Chapitre 27 ¤ Secret gardé trop longtemps ✔
¤ Quand l'amour est tout ce qu'il nous reste ¤
- Mesdames et Messieurs, j'ai l'honneur, et le plaisir, de vous annoncer que le 27ème gala de charité pour l'organisation de North Eagles débute officiellement. Dans quelques instants le gouverneur de l'État viendra faire son discours. Merci à tous de--
Tyson m'attrappe le poignet me force à avancer. Nous sommes enfin arrivés à l'hôtel où se déroule le gala. Tout est somptueux ici, je ne m'attendais pas à tout ça, je n'en reviens pas. Le sol est tapis de rouge, les murs sont ornés de dorures... On se croirait dans un château.
- Viens par là.
Nous marchons, où plutôt essayons d'avancer dans la foule de personnes. Les hommes sont tous en smoking, les femmes en robe de cocktail. Je crois que je suis la seule à en avoir une aussi longue. Mais ma robe est parfaite. Sûrement parce que c'est Tyson qui me l'a offerte.
Une femme sûrement âgée de la soixantaine pousse un petit cri quand nous passons devant elle, ma robe balayant le sol. J'entends deux autres femmes pousser des exclamations admiratives.
- "Personne ne va nous remarquer" tu disais, murmurais-je discrètement à Tyson.
- Je pensais pas que tu allais être aussi canon.
Je pouffe tandis que nous trouvons enfin une place où nous pouvons discuter tranquillement.
- Ok, alors, commence Tyson en s'éclairant la gorge. Histoire que tu saches un minimum sur ce fichu gala, au cas où quelqu'un te poserait la question, North Eagles est une fondation qui construit des abris dans le nord de l'état un truc comme ça. J'ai jamais trop compris.
- Hum, hum.
- Mais comme je te l'ai déjà dit, je serais toujours à tes côtés, aucun soucis à te faire.
C'est dans ses moments que j'ai envie de l'embrasser, de le prendre dans mes bras. De passer mes nuits dans ses bras, comme l'autre soir à l'hôpital. De le voir sourire toute la journée tandis qu'il m'emmène toujours dans des aventures impossibles.
- Monsieur Lewis ! Nous croyons que vous ne viendrez jamais, s'exclame un homme aux cheveux grisonnant.
Il a réussi à me descendre de mon petit nuage en un temps record celui là.
- Appellez-moi Tyson, répond ce dernier en lui tendant la main et en lui adressant un sourire rayonnant.
- Très bien, dans ce cas, Tyson... Oh, je vois que vous êtes en très bonne compagnie, désolé de vous avoir interrompus, répond le vieil homme en se rendant finalement compte de ma présence.
- Ce n'est rien, lui assurais-je.
- Bref, dit-il en balayant l'air de sa main. Votre père passe dans quelques minutes et nous aimerions que vous disiez un mot avec lui. Quelque chose comme quoi ces abris vont aider des familles en difficultés, qu'après le drame de la perte de votre mère votre père est tout ce qu'il y a de plus important...
Immédiatement le sourire de Tyson disparait, je vois sa mâchoire se contracter et il se met à serrer les poings, même si il essaie de le cacher.
- C'est vraiment nécessaire, crache-t-il.
- Absolument ! Venez suivez moi, répond le vieil homme en l'attrappant par l'épaule.
Tyson me jette un regard l'air de dire "Désolé" puis ils s'éloignent tout les deux. Me laissant seule. Dans un endroit où je ne connais personne.
Je n'ai pas eu le temps de prendre mon téléphone alors je me met à la recherche du buffet. Pendant que je lutte pour me frayer un passage dans cette marée humaine un serveur apparaît sur ma droite. Je m'écrie :
- Oh mon Dieu !
- Désolé de vous avoir surprise Mademoiselle.
Pour la deuxième fois en 5 minutes je me met à répéter :
- Ce n'est rien.
- Vous souhaitez du champagne ?
Je ne suis pas majeur, donc techniquement je n'ai pas le droit d'en boire. Mais bon, après tout ? Ce n'est pas comme si j'avais autre chose à faire.
- D'accord, lâchais-je après quelques secondes d'hésitations.
Le serveur me tend une coupe avant de s'éclipser aussi vite qu'il est arrivé.
J'arrive enfin près du buffet où sont déposés des dizaines de petits fours. J'en attrappe un au saumon, il est délicieux. Puis je me met à contempler les personnes présentes dans la salle, mon verre à la main.
J'ai toujours trouvé que les femmes avec une coupe de champagne à la main dégageait un aura d'élégance absolu. J'essaie de positionner mon bras de façon à faire comme dans les magazines quand quelqu'un m'interpelle :
- Courtney ?
Je me retourne et découvre ma mère derrière la table. Elle la contourne et se plante devant moi :
- Qu'est ce que tu fais ici ?
Oups...
- Et bien...
Je bois une gorgée de champagne afin de gagner du temps pour trouver une excuse valable quand ma mère répète :
- Qu'est ce que tu fais ici alors que tu as lycée demain ? Et d'où sort cette robe ? Elle est magnifique mais j'aimerais bien savoir Courtney Marie Douglas, dit ma mère sévèrement. Et pose cette coupe de champagne !
Je déglutit avant de prendre la parole. Dès que ma mère utilise mon nom complet je sais que je suis mal partie pour me sortir de la situation. Une idée me vient en tête.
- Mais maman, que fais-tu ici toi ? Je te croyais à un dîner pour le travail de Matthew.
Si j'ai appris une chose de toutes les fois où je me suis faite punie car je sortais en cachette, c'est que la meilleure façon d'échapper à une question est d'en poser une autre.
- J'y suis. Tu te souviens du stage de 3 semaines en Floride cet été ?
- Oui. Vous êtes partis car Matthew avait un bon contrat avec quelqu'un d'important.
Soudain toutes les lumières s'éteignent et une voix annonce dans le micro :
- Je vous présente Matthew Perry, Monsieur le gouverneur et son fils !
Ma tête pivote vers la scène où je découvre mon beau-père qui serre la main du gouverneur. Tyson, à coté a les mains dans les poches de son smoking. Il n'a clairement pas l'air ravi d'être là et je le comprends.
Personne devrait l'obliger à faire un discours sur l'importance de la famille alors qu'il a perdu sa mère et qu'il entretient une quasi-haine avec son père.
Mon regard se tourne maintenant vers mon beau-père qui montre son plus beau sourire aux photographes. C'est donc le père de Tyson avec qui Matthew va travailler.
Maintenant que j'y pense tout me semble logique ! Quand Matthew disait qu'il travaillerait avec une personnalité importante si il acceptait de faire son stage en Floride je n'y aurais jamais cru. Quand il parlait de célébrité de Los Angeles je croyais qu'il parlait d'une actrice, d'un chanteur.
Je n'aurais jamais pensé au père de Tyson.
- Bonsoir à tous, commence Matthew. J'ai eu l'honneur et la très grande opportunité de travailler avec le gouverneur de Californie, Monsieur Lewis ! Grâce aux fonds récoltés nous allons enfin pouvoir aider de nombreuses familles en détresse afin de leur procurer tous les besoins vitaux tels que un toit, de l'alimentation, des aides médicales si besoin.
- Et oui, reprend le gouverneur. Car la famille est la chose la plus importante. C'est le premier cadeau que nous fait la vie et --
Le bruit du micro déraille car Tyson vient de l'arracher des mains de son père.
- Hum... Bonsoir à tous. Moi aussi j'aimerais dire quelques mots. À propos de la famille, déclare Tyson en appuyant bien sur chaque syllabe. Ne vous inquiétez pas, cela ne va pas trop durer longtemps. N'est-ce-pas papa ?
Mais qu'est ce qui fout ?
Tyson lance un regard noir à son père tandis que lui, fait semblant de rire avec son sourire hypocrite en plein milieu du visage.
- Car oui, comme l'a très bien dit mon père, la famille est ce que nous avons de plus précieux au monde. Tellement que quand un de nos membres les plus proches, notre plus grand repère disparaît et qu'il nous reste qu'une seule personne sur qui compter et que elle aussi, nous laisse tomber, on se dit que effectivement, la famille est la chose la plus importante.
Je commence à me rendre compte où Tyson veut en venir. Et je ne crois pas que en parler devant une foule de journaliste et de personnes importantes soit l'idée du siècle. Visiblement son père doit penser la même chose que moi car il ne fait même plus l'effort de sourire.
- Car oui. Ce que je viens dire m'est arrivé. Et cela continue, jours après jours. Vous n'êtes sûrement pas au courant car derrière les paillettes des relations publiques, des communiqués de presse que mon père vous fait parvenir, ce que vous pouvez croire est faux. Un bon nombre d'entre vous pense que mon père et moi formons une famille parfaite.
Dans la salle de nombreuses personnes acquiescent mais Tyson est lancé, il ne peut plus s'arrêter. Il s'est contenu trop longtemps, il doit dire ce qu'il doit dire. Il a raison de le faire.
- Mais toutes ces choses sont fausses. Aussi fausses que vous et votre gala pourri. Vous avez réellement besoin de faire un banquet pour vous persuader que vous avez fait une bonne action ? Vous avez peut-être besoin de reconnaissance non ?
Sans m'en empêcher je m'approche de la scène où est Tyson. Son père lui dit :
- Arrêtes ça tout de suite, puis il se tourne vers le public. Veuillez m'excuser, mon fils ne sait plus ce qu'il dit.
Tyson se dégage de sa poigne et se met à crier :
- Et toi papa hein ?! Est ce que tu savait ce que tu me racontait quand tu m'a dit que c'était à cause de moi si maman est morte. Que c'était de ma faute, alors que j'étais encore qu'un gamin !
Je vois la panique dans le regard dans son père mais j'aperçois aussi de la colère et de la honte. Il n'a pas honte de ce qu'il a pu dire à Tyson. Il a seulement peur que tout le monde découvre que le gouverneur n'est autre qu'un homme sans coeur.
- Tyson, je t'interdit de-
- Tu m'interdit de quoi bordel ! Tu es jamais au courant de ce que je fais, de ce que j'aime. Les seuls moments où tu m'accorde un petit moment de ton attention sont quand je montre ton vrai visage. Tu n'entretient plus aucun lien avec moi, je n'ai jamais pu faire quoi que ce soit pour t'en empêcher car à chaque fois que je voulais changer les choses tu me repoussait.
- Tyson tu veux vraiment me forcer à appeller la sécurité, dit son père furieux.
Je n'en reviens pas, c'est impossible qu'il ai prononcé ses mots. Après tout ce que Tyson vient de lui dire il ne peut pas le mettre à la porte en appelant la sécurité !
- Et bien va-s'y Papa, fais toi plaisir !
Tyson descend les quelques marches de la scène et s'approche de moi.
- Viens on se casse, lâche-t-il en me prenant par la main.
Je le suis jusqu'à sa voiture. J'ai à peine le temps d'attacher ma ceinture qu'il démarre la voiture. Il conduit sur l'autoroute encore et encore. Je crois que nous nous dirigeons vers Santa Monica, je ne suis pas sûre car je suis bien trop occupée à le regarder.
Il ne dit pas un mot, sa mâchoire est toujours contractée, les jointures de ses doigts blanchies à force de serrer le volant aussi fort.
Arrivée à Santa Monica, Tyson gare la voiture sur une place de parking sur le bord de la route. En face nous voyons la Marina où le mâts de bateaux tanguent doucement. La nuit est maintenant tombée, il fait noir.
Je me tourne vers Tyson. Il pousse un long soupir et laisse tomber sa tête sur le volant. Je ne sais pas quoi lui dire mais je pense que le silence lui fait du bien, ou du moins je l'espère.
Il relève la tête et me regarde dans les yeux.
- Tu dois me prendre pour un crétin, j'aurais jamais dû faire ça en public. Ça va être dans tous les journaux demain.
- Non, tu as fait ce qu'il fallait que tu fasses.
Il ne répond rien pendant de longues secondes. Soudain je l'attrape dans mes bras tandis qu'il enfouit sa tête dans ma nuque. Je peux sentir son parfum, son souffle sur ma peau.
Nous n'avons jamais vécu ce genre de moments. Ces moments où il arrive à me faire confiance en laissant ses craintes et tous ses doutes s'envoler.
Nos respirations se synchronisent et finalement au bout de quelques minutes il relève la tête.
- Merci, murmure-t-il. Tous mes amis s'efforcent de se montrer compréhensifs avec moi mais tu es bien la seule qui est là dans les bons moments comme dans ceux où j'ai vraiment besoin de toi. Comme quoi, entre ce que l'on dit et ce que l'on fait, il y a toujours une part qui reste dans l'ombre. Alors j'ai peut être perdu mon père, mon seul repère après la mort de ma mère mais j'ai gagné bien plus que ça.
Soudain ma respiration se bloque tandis que Tyson approche son visage du mien. Je ne contrôle plus rien, je suis figée. Son front touche le mien, nos bouches ne sont plus qu'à quelques centimètres. Je sens son souffle sur mon visage, j'aimerais que cet instant dure à jamais.
Je décide de fermer les yeux quand Tyson plaque ses lèvres sur les miennes et soudain c'est comme si je revenais moi-même. Le sang brûle dans mes veines tandis qu'il m'embrasse avec fougue comme si ce premier baiser était notre dernier.
L'amour me consumme sur place, je n'ai jamais ressenti ce sentiment si fort avant aujourd'hui. Je sens Tyson passer au dessus du siège et s'assoit sur mes genoux. Mes mains remontent jusque dans ses cheveux.
Je n'ai jamais réussi à l'expliquer avant mais Tyson avait raison. Quand je suis avec lui, tout est différent. Je ne suis plus la même. Je me libère de toutes les choses qui m'empêchent d'avancer.
C'est pour cela qu'on s'aide mutuellement en s'aimant. Et c'est pour cela que notre baiser à un goût de promesses perdues et d'espoirs.
Quand il recule enfin je suis essoufflée. Et déçue. J'aurais aimé que ce moment dure longtemps.
Quand je lève les yeux vers lui il a les joues rougies et il se mord sa lèvre avec ses dents. C'est trop mignon.
Je ne sais pas quoi dire. C'est le silence dans la voiture, on entend seulement les pulsations d'un bar au loin.
Tyson retourne sur son siège et démarre la voiture.
- Je te ramène chez toi ?
- Hum, lachais-je en hochant la tête.
Nous reprenons la direction de l'autoroute direction Los Angeles West, le quartier de Westwood.
J'observe les lumières des lampadaires éclairer vivement l'abitacle de la voiture silencieux.
Tyson Lewis m'a embrassé.
¤¤¤
- On y est, déclare Tyson en garant son Audi en face de chez moi.
- Merci pour cette soirée. Merci pour tout, ajoutais-je.
- C'est normal, dit-il en haussant les épaules.
- Tu ne veux pas dormir à la maison ce soir ? Si tu n'a pas envie de voir ton père...
- Non, t'en fais pas. Il faudra bien qu'on s'affronte un jour. De toutes façons il part pour Sacramento demain matin.
- D'accord. On se voit demain alors ? En cours.
- On se voit demain.
Je lui lance un sourire avant d'ouvrir la portière pour sortir mais il m'attrappe le bras.
- Attends.
Je me retourne et aperçois des larmes qui perlent au coin de son oeil.
Je me rasseois immédiatement et me jette dans ses bras.
Je l'enlace et pose mon menton sur sa tête. Je suis chamboulée, je n'ai jamais vu un garçon pleurer. Je pensais encore moins que Tyson pouvait pleurer devant quelqu'un.
Ce qui prouve encore que notre confiance est solide et prend une très grande place dans notre relation.
Je me recule et lève sa tête où une larme dévale sa joue.
- Désolé, je pense que... Non en fait je sais pas du tout.
- C'est normal Tyson, chuchotais-je en posant mes mains sur son visage. Après tout ce qui t'es arrivé c'est normal que tu ai envie d'extérioriser. Tu t'es retenu trop longtemps.
Il m'embrasse sur la joue et ajoute :
- Bonne nuit Courtney. Et c'est plutôt à moi de te dire merci.
- Bonne nuit Tyson.
Je sors dehors où la pluie est de retour. Je me précipite à l'intérieur de chez moi et découvre la maison comme je l'ai laissé en partant.
La boîte noire de la robe traîne encore sur la table et le ruban est tombé par terre. La télé est encore en marche et les lumières sont allumées dans le salon.
Je ne me souviens pas les avoir laissé comme ça en partant.
- Shelby, criais-je.
Elle doit sûrement être réveillée.
- Oui, on est là.
Comment ça, on ? Je m'approche du canapé et découvre Shelby avec une fille à la coloration douteuse. Ses cheveux sont un mélange de châtain roux. Son coiffeur n'a pas l'air très talentueux.
- Oh Courtney, tu es de retour ! Tu disparaît souvent la nuit maintenant, dit ma demi-soeur d'un air faussement gentils.
- J'étais avec les parents. Et toi tu...
- Oh ! Bien sûr, j'ai oublié les présentations. Courtney je te présente Lexy. Elle est dans ma classe et franchement, elle n'est pas une garce contrairement à ce que tes amies et toi disent. Et Lexy voici ma demi-soeur, Courtney.
C'est une blague. Dites-moi que je rêve ! Comment Shelby peut-elle inviter cette peste de Lexy après tout ce qu'elle a fait.
Comment peut-elle l'inviter chez nous ! Je m'énerve :
- Shelby, les parents vont bientôt arriver. À ta place je ferais le ménage avant leur retour, ajoutais-je à l'intention de Lexy pour bien lui montrer de déguerpir.
Mais celle-ci reste plantée sur le canapé, elle ne bouge pas d'un centimètre, au contraire elle me fixe de ses yeux noisettes bien trop maquillés.
- Je vais me coucher.
Shelby recommence à parler avec Lexy, elles éclatent de rire et au moment où j'allais poser un pied sur l'escalier j'entends la voix de Lexy m'interpeller.
- Oui, dis-je avec un sourire hypocrite même si intérieurement je veux lui faire bouffer ses cheveux.
- Jolie robe, dit-elle avant de se rasseoir sur le canapé au côté de Shelby qui cache un fou rire.
Si Shelby est assez crédule pour se faire embobiner par cette peste, que cela tienne. Mais je ne le suis pas. Et je ne compte pas en rester là.
¤ Hello Guys ! ¤
Ça c'est ma tête quand je vois que Courtney et Tyson se sont embrassés 🎉 (J'adore Brooke Davis, j'étais obligée 😂)
Plus sérieusement, j'espère que ce chapitre vous a plu. J'ai eu différentes complications à cause du beug gigantesque de Wattpad (allez voir sur mon mur si vous êtes pas au courant, je l'explique).
J'ai donc du réécriture la fin de ce chapitre et j'espère que vous étiez pas prêts !!!
¤ Dites moi ce que vous en penser du baiser "Tyney". On va faire un mélange de Tyson/Courtney ça sera plus simple 😂
¤ Et de votre avis sur Lexy.
N'oubliez surtout pas de voter ça me fait très plaisir ! [VOUS POUVEZ VOTER MÊME SI VOUS ÊTES SANS CONNECTION, LE VOTE SERA QUAND MÊME PRIS EN COMPTE] ☆
Gros bisouuus ❤
PS : Je prépare un nouveau projet dont j'ai trop hâte de vous en parler 😍
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