Chapitre 38

Albus était repartit tôt le matin, Grindelwald l'avait réveillé durement, lui donnant juste une potion anti-douleur sans le soigner. Grindelwald était terriblement frustré par la fuite du centaure. Tous ses plans risquaient d'en être chamboulés... Mais les centaures ne sont pas très sociables, et Grindelwald misait là dessus pour que Firenze n'aille pas dévoiler ce qu'il savait aux autres humains.

Gellertsoupira, on disait que Dumbledore était un très bon stratège, mais cela faisait trois fois que des grandes phases de son plan étaient contrecarrées

La première était la mort de tous les Potter, le fils, Harry, avait réchappé à la mort pour une raison inconnue.

La seconde fut lorsque le parrain de Potter, un loup garou nommé Lupin,comprit une partie des plans de Dumbledore et les contra d'une manière qu'il n'expliquait pas, mourant pour la peine et confiant alors Harry à une famille moldue, devenant donc inaccessible aux sorciers.

La troisième était Tom Jedusor. Pourquoi n'avait-il pas eu peur de la puissance de Potter, de la concurrence qu'il lui imposait ? Comment cet enfant de 17 ans avait-il put détourner la sécurité qui entourait la prison des Pettigrow ? Pourquoi n'avait-il pas tuer Harry Potter ?

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-Seamus espèce d'abruti excuse toi tout de suite ! S'écria Molly en lui donnant une baffe sur le crâne.
-Molly, ne t'inquiètes pas, il n'y a pas de problèmes, sourit Andromeda en lui prenant le bras.
-tu vois, Molly, fit Dean avec un sourire narquois :c'est toi qui t'énerves pour un rien et qui...
-Finnigan, Thomas ! Fit Lestrange en sortant de sa cachette et en attrapant les bras des concernés. Il est l'heure de faire vos preuves !

Les deux amis échangèrent un regard et un sourire avant de s'exclamer :

-l'heure de la vérité !
-allons-y alors !

Et Lestrange les mena sur les traces de son chef et du petit ange de griffondor.

Découvrir la vérité !

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Tom entra sans le parc, tiré par Harry qui lui tenait la main pour qu'il ne traine pas derrière. Il le traina jusqu'au milieu du parc et cria de sa voix enfantine définitivement craquante :

-Firenze!

Tom regarda Harry avec circonscription, se demandant ce que pouvait bien être « Firenze ».

-Firenze, c'est lui !

Un centaure sortit alors de la forêt. Sa partie cheval était magnifique, des muscles saillants sous la robe d'une belle couleur marron tachetée de noir. Mais sa partie humaine était à coupée le souffle : Son torse nu était terriblement bien muscler, ses épaules larges et ses bras fins mais puissants. Ses longs cheveux étaient de la même couleur que sa robe. Ils étaient lâchés et lui descendaient jusqu'aux hanches (de la partie humaine)...

Tom en était presque jaloux...

...

Non, Tom, lui, avait des jambes humaines, et un beau regard, Tom était l'un des deux plus beaux garçons de Poudlard ! Non, LE plus beau même !

...

Bref.

Donc le centaure sortit de la forêt et se dirigea vers Harry et Tom en petit trot, les cheveux battants l'air dans son dos.

-es-tu l'ami de Harry Potter qui veut capturer le mage noir Grindelwald ?

Putain, mais même sa voix était sexy ! C'est quoi cette injustice ?

-en effet, c'est moi. As-tu des informations sur lui ?
-oui, j'ai vécu enfermé chez lui pendant longtemps, Il voulait que je change son destin, mais les centaures ne peuvent pas faire ça,

Il secoua la tête tristement et continua :

-Nous lisons les étoiles et je lui ai dit la même chose que ceux vivant dans son cachot avant moi : Sa fin était proche, il ne règnera pas comme il l'espère.

Tom avait l'air d'un enfant à qui ont donne du chocolat petit bout par petit bout, une lueur avide et impatiente brillant dans son regard.

-Harry!
-oui Tom ? S'étonna Harry avec la même bouille innocente que d'habitude.
-j'avais prévu de partir le soir d'Halloween, Firenze, donnes moi toutes les informations que tu as recueilli là bas, Harry, tu peux aller rejoindre tes amis pour le petit déjeuné, tu as l'air épuisé. Je m'occupe de tout.
-d'accord Tom !S'enthousiasma Harry en entourant ses hanches de ses bras pour un rapide câlin avant de se détourner pour partir.
-Harry Potter ?Fit Firenze de sa voix trop-sexy-pour-son-bien.

Harry se retourna et regarda le centaure avec attention.

-la licorne dont vous m'avez parlé est venue me voir pendant que je t'attendais. Elle me fait dire qu'elle serait heureuse de te revoir.

Harry lui envoya un grand sourire et leur fit un signe de la main avant de partir en courant.

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Dean était allongé au côté de Seamus derrière un buisson, tandis que Lestrange était debout contre un arbre.

Ils n'avaient pas perdus une miette de la conversation.

Les deux griffondors étaient estomaqués.

Lestrange jubilait, une lueur folle et malicieuse dans les yeux.

Harry et Tom allaient combattre le mage noir que même Dumbledore n'arrivait pas à battre ; Harry Potter était l'ami des centaure ET des licornes ; le centaure (qui ne ment jamais) annonce que c'est bientôt la fin de la guerre contre Grindelwald et son armée ; les deux comptaient sécher les duels puisqu'ils comptaient capturer Grindelwald ce jour là ; et pire que tout cela, le must du must de l'incompréhensible situation à laquelle ils assistaient : Tom Jedusor semblait jaloux ! Et cela, même Black n'y était jamais parvenu.

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Sirius n'était pas très bien réveillé, ses yeux à demi fermés, il se laissait guider par Franck qui lui reprochait de rentrer si tard tous les soirs, et que se balader dans le château après le couvre feu est strictement interdit !

-je sais, marmonna Sirius en dormant debout.

Franck n'était pas rassuré : quand Sirius était dans cet état semi-comateux, il faisait souvent des trucs bizarre, son comportement favori étant de serrer tout ce qui passe à sa porté dans ses bras.Espéreront qu'il ne croise pas Jedusor ou un professeur, cela ferait mauvais effet !

-Réveilles toi bon sang, tu...
-Sirius, appela une voix derrière eux.

Ils se retournèrent et virent Draco venir vers eux en marchant rapidement (et avec classe). Franck se dit que tout était perdu, il essaya de prévenir Draco de ne pas s'approcher à force de gestes mais le blond le regarda avec dédain et continua à s'avancer vers son cousin.

Il lui sourit en avançant vers lui, ouvrit la bouche... et s'étrangla dans un bruit indescriptible.

Franck soupira avec désespoir quelque chose qui ressembla à un « je t'avais prévenu » et l'abandonna aux bras protecteurs de Sirius. En effet, Sirius l'encerclait de ses bras, dormant à moitié sur la tête du blond, écrasant son nez contre son torse musclé. Draco cligna des yeux plusieurs fois, et essaya de repousser son cousin qui s'accrocha de plus belle en faisant un sourire béat. Saleté de familiarité griffondor !

-Sirius, lâche moi !
-nan, t'es trop mignon ! T'es mon petit cousin préféré, tu sais...
-Londubat, à l'aide !
-j'ai essayé de te prévenir, petit, je peux plus rien pour toi maintenant !
-mais il m'écraaase !

Franck le regarda se faire compresser plus que de raison contre son meilleur ami sans paraître affecté.

-je vois ça ! T'inquiètes, ça lui passe rapidement d'habitude.

Sirius, loin de ce débat hautement psychologique, avait commencé à embrasser les cheveux blonds de son petit cousin adoré. Aussitôt, Draco se mit à se débattre, l'air affolé.

-Londubat, aide moi ! Arrêtes ça, Sirius ! Londubat !

Franck haussa les épaules et partit, l'abandonnant à son triste sort.

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Harry débarqua dans le couloir à ce moment même, et s'approcha avec curiosité du couple que formait les deux cousins.

-Draco, qu'es-ce qu'il se passe avec...
-Ryryyyy ! Toi aussi t'es trop mimi !

Et Harry se retrouva contre son gré et à sa grande surprise serré entre l'épaule de son ami serpentard et le bras du septième année.

-Draco...
-hm?
-qu'es-ce qu'il se passe ?
-'sais pas, je voulais parler avec lui et il a commencé à m'étouffer !
-c'est un câlin, Draco...

Sirius les berçait à présent en chantonnant un air qui ressemblait à «au clair de la lune » en mille fois plus faux.

-c'est quoi ça ?

Harry se retourna vers son ami et le regarda avec surprise.

-ben, c'est quand tu prends quelqu'un dans tes bras !

Draco parut songeur une micro seconde avant de lever le nez au ciel avec un mépri parfaitement imité :

-je le sais bien, ce que je veux dire, c'est pourquoi mon cousin me le fait à moi, alors qu'il n'est pas ma mère ?

Harry fronça les sourcils. Sirius avait arrêté de chanter mais continuait à les secouer.

-mais, on peut faire des câlins à qui ont veux !
-bien sûr que non!
-bien sûr que si !
-tu veux te battre ? S'énerva Draco, énervé qu'on le contredise.
-t'es qu'un idiot qui veut rien savoir, t'as aucune chance contre moi !
-ah oui ?
-oui !

Ils se séparèrent brusquement de Sirius d'un même mouvement et dégainèrent leurs baguettes pour la pointer sur l'autre.

Sirius gémit et s'étira longuement en faisant un bruit bizarre avant de se craquer la nuque.

Il ouvrit les yeux.

-ben les mômes, qu'es-ce qu'il se passe ? Demande t'il avec surprise.

Les deux premiers années, imperturbables, se fixaient avec détermination. Parce que Harry avait comprit qu'il fallait être sûr de soi pour être griffondor, et parce que Draco était un Malfoy et les Malfoy ont toujours raison !

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Tom soupira avec soulagement.

-merci, Firenze, ça m'aide beaucoup, ce que tu m'as dit.
-Harry Potter est un ami. Il m'a soigné dans la forêt et c'est un ami des licornes. Si tu es son ami, nous t'aiderons. Ce n'est pas pour toi que je l'ai fait !

Inutile d'insister autant, bougonna mentalement Tom Jedusor en se retournant vers le château d'un pas noble, sachant très bien que nombre regards étaient posés sur lui et le centaure quelques instants plus tôt.

Dans l'ombre d'un arbre, Seamus avait écouté toute la conversation et avait tout noté mentalement pour pouvoir le répéter à Dean et Lestrange.

Dès que Tom fut hors de vue, il sortit de sa cachette et se dirigea vers le château.

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-pourquoi j'aurais tort ? Demanda Harry d'un ton énervé.
-pourquoi tu aurais raison ? Cracha Draco avec colère.
-je fais bien des câlins à qui je veux, moi, pas seulement à ma famille ou...
-tu n'as pas de famille, Harry !

Rouge de colère Harry lança un sort de désarmement qui fit reculer Draco de plusieurs mètres avant que celui ci ne lance un sort depétrification.

-protego! Hurla Tom avec colère en débarquant dans le couloir d'un air extrêmement effrayant.

Envoyant cela, Draco recula d'un demi pas et Harry écarquilla les yeux en se reculant contre le mur. Tom attrapa brutalement Harry et le mit derrière lui avant de pointer sa baguette sur Draco.

-en quel honneur oses-tu t'attaquer à Harry ?

Sa voix, terriblement froide, fit frissonner toutes les personnes présentes dans le couloir. Harry ouvrit la bouche pour protester, mais Malfoy intervient avant, répondant d'une voix encore plus glaciale :

-hors de mon chemin, ce duel ne te concerne pas, Jedusor ! Cela se passe entre moi... et Harry...

Harry, d'un mouvement lent et implacable, poussa son père adoptif sur le côté, le visage fermé et les yeux brillants de détermination. Il brandit à nouveau la baguette devant lui, dans une pose dégageant tant de prestance que Tom recula.

La première fois... C'était la première fois que Harry ignorait Tom,et l'écartait même de son chemin pour combattre lui même...

Tom pinça les lèvres, d'une certaine manière, il détestait ce retournement de situation.

Ils se laissaient emporter par leur fougue, ne pensant plus à rien d'autre que de gagner ce duel pour une raison qu'ils avaient déjà oubliés.

Tom remarqua alors Sirius qui, dans son coin, observait les deux avec incompréhension.

-mais vas-les arrêter, stupide griffondor ! Grogna Tom dans sa direction.
-t'as qu'à y aller, si t'as pas peur de te prendre un sort perdu, répondit la voix acide de Sirius.

Ils s'entreregardèrent d'un air impuissant et reportèrent leurs regards vers le lieu du combat. Les deux premiers années ouvraient la bouche pour crier les premiers sorts quand soudain une voix criarde et terriblement désagréable hurla à tout rompre :

-arrêtez!

les deux se figèrent et levèrent la tête au plafond.

C'était la voix de Mimi.

Ils se regardèrent avec un sourire contrit, et rangèrent leurs baguettes. Inutile de retourner Mimi contre eux, aucun n'en sortirait gagnant.

-je propose quelque chose : ce soir on lui demandera de nous départager,fit Draco en s'étirant comme si ses muscles avaient été raides pendant des heures.
-et le perdant devra se soumettre à sa décision, rajouta Harry en souriant adorablement.

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-Harry, pourquoi es-ce que vous vous battiez avec Malfoy demanda Tom en servant de la purée à Harry qui l'engloutissait au fur et à mesure.

Harry leva des yeux perplexes, la bouche remplie de purée et se tourna vers Draco en avalant.

-on s'est bien battus à cause des câlins, non ?
-on s'est pas battu, se contenta de répondre Malfoy en mâchouillant un bout de steak trop dur.
-c'est vrai, Tom, fit Harry en se retournant vers son ainé. On ne s'est pas vraiment battu !

Tom leva les yeux au ciel et son regard se posa sur Lestrange qui avait lui même invité deux griffondors à la table des serpents. C'étaient les deux premiers années surexcités qui avaient manger avec lui et Harry le jour de la rentrée. L'un deux chuchotait furieusement à l'oreille des deux autres, tandis que Lestrange avait les yeux brillants et un sourire satisfait au lèvres.

-et à qui appartenait la voix qui vous a arrêté ?

Draco toussa légèrement en s'étouffant et Harry leva des yeux embêtés vers son frère de cœur. Il décida de détourner la conversation :

-et tu crois que tu es le seul à avoir besoin de réponses à tes questions ?

Tom se raidit. Il reposa son bol de café sur la table et se leva doucement.

-pas ici, Harry, suis moi.

Tom se dit alors que bien qu'il n'ai cessé de repasser la scène du baiser dans sa tête, il n'avait pas pensé un seul instant à ce qu'il allait lui dire...

Alors...heu... vous m'en voulez beaucoup pour cet immense retard ?

en espérant qu'elle vous plaira,

Yumela petite chaussette u_u

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