chapitre 53


Voilà un nouveau chapitre avec la deuxième apparition du ciel-télé !

Bon, j'espère que sa vous plait toujours au moins un peu^^

En tout cas, merci d'être encore là à me lire !

Rodolphus Lestrange flânait sur le chemin de traverse, cherchant de quoi occuper ses longues journées sans intérêt, loin des yeux noirs de Tom Jedusor, lorsqu'il vit Harry Potter sur un balai avec Draco Malfoy. Un nimbus 2000 qui plus est.

N'ayant rien d'autre à faire, il s'en approcha et les observa se poser dans la rue. Une voix qu'il reconnu aisément s'éleva alors :

-Harry Potter, rends-moi mon fils immédiatement !

Les deux enfants se figèrent et les passants s'arrêtèrent pour se tourner vers la scène.

Lestrange, muet par un étrange instinct, activa le sort qui le reliait aux deux premières années de griffondor. Le ciel se changea alors, faisant défiler sur les nuages, les magasins et la rue du chemin de traverse.

Draco recula d'un pas, le regard effrayé, et le ciel fit un zoom sur ses deux orbes argentés, avant que le plan ne montre Harry se dressant devant lui, le regard dur.

-il veut pas rentrer chez vous !
-Potter, fit Lucius Malfoy d'une voix froide en caressant sa canne lentement. Comment osez vous...
-vous devriez partir, monsieur, fit Harry en le regardant avec un sérieux inhabituel.

Lucius plissa les yeux, et siffla :

-si mon fils revient sur le champ, il ne vous arrivera rien de fâcheux.
-si vous vous excusez pas tout de suite, je vais devoir vous attaquer !

.

La voix d'Harry avait retenti dans le monde entier, et déjà les têtes se levaient dans le ciel pour observer ce nouveau spectacle. Ils étaient de retour ! Depuis le combat contre le mage noir, ils n'étaient pas réapparus. Mais cette fois, il n'y avait que l'enfant, Harry Potter, protégeant un jeune blond d'un adulte aux airs aristocrates.

-Jedusor ! cria soudain Franck Londubat tandis que Dean et Seamus laissait échapper un petit hoquet en sentant leur magie se faire aspirer par Lestrange tandis qu'un sentiment glacial les englobait. Il y a Harry qui est dans le ciel !
-Il revient enfin ?
-non, il est...

.

"Si vous vous excusez pas tout de suite auprès de votre fils, je vais devoir vous attaquer !"

Tom se précipita à la fenêtre et observa le ciel où se déroulait à nouveau une scène réelle.

-c'est le chemin de traverse, fit Sirius avec un sérieux qui ne lui était pas habituel. Et l'homme, c'est Lucius Malfoy, mon oncle. Si vous voulez mon avis, soit Harry se découvre des supers pouvoirs supers puissants, soit il va être battu à plate couture !

Andromeda grimpa sur le dos de Sirius pour pouvoir regarder elle aussi. Elle lâcha alors avec désinvolture.

-Il n'a aucune chance, Harry va l'écraser !
-comment tu parles, cousine !

.

Lucius tourna alors vivement le pomo de sa canne et en sortit sa baguette. Mais Harry Potter fut plus rapide, et sa baguette était déjà dressée devant lui, menaçant le sang pur.

-sale petit inconscient ! Je vais te tuer !
-expeliarmus !

La baguette fut arrachée des mains de Lucius mais Potter la laissa tomber au sol sans l'attirer vers lui.

Lestrange laissa échapper un sifflement admiratif en voyant son habilitée, mais déjà le petit brun réattaquait d'un stupefix que Lucius évita de justesse, avant de lancer un sortilège de magie sans baguette :

.

-c'est de la magie noir ! s'exclama Olivender et Sirius d'une même voix en se penchant un peu plus par la fenêtre, tout comme Tom qui avait les traits tirés d'angoisse.
-pas la peine de flipper, murmura Molly pendant que Peter hochait la tête. Draco s'y connait bien là dedans.

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-protego ! Hurla Draco à l'oreille d'Harry qui sursauta tandis que le sort du blond les protégeait.

Lucius Malfoy plissa les yeux mais Harry ne lui laissa pas le temps d'insulter son fils. Le griffondor ferma les yeux très forts et il entendit la voix de Dracula lui chuchoter un sort. Il ouvrit les yeux, déterminé, et énonça d'une voix sérieuse :

-Calcifer !

Aussitôt, une flèche rouge comme le feu fut éjectée de sa baguette. La flèche de flamme rentra en collision avec Lucius Malfoy qui fut éjecté au loin.

Le ciel suivit son envol jusqu'au choc contre les vitres de Fleury et Bott, mais les vitrines tinrent bon, surement grâce à un sort de protection. Le corps tomba lourdement au sol.

-mince, c'est vachement fort, ce sort ! s'exclama Harry avec surprise. J'espère que ton père...
-ça ira pour lui, Harry.

Draco avait murmuré en baissant la tête. Harry remarqua qu'il tremblait.

- allons-nous-en.

Ils étaient en train de monter sur le ballai quand la voix de la mère de Draco retentit.

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Narcissa Malfoy apparut alors dans le ciel, et l'image montra tout d'abord son visage lisse et impénétrable, avant de l'englober entièrement, montrant une démarche souple et ferme, son corps enveloppé dans une magnifique robe blanche veinée de vert pomme.

Harry Potter se dressa devant le serpentard et leva à nouveau sa baguette devant lui.

- calme-toi, jeune griffondor. Je ne suis pas là pour te combattre.

Lestrange était soufflé, pour le coup !

Potter échangea un regard surpris avec Draco, et la sang pur continua, une fois à quelques mètres des deux premiers années.

-Lucius a choisi son camp, en temps que femme je devrais me soumettre à son jugement. Mais avant d'être Malfoy je suis une Black, et je choisis moi même mes alliés.

Une sang pure se dressant contre son mari ? On aura tout vu !

-donc vous voulez pas essayer de me tuer ?
-quelle idée ! s'exclama la blonde en souriant. Je suis du côté de mon fils avant tout !
-maman...
-monsieur Potter, fit-elle d'une voix solennelle, veuillez accepter mon aide pour la guerre qui se prépare.

Elle se pencha alors et s'inclina devant Potter, rouge comme une tomate, qui serrait son ballai contre lui tandis que Draco avait la bouche ouverte et les yeux ronds.

Lestrange décida qu'il était temps, et allait arrêter le sort, entendant presque le soupir de soulagement de deux griffondors de sa connaissance, quand soudain, une autre blonde entra dans son champ de vision.

Là, il était vraiment scotché !

Fleur Delacour, ambassadrice de France, rejoignit Narcissa Malfoy et déclara avec un joli accent :

-Arry Potter, au nom du gouvernement français, je viens vous annoncer notre place à vos côtés pour cette guerre.

Là, il fallait vraiment couper le sort, il devait allait se reposer. Il avait surement une photo des yeux de Tom Jedusor quelque part dans sa chambre...

.

-la guerre, quelle guerre ? De quoi...
-vous êtes un enfant très innocent et pur, monsieur Potter, je suis ravi que mon fils vous trouve de l'amitié...
-ne m'appelez pas monsieur Potter ! s'exclama à nouveau Harry avec gène.
-et puis il est pas innocent et pur ! Rajouta Draco.
-pas plus que toi... grogna Harry.
-qu'est-ce que tu dis ? fit Draco d'une voix doucement mielleuse.
-va savoir, chuchota Harry avec un petit rire.

Fleur Delacour sourit devant l'échange des deux enfants et attendit qu'ils se rappellent de leur présence (ainsi que celle de tous les clients du chemin de traverse), ce qu'ils firent quelques instants plus tard.

-vous êtes la petite sœur de Gabi ?

Gabi ? Il appelait la présidente magique de la France par un surnom ?

-hum, non, sa grande sœur.
-génial ! Vous voudriez bien venir pour le premier de l'an à la maison ? Gabi est invitée aussi.
-on fête la nouvelle année avec ta présidente ? S'étonna Draco
-oui, je te l'avais pas dit ? demanda Harry avec surprise.
-non, mais c'est cool, on va pouvoir enfin la rencontrer ! Depuis le temps que Dean et Seamus nous embête pour pouvoir l'interroger...
-hum hum, fit Narcissa avec impatience.

Les deux se tournèrent vers elle et sourirent.

-vous inquiétez pas, madame Malfoy, vous êtes invitée vous aussi !
-ce n'est pas...
-Tom il va encore bouder quand il va voir le monde...
-mais non, il va être content, j'en suis sûr !

Narcissa soupira.

Quand la sirène des médicomages retentit, les deux premières années échangèrent un regard, avant qu'un sourire malicieux vienne se placer sur leur visage.

-bon, nous on y va ! s'exclama Draco.
-donnez nous des nouvelles de votre mari, madame Malfoy ! fit Harry en grimpant sur son ballai.
-et puis oubliez pas de prendre des oreillers madame Delacour, on en a plus beaucoup ! Rajouta Draco en montant derrière Harry.
-à dans six jours ! S'exclamèrent-ils ensemble avant de décoller rapidement.

Les deux femmes s'échangèrent un regard, le chemin de traverse était encore figé de stupeur depuis le début du combat.

-voulez vous venir prendre un thé à l'ambassade ? proposa Fleur avec un sourire charmant.
-bien volontiers, miss Delacour.
-alors allons-y.

.

Une fois que Fleur et Narcissa, qui lui avait attrapé le bras, eurent transplaner, la rue commerciale sembla soudain sortir de sa torpeur, et un brouhaha s'éleva, commentant avec enthousiasme la scène qui venait de se dérouler devant eux.

Lucius fut conduit à Sainte Mangouste où on l'amena dans la section pour blessures causées par des sortilèges puissants. Les aurores préparaient déjà la sanction qu'il aurait pour avoir utilisé de la magie noire.

Olivender finissait de préparer le thé lorsque Alice ouvrit la fenêtre, laissant Harry et Draco entrer.

-salut, on est de retour ! Madame Malfoy, Gabi et sa sœur viennent pour le nouvel an !
-vous avez fini de faire le déjeuner, on a vachement faim !

Les premières années éclatèrent de rire et se mirent à table, sous l'œil exaspéré des septièmes années (oui, même de Sirius).

Alice leur fit un gentil sourire. Elle avait changé de tee-shirt mais n'avait toujours pas enfilé de pantalon ou de jupe. Draco grimpa avec naturel sur ses genoux tandis que Peter s'installait sur ceux d'Harry.

Ils commencèrent tous à manger comme si de rien n'était, mais Tom n'en croyait pas ses yeux, pas plus que Sirius et vu l'air ébahi de Franck (il était atrocement jaloux de Draco).

Ils ne venaient pas de faire un duel, à l'instant ?

Ils ne pouvaient pas être traumatisés un peu ? Au moins faire semblant ?

Mais qu'est-ce que c'est que cette génération...

.

Severus caressa distraitement le cadre photo qu'il avait entre les mains avant de le reposer sur sa table de nuit. Il soupira profondément, les yeux troubles.

Il n'avait toujours pas fait son deuil...

Cela faisait des années pourtant, et il ne s'était finalement pas passé grand chose avant...

Juste un amour platonique, des regards et quelques étreintes chastes.

Ils n'avaient fait l'amour qu'une seule et unique fois. Il pouvait très bien reprendre sa vie là où il l'avait laissé quand... Enfin, la reprendre.

Il frissonna soudain et jura contre ce trop grand manoir plein de courant d'air, avant de remarquer sa fenêtre ouverte.

Il haussa un sourcil, se rappelant pourtant de l'avoir fermée après le spectacle de Harry Potter.

Il se leva, referma le battant de la fenêtre et plaça son front contre la vitre, et écarquilla soudain les yeux.

Impossible !

.

Le prince !

C'était le prince magique, là haut dans le ciel !

La jeune fille à la peau pâle se débattit inutilement contre ses liens, mais elle ne fit que s'abimer les poignets un peu plus.

Le ciel était redevenu comme avant, mais elle savait ce qu'elle avait vu !

Elle frappa le mur de son pied nu, et baissa la tête, vaincue. Malgré les quelques forces retrouvées, elle était encore trop faible pour se débattre.

Il fallait que le prince vienne la libérer, elle ne tiendra pas éternellement ici...

Big merci à Vinc' qui corrige encore mes textes malgrès ma stupidité débordante (ou à cause, allez savoir... u_u)

Sekai : à mon avis à cause, mais ce n'est que mon avis ! Il est pas beaucoup plus intelligent que toi.

Mais tait toi ! Va t'occuper de Venin au lieu de m'embêter !

T'as même pas parlé des modifications du ballai dans ce chapitre ! Et Luna, elle fait quoi maintenant ? Je suis sûre que t'as oublié !

Mais même pas vrai en plus ! Walala omment t'es trop nulle ! En plus tu...

En plus je quoi ?

Hum... héhé, figures toi que tu ne me fait vaiment pas du tout le moindre du monde peur !

Vraiment ?

Exactement !

Et maintenant... ?

Maintenant (rabaisse ce couteau tu sais pas t'en servir) moi je dis retourne t'occuper de Ron, il t'attend dans Venin !

hum...

Bon, je tennais à te dire que ton regard noir ne me fait absolument pas peur, mais je vais quand même arrêter de...

...

On n'abime pas son hote quand on est une deuxième personnalitée polie et mesurée qui... HIII !

*viox caverneuse* tu oublis que je suis l'incarnation de la démesure et de la violence passionnelle !

Sa veut dire que tu m'aimes bien ?

...

Tu... tu rougis ?

La ferme idiote !

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