chapitre 47


Ce chapitre est tout aussi décisif que la bataille contre Grindelwald !

« tu as fait ce qu'il fallait, petit, nous sommes tous fiers de toi pour ce combat.

Harry ouvrit les yeux, il était dans le brouillard, mais la fille en noir était là. Son visage toujours dissimulé derrière son voile et son corps caché jusqu'à ses mains gantées de dentelle.

« Ton pouvoir a beaucoup évolué durant ton combat contre le mage noir. À présent tu es assez puissant pour affronter n'importe qui.

Harry s'approcha de la femme, elle continua :

« il faut à présent que tu apprennes de nouveaux sorts, demande à ton professeur de sortilèges de...
-qui es-tu ?

La fille en noir lui sourit, pas rancunière pour deux sous de s'être fait interrompre.

« je ne sais pas. Je régis juste tes vies. C'est tout ce que je sais au moment où je dors...
-tu dors ?
« oui, je sais que tout ceci est un rêve. Quand on dort tous les deux en même temps, on se retrouve ensemble dans ce rêve. Je m'endors et je récupère tes souvenirs, et je dois te conseiller.
-tu sais même pas ton nom ?
« je le sais peut-être quand je suis réveillée, je suis pas sûre.
-tu as quel âge ?
« je suis plus vieille que toi, je sais pas exactement.
-et je peux t'appeler comment ?
« continue de m'appeler la femme en noir, je ne veux pas avoir un nouveau nom.
-d'accord.

La femme en noir hocha la tête dans sa direction, puis tendit les bras vers lui mais le rêve se dissipa à nouveau avant qu'il ne puisse s'approcher. »

Harry ouvrit les yeux, il était dans le dortoir des griffondors de première année, avec Peter serré dans ses bras.

Il bailla et se cala un peu mieux.

Contre sa poitrine, il sentait Peter sucer son pouce. Il savait que même si Peter avait onze ans, il le faisait encore, mais Harry ne disait rien, après tout, lui l'avait bien sucé jusque... jusqu'à la mort de son oncle et de sa tante...

Il raffermit sa prise contre le petit corps, et dans son sommeil Peter s'approcha un peu plus de lui. Il serra ses bras entre leurs deux torses et emmêla leurs jambes.

Harry ferma à nouveau les yeux, bercé par la respiration de Peter et la chaleur du corps contre le sien, complétement différente de celle de Tom, mais pas moins agréable... juste différente !

Il allait se rendormir quand son ventre gargouilla.

Mais il était si bien, blotti sous la couette avec Peter dans ses bras, qu'il se refusa de bouger, et se contenta de se pelotonner contre son ami en se rendormant doucement...

Une heure plus tard, les réveils du dortoir sonnèrent : c'était le matin, et ils avaient cours !

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Tom s'étira longuement, il avait dormi avec Sirius cette nuit et ne s'était pas laissé dominer, cette fois (non, une fois c'est suffisant ! L'expérience était intéressante mais pas assez pour recommencer, il faut croire !).

-allez, debout griffy ! Le déjeuner va être servi !

Étalé sur le lit, Sirius grogna sans se réveiller.

Bien sûr, Tom aurait pu le réveiller en douceur en l'embrassant, ou en faisant autre chose... Il aurait pu aussi simplement le pousser pour qu'il tombe du lit.

-Black, c'est le matin.
-gromf... marmonna Sirius.

Bon, il l'aurait prévenu au moins !

Tom renfila un caleçon et le reste des habits qu'il avait conjuré dans la salle sur demande, et sortit tranquillement avec un sourire vengeur aux lèvres.

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Harry rejoignit Tom à sa table et s'installa à ses côtés sous les regards insistants de la grande salle.

Intérieurement, Tom jubilait : cette nouvelle célébrité allait grandement l'aider dans sa montée au pouvoir. Mais il n'en laissait rien paraître, se contentant de manger tranquillement en parlant avec son petit ange préféré.

Celui-ci n'avait même pas remarqué les regards, et s'occupait à décrire avec ardeur le dernier rêve qu'il avait fait cette nuit.

-Et tu vois, c'était comme un oiseau, du genre pigeon géant mais en plus beau, comme un peu un aigle, tu vois ? Mais au lieu d'avoir deux pattes que ça fait pas beau, il en avait quatre, comme un cheval, avec même la queue en plus ! Et je pouvais monter sur son dos, devant les ailes, et il pouvait me faire voler après !

Il écarta soudain les bras, manquant d'égorger Rosier avec sa fourchette, et continua avec un regard déterminé :

-et alors on a survolé la tour d'astronomie, on était audessus ! Pourtant elle est vachement grande, la tour d'astronomie ! Et il a fait un piqué vers le lac, et il le frôlait du bout des pattes, ça faisait des éclaboussures mais tellement qu'on allait vite on recevait même pas d'eau sur nous ! Moi je m'accrochais à ses plumes, et je sentais le vent contre moi !

Il continua ainsi pendant tout le petit déjeuner, renversant trois fois le pichet de jus de citrouille et cinq fois l'assiette de Tom.

À la fin de son récit palpitant et aventurier, la porte de la grande salle s'ouvrit alors sur un Sirius Black essoufflé et débraillé, à peine coiffé et l'air encore endormi. Ce dernier jeta un regard noir à la table des serpentards et Tom lui fit un sourire narquois.

Mais de toute manière, Sirius Black était toujours aussi sexy, et le fait qu'il arrive avec l'allure de quelqu'un qui a pris son pied toute la nuit ne nuisait pas, mais alors pas du tout, à son charme !

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Quand les hiboux entrèrent dans la grande salle, tout un troupeau se posa devant Tom et Harry.

-pourquoi on en a autant ? S'étonna Harry en voyant la chouette noire qui s'était posée dans son assiette essayer de tenir en équilibre sur la patte posée dans la viande tout en tendant son autre où était accrochée la lettre.

Il repéra le hibou globuleux de Mr Olivender et lui prit sa lettre en lui ébouriffant les plumes de la tête.

Tom prit une à une toutes les lettres et chassa les hiboux sans rien leur donner en échange.

Les cachets sur les enveloppes portaient beaucoup de sceaux de familles importantes ou influentes.

Il vit une lettre de la gazette du sorcier, lui demandant à lui et Harry un créneau pour un interview.

-dit Tom, c'est qui Gabrielle Delacour ?
-c'est la présidente de magie française. Pourquoi ?
-elle m'a envoyé une lettre parce qu'elle veut me rencontrer.

Rosier recracha tout son jus de citrouille et les serpentards les regardèrent avec des yeux ronds.

Du côté des griffondors, Franck Londubat lisait une lettre en rougissant un peu plus à chaque mot, sous l'il amusé de Sirius Black et surpris des autres.

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Harry retrouva Draco devant les cachots et celui-ci se mit aussitôt à le féliciter.

-excuse moi de pas être passé à l'infirmerie, au fait, mais les griffondors y étaient toujours, et j'ai pas spécialement envie de leur imposer ma présence !

Harry lui donna un petit coup sur la tête.

-dis pas n'importe quoi, c'est mes amis et ils sont très gentils !

Draco rigola et il commença à parler du duel que tous avaient vu dans le ciel, commentant ses attaques, Harry expliquant les raisons qui l'avaient poussé à effectuer tel où tel sort.

Les deux maisons écoutaient, plus ou moins discrètement ce qu'ils se disaient, commentant parfois leurs propos.

-monsieur Potter ! Fit Rogue d'une voix polaire à laquelle la classe entière se glaça.
-oui professeur ? Interrogea Harry en se tournant vers la ''chauve-sourie graisseuse'' pas le moins du monde effrayé.
-au lieu de vous pavaner devant vos petits camarades, vous devriez plutôt entrer dans cette classe et dégonfler vos chevilles de célébrité !

Harry lui souri et hocha la tête, et quand ils entrèrent dans la salle, il se pencha vers Draco :

-j'ai rien compris à ce qu'il a dit : ça veut dire quoi pavaner ?

Draco haussa les épaules avec une mine d'incompréhension, et il chuchota à l'oreille de Harry :

-je crois qu'il est jaloux !

Et Harry pouffa.

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Le cour de DCFM allait commençer, mais le professeur Quirell arriva en retard et la mine pâle. Il commença à parler et à l'arrière, Sirius Black faisait des signes à Tom Jedusor lui promettant milles et une souffrances sous le regard goguenard et satisfait du serpentard.

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-pourquoi la présidente magique française t'envoie une lettre ? Demanda Draco en ramenant les ingrédients demandés à leur table.
-bah, je sais pas, c'est pour ça que je te le demande !
-et moi je le saurais mieux ?

Harry haussa les épaules.

-peut-être, je peux pas le savoir tant que je te le demande pas. Alors tu sais quoi d'elle ?
-elle est très jeune, mais il parait que c'est une amoureuse des moldus ! Expliqua Draco en allumant le feu sous le chaudron tandis que Harry triait les ingrédients dans l'ordre dont ils en auraient besoin.
-comment cela ?
-et bien, elle voudrait une plus étroite collaboration entre les moldus et les sorciers. Elle essaie de les rapprocher depuis sa montée au pouvoir.
-et c'est pas bien ? Interrogea Harry en lisant le manuel pour tendre les ingrédients demandés à Draco.
-j'en sais rien, personnellement ce que font les français ne me concerne pas, mais ma famille est entièrement contre ce genre de procédé ! Tu me passes l'éprouvette graduée s'il te plait ?
-tiens. Mais pourquoi ta famille est contre ?
-ça a toujours été comme cela dans les familles de sang-pur...

Ils se turent soudain quand le professeur Rogue passa près d'eux et se concentrèrent sur leur travail. Une fois écarté, Draco reprit :

-les familles de sang-pur méprisent les moldus et si la loi ne l'interdisait pas, beaucoup essayeraient de les assouvir, comme le voulait Grindelwald !
-c'est stupide, commenta Harry en découpant méticuleusement les feuilles de mandragore.
-je suis bien d'accord, mais ma famille m'a élevé pour que je fasse pareil, alors il faut que je me force des fois...
-Potter, Malfoy ! Taisez-vous immédiatement !

Ils sursautèrent, et Harry lui fit son grand sourire-désolé-et-trop-mignon-qui-déstabilise-tout-le-monde avant de retourner à son travail, ignorant les yeux écarquillés du professeur.

-et toi, Harry, chuchota Draco tandis que Rogue vociférait contre Seamus qui venait de faire exploser son chaudron, t'en penses quoi des moldus ?
-moi je trouve que ce serait bien qu'ils sachent qu'on est là, j'aime pas me dire que c'est comme si on n' existait pas vraiment !

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-Harry ! Appela Tom en avançant vers le groupe de Griffondors qui se dirigeait vers la grande salle.
-Tom ! S'exclama Harry en se jetant dans ses bras. Qu'est-ce qu'il y a ?
-on doit aller au bureau du directeur, quelqu'un veut nous parler là bas.

Harry se retourna vers ses amis et Molly leva la main la première, regardant les autres qui acquiescèrent. Elle se tourna vers Harry pour lui dire :

-c'est moi qui t'accompagne, Harry !

Tom grinça légèrement des dents :

-je l'accompagne déjà, merci.
-oui, mais on a plus confiance, expliqua Molly en attrapant le bras de Harry et le faisant pivoter vers le couloir menant au bureau du directeur. Alors maintenant il y aura toujours l'un d'entre nous pour vous accompagner !

Tom fusilla Hagrid du regard. Il était persuadé que l'idée venait de lui !

Il devra parler à nouveau aux serpentards de cet ignoble hybride.

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-tartelette au citron, fit Tom une fois devant la gargouille gardant l'entrée du bureau directorial.

Ils entrèrent dans le bureau et découvrirent le directeur, un sourire crispé sur les lèvres face à une femmes horriblement laide.

Blonde, elle était couverte de bijoux de toutes sortes avec de grosses pierres précieuses, son visage était beaucoup trop maquillé et ses ongles peinturlurés de bleu-mauve.

Tom lui fit un sourire charmeur, et elle gloussa. Elle ne vit donc pas les regards dégoutés des deux premières années.

-bien bien bien, vous êtes aussi charmants que ce que le monde entier a pu voir dans le ciel, tous les deux, c'est parfait ! Je vais prendre une photo de vous dans ce cas ! Je suis Rita Skeeter, journaliste de la gazette du sorcier. Mais vous me connaissez déjà !

Elle éjecta Molly sans ménagement et plaça les deux garçons devant la cheminée.

Tom fit un sourire charmant au photographe et Harry lui lança un regard noir, énervé par le comportement de la femme pour son amie.

Le flash les éblouit et Harry cligne des yeux, surpris, avec une mine qui devint immédiatement complétement mignone.

-parfait ! S'exclama Rita Skeeter, prenant quelques autres photos avant de repousser le photographe. Mon cher Albus Dumbledore, pouvez vous me laisser seule en compagnie de nos deux charmants héros ?

Elle les prit par les épaules, les regardant l'un après l'autre avec un grand sourire qui (miracle) ne contenait aucun diamant !

-bien sûr, venez, Miss Weasley, allons-y.

Lorsque Harry, Tom, Skeeter et le photographe furent seuls dans la pièce, la journaliste fit reculer le photographe d'un mouvement négligeant de la main, et sortit une plume à papote. Elle attrapa ensuite Harry par le bras, et le traina dans le placard adjacent.

-bien, alors, Harry Potter, qu'est-ce que cela te fait d'être le plus jeune héros depuis plusieurs siècles ?

Harry gigota sur son carton, et répondit distraitement :

-je suis pas un héros, madame...
-inutile d'être modeste, le coupa la journaliste d'une voix dure avant qu'elle ne reprenne son sourire. Même si c'est Tom Jedusor qui a porté le coup fatal, c'est bel et bien toi qui a mis Gellert Grindelwald hors d'état de nuire avec un Stupefix très efficace ! Qui plus est, le monde entier a pu voir tes sorts basiques effectués avec le niveau des aurors et surtout le moment le plus impressionnant, quand la magie était visible hors de ton corps.

Harry leva des yeux surpris vers elle, et répliqua :

-ma magie est sortie de mon corps ?

Il semblait tellement surpris que la journaliste mit quelques secondes à répondre, le regard perdu dans les deux émeraudes merveilleusement envoutantes. Elle réussit finalement à dire :

-et bien... heu...
-je me rappelle avoir flotté, à un moment, au dessus du sol. Parce que Grindelwald avait détruit le bouclier de Tom et qu'il était en danger. Ma baguette est assez capricieuse, comme elle appartenait à quelqu'un autre, il y a longtemps, et elle a effectué des sorts que je ne connaissais même pas ! Comme quand j'ai transplané, alors que c'était ma première fois, ou quand il m'a envoyé des sorts et que je les absorbais.

Rita passa soudain en mode « j'ai un scoop ! » et la plume s'excita soudain sur le parchemin.

-alors ainsi ta baguette a une vie propre ? Insinues-tu que tu n'as pas gagné par toi même mais par la...
-si, c'était moi qui faisait la magie, mais ma baguette a des souvenirs, car elle ne m'appartenait pas, au départ.
-est-ce qu'elle te vient d'un héritage ?
-heu... oui, on peut dire cela.

Rita enchaîna immédiatement avec un autre sujet :

-mais quel est ton lien avec Tom Jedusor, pour que la simple raison de le voir en danger te fasse perdre totalement le contrôle de ta baguette ?

Harry répondit avec toujours ce grand regard déstabilisant :

-il m'a adopté en début d'année, maintenant c'est mon tuteur légal.

Rita sourit avec une fausse compassion, alors que ses yeux étaient deux billes incandescentes :

-tu es donc orphelin ? Ou tes parents t'ont-ils abandonné ?
-je suis orphelin depuis l'âge de un an. J'étais dans un orphelinat quand j'ai rencontré Tom pour la première fois.
-tu as donc eu une vie très tourmentée. N'as-tu pas peur que Tom disparaisse lui aussi ?

La plume à papote parcourait les pages de parchemin à toute vitesse et Harry en était un peu contrarié, il n'aimait pas le sens qu'avait pris la conversation.

-Tom ne disparaîtra pas, il est assez fort pour ne pas mourir, vous avez vu ce qu'il a fait au mage noir ?
-à ce propos, étais-tu en manque d'amour pour avoir lancé ce sort étrange qui a mis le monde entier en ébullition ? Avais-tu un besoin d'attention ?
-c'est pas moi, ni Tom. On sait pas non plus d'où ça vient !
-bien sûr, fit elle avec le visage de quelqu'un qui ne le croyait pas du tout, et donc tu as demandé à tes amis de le faire parce que tu ne voulais pas qu'un héritier hypothétique de Grindelwald prenne le relai dans la destruction des moldus ?
-je vous dis que nous n'y étions pour rien ! Par contre, je trouve ça bien quand même, parce que si les moldus étaient au courant de notre existence, les choses nous seraient beaucoup plus faciles, et on pourrait faire beaucoup plus de choses. En plus, ils pourraient se défendre eux même des sorciers méchants comme Grindelwald ! Les moldus que j'ai connus dans mon enfance n'étaient pas agréables, mais je sais qu'il y en a des gentils, et je trouve dommage que certaines familles de sorciers éduquent leurs enfants pour leur faire détester ceux qui n'ont pas de pouvoirs. On ne peut pas savoir si les moldus seront dangereux pour nous si nous n'essayons pas de nous familiariser avec eux !

Rita avait son scoop, encore mieux que toute la perfection de Tom Jedusor, il y avait la rébellion innocente de Harry Potter, qui elle, plaira encore plus au public !

-tu voudrais donc changer le monde à ta façon ? C'est très audacieux de la part d'un jeune garçon de première année !

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Ils sortirent bientôt, et Tom passa sa main dans les cheveux de son petit ange, inquiet par ce qu'il pourrait dire à la journaliste qui pourrait contredire ce qu'avait déjà dit Harry. Il s'accroupit face à lui et ouvrit la bouche.

Mais ne sachant pas vraiment quoi dire, il lui sourit simplement et l'embrassa son front.

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-bien ! À présent que nous sommes dans un endroit plus... intime (clin d'il aguicheur). Racontes moi tout ! Qu'as tu ressenti en envoyant le sort mortel au mage noir qui terrorisait toute l'Angleterre depuis des dizaines d'années ?

Tom lui sourit, et lui confia comme s'il s'agissait d'un grand secret :

-et bien, pour tout vous dire, je n'ai pas eu peur, je savais que ce que je faisais était bien, Rita, je peux vous appeler Rita ?

Rita lui sourit avec ce qui se voulait de la séduction, ravie, et s'installa un peu mieux sur le carton qui lui servait de siège, approchant ainsi ses jambes de celles du serpentard.

-ne vous gênez pas ! Alors, comment se fait-il qu'un garçon de 17ans tel que vous connaisse déjà le sortilège mortel ?

Tom continua de sourire, c'était tellement plus facile qu'avec le directeur.

-j'ai toujours beaucoup étudié, je suis un élève très assidu et on dit souvent de moi que je suis très doué. C'est pour cela que je connaissais ce sort, même si c'était la première fois que je l'utilisais !
-Que penses-tu des idéaux de Grindelwald à propos des moldus ?

Tom sut qu'il s'approchait d'un sujet épineux, il répondit prudemment sans rien laisser paraître :

-je suis contre, bien évidement, je trouve que les moldus ne devraient pas du tout entrer en compte dans la vie d'un sorcier. Que ce soit pour les aider ou les asservir ! Nous n'avons pas du tout besoin d'eux !

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Pendant ce temps, Harry balançait ses jambes, assis sur le bureau en écoutant le photographe se plaindre de sa patronne sans cur.

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Le lendemain, tous les sorciers d'Angleterre pourront observer le regard sexy de Tom Jedusor et celui d'abord sombre puis adorable de Harry Potter. Suivi d'un article bien garni avec l'histoire de Tom Jedusor sauvant un pauvre orphelin devenant un grand sorcier, héritier d'un sorcier secret lui ayant légué une baguette spéciale aux capacités magiques extraordinaires !

Et surtout, en première page, le petit discours de Harry, accompagné d'une photo de lui qui regardait l'objectif avec détermination, la photo faite de manière à ce qu'on ait l'impression de plonger dans son regard, suivie d'une photo prise de Tom à son insu, où il avait le regard perdu dans le vague et la main dans ses cheveux, poussant un petit soupir à fendre le cur des plus durs.

Rita Skeeter présentait les deux comme des amis-rivaux, faisant une allusion implicite à la ressemblance avec Dumbledore et Grindelwald...

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Draco et Harry étaient installés dans le parc, profitant des dernières lueurs de la soirée.

-je trouve ça bien, ce que tu as dit à propos des familles de sangs pur, hier.

Harry leva les yeux vers son ami blond qui avait l'air un peu inquiet malgré ses propos.

-qu'est-ce qu'il y a, Draco ?

Il sursauta, et le regarda un moment avant de lui sourire tristement.

-j'ai reçu une lettre de mon père ce matin. Il était très énervé par ce que tu as dit dans la gazette du sorcier. Il me demande de ne plus te fréquenter...
-il t'a vraiment demandé ça ?
-oui...

Harry eut le regard qui se voila de tristesse, les larmes lui montant aux yeux mais il répondit quand même avec un faible sourire :

-je vois, et bien, on... on se verra en cours et... enfin, on se verra en cours.

Et il se leva pour rejoindre le château, retenant vaillamment ses larmes : il était un griffondor que diable !

Draco lui saisit le bras.

-Harry, attends ! Qu'est-ce que tu fais ?
-je... tu sais, c'est pas grave, je comprends que ceux qui ont une famille veulent leur faire plaisir et tout, donc, t'inquiète, je t'en veux pas !
-mais non tu...

Harry se dégagea brusquement de sa poigne et partit en courant en direction du château.

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Tom de son côté, jurait contre Skeeter, cette bonne femme les faisait apparaître comme rivaux de mentalité !

Mais quelle idée Harry avait eu, aussi, de parler comme ça des moldus ? Après ce que son moldu d'oncle lui avait fait !

Il jura encore un peu, et passa trois fois devant la salle sur demande pour que la chambre apparaisse, avant de s'engouffrer dedans.

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Harry rentra dans la salle sur demande et se jeta sur Tom qui était en train de se déshabiler pour se coucher.

-Harry ? Harry, qu'est-ce qu'il y a ?
-C'est Draco... Il... Draco il...

Harry sanglotait dans les bras de son tuteur, oubliant tout ses principes de Griffondor fier et tout le tralala. Il pleurait parce que son meilleur ami allait arrêter de le fréquenter !

-qu'est-ce qu'il a fait ? Grogna Tom, choqué de voir son petit ange dans cet état. Il ne l'avait pas vu ainsi depuis qu'il avait quitté l'orphelinat.
-c'est son père qui veut plus qu'on se fréquente, parce que j'ai dit au journal que c'était pas bien de détester les moldus...

La pétaaaaaaaaaaaaasse !

Du calme, Sekai, ça va aller...

Non mais t'as vu comment elle draguait Tom ? Et comment elle parle à Harry ! Non mais ta vu comment...

oui, j'ai vu, c'est moi qui l'ai écrit u_u bon, et vous, vous en pensez quoi ? laissez moi votre avis siouplait !

Yume la petite chaussette u_u

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