant de venir s'arrêter dans ma nuque. Je cherche tendrement à entrer en contact avec sa langue, il se laisse faire me laissant prendre le contrôle,  je succombe totalement, je me laisse emporté par le plaisir de sentir ses lèvres contre les miennes. Je l'embrasse plus passionnément, plus langoureusement et sans y faire attention je nous libère en mordillant légèrement sa lèvre. Quand je m'en rends compte, je sens mes joues devenir brulantes.

- Excuse-moi...

- Bébé, tout va bien, j'adore quand tu m'embrasse et ça ne m'a pas gêné, juste surpris.

- Je vais stopper la, je voudrais pas que ça se reproduise surtout chez ma sœur c'est gênant dis-je en me rasseyant à ses côtés.

- De quoi tu parles?

- Je crois que je recommence à éprouver du désir enfin j'en suis sûr...j'éprouve du désir pour toi...ce matin je me suis mis à penser à toi et...mon corps a réagi...dis-je très embarrassé et plus rouge que jamais.

- C'est un début et soit pas gêné, ça me fait plaisir et ça me flatte et puis c'est un phénomène naturel. Mais ça change rien à ce qu'on s'est dit, tu prends le temps dont tu as besoin.

- Merci de ta patience.

- Merci à toi de n'avoir d'yeux que pour moi.

- C'est pas compliqué, t'es le plus beau.

- Et toi le plus désirable, le plus sexy, le plus mignon, le plus adorable...

- Tu vas pas me citer tous les adjectifs les plus gentils de la planète?

- C'est vrai, j'y passerais des heures, je peux tout simplement te dire que je t'aime dit-il en déposant un léger bisou sur mes lèvres

- Je t'aime aussi Julian. Finalement, j'ai plutôt envie d'être dehors, on y va?

- Tout ce que tu veux.

Je souris et l'entraîne avec moi alors qu'on remet nos vestes avant de quitter l'appart de ma sœur. Tout en prenant l'ascenseur, j'en profite pour lui envoyer un texto, lui disant merci pour l'appartement et que finalement on a décidé de faire un tour. Arrivé à la voiture, on se faufile vite dedans, la température s'est rafraichit. Il allume aussitôt le chauffage et on se dirige vers le centre-ville, Julian se gare devant un café et me demande de l'attendre. En l'attendant, je regarde des adolescents un peu plus jeunes que moi en train de faire une bataille de neige. Puis un pépé courageux qui fait du vélo, malgré les dangereuses glissades qui pourrait lui arriver. Il y'a aussi un mec qui shoote dans une cannette, il titube grave, il doit avoir bu pas mal pensais-je. Plus il se rapproche, plus sa silhouette me dit quelque chose, il bouscule sans ménagements les gamins qui s'amuse dans la poudreuse. Il traverse et passe juste devant la voiture. Quel idiot, c'est Baptiste. Je sors illico du véhicule et le rattrape.

- He mec, attend dis-je en le rattrapant par la manche.

Il tourne la tête vers moi et j'aperçois ses yeux rougis et son habituel maquillage noir qui dégouline sur ses joues.

- Ça va pas?

- Super bouffon c'est mon nom…dit-il complétement hilare… le meilleur con du monde…c'est moi…sympa de t'avoir vu, je vais …une bière…le pion…il a, à boire…

- Tristan, qu'est-ce qui se passe?

- J'en sais rien mais Baptiste, il est complétement saoul, il est pas bien du tout. Faut qu'on le ramène chez lui.

- J'ai soif…donne-moi à boire, Tristan dit lui… à boire…

- Tiens prend ça. Dit mon chéri en lui donnant un gobelet en m'expliquant que c'est juste du chocolat. T'as raison, il est dans un sale état, aide-moi, à le faire asseoir dans la voiture ajoute-il en s'adressant à moi.

A deux, on finit par réussir à l'installer et je monte à l'arrière avec lui. J'attrape son portable pendant qu'il est occupé à boire sa boisson et je cherche dans le répertoire, le numéro de ses parents. Sa mère répond immédiatement et je lui explique la situation, elle me donne son adresse, que Julian rentre dans le gps de son téléphone et on part en route dans cette direction. Baptiste est dans un état lamentable, il rit a plein poumons répétant sans arrêt qu'il est con, le plus con du monde…il n'est vraiment pas bien…méconnaissable

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