Chapitre 10 - C'est pas possible...je suis encore en train de rêver...

Le voila, le voila le chapitre :) Même si je suis pas totalement en forme, j'avais trop envie de vous poster ce chapitre et puis vous l'attendiez a ce que j'ai cru comprendre avec tant d'impatience que je ne pouvais pas vous laissez comme ça trois semaines XD. Alors le voila, je vous souhaite une bonne lecture et espère que vous aimerez ce nouveau chapitre.

- Laisse-moi m'en aller s'il te plaît

- Faut qu'on parle de ce qui s'est passé, je veux que tu arrêtes de m'éviter.

- Je t'évite pas.

- Tristan...

- Bon ok, je t'évite, content maintenant laisse-moi sortir dis-je en m'énervant sur la poignée alors qu'il est allé s'assoir sur le lit.

Tout d'un coup, je suis pris par une peur panique, je supporte pas de me sentir enfermé, coincé...Tout ça s'est déclenché à cause de lui... pas Julian, non, celui qui m'a foutu en l'air, y'a deux ans. C'est je pense un peu comme de la claustrophobie, être dans une pièce petite et fermé ne me gêne pas mais dès qu'elle est fermé à "clé", je peux pas, j'aime pas me sentir bloqué sans pouvoir partir.

- Tristan fais pas ton enfant, je veux juste te parler.

- Ok mais s'il te plait ouvre.

- Pour que tu t'en aille?

- Je te promets que non...je t'en supplie...dis-je alors que je commence à trembler

- Je te fais peur? T'as l'air terrorisé...

- C'est pas toi, c'est comme ça, quand je me sens emprisonné, sans issue, j'angoisse.

- Ok, calme toi, tout va bien, je te donne les clés mais pars pas, faut vraiment qu'on discute. Dit-il en me les lançant.

Je les attrape et ouvre avant de vérifier que la porte fonctionne bien mais je ne m'en vais pas et reste contre la porte, reprenant mon calme peu à peu.

- Je te demande pardon, je voulais pas t'effrayer.

- Je le sais bien. Moi aussi, je te demande pardon pour le baiser de l'autre fois...j'ai flashé sur toi dès que je t'ai vu et puis t'es tellement gentil avec moi...que j'ai fini par craquer...je me sens tellement mal à l'aise depuis que j'ai fait ça, c'est pour ça que je t'évite...

- J'avais compris...Je suis ton surveillant et en tant que tel j'exerce une autorité sur toi, et du point de vue de la loi notre relation serait illégale.

- Je sais c'est une des raisons qui faisait que je voyais pas l'intérêt de reparler de cet incident. Mais voilà, ça faisait deux ans que j'étais pas tomber amoureux, je pensais que ça m'arriverait plus jamais et finalement ça m'arrive...mais ça foire...tu vois je te l'avais dit, je suis pas fait pour l'amour.

- Tu peux pas dire que ça foire, rien n'a commencé vraiment.

- Ouais...tu as raison, bon maintenant qu'on a discuté, je vais y aller et j'arrêterais de t'éviter.

- Attends j'ai pas fini dit-il en se levant.

- Quoi?

- J'ai beaucoup réfléchis à la situation et j'ai un gros défaut, je ne suis pas trop quelqu'un qui aime respecter les règles surtout dans les cas où elles me semblent idiotes comme celle qui stipule que je ne devrais pas être avec toi. Alors je me dis... que si on fait attention, y'a aucune raison que quelqu'un apprenne pour nous...

- Nous?

- Oui...enfin si je t'intéresse toujours...j'ai l'impression que oui vu que mon effet soleil marche encore sur toi.

- Je comprends pas.

- J'ai remarqué que des que je suis prêt de toi, en l'espace de dix seconde, tu deviens écarlate.

En disant ces mots il s'approche de moi, effectivement je suis tout rouge, mes joues me brûlent. Il sourit avant de prendre mon visage entre ses mains me rafraichissant aussitôt.

- T'as les mains froides

- Désolé.

-C'est pas grave... Julian?

- Oui?

- Joues pas avec moi s'il te plait...Ça me ferait vraiment mal...

- Tristan, je n'ai jamais joué avec personne, et c'est certainement pas avec toi que je vais commencer. J'ai réellement développé des sentiments amoureux pour toi...mais j'ai jamais rien tenté de peur que ça ne soit pas ton cas mais quand tu m'as embrassé...j'ai compris que c'était peut-être réciproque. J'ai cru comprendre qu'un garçon t'avais fait souffrir mais moi je suis pas comme lui et si tu me laisses une chance, j'aimerais bien te montrer que l'amour c'est aussi fait pour toi.

- Tu veux vraiment qu'on soit ensemble alors?

Il s'approche encore plus de moi, me lance " t'es dans les premiers de la classe mais long à percuter pourtant" et vient poser ses lèvres contre les miennes. Il me couvre de bisous exquis durant bien deux minutes avant de s'écarter et de me dire.

- C'est clair comme réponse?

- On ne peut plus clair...je peux encore te poser une question, y'a des trucs qui me tracasse...

- Tout ce que tu veux...

- Pourquoi moi?...je suis qu'un gamin pour toi et à côté de ton ex... Je fais pas vraiment le poids.

- Tu sais bien que tu es loin d'être un gamin.

- Eviter quelqu'un parce qu'on lui a volé un baiser...si ça c'est pas réagir comme un gosse.

- T'es pas immature juste parce que t'as fait ça, c'est humain et puis moi on pourrait me qualifier d'irresponsable parce que je veux être avec toi...Tu penses que c'est ce que je suis?

- Non évidemment.

- Tristan, quand je te regarde, je vois pas que t'as 17 ans et moi 22, je vois juste le mec avec qui j'ai envie d'être. On choisit pas la personne dont on tombe amoureux, j'aurais très bien pu tomber sous le charme d'un mec de mon âge comme d'un mec d'une quarantaine d'années. Mon cœur à décidé que c'était toi...et puis pour Troy... je l'ai connu au lycée. Tu sais le capitaine de l'équipe de baseball qui fait craquer tout le monde et bien c'était lui...le parfait cliché. A la fin notre scolarité lors de la grande fête alors que moi j'étais le second cliché celui qui est seul dans un coin parce que sa bande de potes est accompagné, il est venu me voir, il m'a dit que je lui plaisais et on a fini par être ensemble.

- C'est une belle histoire.

- Ouais cliché surtout, bref j'ai bossé dans un pub en tant que pianiste et lui n'ayant pas été repéré pour ses talents dans le sport, a été repéré par un mec qui travaillait dans une agence de mannequin. Puis après ma famille et moi, on a quitté l'Angleterre, j'avais 20 ans, je parlais français vu que notre mère est française. Ensuite, après tu connais, Troy avait des contrat sur paris, il m'a suivi, on s'est installé "ensemble", notre relation n'a pas fait long feu et on s'est quitté. En fin de compte c'est juste son physique qui m'avait plus a l'époque...

- Si jamais il revient dans ta vie...

- Alors je lui dirais la vérité, que je suis très amoureux d'un autre, encore plus beau que lui, plus sexy et tellement plus intéressant humainement, qui me regarde avec des yeux pleins d'amour et qui me rend plus heureux que lui ne l'a jamais fait.

- Arrête je vais encore rougir...tu sais la fois ou tu m'as raconté qu'il te trompait. Bien, à un moment donné tu m'as fait répéter quelque chose et bien sûr j'ai pas répéter ce que j'avais dit en vérité j'avais dit qu'il ne se rendait pas compte de la chance qu'il avait de t'avoir.

- Alors j'avais bien entendu la première fois.

- Bah pourquoi tu me l'a pas dit?

- J'étais troublé et je voulais pas que tu te sentes mal à l'aise. Tu n'as plus de question? Parce que j'ai très envie de t'embrasser.

- Moi encore plus répondais-je alors que je me hisse à nouveau sur la pointe des pieds pour l'embrasser.

Timidement après de multiples petits baisers tout en tendresse, j'effleure ses lèvres de ma langue. Immédiatement, il me laisse aller caresser la sienne et on se laisse aller tous les deux dans un langoureux baiser, jusqu'a que l'air nous manque.

- T'embrasse terriblement bien...me dit-il

- ...Toi aussi, répondais-je alors que je rouvre à peine les yeux.

- Je t'emmènerais bien faire un tour mais j'ai prêté ma voiture à ma famille, la leur est au garage. Je devais attendre sagement dans le salon qu'il me la ramène, c'est un peu con vu que j'habite a côté mais faut pas chercher.

- Euh, ils vont bientôt rentrer parce-que s'il nous trouve là, bien que je pense que Drew ne verrait pas vraiment d'inconvénient à notre relation...ce serait mieux que personne ne sache...je supporterais pas de te perdre si ça venait a se savoir au lycée.

- Je suis d'accord avec toi, on reste discret au maximum

Au même instant, on entend un bruit de moteur et des portes claquer.

- Merde ils sont là! Il est que 22h je n'avais pas prévu qu'ils rentrent si tôt.

- Panique pas je gère dis-je en attrapant le cahier d'anglais de mon meilleur ami sur son bureau.

Il descend à ma suite les escaliers alors qu'on tombe inévitablement sur Drew et ses parents.

- Tristan?

- Bonjour M et Mme McAlister. Salut, Drew j'étais passé te voir après avoir fini mon taf chez le père d'Ashley, je voulais t'emprunter ton cahier d'anglais pour recopier le cours que j'ai loupé en partie ce matin. Comme t'étais pas là, ton frère me l'a donné.

- Ah ok pas de problème, désolé le resto s'est décidé en dernière minute du coup j'ai oublié mon phone. Merci de lui avoir passé pour moi bouclette.

- De rien.

- Tiens Julian et merci encore de nous avoir laissé ta voiture, tu veux bien ramener le copain d'Andrew chez ses parents? dit son père en lui donnant ses clés.

- Oui, bien sûr.

- Je t'appelle dans le weekend lançais-je à mon meilleur ami.

- Ça marche a plus.

Je quitte la maison avec mon mec et on s'installe dans sa Seat. Il démarre et on prend la route vers ma maison.

- Bravo tu as bien sauvé la situation.

- Pour une fois que le fait de me retrouver chez la CPE me sert a quelque chose.

- En tous cas tu t'es calmé j'ai l'impression pour ce qui est des pitreries.

- Disons que mon esprit était ailleurs ces dernier temps...tu sais faire des conneries débiles, c'était une sorte d'échappatoire pour moi, j'oubliais que j'allais danser, ça me changeait les idées...puis t'a débarqué au lycée, et en l'espace de quelque jour t'a changé ma vie, je te remercierais jamais assez pour ça.

- J'ai pas besoin que tu me remercie, je veux juste ton bonheur et que tu sois heureux.

- Je le suis encore plus maintenant que je suis avec toi.

- Tu es libre demain?

- Eh bien jusqu'a que tu m'embrasses, j'avais l'intention de demander à ton frère de faire du BMX avec moi mais je peux facilement changer de programme.

- Ok alors si tu veux bien demain tu réserve ton après-midi, je viendrais te chercher, je te dirais où dans un sms mais pour ça faut que tu me débloque pour le voir.

- C'est déjà fait. Si j'ai bien compris tu me proposes un rancard?

- Parfaitement.

- C'est ok.

- Nous voilà devant arrivé devant chez toi.

- Comme tu veux que j'arrête de te dire merci, j'ai décidé de les remplacer par des bisous, ça te va? dis-je en l'attirant a moi pour l'embrasser.

- J'adore cette idée dit-il tout en répondant à mon baiser.

- Depuis le temps que j'avais envie de passer mes doigts dans tes cheveux bouclés.

- Ils m'ont valu pendant très longtemps le surnom de "poodle" ce qui signifie caniche...

- Moi j'adore tes boucles.

- Content qu'elles te plaisent parce que je peux rien faire pour changer ma chevelure.

- Je veux pas que tu changes quoi que ce soit tu me plais énormément.

- Toi aussi Tristan En parlant de surnom, Drew m'a raconté que vous surnommez les profs, la CPE, le directeur avec des noms en ix, vous le faites pour les pions aussi? J'en ai un moi?

- Je t'en ai donné un dès le premier jour, mais je l'ai dit qu'une fois car le lendemain, j'ai su que t'étais le grand-frère d'Andrew.

- Je peux savoir ce que c'était?

- j'ai dit mot pour mot dès que je t'ai aperçu " hum quel mec celui-là c'est bombatomix"...c'était spontané...

- Merci, ça fait plaisir. Blondinet a du faire une sacré tête.

- Quand j'y repense oui, il m'a dit de calmer mes ardeurs.

- Tu m'étonne, que son pote mate son frangin, ça a dû lui faire bizarre.

- C'est surtout qu'il est jaloux parce que je te trouve plus beau que lui.

- Oui ça doit être ça...ajoute-t-il en m'embrassant.

- Je veux pas y aller, je suis trop bien avec toi.

- Moi aussi mais ta mère risque de s'inquiéter. Allez vas-y, on se retrouve demain.

Je lui donne un dernier smack très appuyé avant de sortir de la voiture à contrecœur. Il ne démarre et s'en va qu'à l' instant où je ferme la porte d'entrée derrière moi. Je fonce dans ma chambre et une fois seul dans mon espace perso, je lâche un gros "YES" de joie à voix basse évidemment, même si j'ai littéralement envie d'hurler mon bonheur. Je saute en silence, je tourne en rond...un vrai hystérique...on pourrait me prendre pour un fou avec ce sourire de dix mètres de long sur le visage. Je dois avoir l'air d'un psychopathe mais je m'en fou, je suis trop heureux. Julian c'est mon mec, MON MEC.

Ptdr je me fais rire toute seule, je viens de me dire que j'aurais pu être méga-sadique et faire comprendre dans le prochain chapitre que tout ceci n'était qu'un fantasme de Tristan...jsui comme lui je deviens psychophate...XD. Rassurez vous je ne vais pas le faire ;) mais c'était intéressant comme idée, je la garderais peut-être pour une autre histoire ;)

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